L’enquête policière sur le trafic de Rs 31 M de Subutex à la suite de l’arrestation de Louis Nelson Nabab a pris fin. Le dossier est prêt à être soumis au bureau du Directeur des poursuites publiques. Louis Nelson Nabab fera connaître, le 6 novembre 2018, s’il insiste sur sa motion de remise en liberté conditionnelle ou pas.
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Arrêté après la découverte de comprimés de Subutex à son domicile, Louis Nelson Nabab souhaite formuler une nouvelle demande de remise en liberté.
Toutefois, la police a appelé un enquêteur de la brigade antidrogue pour faire état du développement dans cette affaire. Le sergent Ramprakash Gokhool, de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu), a témoigné devant la Bail and Remand Court, présidée par la magistrate Ranjeeta Rajkumarsingh.
Il a confirmé que l’enquête a pris fin et que le dossier sera soumis au bureau du Directeur des poursuites publiques. Il a réclamé du temps additionnel pour qu’une accusation formelle soit logée contre Louis Nelson Nabab.
Rétractation
À la suite de la déclaration du témoin, Me Shakeel Mohamed, avocat de Louis Nelson Nabab, a souligné qu’il devra prendre des instructions de son client pour déterminer si ce dernier insiste sur sa motion de remise en liberté. Une autre audience dans cette affaire sera entendue le 6 novembre.
Louis Nelson Nabab a été arrêté le 24 février 2017, après une perquisition de la brigade antidrogue à son domicile à Roche-Bois. 12 749 comprimés de Subutex et une somme de Rs 17 100 avaient été saisis. La drogue est estimée à Rs 31 millions.
Interrogé sur sa provenance, Louis Nelson Nabab avait dénoncé Wesley Badhoodeenkhan, alias Toto, comme étant le véritable propriétaire du stock. Ce dernier avait été arrêté le 5 octobre 2017, après plusieurs mois de cavale. Cependant, après avoir balancé le nom du trafiquant présumé, Louis Nelson Nabab ne l’a pas reconnu lors d’une parade d’identification.
Le jeune homme avait formulé une première demande de remise en liberté sous caution en cour correctionnelle de Port-Louis. La police avait objecté, estimant qu’il pourrait disparaître dans la nature pour échapper à la justice ou qu’il pourrait récidiver, une fois libéré.
L’accusé avait soutenu que sa vie était en danger, alors qu’il était en détention le 16 octobre 2017. La cour de Port-Louis lui a accordé la liberté à condition qu’il fournisse deux cautions : l’une de Rs 100 000 et l’autre de Rs 500 000. La cour avait aussi imposé la signature d’une reconnaissance de dettes de Rs 1 million. Il devait aussi se rapporter au poste de police de sa localité, tous les jours, et demeurer joignable sur portable.
Toutefois, le DPP a fait appel de cette décision. Et, le 24 novembre 2017, la Cour suprême a annulé la décision du tribunal de Port-Louis. Elle a ordonné au prévenu de reformuler une demande de remise en liberté, compte tenu des nouvelles circonstances qui avaient émergé entre-temps.
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