La commission anti corruption a procédé à l’interpellation de la sœur de Tony Riacca, mercredi 21 février. Il s’agit d’un volet de l’enquête sur le blanchiment d’argent lié au trafic de drogue, et surtout au réseau Veeren.
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Dans le sillage de cette enquête, la commission anti-corruption (Icac) a effectué des demandes pour plusieurs Disclosure Orders. Cette démarche a permis aux enquêteurs d’obtenir plus d’informations sur les transactions bancaires et sur d’autres documents jugés cruciaux par les enquêteurs. La femme interpellée, une habitante de Rose-Hill, a été appelée à s’expliquer sur des transferts d’argent conséquents sur ses comptes bancaires. C’est son frère, Tony Riacca qui se chargeait de créditer le compte bancaire.
C’est après un exercice concernant des Disclosure Orders que l’Icac a obtenu une série de documents faisant état des transactions bancaires douteuses de cette habitante de Rose-Hill. L’Icac a ainsi pu identifier et établir les multiples transactions entre Tony Riacca et sa sœur. Le montant officiel auquel s’intéresse l’Icac totalise plusieurs centaines de milliers de roupies, mais les enquêteurs pensent qu’il ne s’agit pas de la somme réelle impliquée dans une transaction immobilière. L’Icac s’intéresse aussi à une voiture acquise par la sœur de Riacca auprès de Sunshine Auto Ltd. Cette voiture n’est cependant plus en possession de la femme. Selon les informations de l’Icac, Tony Riacca aurait utilisé sa sœur comme prête-nom. L’habitante de Rose- Hill a expliqué qu’elle ne détient pas de permis de conduire.
L’Icac a aussi récupéré sept téléphones cellulaires, plusieurs cartes SIM et des tablettes tactiles. Ces appareils seront examinés par l’équipe Forensic de la commission. L’Icac veut déterminer la provenance de l’argent utilisé pour l’acquisition de ce bien immobilier. Dans les milieux des enquêteurs, on laisse entendre que l’habitante de Rose-Hill n’aurait pas des revenus suffisants pour lui permettre de faire l’acquisition du bungalow. À l’issue de son interrogatoire, elle a été autorisée à rentrer chez elle. Mais elle devrait être de retour dans les locaux de l’Icac dans les jours à venir. Dans l’après-midi du mercredi 21 février, l’Icac a effectué plusieurs descentes.
Les enquêteurs veulent recueillir certains compléments d’information. Les sièges de deux compagnies, l’une située sur le littoral ouest, et l’autre dans les hautes Plaines-Wilhems ont été la cible des enquêteurs. Cependant, on apprend que ces exercices ne se sont pas déroulés comme prévu.
À noter que Tony Riacca demeure en détention préventive après avoir été appréhendé par la police dans le sillage de la saisie de 157 kilos d’héroïne dans le port.
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