Vacances de Pâques: la créativité au service de l’apprentissage

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"14435","attributes":{"class":"media-image wp-image-24025","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"257","alt":"Natation"}}]] Des séances de natation par Kiddi Kids.

</div> Kiddi Kids Activity Club, à Curepipe, active son Holiday Club pendant ces vacances de Pâques. « Notre but est non seulement d’occuper les enfants mais aussi de les encourager à apprendre autrement », explique Medha Gujadhur, la directrice. Elle soutient que les enfants ont tendance à rester scotchés devant la télévision durant les vacances. « La technologie a son lot de dangers. De nos jours, il est difficile pour un enfant de sortir et de socialiser. Il hésite à faire des nouvelles rencontres et à tisser des liens. Les activités de notre Holiday Club favorisent la socialisation et l’apprentissage par la découverte. Les enfants fréquentant différentes écoles du pays et parlant des langues différentes s’y rencontrent. Cela contribue à leur développement », dit-elle. En effet, le Club propose des activités pour les petits âgés entre 4 et 12 ans. Natation, cours d’arts martiaux, musique, théâtre, artisanat et excursions sont au programme pendant ces deux semaines. Les enfants vont aussi visiter le musée naval de Mahébourg, le village de Cascavelle, le jardin de Pamplemousses, le parc de Sodnac et assister à un spectacle de magie. Le forfait pour une semaine est à Rs 1 000 ou Rs 2 000 incluant le déjeuner. Le Holiday Club accueille les enfants de 9 heures à 17 heures du lundi au vendredi.

Initiation au théâtre

De son côté, l’école de théâtre La comédie mauricienne prévoit trois jours d’initiation à l’art dramatique. Ces cours seront dispensés durant la deuxième semaine des vacances, au Beau Plan Creative Park. Ils se tiendront de 10 heures à 14 heures. « En février dernier, nous avons organisé des séances d’initiation au théâtre pour les élèves qui suivent le système éducatif français. Certaines écoles mauriciennes ont alors exprimé leur intérêt. Le théâtre est un art permettant au jeune de développer son imaginaire, de socialiser et de découvrir une autre forme de communication », indique Raj Gokhool, directeur de La comédie mauricienne. Pour participer à ces sessions d’initiation, il faudra débourser Rs 500 pour les trois jours. Les cours se clôtureront par un spectacle monté par les enfants, auquel les parents pourront également participer. Stepping Stones Nursery & Preparatory School, à Moka, met également l’accent sur la créativité pour apprendre autrement. Pendant deux semaines, elle accueille les enfants de 3 à 8 ans, de 9 heures à 15 heures. Les petits font de la peinture, de la cuisine et de l’artisanat. « Ils auront l’occasion de préparer des crêpes par exemple. Le but de ces activités est d’offrir un moment de détente aux enfants et aussi d’occuper leur temps libre de manière utile », fait ressortir Devinah Makiah, la gérante. Les deux semaines sont à Rs 1 500. Le déjeuner est inclus.

Activités gratuites

Les loisirs doivent aussi être accessibles à tous les enfants ! Ainsi, la librairie Simone de Beauvoir, à la municipalité de Quatre-Bornes, prévoit ses traditionnels ateliers de coloriage. Ils se tiennent tous les samedis de 9 heures à midi. Le matériel est fourni. Ceux qui n’ont pas la fibre artistique peuvent, eux, regarder les films d’animation et ces activités sont gratuites. Le ministère de la Jeunesse et des Sports prévoit également des activités en plein air pour les adolescents et ce, jusqu’au dimanche 17 avril. Excursions à but éducatif, Fun Day, randonnées, festival de carrom, jeux à la plage, escalade en montagne, chasse aux trésors, séance de jeux vidéo et street foot sont parmi les loisirs proposés aux jeunes issus de différentes régions du pays. « Ces activités sont principalement ouvertes aux enfants défavorisés. Nous souhaitons leur donner l’opportunité de sortir, de s’épanouir, de faire des rencontres et de découvrir Maurice tout en s’amusant. Aucun frais de participation n’est exigé », souligne Shakeel Maiharaub, Principal Youth Officer au ministère. Les jeunes intéressés devront s’enquérir auprès du centre de jeunesse de leur localité et remplir un formulaire.