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Un couple se déchire : sa maison mise à la barre, elle veut annuler la vente

C’est une vieille dame désespérée qui a sollicité des conseils à travers notre rédaction sur Radio Plus. Son ex-mari lui réclame sa part dans la maison qu’elle habite à Maurice. Où aller quand on est seule et qu’on a 68 ans ?

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Rookmanee Mooken est âgée de 68 ans. Elle a obtenu son divorce en France depuis 16 ans. « Mon ex-mari et moi étions mariés sous le régime de séparation des biens. Mon ex-mari, lui, est toujours en France, tandis que moi, j’habite à Maurice dans une maison qui nous appartient. Le contrat de propriété est établi sous nos deux noms. Or, j’ai appris à travers les journaux que ma maison avait été mise en vente à la barre », souligne la dame qui ne comprend rien à ce qui lui tombe sur la tête.

« L’année dernière, j’ai retenu les services d’hommes de loi pour retirer la maison de la vente ». Cependant, l’habitante de Roches-Brunes dit avoir appris que son ex-mari a une nouvelle fois mis la maison à la barre pour février 2018. Cela à travers des avis publiés dans les journaux. « Comment est-ce possible ? » s’interroge la retraitée. « Je vis seule à Maurice et je ne sais plus quoi faire. Je n’ai pas d’argent pour solliciter à nouveau  les services d’un avoué et d’un avocat », expliquait-elle à l’antenne d’Xplik ou K.

Réclamer sa part des biens

Salim Muthy, président de l’Association des victimes du Sale by Levy a tenu à commenter cette affaire. « Tout d’abord, il n’est pas nécessaire que la victime ait contracté un emprunt auprès d’une institution bancaire/financière pour voir sa maison être mise en vente à la barre. Dans le cas de Rookmanee, c’est plutôt un sale by licitation, c’est-à-dire un désaccord entre un couple divorcé, concernant le partage des biens. Ainsi, la maison a été mise à la barre pour que les parties puissent ensuite procéder au partage des biens. Toutefois, c’est un cas très complexe. Les deux parties peuvent réclamer leur part (du bien acquis en commun) à celui ou celle qui réside dans la maison en question » souligne-t-il.

« Il se peut  que, si la dame doit une somme d’argent à une quelconque institution (comme la municipalité), des poursuites légales aient été entamées par ladite institution créancière », ajoute Salim Muthy.

Par la même occasion, le président de l’Association des victimes du Sale by Levy a tenu à contacter la retraitée pour lui donner plus d’informations à ce sujet.

 

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