Comme lors de son discours en marge de la Journée internationale de la femme à Maurice, Kalpana Koonjoo-Shah a tenu le même langage à Rodrigues, hier, mercredi 8 mars. Prenant la parole à Mon-Plaisir, elle est revenue sur la sextorsion qui fait de nombreuses victimes. La ministre de l’Égalité du genre et du Bien-être de la famille plaide pour une utilisation judicieuse des outils technologiques. Elle a aussi déploré qu’il y a encore de femmes qui subissent la violence domestique.
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La ministre a axé son discours sur le thème de cette année qui est « DigitALL : Innovation et technologie pour l’égalité des sexes ». Elle a expliqué que la technologie et la numérisation font partie de la vie quotidienne. Elle a aussi rappelé que la technologie a été utilisée comme moyen d’apprentissage pendant la pandémie, tout en mettant en garde contre les dangers d’internet, particulièrement la sextorsion. Une forme de chantage dont sont victimes de nombreuses femmes et filles. « Il faut utiliser la technologie de manière judicieuse », fait-elle ressortir.
Kalpana Koonjoo-Shah a aussi parlé de la violence contre les représentantes de la gent féminine, qui, selon elle, est un fléau mondial. « Dans notre République moderne, il y a encore des femmes soumises à la violence. L’engagement des hommes est essentiel pour mettre fin à la violence et à la discrimination à l’égard des femmes et des filles. S’associer aux hommes en tant qu’alliés pour établir des attitudes positives en matière de genre est essentiel pour changer une culture qui a historiquement renforcé la violence sexiste », ajoute-t-elle.
La ministre demande aux citoyens de dénoncer les actes de violence et de harcèlement contre les femmes et les filles. Elle a énuméré l’éventail de services d’assistance et de soutien offert aux victimes. Elle a aussi expliqué que le Domestic Violence Information System a été mis sur pied pour enregistrer les cas signalés. Ce qui permettra de recueillir des données, permettant ainsi une harmonisation et une meilleure gestion des dossiers, entre autres.
Kalpana Koonjoo-Shah a aussi évoqué le cas des femmes entrepreneures de Rodrigues. Elle annonce que le National Women Entrepreneur Council est en cours de révision afin de rendre Rodrigues plus inclusive. « Les femmes doivent pouvoir vendre leurs produits en ligne sur le marché régional et international. Les femmes entrepreneurs de Rodrigues auront le plein soutien du gouvernement central », conclut-elle.
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