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Violence en milieu scolaire : deux enseignants agressés par des parents d’élèves en l’espace de cinq jours

Atish Cooshna, enseignant du Renascence College

Si la Journée internationale des enseignants a été célébrée le 5 octobre dernier, nombre d’entre eux ne cachent pas leur déception et leurs craintes à la suite des cas d’agression perpétrés sur leurs collègues. En effet, le 30 septembre et le 4 octobre, deux enseignants affirment avoir été agressés par des Dans le premier cas, des enseignants de la Marcel Cabon Government School craignant pour leur sécurité ne sont pas entrés en classe lundi matin. Ils souhaitaient une réaction des autorités pour davantage de sécurité.

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Vishal Baujeet, président de la Government Teachers’ Union (GTU), espère que le nécessaire sera fait pour éviter que des incidents semblables ne se répètent.

Le 4 octobre dernier, Atish Cooshna, 37 ans et enseignant au Renascence College, Curepipe, a été admis à l’hôpital de Rose-Belle. Selon lui, il a été agressé par un parent au collège. Son agresseur l’aurait frappé à la tête avec un casque de moto. Il a consigné une déposition en ce sens au poste de police de Curepipe, le lendemain, après sa sortie de l’hôpital. L’enseignant, qui compte 13 années d’expérience, est déçu du comportement du parent qui n’aurait pas cherché une explication. Le prof soutient avoir toujours du mal à respirer.

La rectrice, Sadhna Mohonee, a indiqué qu’elle laisse les autorités faire leur travail. Au niveau de la Private Secondary Education Authority (PSEA), un préposé a confié qu’une enquête a été initiée.

Pour sa part, la vice-Première ministre et ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, n’est pas insensible à ce qui se passe dans les écoles. Elle a confié que la sécurité sera renforcée dans certains cas. « Les enseignants font un travail extraordinaire et il faut les protéger. Dans nos écoles, nous demandons à ce que les gens ne puissent pas entrer sans permission ou sans rendez-vous. Il y a déjà des Security Officers dans des écoles à risque. Là où nous sentons qu’il y a un besoin, nous allons faire le nécessaire ».

Annick Daniella Rivetparents d’élèves dans l’enceinte même de l’établissement où ils travaillent.

 

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