«Les policiers ont arraché les dreadlocks de la tête de mon époux. Il se tordait de douleur», s’indigne Karishma, l’épouse de Benny Iranah. Cette mère de famille a porté plainte pour brutalité policière.
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Sa déposition fait suite à une descente musclée des membres du Groupement d’intervention de la police mauricienne, de la Special Support Unit et de la brigade antidrogue chez la famille Iranah aux petites heures lundi 14 août, à Petite-Rivière. Les forces de l’ordre ont arrêté Benny Iranah et ses deux frères, Kelly et Aljojah, qu’elles soupçonnent d’avoir volé une chaîne en or. Lors d’une altercation, selon Karishma, les policiers ont arraché les dreadlocks de la tête de son époux avant de le rouer des coups.
« Les policiers ont fait irruption dans la maison vers 3 h 50, sans présenter aucun document. Ils ont brisé les vitres et ont mis la maison sens dessus dessous », raconte Karishma, qui allègue avoir été malmenée. « Une policière m’a arraché mon enfant des bras. Ce dernier pleurait à chaudes larmes », fulmine la jeune femme.
«Pour arrêter trois personnes dans une maison, il y eu bien évidemment de la résistance et des tiraillements. Ça a été une tâche difficile pour les policiers de mettre la main sur les trois frères », réplique le responsable de la cellule de communication de la police. « On laisse les institutions concernées enquêter sur les allégations de brutalité policière », a-t-il indiqué.
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