Elles font partie d’une centaine de femmes qui ont été récompensées récemment lors de la cérémonie 100 Most Influential Women in Mauritius. De l’éducation à l’entrepreneuriat, en passant par le travail social, la santé et la culture, ces éléments féminins se sont démarqués dans les secteurs où elles sont engagées. Rencontre.
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Kritilata Ram : «Formation de 1 200 femmes en deux ans»
En tant que présidente de Training & Development au Mauritius Council of Social Services (MACOSS), son rôle est d’assurer des formations spécifiques aux entrepreneures ainsi qu’aux start-up pour qu’elles puissent devenir indépendantes. « En deux ans, 1 200 ont été formées dans la communication et le project writing », a fait ressortir Kritilata Ram. Une vingtaine de femmes seront aussi formées en ce mois de décembre pour qu’elles puissent ensuite former 120 femmes à travers le pays.
Yasmine Elaheebecus : «Aider les femmes à relever des défis»
Depuis 10 ans, Yasmine Elaheebecus gère la compagnie Bella Floor, spécialisée dans le revêtement du sol. « Si je suis classée parmi le Top 100, c’est grâce à ma détermination que j’éprouve pour le métier que j’exerce. Tout au long de mon parcours professionnel, j’ai réussi à relever des défis », fait-elle ressortir. Elle s’est fixé comme objectif d’aider d’autres femmes entrepreneures à relever des défis dans le business. Et d’ajouter : « Je compte organiser des ateliers de travail où l’on peut discuter et trouver des solutions à leur problèmes. »
Charon Potié-Joseph : «Le domaine de la petite enfance»
La directrice de la Safe and Sound Academy attribue cette récompense à son équipe. La Safe and Sound Academy est une école qui dispose d’une section de garderie, préscolaire et primaire. L’école accueille les enfants âgés de trois mois à 12 ans. « J’ai à cœur le domaine de la petite enfance. Nous accueillons 245 enfants actuellement et comptons 52 employés », dit Charon Potié-Joseph. Cette dernière est aussi engagée dans la formation des personnes dans les métiers liés à la petite enfance. Son projet est d’agrandir son business et d’offrir des études secondaires.
Mariam Goodur : «40 ans de service dans le social»
Présidente du Muslim Ladies Council, Mariam Goodur a été récompensée pour ses 40 ans de service dans les activités sociales. « L’organisation a été créée pour être au service de la nation. Nous travaillons dans plusieurs secteurs, l’éducation, l’environnement, la santé, l’entrepreneuriat, l’économie, entre autres. Nous sommes aussi associés à 20 ONG », a-t-elle déclaré.
Nalini Aubeeluck : «L’entrepreneuriat féminin est sur la bonne voie»
Chorégraphe et entrepreneuse, Nalini Aubeeluck est d’avis qu’il ne faut pas travailler pour la reconnaissance, mais plutôt par la passion dans le domaine dans lequel on exerce. « Dans le monde des affaires d’aujourd’hui, les femmes sont confrontées à plusieurs défis. Mais il ne faut pas baisser les bras. Il faut croire dans les objectifs et oser les réaliser », confie-t-elle. Toutefois, elle note que l’entrepreneuriat féminin, à Maurice, progresse.
« Aujourd’hui, la femme est non seulement l’épine dorsale de la famille, mais aussi un pilier de notre société. » Son objectif est d’agrandir son académie de danse et de se concentrer davantage sur la cinématographie.
Shamima Patel, travailleuse sociale : «Distinguée pour la deuxième année consécutive»
Fondatrice et présidente de Breast Cancer Care, Shamima Patel s’est distinguée pour la deuxième année d’affilée pour son dévouement à la sensibilisation des femmes au cancer du sein. Parmi ses accomplissements en 2017, il y a l’ouverture d’un centre à Rodrigues. « Par ailleurs, j’étais en Inde, cette année, pour recevoir le prix de 15 Most Outstanding Women in Health Care Worldwide », a-t-elle déclaré. Son but est de continuer à soutenir les femmes et à réduire le nombre de cas de cancer du sein.
Anju Hawoldar : «Encore un long chemin à parcourir»
Selon Anju Hawoldar, directrice d’Oceandash Fresh Seafood, les femmes mauriciennes font toujours face à des problèmes lorsqu’il s’agit de faire du business. « D’abord, elles se heurtent souvent au manque de financement pour lancer leurs entreprises. Par ailleurs, elles devront jongler entre leur travail et la famille. C’est difficile pour les femmes », a-t-elle soutenu. Elle estime qu’il y a encore un long chemin à parcourir.
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