Vol commis par deux individus : pas de remise en liberté pour Stanley John Yessouah Brasse

Stanley John Yessouah Brasse a essuyé un revers devant la Bail and Remand Court (BRC). Sa demande de remise en liberté conditionnelle a été rejetée par Navish Jheelan.

La police avait avancé deux points d’objection à sa motion, notamment qu’il s’enfuira et qu’il récidivera s’il est relâché.

Stanley John Yessouah Brasse fait face à une accusation de vol commis par deux personnes devant le tribunal de Curepipe en vertu de l’article 301 du Code pénal. Il avait déposé une motion pour sa remise en liberté sous caution. La police avait objecté à sa demande et avait avancé deux points d’objection. Notamment qu’il s’enfuira et qu’il récidivera s’il retrouve la liberté.

Le Senior District Magistrate, Navish Jheelan, siégeant devant la Bail and Remand Court (BRC), a tranché en faveur de la police et a rejeté la demande de Stanley John Yessouah Brasse.

Dans son arrêt, le magistrat a fait état du témoignage d’un policier qui avait été appelé dans le sillage des débats entourant la motion de Stanley John Yessouah Brasse. L’enquêteur a expliqué que le prévenu avait volé une voiture avec la complicité d’un complice, le 11 mai 2019. Il a aussi souligné que le prévenu a admis avoir commis le vol lors de son interrogatoire durant l’enquête policière.

Le magistrat dit avoir pris en compte que Stanley John Yessouah Brasse a déjà été condamné pour vol à onze reprises. Ce qui indique qu’il peut s’attendre à une lourde peine de prison. Le prévenu semblerait être au chômage et il n’y a pas de preuves qu’il a de la famille, dit le magistrat. En sus, le magistrat a noté que Stanley John Yessouah Brasse a été condamné pour non-respect des conditions attachées à sa remise en liberté en douze occasions. De ce fait, il y a risque qu’il s’enfuie, selon le magistrat.

D’autre part, la cour a pris en considération le fait que Stanley John Yessouah Brasse a avoué avoir volé ce véhicule, ce qui remonte à douze le nombre de vols qu’il a commis.

La cour note que les peines d’emprisonnement qu’il a écopées dans le passé ne le dissuadent pas de commettre de tels délits. Il y a ainsi risque qu’il récidive. D’où le refus de la BRC de lui accorder la liberté conditionnelle.