L’annonce de la concrétisation de l’alliance Parti travailliste (PTr)-Mouvement militant mauricien (MMM)-Parti mauricien social-démocrate (PMSD) a été vivement critiquée par Soodesh Callichurn. C’était le dimanche 16 juillet 2023, à Triolet, alors qu’il s’adressait à la foule lors d’un rassemblement régional au n° 5 (Pamplemousses/Triolet). Le ministre du Travail, qui occupe aussi le portefeuille du Commerce, a déclaré que les trois partis de l’opposition ont oublié leur défaite de 2014.
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« Après tant d’années de ‘koz koze’, supposément, l’alliance est ‘on’. Ils ont conclu une alliance et disent que le pays ne va pas bien. On dirait que le pays va couler demain. On dirait qu’un grand tsunami arrive pour tout balayer. Navin Ramgoolan dit qu’il faut cette alliance pour sauver le pays. Je leur pose cette question : pour quelles raisons l’électorat, ici et à travers le pays, les a mis dehors en 2014 ? » s’est demandé le ministre. Pour lui, c’est en raison de ce qu’il qualifie de « mauvaise gestion engendrant des problèmes » qui a fait que les gens en ont eu assez.
Soodesh Callichurn a aussi évoqué le cas de Yogita Babboo-Rama, licenciée par Air Mauritius, auquel a fait référence le leader du PTr. « Ils parlent de ce cas comme s’il s’agissait d’une injustice, mais ils oublient ce qu’ils avaient fait à Rehana Ameer », a lancé le ministre, en assurant que le cas de la présidente de l’Air Mauritis Cabin Crew Association est « ongoing ».
Il n’a pas non plus mâché ses mots en parlant de Xavier-Luc Duval. « Il dit que des personnes quittent le pays et ne sont plus intéressées. Qui a été ministre du Tourisme pendant neuf ans ? Est-ce qu’ils ont bougé un doigt pour améliorer les conditions dans le pays ? », a ajouté Soodesh Callichurn.
Il n’a pas fait de cadeau non plus à Paul Bérenger qui a, selon lui, eu l’occasion de faire avancer les choses pour l’industrie sucrière en 2002. « Un rapport avait été commandité mais mis dans un tiroir avec le lobby du secteur privé », a indiqué le ministre.
Il a également fait mention des pétitions électorales déposées contre le gouvernement, dont celle de Suren Dayal dans la circonscription n° 8 (Quartier-Militaire/Moka). « Les élections sont passées. Tous les cas sont tombés un par un. Pauvre Dayal. Il a écouté les palabres et a mis un cas au Privy Council. Ils parlent de promesses électorales. Je n’ai pas de doute que le jugement qui tombera sera une claque », a conclu le ministre.
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