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Vente des actions de Britam : la commission d'enquête s'intéresse au rôle d'Afsar Ebrahim

Afsar Ebrahim Afsar Ebrahim, Deputy Group Managing Partner, BDO & Co

La commission d'enquête sur la vente de Britam s’intéresse à l’implication personnelle d’Afsar Ebrahim dans la vente des actions de cette filiale de l'ex-BAI au Kenya. Lors de son audition ce mercredi 13 décembre, le no 2 de la firme BDO a été appelé à s’expliquer sur son rôle dans les discussions qui ont eu lieu entre les parties concernées.

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Afsar Ebrahim a aussi été interrogé sur la rencontre qu’il avait organisée entre le directeur de Britam, Peter Munga, et l'ancien ministre des Services financiers Roshi Bhadain en 2015. Le président de la commission, l'ex-juge Bushan Domah, a voulu savoir si un exercice de «due diligence» sur Peter Munga avait été effectué par Afsar Ebrahim et son équipe avant cette rencontre.

Oui, a répondu le principal concerné, qui a affirmé qu'un que son bureau à Nairobi avait fait un « background check ». Afsar Ebrahim a indiqué avoir rencontré le Kenyan en octobre 2015 et il aurait été présent lors de la rencontre avec Roshi Bhadain. Une rencontre qui a duré moins de cinq minutes et durant laquelle le ministre leur aurait fait comprendre que le gouvernement n’avait encore rien finalisé quant à la vente des actions de Britam.

A savoir que l’offre de MMI avait déjà été formulée à ce stade, sauf qu'Afsar Ebrahim affirme avoir été sceptique concernant les conditions liées à l’offre de Rs 4,3 milliards.

Le numéro 2 de BDO a insisté sur le fait que son rôle était principalement de travailler en étroite collaboration avec le Special Administrator de BAI, Yacoob Ramtoolah. Il a souligné que c’est le ministère des Finances qui a tout décidé dans cette transaction. 

Afsar Ebrahim a, par ailleurs, attiré l’attention de la commission sur les retombées de sa visite au Kenya : il a expliqué que British American Kenya Holdings Limited était une compagnie basée aux Bahamas, et non à Nairobi, comme mentionné dans le Share Certificate. Un détail qui aurait du être soulevé par les anciens administrateurs, selon lui. Ce qui a alors poussé l’assesseur Sattar Hajee Abdoulah à préciser que le document reste admissible, lui qui était un des administrateurs de BAI avant le tandem Ramtoolah-Ebrahim.

 

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