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23 films parmi les plus marquants de l’année

Ces films ont redonné l’envie de fréquenter les salles de cinéma cette année et on les rappelle à votre bon souvenir. Barbie de Greta Gerwig a été le succès surprise d’une année riche en bons films. Mais ce n’est pas le seul. Zoom sur les 23 oeuvres essentielles qui ont marqué 2023, présentées dans l’ordre chronologique inversé (de la plus récente à la plus ancienne)

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« Past Lives » de Celine Song

Des torrents de larmes ont été versés pendant la projection de Past Lives – Nos vies d’avant de Celine Song au Festival de Deauville. Le public a été bouleversé par les retrouvailles d’amis d’enfance que la vie a séparés et qui ne seront jamais amant. Rarement une cinéaste avait aussi bien parlé des existences qu’on aurait pu avoir et que le destin nous a refusées. Réalisatrice, dramaturge et scénariste sud-coréenne et canadienne basée aux États-Unis, Celine Song est vraiment une artiste à suivre.


« Migration » de Benjamin Renner

Il n’y a que du bonheur dans Migration de Benjamin Renner. Le réalisateur français d’Ernest et Célestine et Le Grand méchant renard fait suivre le voyage mouvementé d’une famille de canards en route vers la Jamaïque. Les studios américains Illumination, créateurs des Minions, ont encore fait des merveilles avec cette comédie animée totalement réjouissante.


« Perfect Days » de Wim Wenders

L’acteur japonais Kōji Yakusho n’a pas volé son prix d’interprétation à Cannes pour Perfect Days de Wim Wenders. Il se dégage une grande sérénité de la routine de cet agent d’entretien des toilettes à Tokyo. Sur un sujet qui aurait pu être trivial, cette fable laisse l’émotion s’épanouir tout en offrant une promenade au charme délicat et une réflexion sur la douceur de vivre. Un très grand film qu’on aime passionnément.


« Et la fête continue ! » de Robert Guédiguian

Retrouver la « bande à Robert Guédiguian » est toujours un bonheur ! Et la fête continue ! réunit tout le petit monde du réalisateur : Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Lola Naymark, Alicia Da Luz Gomes et Grégoire Leprince- Ringuet. Ses personnages, héros du quotidien, affrontent l’adversité à Marseille avec un courage et une bonne humeur contagieux. Ce cinéma humaniste fait du bien.


« La Passion de Dodin Bouffant » de Tran Anh Hung

Juliette Binoche et Benoît Magimel donnent faim dans le sensuel La Passion de Dodin Bouffant de Tran Anh Hung choisi pour représenter la France aux Oscars. Cette douce histoire d’amour et de gastronomie touche au coeur comme à l’estomac tant le réalisateur sait mettre les mets en valeur. Le restaurateur Pierre Gagnaire s’est penché sur les fourneaux de cette ode aux plaisirs de la chère.


« Ça tourne à Séoul » de Kim Jee-hoon

Les films sur le cinéma sont toujours réjouissants ! Ils le sont encore plus quand il s’agit d’un franc délire comme Ça tourne à Séoul de Kim Jee-woon où Sang Kang-ho (acteur remarqué notamment dans Parasite) incarne un cinéaste dépassé. On rit de bon coeur devant ce jeu de massacre brossant un tableau sans concession du cinéma coréen dans les années 1970. C’est féroce, drôle et insolent comme on aime !


« Le Garçon et le héron » de Hayao Miyazaki

On l’avait beaucoup attendu et on n’a pas été déçus. Le Garçon et le hérond’Hayao Miyazaki a bel et bien été l’enchantement espéré par tous ses fans. Le maître de l’animation a convoqué ses thèmes prédilection (magie, maternité, écologie) pour un conte sublime sur un gamin solitaire et un oiseau magicien. Son univers unique est aussi beau que profondément personnel. De très grand cinéma, tout simplement.


« The Old Oak » de Ken Loach

Ken Loach a toujours foi en l’espèce humaine et ça se sent dans The Old Oak, un film qui fait du bien. La solidarité entre les habitants défavorisés d’une petite ville anglaise et des migrants syriens respire la bienveillance et l’ouverture d’esprit. Le réalisateur britannique et son fidèle scénariste Paul Laverty racontent une belle histoire gorgée de générosité. Les « petites gens » qu’ils décrivent font chaud au coeur.


« Le Règne animal » de Thomas Cailley

C’est purement et simplement magnifique ! Le Règne animal de Thomas Cailley a été l’un des grands chocs de 2023. Paul Kircher (découvert dans Le Lycéen de Christophe Honoré) l’année passée, Romain Duris et Adèle Exarchopoulos y sont confrontés à un étrange phénomène qui transforme les humains en animaux. Cette réflexion sur la paternité et le droit à la différence est tout bonnement sublime ! Et les effets spéciaux laissent le souffle coupé.


« Les Feuilles mortes » d’Aki Kaurismäki

Mais qu’on les aime, les amoureux d’Aki Kaurismäki ! Les Feuilles mortes émeut tendrement en faisant se rencontrer un duo improbable, caissière de supermarché et ouvrier alcoolique. Ce conte chaleureux donne envie de chanter et d’aimer tant sa douceur teintée de désespoir fait passer d’agréables frissons dans le dos. On ressent tellement de bonheur pendant la projection qu’on aimerait vivre dans le monde haut en couleur d’Aki Kaurismäki.


« Le Livre des solutions » de Michel Gondry

Faire rire avec sa propre dépression, c’est le tour de force que parvient à accomplir Michel Gondry avec Le Livre des solutions. Pierre Niney y est irrésistible en réalisateur insupportable, alter ego du cinéaste qui fait tourner son équipe en bourrique tandis que sa monteuse jouée par Blanche Gardin tente de calmer ses ardeurs. Et on s’amuse avec eux car l’imagination et le sens de l’autodérision du réalisateur font des merveilles.


« Anatomie d’une chute » de Justine Triet

Anatomie d’une chuteest, sans aucun doute, l’un des films les plus marquants (et réussi) de l’année avec sa Palme d’or, son succès au box-office et ses nombreux prix internationaux. Justine Triet confronte une femme, jouée par la merveilleuse Sandra Hüller, a un procès retentissant après qu’elle a été accusée d’avoir tué son mari. La force de cette oeuvre magistrale a mis d’accord critiques et spectateurs.


« Yannick » de Quentin Dupieux

2023 aura été l’année de Raphaël Quenard pour Sentinelle,Chien de la casse, Je verrai toujours visages et surtout Yannick de Quentin Dupieux. Il y tient le rôle principal, celui d’un spectateur mécontent devant une pièce de théâtre qui prend les spectateurs et les comédiens en otages. Le naturel de l’acteur en fait une découverte qu’on est impatients de retrouver à l’écran.


« Barbie » de Greta Gerwig Greta

Gerwig a fait carton plein avec Barbie où Margot Robbie incarne la célèbre poupée mannequin avec un dynamisme communicatif. La réalisatrice se moque des injonctions du patriarcat en entraînant aussi Ryan Gosling dans son univers rose bonbon. Numéros musicaux et humour décapant ont fait cette comédie un succès qui a fait jouer à la poupée les spectateurs de nombreux pays. Depuis ce film, Greta Gerwing est devenue une artiste incontournable : elle présidera même le jury du prochain Festival de Cannes.


« Oppenheimer » de Christopher Nolan

On n’aurait pas misé un euro sur le succès public d’Oppenheimer au box-office et on n’aurait eu bien tort. La fresque de Christopher Nolan mettant en scène le créateur de la bombe atomique a attiré un public nombreux. Cillian Murphy est exceptionnel dans ce film brillamment réalisé par un cinéaste aussi exigeant avec son public qu’avec lui-même. Christopher Nolan parvient à fasciner avec un sujet cassegueule.


« Mission : Impossible Dead Reckoning Partie 1 » de Christoper McQuarrie

Tom, mon ami, vous allez finir par vous faire du mal ! C’est la première idée qui passe par la tête à la vision deMission : Impossible Dead Reckoning Partie 1 de Christopher McQuarrie. Tom Cruise effectue toujours des cascades ahurissantes dans ce film d’action mené tambour battant. On attend la suite avec impatience parce que, franchement, Mission : Impossible, c’est vraiment une valeur sûre. On sait ce qu’on va voir et on l’obtient !


« Indiana Jones et le cadran de la destinée » de James Mangold

Retrouver l’aventurier au fouet et au sourire malicieux dans Indiana Jones et le secret de la destinéede James Mangold était un pur plaisir pour les fans d’Indiana Jones. Harrison Ford a dit adieu en beauté à l’un de ses personnages emblématiques. Epaulé par Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen et Ethann Isidore, il a prouvé qu’il en avait encore sous le chapeau ! On verse une petite larme après avoir passé un bon moment.

« Marcel le coquillage (avec ses chaussures) » de Dean Fleischer-Camp

On a craqué pour Marcel le coquillage avec ses chaussures, mélange de prises de vues réelles et d’animation signée Dean Fleischer-Camp. Ce petit bonhomme découvrant le monde est l’un des héros les plus touchants de l’année. Sa quête pour retrouver sa famille met les larmes aux yeux tant on s’attache à cet être atypique et curieux. L’animation est décidément un terrain de jeu passionnant pour les créateurs.


« La Plus belle pour aller danser » de Victoria Bedos

Grand coup de coeur du Festival de l’Alpe d’Huez, La plus belle pour aller danser de Victoria Bedos révèle la jeune comédienne Brune Moulin entre Philippe Katerine et Pierre Richard. Elle est fraîche et sensible en lycéenne qui se fait passer pour un garçon afin de séduire l’élu de son coeur. Ce très joli film était une belle découverte comme sa jeune comédienne à qui on promet un bel avenir.


« Suzume » de Makoto Shinkai

Les avent u res a n imées d’u ne jeu ne f i l le et d’u ne chaise v ivante font de Suzume, un conte fascinant. Après You r Na me et L es Enfa nt s du temps, Ma koto Shin k a i pou r su it son ex plorat ion d’u n iver s mag iques pou r tenter de sauver le Japon f rappé par des cat astrophes n at u rel les. C ’est de toute be auté t a nt le ci né aste s a it dégager de la poésie de ch aque dét a i l. L e Japon recèle des mervei l les en surprenant toujours par son or ig in a lité.


« Les Trois mousquetaires » de Martin Bourboulon, « D’Artagna »

Quelle bonne surprise que le diptyque des Trois Mousquetaires : D’Artagnan etMilady, réalisé par Martin Bourboulon. Le réalisateur d’Eiffel livre deux films de cape et d’épée luxueux servis par d’excellents interprètes. François Civil et Eva Green sont notamment remarquables dans leurs rôles-titres respectifs. Et l’action ne manque pas dans cette relecture d’Alexandre Dumas. Le cinéma français est aussi capable d’offrir de beaux divertissements.


« The Fabelmans » de Steven Spielberg

Steven Spielberg parle de sa famille et du début de sa folle histoire d’amour avec le cinéma dans The Fabelmans. Michelle Williams dans le rôle de sa mère, Paul Dano dans celui de son père et Seth Rogen dans celui l’ami de la famille sont épatants. C’est un film gorgé de tendresse. L’un des meilleurs de Spielberg qui fait comprendre toute son oeuvre. 


« Youssef Salem a du succès » de Baya Kasmi Ramzy

Bedia est irréssitible dans Youssef Salem a du succès de Baya Kasmi. Dans le rôle d’une écrivain qui a du mal à accepter sa popularité après le triomphe de son roman, il révèle sa fragilité et émeut tout autant qu’il fait rire. Vimala Pons, Noémie Lvovsky et la soeur de Ramzy, Melha Bedia, sont également touchées par la grâce dans cette réjouissante comédie, réf lexion sur la création et l a célébrité.


« Babylon » de Damien Chazelle

Le réalisateur de La La Landet Whiplash rend hommage aux débuts du cinéma hollywoodien avec Babylon, fresque brillante qui entraîne Margot Robbie et Brad Pitt dans un monde de paillettes et d’excès en tous genres. Damien Chazelle confirme son immense talent comme sa passion dévorante pour le 7e art. On s’est laissé emporter.

  • defimoteur

     

 

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