Diverses mesures sont mises en place pour lutter contre la prolifération des moustiques et, par extension, de la dengue. En plus des campagnes de fumigation et de sensibilisation de la communauté, des avis ont également été émis en raison de la non-conformité aux règlements d’hygiène. Il ressort que 31 186 inspections ont été effectuées autour des maisons ; 607 avis sanitaires ont été émis, ainsi que 1 348 avis relatifs à l’eau.
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À cela s’ajoutent les activités suivantes : 7 009 exercices de nébulisation, 7 579 traitements larvicides et 356 exercices de brumisation. Les autorités sanitaires ont également enregistré 943 déclarations de nuisances ;16 968 enquêtes sur la fièvre ont été menées auprès des contacts, en plus des 1 007 enquêtes sur la dengue. Un total de 69 249 locaux ont également été visités au cours des différentes enquêtes sur la dengue.
Parallèlement aux opérations de fumigation et aux autres mesures de lutte contre les moustiques dont les campagnes de sensibilisation et les causeries, un nettoyage de masse et un dégagement des zones végétalisées ont été effectués par les parties prenantes dans les régions où le nombre de cas de dengue est élevé, notamment dans la région de Port-Louis et le nord du pays.
Selon les informations, le ministère travaille actuellement sur un plan directeur pour le contrôle de la dengue dans les zones à risque où plus de 25 cas ont été détectés. Pour ce faire, deux équipes de 100 personnes, composées de représentants des ministères de la Santé et de l’Environnement, du ministère des Finances et du ministère de la Sécurité sociale, seront déployées principalement dans les régions de Port-Louis et du Nord.
En outre, 13 équipes composées de 25 à 50 personnes seront déployées autour de l’île là où des cas ont été détectés, souligne le ministère de la Santé.
À l’approche du pèlerinage en marge de la fête Maha Shivaratree, diverses ressources ont été déployées pour des exercices de brumisation, de larvicide et d’autres activités de contrôle des moustiques dans les zones d’intervention prioritaires, telles que Grand-Bassin, mais aussi dans divers lieux de culte (églises et mosquées) où des rassemblements de personnes auront lieu. Les 13 bureaux sanitaires s’attellent également à des exercices de fumigation dans leurs régions respectives.
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