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10 ans de prison pour avoir violé la mère de son ami

L’homme de 31 ans s’était tourné vers la Cour suprême pour faire appel de sa peine.

Jean Warren Labonne a essuyé un revers en appel devant la Cour suprême le lundi 13 mars 2023. Celle-ci a rejeté son appel qui visait à contester la peine de dix ans de prison que lui avait infligée la Cour intermédiaire le 30 juillet 2020. Cet employé d’hôtel de 31 ans a été condamné pour avoir violé la mère de son ami le 19 novembre 2011, à La Gaulette. La plaignante était alors âgée de 51 ans. L’ami en question travaillait dans le même hôtel que l’accusé. 

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Devant la Cour intermédiaire, l’accusé avait plaidé non coupable. Dans ses déclarations à la police, il avait nié les faits. Jean Warren Labonne avait soulevé sept points d’appel, dont seulement trois avaient été entendus. Il était défendu par Me Neelkanth Dulloo et l’avoué Kaviraj Bokhoree. La poursuite était assurée par Mes Princilla Vanishee Veerabudren, Senior Assistant of Public Prosecutions et Shazia Kawssar Jeetoo, State Attorney. 

Un des points d’appel de l’accusé était que la première instance n’avait pas évalué correctement les preuves qu’il avait fournies sur le viol. Pour lui, la Cour intermédiaire a eu tort de conclure que le témoignage de la plaignante était incontesté lors du contre-interrogatoire vu qu’il y avait, selon lui, de nombreuses incohérences dans les preuves qu’elle avait elle-même fournies. 

Le 19 novembre 2011, vers 21 h 30, la quinquagénaire était seule chez elle. L’accusé, qui était ivre, avait frappé à sa porte. Il lui avait demandé s’il pouvait entrer, lui disant qu’il voulait avoir des rapports sexuels avec elle. 

L’habitante de La Gaulette lui avait ordonné de quitter les lieux. Or, il était resté. Il l’avait alors prise de force dans ses bras avant de la violer. Elle avait dit qu’elle ne s’était pas débattue durant l’acte car elle avait peur. Elle avait soutenu que le lendemain, elle s’était confiée à sa belle-fille. 

Les juges Benjamin Marie Joseph et Raatna Seetohul-Toolsee ont retenu les points avancés par la première instance. Ils ont aussi dit que le fait que la quinquagénaire ne se soit pas débattue et l’absence de blessures externes sur son corps ne signifient pas pour autant qu’elle avait consenti à l’acte. Ils ont également noté qu’elle n’avait jamais déclaré qu’elle avait consenti à la proposition de l’accusé. Ils ont ainsi rejeté l’appel de Jean Warren Labonne.

 

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