Son récit sur Radio Plus, mardi 11 août, a choqué plus d’un. Le Dr Kovila Parsuramen, qui marchait sur la plage de Pointe-D’Esny, le 25 juillet dernier à 7h35 du matin, dit avoir trouvé des débris d’un canot de sauvetage, soit un siège bleu et des gilets de sauvetage. Elle a pu récupérer une pièce à conviction, une sangle de sécurité, qui est utilisée sur les grosses navires.
Elle a raconté qu’elle avait informé la National Coast Guard de ce qu’elle a trouvé sur la plage et une vingtaine de minutes après, des gardes côtes patrouillaient la zone.
Son appel aux garde-côtes intervenait 10 heures avant l’échouement du Wakashio. Y aurait-il un lien entre le vraquier échoué et les débris retrouvés ? Ce que tentent d’élucider des enquêteurs du Central Criminal Investigation Department (CCID).
De ce fait, le Dr Kovila Parsuramen ainsi que son beau-frère, autre témoin oculaire de la scène, ont été entendus par le CCID, ce mercredi 12 août. Contactée au téléphone, elle se dit soulager qu’une enquête ait été enfin ouverte.
« Le CCID m’a contactée pour me demander si je serais prête pour donner une ‘statement’. Je viens de donner ma version dans les locaux du CCID. J’ai expliqué exactement aux enquêteurs ce que j’avais relaté à la radio, hier. J’ai aussi remis la pièce d’évidences aux enquêteurs. Mon beau-frère a aussi livré sa version », a déclaré le Dr Kovila Parsuramen.
A revoir son témoignage dans l’émission Au cœur de l’Info d’hier sur la page Facebook Defimedia.info.
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