Une sortie entre amis qui vire au drame. Westley Jessen Magon, âgé de 28 ans, passionné de pêche, s’adonnait à son passe-temps favori, vendredi matin, à Riambel, lorsqu’il a été emporté par une vague. Le jeune homme habitait à Curepipe.
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«C’était la première fois qu’il partait camper avec des amis, nous confie Jordan, 17 ans, son cadet. En effet, jeudi, Jessen a informé sa mère qu’il allait s’absenter un jour hors de la maison. « Il m’a prévenu qu’il allait camper avec des amis dans le Sud et qu’il sera de retour vendredi », relate Jannick, la mère de la victime. Le jeune homme est parti de la maison, mais nul ne se doutait que le malheur allait frapper.
Vendredi matin, Jessen est parti pêcher. « L’eau n’était qu’à hauteur de son tibia », explique Jordan. Puis, il y a eu une grosse vague. « Pendant tout le temps qu’il pêchait, la mer était calme. Il n’aura fallu qu’une vague qui l’a surpris. Il a été emporté. Puis la mer est redevenue calme », ajoute l’adolescent de 17 ans. Ses amis ont essayé de le secourir, mais en vain. Le poste de police de Souillac, de même que la garde côtière, ont été immédiatement alertés.
Les recherches ont aussitôt débuté pour retrouver Jessen. Entre-temps, les proches du jeune homme ont été informés de cette disparition. « Nous avons reçu un appel nous informant que mon fils s’était noyé », explique Jannick Magon. Ils se sont rendus immédiatement à la plage de Riambel pour voir où en étaient les recherches.
L’hélicoptère de la police a survolé la région. Le corps sans vie de Jessen a été retrouvé quelques heures plus tard. « La pêche était une passion pour lui », nous dit sa mère anéantie. Le cadavre a été dans un premier temps transporté à l’hôpital de Souillac avant d’être transféré à la morgue de Candos. L’autopsie pratiquée, samedi, a révélé que la victime est morte d’asphyxie due à la noyade.
Le jeune homme laisse derrière lui ses parents et son jeune frère dévastés par sa soudaine disparition. « Mon frère était une personne qui avait le cœur à la main. Il aidait les plus démunis en leur apportant à manger », nous dit son frère Jordan. C’est avec une certaine fierté qu’il nous fait part que son frère, responsable dans une compagnie, a grandement contribué à embellir le terrain de foot de Côte-d’Or. « Le tunnel menant à la pelouse, c’est lui et son équipe qui l’ont construit. Il a travaillé sur ce chantier pendant six mois », lâche l’adolescent.
Mais la famille est également très remontée contre le service funèbre. « Le cadavre a été transporté à la maison vers 16 heures, samedi. On m’a dit qu’il fallait que je paie Rs 4 500 pour une injection pour qu’il ne se décompose pas, alors que c’était supposé être compris dans la cotisation que je verse chaque mois. Je ne sais pas s’ils ont fait l’injection, car le cadavre n’a pas tenu. À 2 heures du matin, il était en état de décomposition. Je ne pouvais plus reconnaître mon fils. Nous n’avons pas eu de catafalque réfrigéré non plus. Nous avons dû le retirer de la maison pour le placer dans le garage. Nous avions dû avoir un bus et c’est un van qui est venu », s’indigne la mère du jeune homme. Les funérailles de Westley Jessen Magon ont eu lieu dimanche.
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