C’est un calvaire qui semble ne pas se terminer pour Marie. Cette mère d’une fillette de deux ans et demi dit craindre que son ex-concubin et père de l’enfant lui vole la gamine.
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Ayant déjà vécu de telles séquelles dans le passé, soit en mars 2019, l’habitante de Tamarin soutient que son ex-concubin, Maurice, pourrait récidiver car il y a environ six mois, il avait emmené l’enfant en voyage, sans l’approbation de la mère. « kouma aeropor inn kav less li pase ? Je crains qu’on me vole ma fille ». Durant la semaine écoulée, elle a alerté la police de Rivière-Noire pour un énième cas de violence domestique (precautionary measure). La police lui a conseillé d’alerter la Family Protection Unit en vue de concrétiser ses démarches.
Marie attend l’obtention d’un ordre de protection de la cour pour elle et sa fille contre son ex-concubin. Dans le passé, la mère de l’enfant explique que son ex-concubin l’avait traumatisée lorsqu’il avait kidnappé son enfant et était parti en France avec l’enfant. Cela remonte à environ six mois et demi et une déposition avait été consignée à la police de Riviere-Noire.
Suite à cet épisode, Marie explique que son ex-concubin avait engagé une médiation et elle avait retiré sa plainte. Maurice était alors retourné au pays, en compagnie de l’enfant, qui était âgé d’une vingtaine de mois.
À cet époque, Marie raconte que Maurice l’avait promis de partir en cure de désintoxication, chose qu’il a faite suite à des soucis d’alcool. « Mais la situation inn vinn pir », affirme-t-elle.
« C’est un homme dangereux ». Marie explique dans sa plainte que son ex-concubin est alcoolique et consommait des médicaments en même temps, un cocktail explosif, dit-elle. « Kan li fer sa, li vinn kouma enn dimoun ek enn doub personalite, un vrai schizophrène ». Cette femme, mère d’enfants de deux unions différentes, concède cependant que c’est son deuxième échec dans une relation. « sa fer mwa per ki dimoune pense ki se mwa ki pa bon, alor que j’ai reçu plusieurs menaces de mort. » Mais elle poursuit que c’est le sort qui a fait qu’elle a rencontré deux hommes qui étaient loin d’être l’homme idéal.
Elle dit craindre aussi le regard de la société envers elle. « Il s’agit d’un homme connu et qui passe souvent dans les médias, alors que moi je suis une simple citoyenne.» La mère avance aussi qu’elle a des appréhensions que son passé contribue de manière négative dans son combat. « J’ai peur de ne pas obtenir le soutien nécessaire des autorités, vu que je suis en instance de divorce. C’est éprouvant car elle dure en cour depuis quatre ans », souligne Marie.
« Je vais te tuer pour récupérer ma fille »
Pour ajouter à ses appréhension, l’habitante de Riviere-Noire affirme que son ex-concubin et père de sa fille, dispose d’une image et d’un emploi connu de tous. « Il est entraîneur depuis une quinzaine d’années. « Je vais te tuer pour récupérer ma fille, ajouter à cela, les injures ». Ces propos ont été la goutte qui a fait déborder le vase. En fait, dans la soirée du jeudi 19 au 20 septembre dernier, il est venu en deux occasions, explique-t-elle. « Mon ex-concubin s’est présenté à mon domicile sous l’influence de l’alcool. J’ai refusé d’ouvrir la porte, Il a forcé la fenêtre et m’a lancée,..sale p**** tu mérites la mort, je vais t’écraser avec ma voiture si je te vois dehors, le monde ne mérite pas une femme comme toi sur terre, je vais te tuer pour récupérer ma fille, J’ai eu peur pour moi et pour ma fille et mes deux autres garçons que j’ai d’une union précédente. Kan li bwar li kraz partou ».
Nous avons tenté vainement de joindre le ressortissant étranger. Nous avons appris que ce dernier a déjà quitté le pays pour se rendre en Europe. Il devrait être de retour au pays à la mi-octobre.
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