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12 jours de congé forcé : à l’heure du bilan 

Avec la perte de 12 jours de travail, des solutions doivent être trouvées.

À dix jours de la fin du premier trimestre, les partenaires de l’éducation du primaire et du secondaire sont convoqués ce jeudi 23 mars au ministère de l’Éducation. L’objectif de cette « consultative meeting following the closure of schools due to heavy rainfall alert » est de trouver des solutions, au cas où les élèves auraient pris du retard dans leur programme d’études.

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Depuis la rentrée du 1er trimestre cette année, soit le 9 janvier dernier, il y a eu 12 jours où il n’y a pas eu de classes en raison de veilles de fortes pluies, d’avis de fortes pluies, d’avis de pluies torrentielles et d’avertissement de cyclone de classe 3. Il faut savoir qu’une année académique compte 179 jours de travail, dont 57 pour le premier trimestre. Ainsi, à ce jour, les élèves n’ont eu que 45 jours de travail, si tout se déroule normalement jusqu’au 31 mars, date de la fin du premier trimestre.

Les pédagogues sont toutefois partagés quant à l’éventualité d’un retard dans le programme d’études. Yugeshwur Kisto, président de la Government Secondary School Teachers Union (GSSTU), souligne que les enseignants des collèges publics ont suivi les instructions des autorités. « À chaque fois qu’il y a eu une alerte pour la fermeture des écoles en raison de la pluie, nous avons reçu pour consigne de maintenir les cours en ligne. C’est ce que nous avons fait », dit-il. Plusieurs enseignants ont également profité des périodes d’activités pour continuer le travail.

En revanche, Basheer Taleb, président de la Fédération des Managers des collèges privés, déclare que le programme d’études a souffert, mais que la situation n’est pas dramatique. Ce, car nous sommes toujours au premier trimestre. Il ajoute que si cela s’était produit au deuxième trimestre, la situation aurait été différente.

De son côté, Lindsay Thomas, président de la Roman Catholic Secondary School Union (RCSSU), indique que lorsque les écoles sont fermées un ou deux jours, les enseignants doivent remanier leur travail pour le rattrapage.

Au niveau de l’école primaire, Vishal Baujeet, président de la Government Teachers Union (GTU), fait ressortir que pour le premier trimestre, les élèves sont évalués en fonction de ce qu’ils ont appris. «Il y a certes eu des jours où l’école n’a pas été ouverte. Cependant, s’il y a eu des manquements, nous savons comment rattraper le retard au deuxième trimestre. Tout enseignant respectueux de sa profession souhaite la réussite de ses élèves. Il fera tout ce qui est en son pouvoir pour que tous ses élèves réussissent à la fin de l’année «, soutient-il.

Au sein du Service Diocésain de l’Éducation Catholique (SeDEC), le chargé de Communication Clive Anseline affirme que les enseignants font beaucoup d’efforts pour s’adapter. Il souligne également que tous doivent travailler ensemble pour rattraper le temps perdu. «Nous devons analyser la situation et élaborer des stratégies afin que tout le monde en bénéficie», ajoute-t-il.

Avec la perte de 12 jours de travail, des solutions doivent être trouvées. Les partenaires impliqués dans la question affirment toutefois qu’il est essentiel de faire un bilan de la situation. L’une des solutions proposées est d’écourter les vacances du deuxième trimestre, mais il faudra attendre jeudi pour en savoir plus à ce sujet. 

Un enseignant du secondaire avance pour sa part qu’il faut faire attention à ne pas augmenter le nombre de jours de classe. «Pendant la pandémie de Covid-19, les élèves ont eu des cours en ligne. Lorsque les classes ont repris en présentiel, le calendrier a été prolongé. Ce qui fait que les élèves ont dû refaire beaucoup de chapitres «, explique-t-il.
 

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