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Teen patti dans les hôtels: après l’Inde, Tbet Consulting vise les milliardaires chinois

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Fort du succès d’une première expérience réussie de poker privé, Teen Patti, la société Tbet Consulting Mts, vise maintenant le marché chinois. Son directeur, Raja Pillay, ambitionne de transformer ce ‘coup de poker’ en une activité régulière, avec à la clé, la création d’emplois divers.

Au mois de février 2016, Raja Pillay, ex-directeur et récemment consultant des Casinos de Maurice, organisait, de concert avec l’hôtel Le Maritim, un concours de poker durant trois jours à l’intention des milliardaires indiens, amateurs de ce jeu. « Auparavant, nous avons contacté deux opérateurs indiens afin de faire le marketing là-bas. Les résultats ont comblé nos attentes, avec l’arrivée de 35 couples indiens, dont des célébrités de Bollywood. Ils étaient accompagnés de soixante personnes spécialisées en jeux de casinos, parmi des croupières recrutées au Népal », indique-t-il.

Ces couples, poursuit notre interlocuteur, n’étaient pas intéressés à voir les plages, les hôtels ou la mer. « Ils ont joué 24 heures sur 24 et sont repartis à la fin des jeux. Parfois, ils partaient faire du shopping. Un soir, durant les jeux, une femme a téléphoné à son mari pour lui dire qu’elle venait de perdre un million de roupies. Cette fois-ci, nous comptons rééditer l’expérience avec des milliardaires chinois. » Cette première tentative, couronnée de succès, a été rendue possible grâce à l’expérience de Raja Pillay dans le domaine des jeux de casinos mais également à un habile marketing international.

Recours à la main-d’œuvre locale

« Il nous a fallu sortir du milieu des casinos et rechercher un espace plus convivial, huppé, et avec les possibilités d’hébergement. Nous l’avons trouvé à l’hôtel Le Maritim qui avait loué les chambres à 400 dollars l’unité. En l’espace de deux semaines, nous avons fait construire les tables de poker et créé le décor d’une véritable salle de jeux. La Gaming Regulatory Authority (GRA) et la police des jeux nous ont grandement aidés pour cette première expérience », explique Raja Pillay. Cette fois-ci, il veut la rééditer en prospectant le marché chinois, avec l’objectif de rameuter quelque 300 milliardaires.

Mais la seule contrainte est l’absence de vols réguliers hebdomadaires sur la Chine. « Notre société veut organiser ce jeu sur une base mensuelle, au sein d’autres hôtels du littoral mauricien et en recourant à la main-d’œuvre locale durant ces jeux. Mais, il nous faut former des croupières mauriciennes, et pas celles qui ont l’expérience des casinos mauriciens. En termes d’espaces et d’équipements, nous avons ce qu’il nous faut », indique-t-il. Pour atteindre cet objectif, ce sont quelque 150 croupières qu’il faudra recruter et former, avec un salaire de Rs 1 500 durant chaque séance de trois jours de travail.

S’il ne crache pas dans la soupe, Raja Pillay, qui a dirigé tour à tour, la National Transport Corporation, la Mauritius Meat Authority et les Casinos de Maurice, entre autres, estime que les jeux de hasard sont de nature à engendrer des maux de société, lorsque les individus se laissent emporter par la spirale des jeux. Quant à la gestion des Casinos de Maurice, il souhaite qu’elle soit en partie confiée au secteur privé. « En 2015, lorsque j’ai été nommé consultant pour redresser la situation financière des casinos et pour évaluer le travail du personnel, je me suis rendu qu’il y avait encore trop de parasites payés pour ne rien faire », lance-t-il.

Toutefois, affirme notre interlocuteur, il n’a pas eu le cœur à licencier des pères de famille. « J’ai essayé de trouver d’autres moyens de rentabiliser les casinos. J’ai renégocié le loyer du casino du Caudan pour arriver à une baisse de Rs 1 million, ce qui fait des économies de Rs 12 millions à l’année. Puis, j’ai fait fermer le casino de Flic-en-Flac, qui n’était pas rentable. Pour le reste, il faut qu’on reconstitue le Board des directeurs pour inclure des jeunes qui ont une notion technique des jeux dans nos casinos », fait valoir Raja Pillay.

 

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