Catherine (prénom modifié), 45 ans, n’aurait pas apprécié que son voisin fasse irruption chez elle… en boxer, le 11 mars dernier. Pour lui donner une leçon, la dame, domiciliée dans un village de l’Est, a porté plainte à son encontre, au poste de police de la localité. Elle n’a pas manqué d’ajouter son grain de sel. Elle a allégué avoir été victime de viol de la part du voisin âgé de 60 ans. La quadragénaire est cependant revenue sur sa déposition, le jeudi 21 mars. Elle a reconnu avoir monté toute cette histoire.
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Elle avait expliqué que ce jour-là, elle était seule dans sa chambre, vers 11 heures, lorsque son voisin a fait irruption dans la pièce, armé d’un couteau. Elle avait accusé l’homme de l’avoir projeté sur le lit.
Le voisin s’est fait appréhender quelques jours plus tard. Au cours de son interrogatoire, le sexagénaire a catégoriquement nié les accusations portées contre lui. Le 20 mars, il a été inculpé provisoirement de viol.
Jeudi, la dame a été convoquée au poste de police afin d’apporter certains éclaircissements dans ses propos qui comportaient des incohérences. Elle a fini par tout avouer. Elle a reconnu que tout ce qu’elle a raconté aux policiers la première fois n’était qu’un tissu de mensonges. Mais elle a précisé que ce jour-là, son voisin était effectivement venu chez elle. « Il est entré dans ma chambre en boxer, un couteau en main », a-t-elle ajouté une fois encore, sauf qu’il ne s’est rien produit. « Je l’ai réprimandé de son attitude, il est sorti de la maison juste après », devait-elle avouer. à la lumière de ses aveux, la dame a été relâchée sur parole. Elle risque à son tour des poursuites pour « false and malicious denunciation ».
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