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Un homme poignardé par sa compagne - Swasti Ramsalia : «Monn pik li akoz li ti pe bat mwa ek biyo»

Le drame s’est produit au domicile du couple à Vacoas.

Une énième dispute conjugale a viré au drame à Ligne Berthaud, Vacoas, dans l’après-midi du mardi 14 janvier 2020. Swasti Ramsalia, 38 ans, a infligé un coup de couteau à son concubin Kistnen Veerabudren, 45 ans, à leur domicile, vers 17 heures. « Li ti pe donn mwa kout biyo lerla monn pik li », a-t-elle d’emblée dit aux enquêteurs. 

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La Criminal Investigation Division (CID) de Vacoas, menée par le sergent Ahamudally, a arrêté la suspecte. Elle a ensuite été interrogée. L’exercice a été filmé. C’est là qu’elle est passée aux aveux, expliquant avoir agi en état de légitime défense. 

Kistnen Veerabudren a rendu l’âme alors que des policiers du poste de Vacoas le transportaient à l’hôpital. L’homme de 45 ans était connu des services de police. Selon un proche de la famille, il avait agressé sa compagne à l’arme blanche il y a quelque temps. 

La scène s’est déroulée devant leur fille de 12 ans 

Le couple a deux enfants, dont une fille de 12 ans qui vit avec lui. Cette dernière a d’ailleurs assisté à toute la scène. « Elle m’expliquait avec les mains que sa mère avait poignardé son père », raconte un voisin qui est arrivé sur les lieux peu après le drame. Mardi soir, l’enfant a été confiée à un proche.

Swasti Ramsalia était employée dans un supermarché. Mais selon Géraldine, une proche, son mari n’appréciait guère qu’elle travaille. « Li pa ti kontan madam la al travay », dit-elle. Géraldine, qui qualifie la suspecte de gentille, affirme avoir appris que cette dernière subissait souvent des coups de son compagnon. Kistnen Veerabudren gagnait sa vie en faisant des petits boulots dans la localité. « Hier (lundi 13 janvier ; NdlR) monn trouv zot ansam dan loto. Zordi mo vini mo aprann ki finn ena krim », relate Géraldine.

Ashley, frère de la suspecte : « Nou ti panse ki sa ti pou fini koumsa » 

Ashley, le frère de Swasti Ramsalia, dit ne pas être surpris. Il affirme qu’il pressentait qu’un tel drame finirait tôt ou tard par arriver. « Nou ti panse ki sa ti pou fini koumsa. Me nou krint sete ki se mo ser ki perdi lavi », confie-t-il. 

À 22 h 30, Ashley se trouvait toujours dans les locaux de la Criminal Investigation Division (CID) de Vacoas. C’est l’heure à laquelle des psychologues sont, selon lui, arrivés pour voir la fillette. « Sink er finn pase. Aster la ki CDU ek sikolog arive », a-t-il déclaré mardi soir. Il se demande pourquoi les autorités ont pris autant de temps à venir voir la fillette. Depuis le drame, l’enfant avait, selon ses dires, été conduite dans une pièce de la CID de Vacoas, où elle a été placée sous la surveillance d’une policière.

 

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