Les opérateurs du secteur ont du pain sur la planche. La vente de meubles a connu une sévère chute depuis début janvier. La cause : la hausse du prix du bois, mais aussi la réticence des Mauriciens à investir dans l’ameublement. Toutefois, les acteurs du secteurs s’attendent à une amélioration de la situation à partir de décembre.
C’est un bilan morose du secteur de l’ameublement que nous présente Yousuf Jeeva, directeur du groupe Neel. « Nos coûts ont grimpé de 30 % par rapport à 2014 due à la hausse du dollar américain. En effet, importer le bois coûte plus cher et cela a eu un impact considérable sur les frais , nous rendant moins compétitifs », souligne notre interlocuteur.
Yousuf Jeeva ajoute aussi qu’il y a un ralentissement au niveau ‘corporate’, car les entreprises engagées dans ce secteur hésitent à investir. « Le groupe Neel a tout un portfolio de clients ‘corporate’, mais on ressent une hésitation à investir dans de nouveaux projets. On se retrouve avec un trou de plusieurs millions avec la chute de la BAI, qui était un de nos principaux clients », souligne-t-il.
En ce qui concerne l’approvisionnement de meubles des entités gouvernementales et parapubliques, le directeur du groupe Neel fait ressortir que la réputation des fournisseurs de meubles ne sont pas pris en considération et on se retrouve « avec un système politisé ».
Même constat de la part de Samina-den Armoogum, directeur d’Ébenisterie d’Art Ltée, qui trouve que le secteur a pris « un sacré coup ». Cependant, il indique que la situation va s’améliorer pour la période des fêtes. « Pour le mois de décembre les Mauriciens investiront davantage dans les meubles », affirme le directeur.
Quelques prix des meubles
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