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Westminster Financial Ltd: un «Ponzi Scheme» qui engloutit Rs 144 millions et fait 80 victimes

Financial Services Commission (FSC)
Rs 144 millions. C’est le montant que les 80 clients de Westminster Financial Ltd ont investi dans cette compagnie d’investissements et dont ils risquent de ne plus retrouver la trace. Soutenus par Rezistans ek Alternativ, ces clients dénoncent aujourd’hui le laxisme de l’ancienne direction de la Financial Services Commission (FSC). La compagnie a commencé à recevoir des investissements à partir de janvier 2013. Ces fonds auraient été prétendument investis à Singapour et à Madagascar dans des compagnies qui les auraient investis, à leur tour, à la bourse des commodités. Après avoir payé les dividendes aux clients sur une base mensuelle, pendant quelque temps, la compagnie a cessé de le faire à partir d’avril-mai de l’année dernière. Toutes les démarches des clients pour se faire rembourser leur capital se sont révélées vaines et la compagnie a depuis cessé ses activités. Ses bureaux, situés au bâtiment Médine Mews, à Port-Louis, ont fermé leurs portes et l’un des directeurs a quitté le pays alors que les deux autres font l’objet d’une « objection to departure », soulignent les clients .

Lettre d’intention

Pour Ashish Shibloll et Kugan Parapen, de Rezistans ek Alternativ, qui se faisaient les porte-parole des clients, les activités de Westminster Financial Ltd réunissent toutes les caractéristiques d’un Ponzi Scheme. Ils ont expliqué comment la compagnie a su appâter les clients en 2013 sur la base d’une simple lettre d’intention émise par la FSC. Ashish Shibloll et Kugan Parapen fustigent l’attitude de la FSC qui n’a pas su faire preuve de perspicacité quand elle a pris connaissance au Business Plan présenté par la compagnie avant que celle-ci n’entre en opération. Ils reprochent également à la FSC de n’avoir pas enquêté sur le passé des directeurs et de n’avoir pas assuré le suivi des activités de la compagnie. « La FSC a laissé pourrir la situation alors qu’il fallait nommer un administrateur pour redresser la barre pendant qu’il était encore temps », soutiennent les porte-parole des clients. Pour Kugan Parapen, l’État a un devoir moral envers ces clients, car c’est une de ses agences, en l’occurrence la FSC, qui est responsable de cette situation dans la mesure où ceux qui avaient sollicité son avis avant d’investir se sont entendu dire qu’ils pouvaient faire confiance à la compagnie. Rezistans ek Alternativ s’interroge également sur les compétences du personnel de la FSC à juger du sérieux et de l’intégrité de certains opérateurs du secteur financier et à faire face à des situations de crise, car cela risque de porter atteinte à l’image du pays sur le plan international.
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