À Triolet : élevage sur le toit de son domicile 

On aura tout vu. Après les chiens élevés sur le toit de la maison, on découvre maintenant les poules qui font leur apparition sur le toit. Devina, une habitante de Triolet, rapporte les problèmes rencontrés par toute sa famille face à un voisin qui se livre à l’élevage de poules sur son toit. Il se trouve que cette activité se déroule juste à côté de sa cuisine. Il y a une mauvaise odeur qui flotte dans l’air et il est impossible pour Devina et les siens de prendre leur repas dans leur cuisine. « Il faut s’éloigner des lieux en vitesse », dit Devina qui veut savoir le nombre de volailles qu’il est permis d’élever en zone habitée.

L’équipe d’Explik ou Ka a fait appel à l’inspecteur Jean Nobin Brasse de la police de l’Environnement pour un éclairage. Celui-ci a notamment déclaré que, selon les provisions de la loi, toute personne qui dispose de plus de vingt-cinq poules est considérée comme se livrant à une activité commerciale, donc tenu d’avoir un permis délivré par le conseil de district ou la municipalité.

Il y a également l’Animal Welfare Act qui préconise à tout éleveur disposant de moins de vingt-cinq têtes de volailles d’avoir un poulailler qui doit être gardé propre pour ne pas déranger le voisinage par la mauvaise odeur, par exemple. L’officier dit cependant qu’il n’y a aucune loi qui interdit à une personne de faire de l’élevage de poules sur le toit de sa maison, mais que les normes sanitaires doivent être scrupuleusement respectées.

Il en est de même pour les chiens sur le toit d’une maison où une niche doit être mise à la disposition de ces quadrupèdes. Mais en ce qui concerne le problème évoqué par Devina, l’inspecteur Brasse s’est montré disposé à examiner ce cas, en particulier, pour décider des mesures à prendre en vue d’éliminer la nuisance que représenteraient les activités du voisin.