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Xavier-Luc Duval : «La révocation de Megh Pillay a été faite dans l’intérêt d’Air Mauritius»

Le Premier ministre par intérim Xavier-Luc Duval, répondant à la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’Opposition Paul Bérenger à la mi-journée mardi 15 novembre à l'Assemblée nationale, affirme que la révocation de Megh Pillay, en tant que CEO d’Air Mauritius, a été faite «dans l’intérêt» de la compagnie nationale d’aviation.

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Le gouvernement est actionnaire majoritaire de la compagnie nationale d’aviation, mais «je ne suis pas le porte-parole d’Air Mauritius», lance Xavier-Luc Duval.

Le Premier ministre par intérim précise qu’il ne peut répondre que sur quelques points relatifs à la révocation de Megh Pillay, mais pas sur le fonctionnement d’Air Mauritius, car elle cotée en bourse.

«La révocation de Megh Pillay a été faite dans l’intérêt d’Air Mauritius», affirme Xavier-Luc Duval en parlant de «désaccords internes trop profonds» entre le Chairman Arjoon Suddhoo et Megh Pillay.

Xavier-Luc Duval ajoute toutefois que la «notice of meeting» émise avant la réunion du «board» du vendredi 28 octobre n’a pas respecté le délai normal ; «notice of meeting» émise à 14 h 48 pour une réunion tenue à 16 heures, et durant laquelle la décision de révoquer Megh Pillay a été prise.

Paul Bérenger affirme alors que cette réunion [du vendredi 28 novembre] a été tenue en urgence afin de renverser la décision de tenir un comité disciplinaire contre Mike Seetaramadoo.

Xavier-Luc Duval dément cette affirmation, et précise que ce comité disciplinaire se tiendra cette semaine. Il sera présidé par Me André Robert.

Autre réponse de Xavier-Luc Duval à la PNQ de Paul Bérenger : 8 membres du «board» d’Air mauritius ont siégé lors de la réunion du vendredi 28 octobre : le Chairman Arjoon Suddhoo, Sateeaved Seebaluck, Kan Oye Fong Weng-Poorun, Banoomatee Veerasamy, Daniel Mackay, Dev Manraj, Bissoon Mungroo et Prakash Maunthrooa.

Sur la participation de Sateeaved Seebaluck à cette réunion du vendredi 28 octobre, Xavier-Luc Duval affirme que la présence de l’ancien secrétaire au Cabinet et chef de la Fonction publique «n’était pas illégale», car, selon lui, les procédures pour le remplacer par Nayen Koomar Ballah n’étaient pas complétées à ce moment-là.

Plus de détails de notre journaliste Ruzayna Beegun depuis l’Assemblée nationale sur notre «player» plus haut.

 

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