Faits Divers

4 kg de cannabis expédiés : le nom d’Alvaro Sobrihno utilisé à tort

4 kg de cannabis

Deux colis contenant 4,09 kg de cannabis ont été interceptés par la Customs Anti-Narcotics Section (CANS) de la Mauritius Revenue Authority. Ces colis étaient destinés à être livrés au siège de Planet Earth Institute, au nom d’Alvaro Sobrihno, à Royal Park, Balaclava. La drogue a été évaluée à Rs 2,454,000.
Après un exercice de Controlled Delivery  infructueux, les douaniers et les limiers de l’Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu) ont conclu que les expéditeurs ont eu recours à l’utilisation de faux noms. Ils n’écartent pas la thèse d’une complicité interne au sein de la compagnie, spécialisée dans l’affrètement des colis. L’utilisation de fausses identités, voire des pseudos sur les adresses des destinataires des colis, n’est pas chose nouvelle pour les enquêteurs de l’Adsu.

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C’est en provenance d’Afrique du sud, à bord du vol SA 190, que les colis sont arrivés au pays. Le pot aux roses a été découvert grâce à un examen aux rayons X. Mandé sur les lieux, le chien renifleur Cassidy, de la K9 Section de la CANS, a tout de suite confirmé la présence de cannabis. La drogue, évaluée à Rs 2,454,000, était dissimulée dans deux boîtes rectangulaires. Les feuilles de cannabis étaient compressées. Après le pesage, la balance a indiqué 4,09 kg.

La thèse de complicité interne privilégiée

Il est à noter que l’adresse du destinataire n’a pas laissé insensibles les membres de la CANS Section et de l’Adsu. Pour cause, l’adresse de la fameuse Royal Park, de Balaclava, et le nom de l’Angolais, Alvaro Sobrihno, y étaient inscrits. Se basant sur des renseignements et des vérifications, les autorités ont été convaincues qu’il s’agissait d’une ruse de la part des importateurs de drogue.

L’Adsu étudie actuellement la thèse de complicité interne au sein de la société, chargée de l’affrètement des colis. L’arrivée de ces paquetages avec l’inscription du nom d’Alvaro Sobrihno et l’adresse de Royal Park à Balaclava sont des éléments qui favorisent la thèse de complicité interne. Le modus operandi soupçonné, est qu’un ou plusieurs employés du service d’affrètement de colis, seraient complices des trafiquants. Ils seraient chargés de récupérer les colis comprenant de fausses identités ou des adresses fictives. Ces employés, tout comme le cas des employés de la poste centrale, Yogeshwar Poonye et Satish Mungur, seraient mêlés au trafic de drogue, en tant que facilitateurs. Ils sont soupçonnés de faciliter les sorties des colis de drogue.

 

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