Joytee Ramdin, qui habite à Terre-Rouge, soutient que sa fille de 8 ans aurait pu trouver la mort le 15 septembre, lors d’une bousculade à l’école pendant la récréation. La petite a été gravement blessée à la tête, nécessitant la pose de 17 points de suture. Joytee met en question la réaction de la direction.
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Âgée de 35 ans, Joytee, souhaite que les autorités agissent plus rapidement. Elle explique que sa fille, âgée de 8 ans, a été blessée à l’école le 15 septembre dernier. « C'est pendant la récréation, alors que ma fille jouait qu’un autre enfant l’a bousculée. Elle a fait une lourde chute et s’est blessée », explique Joytee.
Selon les dires de notre interlocutrice, dans un premier temps, la fillette a réalisé qu’elle avait une dent cassée. Elle était loin de se douter que la blessure était plus grave. « Ma fille a été prise de maux de tête, alors qu’elle rentrait en classe », dit-elle. À en croire Joytee, ne pouvant plus supporter la douleur à la tête, elle a fait savoir à son enseignante qu’elle avait mal. L’institutrice a alors demandé à l’élève de se rendre au bureau de la direction accompagnée d'une de ses camarades.
Admise en soins intensifs
Joytee a été prévenue. À son arrivée à l’école, la mère a constaté que sa fille avait des bosses à la tête. « Nous sommes rentrés à la maison, et je lui ai donné un calmant, mais elle a commencé à vomir et cela a duré toute la nuit. Le lendemain matin, le 16 septembre, je l'ai transportée à l'hôpital », fait ressortir Joytee. « La fille a été admise d’urgence dans la nuit du 16 septembre à l'hôpital Dr A.G. Jeetoo, où elle a subi une intervention d'urgence à la tête. Selon la mère, le médecin l’a informée que sa fille avait une fracture du crâne. Elle a passé cinq jours au service des soins intensifs. Elle est restée 17 jours en traitement à l’hôpital. « Heureusement que son intervention s'est bien passée. Mais elle en a gardé des séquelles », soutient Joytee. La petite en est sortie avec 17 points de suture.
Le ministère de l’éducation promet un suivi
Ce que déplore la mère de famille, c'est surtout l’inaction des responsables de l'établissement scolaire. « Comment se fait-il qu'un enfant se blesse à l’école et qu’il ne soit pas conduit à l’hôpital ? Ses blessures étaient graves, et à cause de ce manque de considération, mon enfant aurait pu perdre la vie. Il s’en est fallu de peu, selon le médecin pour qu’elle y passe », dit-elle.
Selon Joytee, sa fille se remet avec beaucoup de difficulté. « Elle est toujours prise de maux à la tête. Elle a dû couper ses cheveux et ne pourra reprendre l'école que l'an prochain dépendant de son état de santé », concède notre interlocutrice. Elle a également porté plainte à la police, ainsi qu'au ministère de l’Éducation. Entre-temps, ce qui attriste la mère de famille, c’est que sa fille ne peut se rendre à l’école. Elle est traumatisée et a manqué tous ses examens.
Deeneesh Seeharry, attaché de presse au ministère de l’Éducation, soutient que les procédures à suivre lorsqu’un enfant s’est blessé dans l’enceinte de l’établissement scolaire, dépendent de la gravité de la blessure. Si le cas requiert des soins médicaux, l’enfant est envoyé à l’hôpital. « En aucun cas, un enfant ne doit rester à l’école en attendant la venue des parents s'il/elle est gravement blessé, les premiers soins seront prodigués à l’élève jusqu’à ce qu’il soit transporté pour des soins. De plus les parents seront tenus informés de la situation. Jusque là, les procédures ont été suivies », soutient-il.
Dans le cas présent, Deeneesh Seeharry a expliqué que la maman a été tenue au courant de l’évolution du dossier. Un suivi sera fait auprès du bureau de la zone d’éducation en question afin que l’enfant ne soit pas pénalisé dans ses études.
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