Live News

180 heures de travaux communautaires pour avoir annoncé son «suicide»

Camp Levieux L’accusé a fait transmettre un message qu’il allait se suicider.

Un jeune de 22 ans devra effectuer 180 heures de travaux communautaires. Il a été jugé coupable, en cour intermédiaire, d’avoir fait transmettre un faux message. L’accusé avait été condamné à un an de prison. La sentence a été commuée suite à un rapport social favorable à son égard. Le jeune devra de nouveau se présenter en cour intermédiaire le 7 août 2019.

Publicité

L’accusé, un jeune de 22 ans domicilié à Camp-Levieux, était poursuivi sous une accusation de « having caused to be transmitted a false message ». Cela en violation des articles 46(g) et 47 de l’Information and Communication Technologies Act. Il avait plaidé coupable du délit commis le 23 juin 2016 à Camp-Levieux.

Manque de courage

Le jeune homme a écopé d’un an de prison, le 19 mars 2019, par la magistrate Adeelah Hamuth, siégeant en cour intermédiaire. Cependant, sa peine de prison a été suspendue en attendant une enquête sociale pour établir si l’accusé est apte à bénéficier de travaux communautaires. Le rapport social étant favorable, sa peine de prison a été commuée en 180 heures de travaux communautaires. Travaux qu’il fera au poste de police de Camp-Levieux. Le jeune homme devra de nouveau se présenter en cour intermédiaire le 7 août 2019. 

Dans ses dépositions, l’accusé avait affirmé que le jour fatidique, il s’était disputé avec sa mère et sa copine. Au moment des faits, il n’avait pas d’emploi convenable. Dans un élan de désespoir, il s’est rendu à la montagne Corps-de-Garde pour se suicider. Toutefois, il n’a pu mettre à exécution son plan par manque de courage. Il a ensuite rencontré un chauffeur de taxi et lui a faussement déclaré que son ami s’était suicidé en sautant de la montagne Corps-de-Garde.

L’accusé a prétendu au taximan que le téléphone de son ami est resté avec lui et n’avait plus de batterie. Il a insisté pour que le chauffeur téléphone à la police pour l’informer de l’incident. C’est ce que ce dernier a fait avec son portable. Alors que le chauffeur parlait à la police, l’accusé a pris ses jambes à son cou de peur d’être reconnu comme étant celui qui aurait commis le suicide.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !