28,3 % des personnes sondées disent manger en dehors du foyer deux fois par semaine, relève la société de veille économique VERDE dans sa dernière étude intitulée « Eating out of home » publiée cette semaine. Elle dévoile aussi les dépenses et les lieux prisés par les Mauriciens quand il s’agit de prendre leurs repas en dehors de la maison.
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Plus de 2 800 personnes sondées
Pour réaliser cette étude, l’équipe de VERDE a interrogé plus de 2 800 personnes, qui sont représentatives de la population en termes de sexe, d’âge, de localisation géographique et de groupe sociodémographique, entre autres. La collecte des données s’est déroulée en continu sur près de cinq mois, soit d’octobre 2022 à février 2023. À savoir que « Eating out of home » a été publié pour la première fois par VERDE en 2021. La société de veille économique vient de rendre publique sa deuxième édition cette semaine. Cette enquête permet d’examiner quand, où, comment et pourquoi les Mauriciens sortent manger au restaurant.
Décryptage
Dirish K. Noonaram, Co-Founder & Partner chez VERDE :
« Le secteur de l’alimentation est une industrie qui pèse plusieurs milliards de roupies. La restauration hors foyer est un miroir de l’ensemble des différences économiques, démographiques, sociales et culturelles. Nous savons tous que les consommateurs d’aujourd’hui sont de plus en plus exigeants, qu’ils attendent des aliments et un service de qualité à des prix compétitifs. Les acteurs du secteur continueront à avoir des opportunités et à faire face à des menaces. Le paysage et les lieux de shopping et de restauration en plein essor offrent aujourd’hui à de nouvelles enseignes la possibilité de pénétrer le marché et de s’y implanter. »
Venna Pavaday, Co-Founder & Partner chez VERDE :
« Les jeunes générations sont aujourd’hui le moteur de la croissance des enseignes alimentaires concurrentes et elles sont généralement plus enclines à essayer de nouvelles choses, sont plus fortement influencées par les réseaux sociaux et se considèrent plus aventureuses lorsqu’il s’agit de manger. Dans l’ensemble, on peut déduire qu’il y a encore de la place sur le marché pour les marques "challenger", car les besoins des consommateurs évoluent et ils commencent à se tourner vers des enseignes plus petites et plus spécialisées, alors que les grandes marques ou celles qui existent depuis longtemps ont généralement du mal à atteindre le marché par de nouveaux moyens. »
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