Trafic de drogue : les procédures pour geler les biens de Kusraj Lutchigadoo enclenchées

Les procédures pour l’obtention d’un ordre pour le gel des avoirs du suspect Kusraj Luchigadoo ont été enclenchées dans la journée du lundi 2 avril, par l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu).

Le bureau de l’Asset Recovery Unit devrait être sollicité par la police en vue de cet exercice. Ils seront éventuellement appelés à démarrer un passage au crible de tous les biens immobiliers et mobiliers de Kusraj Luchigadoo. L’Adsu qui a présenté cette requête soupçonne que l’argent utilisé pour l’acquisition de ces biens proviendrait du trafic de drogue. 

Dans l’entourage des Lutchigadoo, on évoque aussi un business de véhicules et un service de lavage de voiture. Les berlines allemandes, BMW et Mercedes, entre autres, défilent devant chez eux. D’ailleurs, la voiture utilisée par Kelvy Lutchigadoo en décembre pour se présenter à Réduit pour finaliser un « deal », était également une BMW. Mais ce jour-là, l’Adsu n’a pu mettre la main sur le suspect.

Par ailleurs, l’interrogatoire de Kusraj Luchigadoo n’a pas encore débuté. Il a retenu les services des hommes de loi Gavin Glover, Yash Badhain et Samad Golamaully. L’interrogatoire de Kusraj Luchigadoo devrait débuter ce mardi 3 avril. À noter que Kelvy Lutchigadoo était également représenté par Mes Samad Golamaully et Sailesh Seebaruth. Mais l’avocat Sailesh Seebaruth s’était retiré de l’affaire après quelques séances d’interrogatoire.

Un autre frère de la fratrie Luchigadoo entendu lundi

L’Adsu a interpellé et interrogé un autre frère des suspects Kusraj et Kelvy Luchigadoo dans la journée du lundi 2 avril. Ce dernier était convoqué dans le cadre de l’enquête portant sur la saisie de drogue synthétique estimée à Rs 490 000. Cette saisie remonte à décembre 2017. À l’issue de son interrogatoire, il a été autorisé à rentrer chez lui. Mais l’Adsu lui a demandé de rester à leur disposition.  Pour rappel, Kusraj Luchigadoo (35 ans) a été arrêté dans le cadre d’une saisie de drogue synthétique estimée à Rs 5 millions, tout comme le démantèlement d’un laboratoire clandestin, destiné à la fabrication de drogue synthétique.