500 «saisonniers» licenciés à la CWA ?

Un demi-millier d’employés saisonniers de la Central Water Authority (CWA) se retrouveront-ils sur le pavé à la fin de janvier ?

Selon leurs dires, la CWA n’a pas donné suite aux procédures de ‘hiring of labour and equipments’. L’organisme dément, évoquant un non renouvellement de contrat. Une réunion décisive aura lieu ce mardi pour statuer sur leur sort. Ces saisonniers, rémunérés par la CWA, mais travaillant avec des sous-traitants (‘contractors’), sont engagés comme laboureurs, plantons et chauffeurs, entre autres. Ils sont postés sur divers sites, aux quatre coins du pays. Ils ont pour tâche de nettoyer les drains, de réparer les conduits défectueux et d’approvisionner les zones rouges en eau. C’est la semaine dernière qu’ils ont appris de leurs supérieurs qu’ils seraient mis à la porte, « la CWA n’ayant pas donné suite aux procédures de ‘hiring of labour and equipments’ ». Avineshwar Bahadoor, chauffeur, explique que les employés travaillaient six jours sur sept, durant toute l’année. « Les saisonniers sont rémunérés par la CWA. Ils travaillent avec divers ‘contractors’, pour aider les employés à plein temps de la CWA. Chaque zone emploie entre 50 et 60 personnes », souligne un ‘contractor’. Les employés sont représentés par Atma Shanto, de la Fédération des travailleurs unis (FTU). La plateforme syndicale demande à la CWA de revoir l’allocation de ses contrats. Une lettre a été adressée au ministre des Énergies la semaine dernière. Sollicitée, la CWA donne une tout autre version. Elle nie toute annulation de procédure du ‘hiring of labour and equipments’, mais évoque la fin des contrats alloués à certains ‘contractors’ et saisonniers. « Les contrats alloués durent en moyenne un ou deux ans. Certains expirent en janvier, d’autres en septembre. Les saisonniers sont embauchés par les ‘contractors’ et non par la CWA. Cette main-d’œuvre a pour tâche de donner un soutien aux employés de la CWA, sans plus » apprend-on.