Live News

Une mère de 72 ans et son fils attaqués - Un des suspects au fils : «Largue sinon mo koup to mama» 

Les gérants d’une boutique familiale à Plaisance, à Stanley ont été cambriolés.

« Nounn dekourage ! », s’exclame la femme âgée de 72 ans qui ne pensait pas vivre un tel traumatisme. Cela fait plusieurs années que son époux, son fils et elle s’occupent de la boutique familiale à Plaisance, à Rose-Hill. 

Publicité

Samedi, le 28 décembre, peu après l’ouverture de leur boutique, Monique et son fils ont été attaqués par deux voleurs masqués. Ils ont mis un couteau sous la gorge de la septuagénaire et un des suspects a lancé au fils de celle-ci : « Largue sinon mo koup to mama ». Leur but était de faire main basse sur l’argent des commerçants.

« Nous venions d’ouvrir. Je comptais les pains qui venaient d’être livrés, lorsqu’un homme s’est présenté devant la porte. Je croyais que c’était un client », raconte Monique (prénom modifié). Cette dernière a continué ce qu’elle faisait, quand l’individu, accompagné d’un autre homme, s’est approché. 

« En levant les yeux, j’ai constaté qu’ils étaient masqués et qu’ils étaient armés d’un sabre », poursuit Monique. Avant qu’elle n’ait eu le temps de crier, l’un d’eux s’est jeté sur elle. 

« Un des deux hommes a mis la main sur ma bouche et m’a traîné jusque dans ma maison. Il m’a ensuite forcé à m’asseoir sur un canapé. J’ai dit à l’individu que j’avais des problèmes pour respirer », explique la boutiquière. Celle-ci, malgré son âge, a essayé de se défendre, mais n’y est pas parvenue. « Un des hommes a placé un couteau sous mon cou ». 

Au même moment, le fils de la victime, qui était dans sa chambre à l’étage, a été alerté par le bruit qui venait du rez-de-chaussée. Il a descendu les escaliers et c’est alors qu’il est tombé nez à nez avec les deux hommes. 

« Mon fils s’est emparé d’une chaise pour essayer de les faire fuir, mais un des cambrioleurs m’a menacé avec un couteau pour le dissuader d’agir », raconte Monique. Les intrus en voulaient après leur argent. « L’un d’entre eux a conduit mon fils jusqu’à la caisse et il l’a vidé. Il a pris au moins Rs 5 000 », poursuit-elle. Cependant, la somme ne semblait pas leur suffire. 

« Ils ont fait la remarque qu’il n’y avait pas assez d’argent et qu’il leur fallait encore plus. Ils ont dit à mon fils qu’ils étaient sûrs d’avoir plus d’argent dans sa chambre à l’étage ». Un des suspects s’est tenu à côté de Monique alors que son complice est monté à l’étage avec son fils. 

« En attendant, j’ai parlé avec le malfrat et je lui ai demandé pourquoi ils agissaient ainsi. Il a rétorqué que c’était pour l’argent. Je lui ai alors dit que s’ils faisaient face à des difficultés, je pouvais les aider. J’ai ajouté que ce n’était pas bien d’agir de la sorte. Je suis une personne pieuse », fait ressortir la dame.

Entre-temps, à l’étage, son complice a mis la main sur la coquette somme de Rs 40 000 dans les affaires de son fils. « Il a blessé mon fils avec la porte de l’armoire, puis il est parvenu à mettre la main sur notre argent », ajoute la victime. Une fois son forfait accompli, le suspect est redescendu. « Quand j’ai revu mon fils, il saignait de la tête au pied. L’homme qui m’a immobilisé a dit à son acolyte qu’ils devaient partir et ils ont ensuite escaladé un mur », relate Monique. 

La police de Stanley a été mandée et le fils a été conduit à l’hôpital Victoria pour des soins. Quant à Monique, elle explique qu’elle n’a pas été blessée. Cependant, elle ressent des douleurs sur tout le corps, puisque le cambrioleur l’a attrapé et immobilisé violemment. « Nounn extra per ! », relate-t-elle, visiblement traumatisée. Les deux voleurs sont recherchés.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !