Victime d’un vol à l’arraché : l’assurance ne couvre pas son téléphone volé

Jean Marc Lagamelle, un habitant de Résidence la Cure, n’en revient pas. Âgé de 38 ans, il a été victime d’un vol et a appris que l’assurance ne couvrira pas la perte de son téléphone. « J’ai acheté deux téléphones pour une somme de Rs 4 990 chacun en décembre 2018. J’ai été victime d’un vol à l’arraché le 18 février dernier. J’ai immédiatement rapporté ce vol au poste de police d’Abercrombie », confie-t-il.

« J’ai également appris des officiers de police que le malfrat a été arrêté », explique Jean Marc. Toutefois, lorsqu’il s’est tourné vers la compagnie de crédit, il soutient que la préposée lui aurait réclamé des documents de la police pour certifier que l’appareil a bel et bien été volé.

« Lorsque j’ai remis les documents au responsable, on m’a fait savoir que l’assurance ne couvrira pas le vol, car je n’ai pas été victime de violence. Comment est-ce possible? Comment un vol à l’arraché ne peut-il pas être un acte de violence ? », s’interroge Jean-Marc Lagamelle.

Selon l’article 10 des Terms and Conditions de cette compagnie, « l’appareil est couvert de tout vol perpétré en pénétrant dans l’endroit où sont gardés les objets. Le vol qualifié doit également être accompagné de violence à la personne pour être couvert par l’assurance. En sus, une déclaration doit être consignée au poste de police le plus proche dans les trois jours suivant la date de la perte. »

Interrogé à ce sujet, l’avocat Arvin Halkhoree a expliqué : « Il faudrait consulter les clauses et les conditions liées à la police assurance pour être sûr que celle-ci couvre uniquement en cas de vol avec violence. Normalement, l’appareil doit être couvert par l’assurance, car c’est une forme de violence. À aucun moment, cela n’a été une négligence de la part du client. Seul le document de la police viendra indiquer qu’il y a bel et bien eu violence et il faudra soumettre une copie de la déclaration à ladite assurance », a-t-il déclaré.