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Vols avec effraction à Port-Louis : dix commerçants s’interrogent sur l’enquête policière

’avenue John Kennedy Les commerces qui ont été cambriolés en septembre dernier.

Plusieurs cambriolages ont été commis à l’avenue John Kennedy, Port-Louis, entre le 23 et le 25 septembre. La dizaine de commerçants, qui en ont été victimes, s’insurgent contre la lenteur de l’enquête policière.

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«Un groupe de propriétaires de magasins et moi-même avons été victimes de vols avec effraction. Environ 10 magasins ont été cambriolés dans le complexe commercial », explique A. Buckreedun, âgé de 24 ans.

Selon ses dires, les vols auraient été perpétrés dans la capitale entre les 23 et 25 septembre, avenue John Kennedy. « Étant donné que les week-ends, nous ne travaillons pas, ce n’est que le lundi 25 septembre, à l’ouverture du magasin, que j’ai constaté que mes volets avaient été forcés », soutient cet habitant de Pailles. Le même jour, il a consigné une déposition au poste de police de Pope Hennessy.

Leur forfait accompli, les malfrats sont repartis avec de nombreux téléphones, tablettes, et autres appareils électroniques. « À ce jour, je ne sais pas où en est l’enquête policière. Je me suis rendu à la Criminal Investigation Division pour tenter d’obtenir des éclaircissements sur l’avancée de l’enquête. Un mois après, je n’ai toujours obtenu aucune réponse satisfaisante », dit-il, frustré. « En sus de cela, les clients me réclament leurs téléphones, mais étant donné que tout a été emporté lors du vol, je ne sais quoi leur répondre », relate le monsieur.

Un droit citoyen

Interrogé à l’antenne d’Xplik ou K, l’inspecteur Shiva Coothen, responsable de communication aux Casernes centrales, dira : « Peu importe le cas rapporté à la police, une enquête est initiée. De ce fait, le responsable du poste de police où la plainte a été consignée doit normalement informer le plaignant de l’évolution de l’enquête. C’est un droit que détient un citoyens de connaître le déroulement de son enquête. »

Toutefois, ajoute l’inspecteur Coothen, « compte tenu du nombre de cas rapportés par jour, il est difficile, dans la pratique, pour les policiers de revenir vers les plaignants et leur apporter un élément de réponse. Par contre, les plaignants peuvent toujours insister pour savoir où en sont les investigations. »

Concernant l’affaire rapportée par A. Buckreedun, l’inspecteur  Coothen soutient que « dans ce cas, il est trop tôt, en l’espace d’un mois, pour pouvoir donner un élément d’information au plaignant, vu la complexité des investigations et le nombre de victimes de ces cambriolages. » « Parfois, dépendant du cas, pour le bon déroulement des investigations, il est préférable pour la police de ne pas divulguer ces informations, car les rendre publiques pourrait mettre en échec la recherche des malfrats », ajoute l’inspecteur. Il invite donc A. Buckreedun à faire preuve de patience.

 

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