Le leader de l’Alliance du Changement s’est attardé, le jeudi 10 octobre 2024, sur la cherté de la vie. C’était dans le cadre d’un meeting nocturne au Karmally Hall, à Triolet. Une fois installé au gouvernement, dit Navin Ramgoolam, sa priorité sera d’arrêter « depresiasion la roupi pou ou kapav fer ou shopping ». Selon lui, « dimounn pa pe kapav zwenn lede bout ». Un problème qu’il entend s’attaquer une fois au pouvoir. « Dimounn bizin kapav viv desaman dan sa pei-la ». Autre promesse faite : une fois élu, il expliquera l’économie de base à la population.
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Selon Navin Ramgoolam, il préfère le porte-à-porte, car cela lui a permis de mieux comprendre les gens en les regardant droit dans les yeux. Il s’est dit attristé de voir une femme se plaindre de ne plus avoir d’argent après avoir constaté le prix des commodités au supermarché. Autre problème : « Ti dir ou dilo 24/7. Kote ? Dilo malang pe gagne », a soutenu le leader du PTr.
Il a, par ailleurs, décrié le problème du niveau de service dans les hôpitaux. Il a parlé de dialyse, de stents pour pontage et comment, quand il avait fait acheter des stents plus efficaces même à un prix supérieur.
Navin Ramgoolam a aussi abordé une série d’anecdotes, notamment de l’épisode de son père, qui ti « sove lakaz pou al lekol », ou encore la fois où il avait été atteint de la COVID-19 et qu’il avait dû attendre trois jours pour avoir un avion pour l’Inde, et ensuite attendre que le plein de kérosène se fasse.
Il a par ailleurs parlé de la « roupie faible », précisant : « Lafors roupi bizin pa depann lor gouvernman ». Il a invité la foule à voter en faveur d’un 3-0 pour l’Alliance du Changement, notamment pour les candidats Kaviraj Rookny, Ranjiv Nitin Woochit et lui-même.
Le leader des rouges a été très critique envers le Premier ministre, Pravind Jugnauth, qui, dit-il, ne veut pas perdre cette élection. « Dan enn demokrasi, ou bizin aksepte perdi. Ou bizin kapav osi kritik enn gouvernman ».
Navin Ramgoolam s’en est également pris au Commissaire de police (CP), Anil Kumar Dip. Il a précisant que lorsqu’il était PM, il n’avait pas hésité à « fou deor Raj Dayal, le CP d’alors ». Il a conclu son discours en soutenant : « Nou pa fer revolision me nou ena drwa de vot. Ou bizin sov la patri ».
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