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Un député britannique accusé d'avoir regardé du porno au Parlement suspendu par les Conservateurs

Un député britannique, Neil Parish, a été suspendu vendredi par le groupe conservateur au Parlement après avoir été accusé d'avoir regardé de la pornographie sur son téléphone portable à la Chambre des communes.

Neil Parish a déclaré à la BBC qu'il démissionnait de son poste de député après avoir admis avoir regardé de la pornographie à deux reprises à la Chambre des communes.

L'élu de 65 ans s'est lui-même signalé auprès de la commission du Parlement chargée des questions de conduite des députés, a annoncé un porte-parole du chef des Tories au Parlement, Chris Heaton-Harris.

"M. Parish a été suspendu du groupe conservateur en attendant les conclusions de l'enquête", selon la même source. 

Le Parti conservateur britannique de Boris Johnson a ouvert mercredi une enquête après qu'un député a accusé M. Parish d'avoir regardé des contenus pornographiques à la Chambre des communes. Il n'avait alors pas été publiquement nommé.

"A la suite des récentes accusations concernant l'utilisation par un député de son téléphone portable, je me suis moi-même signalé à la Commission parlementaire (compétente)", a indiqué sur son site M. Parish.

"Je vais coopérer pleinement pour toute enquête, et continuer à assurer mon rôle de député de Tiverton et Honiton pendant que les investigations sont en cours", a-t-il ajouté, précisant qu'il ne communiquerait pas plus pour le moment.

De son côté, la députée travailliste Harriet Harman l'a appelé à démissionner "immédiatement" s'il est bien coupable des faits qui lui sont reprochés.

L'incident est intervenu en plein débat sur le sexisme au Parlement.

Dimanche, le Sunday Times a révélé que trois ministres et deux députés de l'opposition font actuellement l'objet d'accusations de "mauvais comportements de nature sexuelle", terme qui peut recouvrir le harcèlement sexuel, le voyeurisme ou encore les agressions sexuelles.

Ils figurent parmi 56 députés signalés à un bureau chargé d'enregistrer ces plaintes, mis en place à la suite du mouvement "Metoo".
Une attaque misogyne contre la numéro Deux du parti travailliste Angela Rayner, relayée par le tabloïd Mail on Sunday, a aussi déclenché une polémique.

Selon ce journal, des députés conservateurs anonymes accusent Mme Rayner d'aimer détourner l'attention du Premier ministre en croisant et en décroisant les jambes au Parlement, ce que Boris Johnson a qualifié lundi de "foutaises sexistes et misogynes".

AFP
 

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