Editor&#039;s-choice http://defimedia.info/category/editors-choice fr Ces femmes au cœur du Movember http://defimedia.info/ces-femmes-au-coeur-du-movember <span>Ces femmes au cœur du Movember</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/fcapery" lang="" about="/users/fcapery" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Fateema Capery</a></span> <span>dim 01/12/2024 - 14:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/photo_movember.jpg?itok=qaVPMAg4" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Novembre a encore une fois été marqué par le Movember, un mouvement mondial qui a vu fleurir les moustaches pour sensibiliser à la santé masculine. Mais ce ne sont pas que les hommes qui se sont mobilisés : les femmes aussi ont répondu présent. Elles mettent l’accent sur l’importance d’une sensibilisation accrue.</p> <hr /><p><strong>Nathalie Chan, 48 ans : « Cette lutte est collective »</strong></p> <p><strong><img alt="Nathalie" data-entity-type="file" data-entity-uuid="5a91615a-788f-43fd-909e-c801459bb9b8" src="/sites/default/files/inline-images/Photo%20Movember%201%20-%20Nathalie%20Chan.jpg" class="align-left" /></strong></p> <p>Pour Nathalie Chan, 48 ans, Movember est avant tout un rappel essentiel de l’importance de prendre soin de sa santé. « Je fais en sorte que mon papa fasse son bilan de santé annuel », explique-t-elle, tout en reconnaissant que certaines maladies touchent l’être humain en général, sans distinction de genre. « J’entends parler de gauche à droite du cancer pour les hommes, mais étant donné que c’est une maladie qui touche l’être humain en somme, je ne fais pas trop la différence », précise-t-elle.</p> <p>Si elle salue les efforts du mouvement Movember chaque année, Nathalie estime néanmoins que les campagnes de sensibilisation à la santé masculine ne bénéficient pas encore du même écho que celles destinées aux femmes. « Je pense que les ONG devraient mettre plus en avant les campagnes pour les hommes, comme elles le font pour le cancer du sein chez les femmes », dit-elle. D’ailleurs, elle exprime son souhait de voir davantage d’initiatives et de visibilité pour les maladies qui affectent les hommes.</p> <p>Toujours est-il que, selon elle, le mouvement Movember ne devrait pas se limiter aux hommes. Ce mouvement est l’occasion pour tous, hommes et femmes, de se mobiliser pour encourager les dépistages, briser les tabous autour de la santé masculine et, surtout, montrer que chacun peut contribuer à la cause, affirme-t-elle. En participant activement, même en coulisses, les femmes jouent un rôle clé dans la réussite de Movember, ajoute Nathalie. « Ainsi, que ce soit en sensibilisant leur entourage ou en soutenant des proches, elles rappellent que cette lutte est collective, au-delà des genres. »</p> <hr /><p><strong>Eve Jeannot, 51 ans : « Pour soutenir une personne qui souffre, il faut être en bonne santé soi-même »</strong></p> <p><strong><img alt="Eve" data-entity-type="file" data-entity-uuid="6cfb1fab-7684-4679-a798-fa1ce67191ec" src="/sites/default/files/inline-images/Photo%20Movember%203%20-%20Eve%20Jeannot.jpg" class="align-right" /></strong></p> <p>Chaque année, Movember mobilise hommes et femmes autour d’une cause essentielle : la santé masculine. Pour Eve Jeannot, une entrepreneuse de 51 ans, ce mouvement revêt une importance particulière, renforcée par ses expériences personnelles. </p> <p>Movember représente une opportunité essentielle de parler ouvertement des maladies masculines, souvent négligées dans les discussions publiques. « Durant le mois de novembre, les hommes font pousser leur barbe ou leur moustache pour montrer leur soutien et informer les gens », explique-t-elle.</p> <p>En tant que veuve, ayant perdu son mari il y a deux ans à la suite d’une crise cardiaque, Eve insiste sur l’importance pour les femmes d’encourager les hommes de leur entourage – père, frère, oncle, amis – à effectuer des examens médicaux réguliers. « Il faut sensibiliser les familles et les amis pour mieux les aider à traverser les différentes étapes de leurs problèmes de santé », précise-t-elle. </p> <p>Eve, elle, ne se limite pas à la sensibilisation : elle fait également un effort conscient pour s’éduquer sur la santé masculine. « Je regarde des documentaires et je lis beaucoup sur la santé des hommes. » Elle compare la campagne Movember à celle d’Octobre Rose pour le cancer du sein, notant que les initiatives masculines manquent parfois d’ampleur. « Le monde entier connaît Octobre Rose, mais pour les hommes, les campagnes semblent un peu délaissées », regrette-t-elle. </p> <p>En ce qui concerne Maurice, Eve estime que des efforts plus importants doivent être déployés pour sensibiliser et dépister les maladies masculines. « Les ONG et le gouvernement devraient investir dans des campagnes massives, avec des examens médicaux gratuits organisés chaque année », propose-t-elle. Bien que le cancer de la prostate soit souvent perçu comme moins invasif, Eve rappelle que « cela reste un cancer », et mérite donc une attention sérieuse.</p> <p>L’expérience de son ancien partenaire atteint d’un cancer de la prostate l’a profondément marquée. « Cette maladie n’est pas seulement difficile sur le plan physique, mais aussi sur le plan émotionnel et mental », confie-t-elle, tout en soulignant que le soutien aux hommes concernés doit inclure un accompagnement psychologique, et que les femmes qui les entourent doivent, elles aussi, être aidées. « Pour soutenir une personne qui souffre, il faut être fort et en bonne santé soi-même. » Elle insiste sur l’importance d’une approche collective et empathique.</p> <hr /><p><strong>Nirupama Pather-Chenganna, 39 ans : « Movember symbolise l’importance du dépistage précoce »</strong></p> <p><img alt="Nirupama" data-entity-type="file" data-entity-uuid="1700fdfa-e757-4ceb-9f4b-c34e513bc375" src="/sites/default/files/inline-images/Photo%20Movember%202%20-%20Nirupama.jpg" class="align-left" /></p> <p>Nirupama Pather-Chenganna, 39 ans, éducatrice dans une école secondaire publique, a un message clair : il est urgent de sensibiliser les hommes, mais aussi les jeunes, à adopter un mode de vie sain pour prévenir certaines maladies graves. Movember symbolise ainsi l’importance du dépistage précoce et des soins appropriés pour réduire les décès liés aux maladies masculines. « Le mouvement Movember promeut des diagnostics et traitements efficaces, tout en encourageant un mode de vie sain. Tout cela vise à aider les hommes à vivre plus longtemps et plus heureux », explique-t-elle.</p> <p>Son intérêt pour cette cause est également motivé par son expérience personnelle. « Mon oncle paternel est décédé d’un cancer de la vessie. Le voir souffrir a bouleversé ma famille et a changé ma façon de percevoir la vie », confie-t-elle. Pour Nirupama, si un dépistage avait eu lieu plus tôt, il aurait probablement pu être sauvé. Cet événement tragique l’a convaincue de l’importance du dépistage précoce et d’une éducation à la santé, tant pour les hommes que pour les femmes.</p> <p>Malgré l’importance de la santé masculine, Nirupama remarque qu’en tant que femme, elle s’est davantage concentrée sur les cancers féminins, tels que ceux du sein, des ovaires ou du col de l’utérus. « Il y a encore un tabou dans la société mauricienne en ce qui concerne la santé des hommes. On tend à les percevoir comme robustes, ce qui minimise la gravité des maladies qui les touchent », souligne-t-elle. Elle plaide ainsi pour un changement de mentalité, afin que la santé des hommes soit prise autant au sérieux que celle des femmes, dès le plus jeune âge.</p> <p>Nirupama appelle à une action coordonnée pour améliorer la sensibilisation et les dépistages. « En général, les hommes ont moins recours aux soins préventifs que les femmes. Il faut encourager des discussions ouvertes à travers les médias et organiser des check-ups réguliers par les ONG et les institutions publiques et privées », insiste-t-elle. Ces efforts pourraient redonner espoir aux familles, car les avancées médicales permettent aujourd’hui de mieux traiter et guérir de nombreuses maladies, dit-elle.</p> <p>Movember est plus qu’une simple campagne, selon elle : c’est un appel à une prise de conscience collective. Elle croit fermement que l’éducation et la sensibilisation sur toutes les formes de cancer, masculins comme féminins, peuvent transformer les attitudes et sauver des vies.</p> <hr /><div class="alert alert-warning"> <p><strong>Teshika Dindoyal, 24 ans : « Découvrir ces maladies et leurs effets tragiques m’a ouvert les yeux »</strong></p> <p><strong><img alt="Teshika" data-entity-type="file" data-entity-uuid="2d890a5f-660f-4e7f-a9d2-5f1697f4db2e" src="/sites/default/files/inline-images/Photo%20Movember%204%20-%20Teshika%20Dindoyal.jpg" class="align-right" /></strong></p> <p>Movember est tout aussi particulier pour Teshika Dindoyal. À 24 ans, cette jeune professionnelle travaillant au département des réclamations de Linkham Services Ltd, et également étudiante en quatrième année en Business Statistics with Finance à l’Université de Maurice, perçoit ce mouvement comme un appel à valoriser les hommes et à reconnaître les défis qu’ils rencontrent, tant sur le plan physique que mental. « Movember est une initiative extraordinaire pour montrer aux hommes qu’ils comptent », affirme Teshika. Elle s’est familiarisée avec le mouvement en lisant sur la Journée internationale des hommes, célébrée le 19 novembre.</p> <p>Pour elle, cette campagne mérite davantage d’appréciation et de participation mondiale. « Suivre les initiatives de Movember sur les réseaux sociaux me fait réfléchir à la manière dont nous pourrions, ici à Maurice, adopter de telles démarches et voir le ‘changement’ que cela apporterait », ajoute-t-elle.</p> <p>Pour la jeune femme, la société doit déconstruire les croyances autour de la masculinité, qui empêchent souvent les hommes de demander de l’aide ou de se faire dépister. « Les hommes sont conditionnés à penser qu’ils doivent être forts et ne pas exprimer leurs émotions, ce qui les retient de se faire dépister ou de partager leurs souffrances », note-t-elle. Elle mentionne également que 39 % des patients atteints de cancer de la prostate dans le monde hésitent à parler de leur maladie en raison de ces croyances. « Il est primordial de redéfinir la masculinité et de créer des espaces sûrs pour que les hommes puissent parler de leur santé et recevoir le soutien dont ils ont besoin », insiste-t-elle.</p> <p>Travaillant dans le domaine des réclamations médicales, Teshika a constaté l’ampleur des maladies qui touchent les hommes, qu’il s’agisse de cancers ou de maladies cardiovasculaires. « Cela a été un véritable déclic pour moi. Je ne me préoccupais pas beaucoup de la santé auparavant, mais découvrir ces maladies et leurs effets tragiques m’a ouvert les yeux. » Elle souligne également l’importance de prendre en compte la santé mentale, souvent négligée, et l’impact émotionnel des diagnostics tardifs ou des maladies graves comme le cancer de la prostate.</p> <p>Elle rappelle l’importance des initiatives pratiques pour encourager les dépistages. « Les ONG et le gouvernement pourraient collaborer avec des entreprises pour organiser des semaines de dépistage dans les lieux de travail, par exemple. » Non seulement cela montrerait aux employés que leur bien-être est une priorité, mais cela pourrait également réduire les obstacles logistiques au dépistage. Ces actions sont particulièrement importantes pour contrer l’attitude commune à Maurice, où beaucoup préfèrent ignorer les signes de maladie pour éviter le stress d’un diagnostic : « J’entends souvent, ‘Plito mo pa kone ki mo ena sa malad-la’, ce qui montre à quel point la peur domine. »</p> <p>L’accent doit davantage être mis sur la prévention, estime Teshika. « Je suis très reconnaissante qu’aucun homme de mon entourage n’ait eu à traverser cette épreuve, mais cela me pousse à garder ceux qui en souffrent dans mes prières. »</p> </div> <hr /><p><strong>Farhaana Bilkis Nalla, 35 ans : « Il est nécessaire d’intensifier la sensibilisation »</strong></p> <p><strong><img alt="Farhaana" data-entity-type="file" data-entity-uuid="9af984fd-a433-46ea-abe3-e6d71dde22d2" src="/sites/default/files/inline-images/Photo%20Movember%205%20-%20Farhaana%20Bilkis%20Nalla.jpg" class="align-left" /></strong></p> <p>Initialement, Farhaana Bilkis Nalla, sociologue et éducatrice depuis 11 ans, pensait que le mois de novembre, dédié à la santé masculine, n’était qu’une tendance passagère sur Instagram. Cependant, en faisant des recherches, elle a appris l’histoire derrière le mouvement mondial Movember, qui utilise la moustache comme symbole pour sensibiliser aux défis physiques et mentaux auxquels les hommes sont confrontés, tout en encourageant une meilleure prise en charge et un soutien accru pour ceux qui en ont besoin.</p> <p>Farhaana remarque que, traditionnellement, les hommes, y compris son propre père et son frère, ont tendance à discuter davantage de sport, de travail, de business ou d’événements, plutôt que de leur santé. « Cependant, je constate que cela change progressivement. » </p> <p>Selon elle, les attentes sociales et culturelles qui poussaient les hommes à adopter une attitude de stoïcisme et de force constante sont en train de s’estomper. Aujourd’hui, parler de santé physique ou mentale n’est plus perçu comme une faiblesse : « Les hommes ont commencé à normaliser la priorité accordée à leur santé, en la rendant plus courante dans leurs conversations. » D’ailleurs, fait-elle ressortir, les hommes qui passent régulièrement des bilans de santé augmentent leurs chances de détecter et de traiter des maladies à un stade précoce.</p> <p>En ce qui concerne les cancers masculins, elle admet qu’elle a une connaissance plus approfondie des cancers féminins, en raison de l’expérience personnelle de proches ayant souffert de cette maladie. Cependant, elle reconnaît que les cancers de la prostate et des testicules figurent parmi les plus fréquents chez les hommes, et qu’il est crucial d’en parler davantage.</p> <p>La négligence des hommes en matière de santé est un problème important, souligne-t-elle. « Beaucoup d’hommes négligent leur santé, et c’est pour cela qu’il est nécessaire d’intensifier la sensibilisation afin de les encourager à se faire consulter régulièrement, plutôt que d’attendre qu’une maladie grave se développe à un stade avancé pour aller consulter. »</p> <p>Pour y arriver, elle met en avant l’impact positif que peuvent avoir des campagnes de dépistage du cancer si elles sont plus fréquentes et améliorées à Maurice, soulignant que des dépistages précoces réduisent les risques de décès liés à la maladie. « Plus tôt on détecte, mieux c’est. »</p> <hr /><p><strong>Khitika Bunsoogawah, 22 ans : « Il est essentiel que les hommes adoptent des pratiques de self-care »</strong></p> <p><strong><img alt="khitika" data-entity-type="file" data-entity-uuid="a98d0d09-48dc-488c-9858-bc0e60d86d77" src="/sites/default/files/inline-images/Photo%20Movember%206%20-%20Khitika.jpg" class="align-right" /></strong></p> <p>À 22 ans, Khitika Bunsoogawah vient de découvrir le mouvement Movember. Jeune diplômée en Arts visuels à la School of Fine Arts du Mahatma Gandhi Institute, elle est surtout engagée dans une démarche artistique qui interroge les violences et favorise l’émancipation féminine. Ainsi, elle découvre avec intérêt ce mouvement qui met en lumière les défis de la santé masculine.</p> <p>« Je n’avais jamais entendu parler de Movember auparavant, mais je suis ravie de découvrir un mouvement aussi significatif », partage Khitika. Ce type d’initiative est essentiel pour briser les normes qui définissent les hommes : « Des mouvements comme celui-ci permettent aux hommes d’affronter leurs défis de santé sans honte, en cultivant un environnement où ils se sentent soutenus plutôt qu’obligés de cacher leurs luttes physiques et émotionnelles. »</p> <p>Khitika observe dans son propre foyer conservateur que la santé des hommes est rarement abordée avec ouverture. « J’ai remarqué que certains hommes, y compris mon père et mon frère, hésitent à demander du soutien, même lorsque leur corps montre des signes de détresse », explique-t-elle. Elle attribue cela aux normes sociales qui découragent les hommes de parler de leurs faiblesses. Cette absence de dialogue crée une barrière pour demander de l’aide, laissant souvent des problèmes critiques non résolus.</p> <p>Bien qu’elle n’ait pas de proches ou d’amis atteints de cancers masculins, Khitika adresse un message fort à ceux qui font face à cette maladie : « Je les encourage vivement à rester forts et à défier les normes sociétales qui minimisent ou stigmatisent les problèmes de santé masculine. Il est essentiel que les hommes adoptent des pratiques de self-care et de compassion, tout en reconnaissant l’importance de leur bien-être mental et physique. » Pour elle, en brisant ces barrières, ils favorisent non seulement leur propre guérison, mais contribuent également à démanteler le tabou qui entoure la santé masculine pour d’autres.</p> <p>En tant qu’artiste, Bunsoogawah voit dans son travail une opportunité de contribuer à cette cause. Après avoir consacré une grande partie de ses études à l’amélioration de la santé des femmes, elle souhaite désormais aborder les normes culturelles qui empêchent les hommes d’exprimer leurs émotions. « À travers mes œuvres, je veux libérer les hommes de ces contraintes, les encourager à embrasser leur vulnérabilité et à mettre leur bien-être en priorité, sans crainte ni stigmatisation », affirme-t-elle. </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Ces%20femmes%20au%20c%C5%93ur%20du%20Movember&amp;1=http%3A//defimedia.info/ces-femmes-au-coeur-du-movember&amp;2=node/165960" token="8QG44n22RHPfoazTCgyn336FGIuLLKL0qVCgbUTOLgU"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 01 Dec 2024 10:30:00 +0000 Fateema Capery 165960 at http://defimedia.info Tourisme : 92 hôtels sur 111 établissements en opération http://defimedia.info/tourisme-92-hotels-sur-111-etablissements-en-operation <span>Tourisme : 92 hôtels sur 111 établissements en opération</span> <span><span lang="" about="/users/cvilbrin" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Christina Vilbrin</span></span> <span>mer 08/12/2021 - 12:26</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/081221_hotel_reception.jpg?itok=hI3dzfhk" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p><em>En un an, l’emploi a diminué de 13,6 % dans le tourisme</em></p> <p>Combien d’hôtels sont actuellement en activité ? Quelle est la situation au niveau de l’emploi dans le secteur touristique ? Quelles sont les informations à retenir sur les visiteurs que le pays a accueillis au cours des neuf premiers mois de l’année ? Statistics Mauritius fait le point dans son dernier rapport. Décryptage.</p> <h2><strong>On compte…</strong></h2> <p>111 hôtels, dont 5 sont temporairement fermés en raison de travaux de rénovation. </p> <p>14 hôtels sont utilisés comme centres de quarantaine. </p> <p>Du coup, 92 hôtels, comprenant 10 810 chambres pour 24 824 lits, sont actuellement en opération. Parmi, l’on compte 45 grands hôtels comprenant 8 243 chambres. </p> <p>* Chiffres enregistrés au troisième trimestre de l’année. </p> <img alt="Table" data-entity-type="file" data-entity-uuid="431d6f65-979a-42dd-bc41-48290018c5aa" src="/sites/default/files/inline-images/081221_P26-001.jpg" class="align-center" /><p> </p> <div class="alert alert-info"> <h3><strong>Le saviez-vous? </strong></h3> <ul><li>Pour les neuf premiers mois de 2021, le taux d’occupation dans les hôtels en activité était de 10 % en moyenne contre 26 % au cours de la même période en 2020.</li> <li>De janvier à septembre 2021, le nombre de nuitées a diminué de 88,5 %, passant de 4 276 577 à 489 758. Par ailleurs, la durée moyenne de séjour a augmenté de 12,1 nuits à 66,9 nuits. </li> </ul></div> <h2><strong>Diminution du nombre d’employés </strong></h2> <h2><strong>13,6 %</strong></h2> <p>C’est la baisse enregistrée au niveau de l’emploi dans les établissements de restauration, d’hôtellerie et de voyages et autres services. On compte, en effet, 27 858 employés à fin mars 2021 contre 32 253 en mars 2020.</p> <img alt="Table" data-entity-type="file" data-entity-uuid="a21ef29e-9518-4bcc-b4a0-1f692c73c6d4" src="/sites/default/files/inline-images/081221_P26-002.jpg" class="align-center" /><img alt="Table" data-entity-type="file" data-entity-uuid="554dbb0e-9478-43d5-aa15-62a8430c065e" src="/sites/default/files/inline-images/081221_P26-003.jpg" class="align-center" /><img alt="Table" data-entity-type="file" data-entity-uuid="3560314c-0d68-43f3-8c1a-5c4825ea9495" src="/sites/default/files/inline-images/tab_0.jpg" class="align-center" /><p> </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Tourisme%20%3A%2092%20h%C3%B4tels%20sur%20111%20%C3%A9tablissements%20en%20op%C3%A9ration&amp;1=http%3A//defimedia.info/tourisme-92-hotels-sur-111-etablissements-en-operation&amp;2=node/120334" token="uRYtXSwVb2yj31zlsNZrHl5IiTZCcayi1RBI-QNtloA"></drupal-render-placeholder></div> Wed, 08 Dec 2021 08:26:36 +0000 Christina Vilbrin 120334 at http://defimedia.info Pandémie et monde du travail - Santé mentale : allô docteur, employeurs et employés malades http://defimedia.info/pandemie-et-monde-du-travail-sante-mentale-allo-docteur-employeurs-et-employes-malades <span>Pandémie et monde du travail - Santé mentale : allô docteur, employeurs et employés malades</span> <span><span lang="" about="/user/1112" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Sneha Peryagh</span></span> <span>mer 08/12/2021 - 12:12</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/081221_sante_mentale.jpg?itok=79CHQcru" width="1280" height="720" alt="" title="La Covid-19 a des effets sur la santé mentale." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Aux effets physiques de la Covid-19 s’ajoutent les séquelles de la pandémie sur la santé mentale des employeurs et salariés. Raisons : l’isolement en cas de contamination, le stress, l’insuffisance du personnel, entre autres.  </p> <p>Compassion et compréhension. Aussi bien du côté de l’employeur que de l’employé. Les maîtres mots, selon Divya Bundhoo-Luximon, Manager de Talent Lab, « pendant ces périodes difficiles, pour assurer la survie à long terme de l’entreprise ainsi que la sauvegarde de l’emploi ». Car si la Covid-19 affecte l’intégrité physique d’une personne, les séquelles de la pandémie sont, elles, nombreuses, notamment sur le plan de la santé mentale… et la productivité.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Divya Bundhoo-Luximon, Manager de Talent Lab." data-entity-type="file" data-entity-uuid="788a96ce-4a32-4887-9b60-e3ed047f3e90" src="/sites/default/files/inline-images/081221_DivyaBundhoo-Luximon.jpg" /><figcaption>Divya Bundhoo-Luximon, Manager de Talent Lab.</figcaption></figure><p>Maya Sewnath, présidente des SME Chambers, ne dira pas le contraire. La production, dit-elle, a diminué, plusieurs compagnies travaillant en effectif réduit car des employés sont en isolement. « Supposons qu’un travailleur a été en contact avec des patients atteints de la Covid-19 en deux occasions, il devra donc s’auto-isoler deux fois, ce qui est assez fréquent en ce moment », souligne-t-elle.</p> <p>Cette situation, explique la présidente des SME Chambers, « est stressante pour les employés, mais aussi pour les entreprises, surtout celles qui sont impliquées dans le secteur manufacturier. Certaines ne sont pas en mesure d’accepter des commandes ». </p> <p>Le fait est, fait remarquer Divya Bundhoo-Luximon, que « l’employeur n’est pas en mesure d’attendre le même niveau d’engagement au travail qu’en temps normal. La productivité est forcément affectée ». Elle s’explique. Les exigences de distanciation physique ont provoqué de nombreux changements pour les employés, tels que le travail à domicile, parfois dans un environnement domestique qui n’est pas propice à un travail correct. « Certains parents qui travaillent doivent également gérer les enfants, les repas familiaux et la scolarité virtuelle pendant les heures de bureau. Indéniablement, cela entraîne un manque de concentration et une réduction de la productivité des employés dans le monde du travail. »</p> <h3><strong>Quelles solutions ?</strong></h3> <p>Qui plus est, l’employé est soumis à beaucoup de stress physique et mental, fait-elle comprendre. « Imaginez un employé dont un proche est testé positif à la Covid-19 et ce dernier est soit en isolement à domicile soit admis à l’hôpital… » Il faut ajouter à cela la peur de perdre son emploi et de ne pas être en mesure de respecter ses obligations financières aujourd’hui ou à l’avenir. </p> <p>Quelles solutions dès lors ? La Manager de Talent Lab est d’avis que les employeurs ont le devoir de s’assurer que des mesures sanitaires appropriées sont prises quotidiennement pour offrir un lieu de travail aussi sûr que possible à leurs salariés si leur présence physique est nécessaire. « La nomination d’un champion de la santé mentale et du bien-être, même en interne, pourrait contribuer grandement à fournir un soutien dédié aux employés directement touchés par la pandémie. En fin de compte, nous devons tous traverser cette phase ensemble. » </p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Pascale Pougnet, psychologue clinicienne." data-entity-type="file" data-entity-uuid="d43b56f0-6424-4d08-afa1-31cb04855d65" src="/sites/default/files/inline-images/081221_PascalePougnet.jpg" /><figcaption>Pascale Pougnet, psychologue clinicienne.</figcaption></figure><p>Un équilibre travail / vie personnelle est important et le promouvoir sur le lieu de travail l’est encore plus, insiste, pour sa part, la psychologue clinicienne Pascale Pougnet. « C’est-à-dire ne pas s’attendre à ce que les employés répondent aux appels et e-mails de travail pendant leur temps personnel, les encourager à prendre des pauses et des vacances. L’équilibre travail / vie personnelle ne devrait pas seulement être laissé à l’initiative de l’employé, mais le lieu de travail devrait respecter et encourager les tentatives des employés de mettre en place des limites saines », affirme-t-elle.</p> <p>Pascale Pascale Pougnet est d’avis que les entreprises peuvent également promouvoir la santé mentale en fournissant un accès à des services de conseil, comme les Employee Assistance Programs (EAP), des événements tels que conférences et séminaires sur la santé mentale. « Cela contribue également à déstigmatiser la maladie. »</p> <p>Elle n’en démord pas, il est « primordial que les entreprises et les employeurs soutiennent les efforts de leurs employés pour chercher de l’aide au niveau de leur santé mentale en permettant des horaires de travail flexibles pour assister à des rendez-vous avec des psychologues ou médecins et en prenant des ‘journées de la santé mentale’ ».</p> <div class="alert alert-danger"> <h3><strong>Caroline, fonctionnaire : « Un moment stressant  »</strong></h3> <p>Caroline, fonctionnaire et mère célibataire, explique qu’elle a eu la Covid-19 il y a quelque temps. Elle habite chez ses parents avec ses deux enfants. En octobre, elle a été contaminée par son collègue. « C’est un moment stressant pour moi. Je suis actuellement grippée et j’ai la toux. Je suis dans le flou car mes congés de maladie sont épuisés et mes récents Rapid Antigen Tests se sont révélé négatifs. Du coup, je dois travailler en rotation. On n’a pas d’autre choix. »</p> </div> <h3><strong>L’apport des secouristes</strong></h3> <p>Catherine Veerapen, la Training Manager de la compagnie Industrie et Services de l’océan Indien (ISOI), est d’avis que la disponibilité de secouristes qualifiés peut aider à réduire la pression sur le personnel de la santé. « Un secouriste a été formé pour reconnaître et traiter une multitude de blessures et de maladies pouvant survenir au travail comme à la maison », souligne-t-elle.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Catherine Veerapen, Training Manager chez Industrie et Services de l’océan Indien." data-entity-type="file" data-entity-uuid="90783490-6b1b-4f5e-bc75-d41bb19e0ba8" src="/sites/default/files/inline-images/081221_CatherineVeerapen.jpg" /><figcaption>Catherine Veerapen, Training Manager chez Industrie et Services de l’océan Indien.</figcaption></figure><p>Les techniques de secourisme qui sauvent des vies peuvent aider à empêcher que l’état d’une personne ne se détériore. « Par exemple, si une personne ne réagit pas et respire, la faire rouler sur le côté ou pratiquer la RCR si sa respiration s’arrête peut faire la différence entre la vie et la mort. »</p> <p>Elle soutient qu’« un secouriste peut souvent aider sans avoir besoin d’appeler une ambulance ou d’envoyer le patient dans un service d’urgence déjà débordé ».</p> <p>Serge Gawono, Trainer in First Aid chez ISOI, de renchérir qu’« il est possible de se former aux gestes de premiers secours dans le respect des règles sanitaires et en toute sécurité. Beaucoup de procédures d’intervention ont certes changé, mais nous nous sommes adaptés et apprenons à utiliser de nouvelles méthodes d’intervention sans mettre en danger l’intégrité du sauveteur. »</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Serge Gawono, Trainer in First Aid chez Industrie et Services de L’océan Indien." data-entity-type="file" data-entity-uuid="4f29a095-e34d-4e48-a64c-e1ed06308b62" src="/sites/default/files/inline-images/081221_SergeGawono.jpg" /><figcaption>Serge Gawono, Trainer in First Aid chez Industrie et Services de L’océan Indien.</figcaption></figure><p> </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Pand%C3%A9mie%20et%20monde%20du%20travail%20-%20Sant%C3%A9%20mentale%20%3A%20all%C3%B4%20docteur%2C%20employeurs%20et%20employ%C3%A9s%20malades&amp;1=http%3A//defimedia.info/pandemie-et-monde-du-travail-sante-mentale-allo-docteur-employeurs-et-employes-malades&amp;2=node/120333" token="Uduk5Cd1f0PJU0bCdHqmTwN2seY33IdemeHnrjwc_LE"></drupal-render-placeholder></div> Wed, 08 Dec 2021 08:12:45 +0000 Sneha Peryagh 120333 at http://defimedia.info En cette période de pandémie : ces entreprises qui soutiennent frontliners et les plus vulnérables  http://defimedia.info/en-cette-periode-de-pandemie-ces-entreprises-qui-soutiennent-frontliners-et-les-plus-vulnerables <span>En cette période de pandémie : ces entreprises qui soutiennent frontliners et les plus vulnérables </span> <span><span lang="" about="/users/gleena" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="" content="Leena Gooraya-Poligadoo">Leena Gooraya-…</span></span> <span>mer 08/12/2021 - 11:56</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/081221_p22.jpg?itok=JwoPQ6-W" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Si l’État a apporté un soutien financier aux salariés et travailleurs indépendants pendant la pandémie de Covid-19, les entreprises du privé, elles, ne sont pas restées insensibles aux doléances des plus vulnérables de la société et des frontliners. Construction de maisons, partage de denrées alimentaires, distribution de Covid-kits, formation, remises… les initiatives sont diverses.</p> <hr /><h2><strong>Kolos Cement : construction de maisons décentes et distribution de Covid-kit</strong></h2> <p>L’objectif de la Fondation Batir Agir de Kolos Cement est de créer une société inclusive. La compagnie a récemment fait don de ciment à Caritas de Quatre Bornes pour la construction d’une maison pour une des bénéficiaires. </p> <p>« Nous sommes fiers de pouvoir apporter notre contribution à ce projet, celui de donner un toit décent aux plus démunis », indique le CEO Dominique Billon. </p> <p>« Dans ce même contexte, dit-il, la compagnie a procédé à la réhabilitation et reconstruction de cinq maisons précaires pour cinq familles de la cité EDC de Rivière-Noire. Ce projet vise à résoudre le problème de logement social dans la région. » D’autre part, Kolos est venu en aide à deux familles de Case-Noyale pour la construction d’une maison.</p> <p>Dans ce contexte de crise sanitaire, Dominique Billon affirme que Kolos Cement a également décidé de remettre des kits « Prévention Covid-19 » à l’école de la Briquetterie et à quelques familles nécessiteuses de Baie-du-Tombeau où il y a eu une forte demande en matière d’équipements de protection contre la Covid-19. </p> <p>« Ce kit comprend des masques pour les parents et enfants, du gel hydroalcoolique, des aimants avec autocollants rappelant les gestes barrières », explique-t-il.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Le projet de Kolos Cement vise à résoudre le problème de logement social." data-entity-type="file" data-entity-uuid="8cde9947-2c10-445a-b5b5-650f7d25ffc4" src="/sites/default/files/inline-images/081221_Kolos.jpg" /><figcaption>Le projet de Kolos Cement vise à résoudre le problème de logement social.</figcaption></figure><hr /><h2><strong>Gamma : denrées alimentaires à 6 000 familles jusqu’à présent </strong></h2> <p>La Fondation Gamma a lancé #Nou Tou Solider en avril 2020. Il s’agit d’une collecte de denrées alimentaires au profit de familles touchées par l’impact économique de la pandémie. </p> <p>« Plus qu’une simple collecte, cette campagne symbolise l’esprit de solidarité de l’ensemble des employés du groupe Gamma. Les quatre éditions précédentes ont soulagé plus de 6 000 familles fragilisées », soutient la direction. </p> <p>Cette opération est renouvelée pour assurer la subsistance alimentaire des familles vulnérables par le biais des ONG, une collaboration qui remonte à un certain temps déjà. « C’est un travail continu que nous faisons chaque année et que nous continuerons tant que nous le pouvons afin de venir en aide aux communautés et créer une société plus unie », fait ressortir la direction.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Gamma a lancé une collecte de denrées alimentaires au profit de familles touchées par l’impact économique de la pandémie." data-entity-type="file" data-entity-uuid="5154f564-ff92-4411-a565-db6992cf65ee" src="/sites/default/files/inline-images/081221_Gamma.jpg" /><figcaption>Gamma a lancé une collecte de denrées alimentaires au profit de familles touchées par l’impact économique de la pandémie.</figcaption></figure><hr /><h2><strong>Nando’s : l’extension de la remise de 25 % aux frontliners à l’étude </strong></h2> <p>C’est une annonce qui a fait des heureux parmi les frontliners qui sont engagés dans la lutte contre la Covid-19. L’enseigne Nando’s a exprimé son soutien aux frontliners et les remercie en cette période de pandémie en leur proposant une remise de 25 % sur tous les repas sur place et aussi les ‘take aways’. </p> <p>« Cette initiative était prévue jusqu’au 15 décembre 2021 mais nous envisageons de l’étendre », souligne le directeur de Nando’s Maurice, Mark Elsbury. Il affirme que Nando’s est prêt à sacrifier sa marge de profit pour encourager ces frontliners dans leur combat quotidien. « Nous souhaitons qu’ils puissent se détendre et profiter d’un bon repas avec leurs proches. Ils méritent vraiment une petite gâterie après tout le travail acharné qu’ils font », dit-il. Cette remise est dédiée à tout le personnel dans le secteur médical et aux employés des forces de l’ordre notamment dans la police, la Special Mobile Force, le Mauritius Fire &amp; Rescue Service et la National Coast Guard.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Nando’s souhaite étendre la remise aux frontliners." data-entity-type="file" data-entity-uuid="da75109c-8ff8-4538-8601-46cf54add398" src="/sites/default/files/inline-images/081221_Nandos.jpg" /><figcaption>Nando’s souhaite étendre la remise aux frontliners.</figcaption></figure><hr /><h2><strong>ENL Group : cap sur l’autonomisation financière </strong></h2> <p>Plusieurs bénéficiaires et entrepreneurs ont pu compter sur le soutien d’ENL en cette période de crise à travers ENL Foundation et le #myENL COVID-19 Solidarity Fund.</p> <p>Ce fonds, constitué de contributions des salariés, directeurs et filiales d’ENL, a été créé pour venir en aide aux plus démunis face à la Covid-19. Plusieurs projets ont été initiés sous ce fonds. Parmi ceux-ci, la distribution de colis alimentaires et d’équipements de protection sanitaire, à travers 15 ONG, à plus de 1 200 bénéficiaires durant les premier et second confinements, à hauteur de Rs 1 million. </p> <p>Par ailleurs, ENL a facilité la mise en place de la plateforme nourezo.mu en soutien aux artisans et entrepreneurs. La plateforme compte plus de 460 artisans et un investissement de Rs 1,1 million. À ce jour, 30 % des entrepreneurs enregistrés ont obtenu des « job assignements » et des contrats à travers la plateforme. </p> <p>Afin d’assurer la continuité de ce projet, la gestion de la plateforme est assurée par Deepak Ramsurrun, le nouveau responsable de nourezo.mu. Une nouvelle orientation, de nouvelles options et des services supplémentaires sont ainsi disponibles.</p> <p>D’autre part, un projet visant à assurer la sécurité alimentaire des communautés a été mis en place. « Plus de 70 familles ont bénéficié du programme qui a nécessité un investissement de Rs 800 000 », indique la communication du groupe. </p> <p>Un premier projet de poule pondeuse a commencé à Rivière-Noire en collaboration avec KRN. Le projet a ensuite été étendu aux familles habitant les régions de St-Pierre, Alma, L’Escalier et Pailles. Un projet d’autonomisation des femmes avec 30 artisanes de BazartKreasion, à hauteur de Rs 300 000, a également été  élaboré. </p> <p>« Les projets déjà initiés à travers le #myENL COVID-19 Solidarity Fund continuent et d’autres verront bientôt le jour. Le groupe s’engage à soutenir la communauté et les artisans sur le long terme afin de les aider à passer cette crise et à devenir autonomes financièrement », fait-on comprendre.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Plus de 70 familles ont bénéficié d’un programme de formation visant à assurer la sécurité alimentaire." data-entity-type="file" data-entity-uuid="cb437a96-f58b-4c8d-9852-3d8b1cbda38a" src="/sites/default/files/inline-images/081221_ENL.jpg" /><figcaption>Plus de 70 familles ont bénéficié d’un programme  de formation visant à assurer la sécurité alimentaire.</figcaption></figure><p> </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=En%20cette%20p%C3%A9riode%20de%20pand%C3%A9mie%20%3A%20ces%20entreprises%20qui%20soutiennent%C2%A0frontliners%20et%20les%20plus%20vuln%C3%A9rables%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/en-cette-periode-de-pandemie-ces-entreprises-qui-soutiennent-frontliners-et-les-plus-vulnerables&amp;2=node/120330" token="F0306KjoiWbnXd6ipmlZa0IycFEbcodpa5wMYrbX3CQ"></drupal-render-placeholder></div> Wed, 08 Dec 2021 07:56:22 +0000 Leena Gooraya-Poligadoo 120330 at http://defimedia.info Enquête après la saisie de 58,2 grammes d’héroïne : le « boss » Bryan Labonne sous les verrous http://defimedia.info/enquete-apres-la-saisie-de-582-grammes-dheroine-le-boss-bryan-labonne-sous-les-verrous <span>Enquête après la saisie de 58,2 grammes d’héroïne : le « boss » Bryan Labonne sous les verrous</span> <span><span lang="" about="/users/quotidien" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Quotidien</span></span> <span>ven 03/12/2021 - 16:17</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/031221_enquete.jpg?itok=arQsSjfU" width="1280" height="720" alt="" title="La drogue saisie était soigneusement emballée dans du ruban adhésif." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Il était recherché par la brigade antidrogue depuis un mois. Ce mercredi 1er décembre, Thomas Bryan Labonne, considéré comme un « boss&nbsp;» à Cité-Barkly, Beau-Bassin, a été arrêté. Les policiers n’ont pas eu besoin de se déplacer puisque l’homme s’est constitué prisonnier en se rendant de lui-même au bureau de l’Anti Drug &amp; Smuggling Unit de la Western Division, accompagné de son avocat, Me Rama Valayden.</p> <p>Le 1er novembre dernier, à Rivière-Noire, une équipe de la brigade antidrogue avait découvert 58,2 grammes d’héroïne dans une fourgonnette appartenant au suspect. Le véhicule était alors conduit par Louis Kevine Winsley Savanian. Cet habitant de Chebel, âgé de 32 ans, est le beau-frère de Bryan Labonne. Placé en état d’arrestation, il avait déclaré aux enquêteurs que c’était au propriétaire de la fourgonnette de s’expliquer.&nbsp;</p> <p>La drogue saisie était soigneusement emballée dans du ruban adhésif. Sa valeur marchande a été estimée à plus de Rs 800&nbsp;000. Lors de la fouille du véhicule, les policiers avaient également trouvé la carte d’identité de Thomas Bryan Labonne, une photocopie de son permis de conduire, ainsi qu’un collier en or et un médaillon lui appartenant. Deux téléphones cellulaires avaient aussi été saisis.</p> <p>Après son arrestation ce mercredi, Bryan Labonne a été traduit devant le tribunal de Rose-Hill. Inculpé de trafic de drogue, il a été reconduit en détention policière. Cet individu et ses sbires sont réputés dans la région de Cité-Barkly. Ils étaient discrètement surveillés par la brigade antidrogue depuis un moment. Par le passé, Bryan Labonne a déjà été interrogé par la police dans des affaires de blanchiment d’argent.&nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Enqu%C3%AAte%20apr%C3%A8s%20la%20saisie%20de%2058%2C2%20grammes%20d%E2%80%99h%C3%A9ro%C3%AFne%20%3A%C2%A0le%20%C2%AB%C2%A0boss%C2%A0%C2%BB%20Bryan%20Labonne%20sous%20les%20verrous&amp;1=http%3A//defimedia.info/enquete-apres-la-saisie-de-582-grammes-dheroine-le-boss-bryan-labonne-sous-les-verrous&amp;2=node/120119" token="b4PXs2IQjpZNBOXAQcGHadoBRlLJ6yQYdQMWBP9UsGE"></drupal-render-placeholder></div> Fri, 03 Dec 2021 12:17:13 +0000 Defi Quotidien 120119 at http://defimedia.info Vaccins anti-COVID-19 : la durée d’efficacité du Sinopharm et du Covaxin remise en question http://defimedia.info/vaccins-anti-covid-19-la-duree-defficacite-du-sinopharm-et-du-covaxin-remise-en-question <span>Vaccins anti-COVID-19 : la durée d’efficacité du Sinopharm et du Covaxin remise en question</span> <span><span lang="" about="/users/jst-cyr" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Jean-Marie St Cyr</span></span> <span>ven 03/12/2021 - 16:14</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/031221_vaccin.jpg?itok=DvHrNl29" width="1280" height="720" alt="" title="Certains spécialistes avancent que ceux ayant reçu deux doses de Sinopharm doivent avoir leurs booster doses rapidement." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Quelle est la durée d’efficacité du Sinopharm ? Ou encore celle du Covaxin ? Faut-il accorder la priorité pour l’administration de la booster dose à ceux qui se sont fait inoculer ces vaccins anti-COVID-19 ? Le point avec quelques professionnels de santé.</p> <p>Sur les 348 patients qui sont décédés de la COVID-19 du 1er au 29 novembre, 156 étaient pleinement vaccinés. De ceux-là, 88 (soit 0,04 %) s’étaient fait inoculer le Sinopharm, 44 (soit 0,09 %) le Covaxin, 16 (soit 0,02 %) l’AstraZeneca (Covishield) et huit (0,007 %) le Janssen de Johnson &amp; Johnson. C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, à l’Assemblée nationale le mardi 30 novembre 2021.&nbsp;</p> <p>Ces chiffres soulèvent des interrogations autour de la durée d’efficacité de certains vaccins comme le Covaxin et le Sinopharm. Le Dr Shameem Jaumdally, chef de service de l’unité de diagnostic de l’University of Cape Town Lung Institute en Afrique du Sud, reconnaît que les producteurs et les développeurs n’ont pas pu établir la période d’efficacité de ces produits.&nbsp;</p> <p>« En l’absence de données sur la durabilité de leur efficacité, c’est difficile à dire si c’est trois, quatre mois ou plus&nbsp;», indique le virologue.&nbsp;</p> <p>Il ajoute qu’avec l’avènement des variants de la COVID-19, il y a encore moins d’informations sur l’efficacité des vaccins contre ces derniers. « Les producteurs tels que Pfizer-BioNTech, Johnson &amp; Johnson, AstraZeneca ou encore Moderna, mettent à jour les informations à chaque fois qu’il a de nouveaux variants, en menant des études sur l’efficacité de leurs produits contre ces derniers. Ils se concentrent sur l’aspect durabilité dans le temps », explique le Dr Shameem Jaumdally.&nbsp;</p> <p>S’il précise que ces producteurs ont pris la responsabilité de divulguer les dernières informations dont ils disposent sur l’efficacité de leurs vaccins, ce n’est pas le cas de ceux du Covaxin et de Sinopharm. «&nbsp;Nous sommes un peu dans le noir quant à l’efficacité de ces vaccins dans le temps&nbsp;», déplore-t-il.&nbsp;</p> <p>Le virologue ajoute que ce sont principalement les pays pauvres et ceux en voie de développement qui se sont procuré les vaccins Covaxin et Sinopharm. Le hic, dit-il, est qu’ils n’ont pas les moyens de mener des recherches. Un spécialiste du privé insiste sur le fait que ceux qui se sont fait administrer le Covaxin et le Sinopharm devraient être prioritaires à recevoir le vaccin Janssen de Johnson &amp; Johnson ou le Pfizer-BioNTech en guise de booster dose. Un autre médecin ajoute lui aussi sous le couvert de l’anonymat que Maurice a privilégié la diplomatie en acceptant et en faisant l’acquisition de ce type de vaccins au détriment de la santé de la population.&nbsp;</p> <p>Le Dr Vinita Poorun, Chairperson du Mauritius National Immunization Technical Group, a un tout autre avis sur la question. Elle estime que peu importe le vaccin, le plus important est de se protéger. C’est, selon elle, toujours mieux que de n’avoir aucune protection. Elle reconnaît cependant une baisse de l’immunité au bout de trois ou quatre mois. Elle nuance toutefois que cela ne s’applique pas seulement au Sinopharm, mais aussi aux autres vaccins.&nbsp;</p> <p>« C’est quand la période d’efficacité de certains vaccins a commencé à chuter que le nombre de cas d’infection à la COVID-19 a connu une hausse », dit-elle. Raison pour laquelle elle est d’avis que ceux qui se sont fait inoculer le Sinopharm devraient se faire administrer la booster dose dès que possible, soit quatre mois après leur deuxième dose.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Vaccins%20anti-COVID-19%20%3A%20la%20dur%C3%A9e%20d%E2%80%99efficacit%C3%A9%20du%20Sinopharm%20et%20du%20Covaxin%20remise%20en%20question&amp;1=http%3A//defimedia.info/vaccins-anti-covid-19-la-duree-defficacite-du-sinopharm-et-du-covaxin-remise-en-question&amp;2=node/120116" token="KN31q7ilTU85MR4EMKg8ytij5sjjo-E07F2W0igxSkc"></drupal-render-placeholder></div> Fri, 03 Dec 2021 12:14:14 +0000 Jean-Marie St Cyr 120116 at http://defimedia.info Souffrant de divers problèmes de santé : une jeune femme meurt après sa booster dose  http://defimedia.info/souffrant-de-divers-problemes-de-sante-une-jeune-femme-meurt-apres-sa-booster-dose <span>Souffrant de divers problèmes de santé : une jeune femme meurt après sa booster dose </span> <span><span lang="" about="/users/fthomas" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Fernando Thomas</span></span> <span>ven 03/12/2021 - 16:02</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/031221_mohan.jpg?itok=a26T6U3o" width="1280" height="720" alt="" title="La victime avait subi sa première intervention chirurgicale à l’âge de deux ans." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Soonanda Mohan, 25 ans, atteinte de trisomie 21, a succombé à un arrêt cardiaque dans la soirée du mercredi 1er décembre. Soit environ 36 heures après s’être fait injecter sa troisième dose de vaccin. Par le passé, la victime avait toutefois subi trois interventions chirurgicales, dont une opération du cœur. </p> <p>Les membres de la famille Mohan, domiciliés à Goodlands, sont dévastés. Soonanda Mohan, l’aînée de la famille, les a quittés le mercredi 1er décembre. La jeune femme de 25 ans, raconte son père, Amrith, avait reçu sa troisième dose de vaccin (Pfizer) environ 36 heures plus tôt. Soit le mardi 30 novembre vers 11 heures à l’hôpital SSRN de Pamplemousses. Rencontré jeudi après-midi, notre interlocuteur explique que sa fille a commencé à se sentir mal deux heures après l’injection. </p> <p>Son état s’est aggravé dans le courant de la soirée. Souffrant, selon Amrith, de fièvre, de vomissements et de douleurs au ventre, elle a alors été emmenée à la Mediclinic de la région. </p> <p>« Soonanda a été traitée comme il se doit par les membres du personnel soignant qui lui ont administré les premiers soins. J’ai d’ailleurs remarqué un changement dans l’état de santé de ma fille. Elle est ensuite rentrée à la maison », explique le père. </p> <h3>« Rythme cardiaque très lent »</h3> <p>Mercredi matin, la jeune femme ressent encore une fois des douleurs au niveau du ventre. « Ma fille paraissait très affaiblie », précise Amrith. La famille sollicite son médecin traitant qui ne trouve rien d’alarmant. Mais Soonanda tombe à nouveau malade dans la soirée. « Je dormais à côté d’elle. Soudain, je me suis réveillé en sursaut. Il était environ 22 heures. Ma fille me fixait. Son rythme cardiaque était très lent. Sans plus tarder, nous avons pris l’initiative de la conduire à l’hôpital dans notre véhicule », poursuit le père. </p> <p>C’est à son arrivée à l’hôpital SSRN de Pamplemousses que la victime aurait rendu l’âme. Le Défi Quotidien dispose d’une copie du certificat de décès. Le document indique que Soonanda Mohan est décédée des suites d’une insuffisance cardiaque gauche sévère («acute left ventricular failure»). La famille Mohan ne blâme aucun membre du corps médical pour la perte de Soonanda. Au contraire, souligne Amrith, « les médecins ont fait tout leur possible pour sauver ma fille ».</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Soonanda Mohan entourée de sa famille." data-entity-type="file" data-entity-uuid="30495989-02fd-4828-b3ab-4ce8a941d498" src="/sites/default/files/inline-images/031221_Mohan-02.jpg" /><figcaption>Soonanda Mohan entourée de sa famille.</figcaption></figure><h3>Trois interventions chirurgicales </h3> <p>Soonanda Mohan bénéficiait d’un service de santé à domicile en raison de son état. Atteinte de trisomie 21, elle était aussi de santé fragile, selon son père. Elle avait d’ailleurs subi trois interventions chirurgicales depuis son enfance. « À deux ans et demi, elle a été opérée du cœur car une valve était obstruée. Quelques années plus tard, on l’a opérée des oreilles. Enfin, en avril 2020, elle a subi une opération au niveau du ventre dans une clinique », détaille Amrith.</p> <p>En raison de son handicap dû à la trisomie 21, Soonanda fréquentait une école spécialisée. Si elle éprouvait des difficultés à parler, elle savait s’exprimer autrement, notamment par le dessin. « Tout ce qu’elle touchait se transformait en un véritable tableau », dit son père. Ses proches affirment qu’elle débordait d’énergie. « Ma sœur raffolait des sorties à la plage et des rassemblements familiaux », ajoute Ved, son frère cadet. La dépouille de Soonanda Mohan a été incinérée jeudi après-midi au crématorium de Piton. </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Souffrant%20de%20divers%20probl%C3%A8mes%20de%20sant%C3%A9%20%3A%20une%20jeune%20femme%20meurt%C2%A0apr%C3%A8s%20sa%20booster%20dose%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/souffrant-de-divers-problemes-de-sante-une-jeune-femme-meurt-apres-sa-booster-dose&amp;2=node/120114" token="3oqcR4LJ2dfFrc7p99oAWDbtwLlZ3Qksh8vSYhEiXOk"></drupal-render-placeholder></div> Fri, 03 Dec 2021 12:02:15 +0000 Fernando Thomas 120114 at http://defimedia.info Accident à L’Espérance-Trébuchet : deux amis unis dans la mort après une terrible collision  http://defimedia.info/accident-lesperance-trebuchet-deux-amis-unis-dans-la-mort-apres-une-terrible-collision <span>Accident à L’Espérance-Trébuchet : deux amis unis dans la mort après une terrible collision </span> <span><span lang="" about="/users/quotidien" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Quotidien</span></span> <span>jeu 02/12/2021 - 15:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/021221_accident.jpg?itok=qgoZ2yvv" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Ils n’avaient que 18 et 20 ans. Dhiraj Gohee et Kelen Vencatasamy sont venus s’ajouter, mardi 30 novembre, à la longue liste des motocyclistes tués sur les routes mauriciennes. </p> <p>Dhiraj Gohee, 18 ans, et Kelen Vencatasamy, 20 ans, ont connu le même destin tragique. Ces deux amis de L’Espérance-Trébuchet circulaient à motocyclette sur la route principale de leur localité, dans la soirée du mardi 30 novembre, quand ils sont entrés en collision avec une voiture. La violence de l’impact les a projetés sur l’asphalte. Ils sont morts sur le coup. </p> <p>À ce stade de l’enquête, les policiers pensent que la vitesse pourrait être à l’origine du drame. Le conducteur de la voiture et son passager étant encore sous le choc, leurs versions des faits n’ontpas encore été complétées. Le chauffeur a été testé négatif à l’alcootest. Blessé, il a été admis à l’hôpital de Moka.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Dhiraj Gohee et Kelen Vencatasamy étaient amis depuis le collège. Le lieu où s’est produit l’accident." data-entity-type="file" data-entity-uuid="26d2804c-e6bd-47ba-9c25-bcc88df7d259" src="/sites/default/files/inline-images/021221_Accident-02.jpg" /><figcaption>Dhiraj Gohee et Kelen Vencatasamy étaient amis depuis le collège. Le lieu où s’est produit l’accident.</figcaption></figure><p>Luchmee Devi Gohee, 42 ans, la mère de Dhiraj, surnommé Sonu, ne comprend pas où il pouvait bien se rendre avec son ami. Le mardi midi, il était à la maison avec elle. Son téléphone cellulaire n’arrêtait pas de sonner. « Mo pe tir so manze, mo trouv call pe rantre lor so portab. Linn met so zaket. Mo dir kot to pe ale ? Li dir mwa li vini la », se souvient-elle. Une heure plus tard, pas de nouvelles de son fils. « Je l’ai appelé et il est revenu avant 15 h. Là, il a reçu un autre appel et il est reparti. Linn dir li pe al kot laplenn avek so bann kamarad. »</p> <p>Sonu est réapparu à 18 h. « J’observais ses moindres faits et gestes. Il a rechargé son cellulaire. Puis il est encore ressorti. Il m’a dit que cette fois, il n’en avait que pour 10 minutes. » Luchmee Devi ne se doutait pas que ce serait là les derniers instants passés avec son fils unique. Peu après 19 heures, les proches de Sonu ont été informés qu’il avait été victime d’un grave accident. Sa mère s’est rendue sur place dans l’espoir de le voir. Mais le malheur avait déjà frappé. « Bann polisie la ti kouve mo garson lor sime. Mo pann resi trouv li. Zot dir mwa ki pou amenn li lopital. Monn asize lor sime monn plore », lâche-t-elle en sanglots. Son fils conduisait la motocyclette accidentée alors que l’autre jeune était en croupe derrière lui.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="La motocyclette sur laquelle circulaient les deux garçons mardi soir." data-entity-type="file" data-entity-uuid="0ed3a3e9-2bc1-4646-a1a4-d24fe2ba388c" src="/sites/default/files/inline-images/021221_Accident-04.jpg" /><figcaption>La motocyclette sur laquelle circulaient les deux garçons mardi soir.</figcaption></figure><p>Luchmee Devi n’aimait pas que son fils sorte le soir. « À 18 h, il devait être à la maison. Je n’appréciais pas qu’il rentre tard. Il passait le reste de son temps à faire de la musique ou sur un jeu en ligne », dit-elle. Le jeune homme avait acheté la motocyclette quatre mois avant l’accident. « Il l’avait prise et avec des amis, ils achetaient les pièces pour son entretien. J’aurais préféré qu’il achète une voiture », ajoute sa mère. </p> <p>Quelques centaines de mètres plus loin dans le village, réside la famille Vencatasamy. Les proches de Kelen affluent devant la porte. Ce mercredi matin, la dépouille du jeune homme vient d’arriver. Son frère Adilen ne parvient pas à s’exprimer. Les larmes aux yeux, il confie seulement avoir vu son frère partir mardi soir. « Linn sorti pou aste dipin », explique Ganessen, un de ses oncles, sans doute pour aller rejoindre Sonu. « Ils se connaissaient depuis le collège et étaient très bons amis. » dit-il.  </p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="L’état de la voiture impliquée témoigne de la violence de l’impact." data-entity-type="file" data-entity-uuid="541b20e9-ed59-4ea6-8acc-832b8a653f0f" src="/sites/default/files/inline-images/021221_Accident-03.jpg" /><figcaption>L’état de la voiture impliquée témoigne de la violence de l’impact.</figcaption></figure><p>Les parents du jeune homme sont affligés par cette perte. « Son père travaille à son compte dans la fabrication d’ouvertures en aluminium et Kelen voulait reprendre le flambeau. » Toutefois, le destin en a décidé autrement. L’autopsie pratiquée mercredi a révélé que les victimes avaient succombé à des blessures multiples. Leurs funérailles ont eu lieu mercredi après-midi. </p> <p>Entre le 1er janvier et le 30 novembre 2021, le nombre d’accidents mortels enregistrés à Maurice par la police est de 94 pour un total de 98 morts, dont 54 motocyclistes. Sur la même période en 2020, il y avait eu 107 accidents fatals pour 119 morts, dont 56 usagers de deux-roues. </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Accident%20%C3%A0%20L%E2%80%99Esp%C3%A9rance-Tr%C3%A9buchet%20%3A%20deux%20amis%20unis%20dans%20la%20mort%20apr%C3%A8s%20une%20terrible%20collision%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/accident-lesperance-trebuchet-deux-amis-unis-dans-la-mort-apres-une-terrible-collision&amp;2=node/120059" token="WHvE7-7w1bN6-0UDGW2L8urGyKRo091GemPZUrd8bt4"></drupal-render-placeholder></div> Thu, 02 Dec 2021 11:00:00 +0000 Defi Quotidien 120059 at http://defimedia.info Baisse du pouvoir d’achat : le contexte inflationniste actuel interpelle  http://defimedia.info/baisse-du-pouvoir-dachat-le-contexte-inflationniste-actuel-interpelle <span>Baisse du pouvoir d’achat : le contexte inflationniste actuel interpelle </span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/3069" lang="" about="/user/3069" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Fabrice Laretif</a></span> <span>jeu 02/12/2021 - 14:37</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/021221_consomation.jpg?itok=Gx_Gudex" width="1280" height="720" alt="" title="Un montant conséquent est attendu pour pallier aux nombreuses difficultés que le consommateur aurait à faire face." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>La crise économique a entraîné une augmentation du coût du panier des ménages et par conséquent une baisse drastique du pouvoir d’achat. Le montant qui sera accordé comme compensation salariale s’annonce déterminant quant à la capacité de consommation. &nbsp;</p> <p>Le taux d’inflation à Maurice était estimé à 3,2 % en septembre avant une légère hausse pour se retrouver à 3,4 % en octobre dernier selon les chiffres publiés par Statistics Mauritius. Une situation qui a plongé davantage le pouvoir d’achat à Maurice alors que les prix des produits de consommation s’envolent.&nbsp;</p> <p>Ainsi, Claude Canabady, secrétaire de la Consumers’ Eye Association est tenté de dire que la prochaine compensation salariale est extrêmement importante. « C’est pour cela que le montant doit être assez conséquent pour pallier aux nombreuses difficultés auxquelles le consommateur aurait à faire face », dit-il.&nbsp;</p> <p>Pour l’économiste Vinaye Ancharaz, il n’est pas question que le gouvernement fasse exception cette année sous prétexte que la situation est difficile. « L’État a trouvé le moyen de payer le PRB qui coûte plus que la compensation salariale. Celle-ci qui est un exercice annuel touche en grande majorité le secteur privé », souligne l’économiste. Quid du calcul de la compensation salariale qui lors de l’exercice précédent était fixé à Rs 375 ? Vinaye Ancharaz explique que cela se fait en prenant en considération le taux d’inflation et est basé sur le salaire minimum. Toutefois, il affirme que le taux d’inflation publié par Statistics Mauritius ne reflète pas la réalité. « Les chiffres sont douteux et laissent percevoir une ingérence politique. Le taux d’inflation pour l’ensemble de cette année devrait en réalité être autour de 10 %. Où est la logique que l’inflation soit calculée sur le salaire moyen et que la compensation salariale soit basée sur le salaire le plus bas ? », demande l’économiste. &nbsp; Les syndicats demandent une compensation entre Rs 400 et Rs 1 000.</p> <p>Cependant, Vinaye Ancharaz craint que « peu importe le montant qui sera attribué, l’influence sur le pouvoir d’achat ne soit pas conséquente en raison de la dépréciation de la roupie mauricienne et de la hausse du coût du fret. » Ces deux éléments affectent les prix des produits importés. D’où l’importance selon Pierre Dinan de voir en la Covid-19 une opportunité pour revoir notre dépendance à l’importation. « Au-delà de la compensation salariale, le moment est venu de revoir notre agriculture et de miser sur la production locale », soutient l’économiste.Pierre Dinan fait ressortir que la compensation salariale devrait surtout être effectuée en pourcentage. Autrement dit, un montant basé sur une estimation moyenne de la hausse du coût de la vie et qui vise à aider ceux qui sont au bas de l’échelle, tout en « scale down » pour les plus aisés. &nbsp; &nbsp; &nbsp;</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>Adresser la problématique du pouvoir d’achat</h3> <p>Le secrétaire de la Consumers’ Eye Association (CEA), est d’avis qu’un contrôle de prix beaucoup plus approfondi et la réduction de la TVA sur les produits de base peuvent aider à contrecarrer les difficultés. Claude Canabady craint, cependant, que certains profitent de la situation pour augmenter leurs prix même si cela n’est pas justifier. Il demande ainsi qu’une table ronde avec le ministre du Commerce soit mise en place « même s’il faut le faire par zoom ».&nbsp;</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Baisse%20du%20pouvoir%20d%E2%80%99achat%20%3A%20le%20contexte%20inflationniste%20actuel%20interpelle%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/baisse-du-pouvoir-dachat-le-contexte-inflationniste-actuel-interpelle&amp;2=node/120058" token="keqn92AHHia8qFJ1jbDk5eS1cb1QNAuYF6hpzwe9C1U"></drupal-render-placeholder></div> Thu, 02 Dec 2021 10:37:02 +0000 Fabrice Laretif 120058 at http://defimedia.info Maurice sur la liste écarlate de la France : un coup de massue pour le tourisme mauricien  http://defimedia.info/maurice-sur-la-liste-ecarlate-de-la-france-un-coup-de-massue-pour-le-tourisme-mauricien <span>Maurice sur la liste écarlate de la France : un coup de massue pour le tourisme mauricien </span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>jeu 02/12/2021 - 14:17</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/02121_p3.jpg?itok=dkwkT3tI" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>En l’espace de moins de 24 heures, Maurice a été placé sur la liste rouge, puis sur la liste écarlate de la France. Si la première décision du gouvernement français inquiétait modérément, la seconde constitue un changement radical qui sera lourd de conséquences pour le secteur touristique de notre pays.  </p> <p>Avec 17 738 touristes français ayant foulé le sol mauricien en octobre 2021, la France demeure le premier marché pour le tourisme à Maurice. Les Français représentaient d’ailleurs les espoirs de relance de toute une industrie qui a tourné au ralenti pendant un an et demi. Or, la décision du gouvernement français de placer Maurice sur sa liste écarlate intervient comme un véritable revers pour le secteur touristique mauricien. </p> <p>L’annonce de Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français, dans l’après-midi du 1er décembre, a pris les opérateurs touristiques au dépourvu en France. Plus tôt dans la journée, Aymeric Becaud, directeur associé de Konect Agency en France, affirmait au Défi Quotidien que Maurice restait la destination éloignée la plus réservée par les Français depuis la réouverture des frontières le 1er octobre dernier. </p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Aymeric Becaud, directeur associé de Konect Agency en France." data-entity-type="file" data-entity-uuid="08baedd7-26d1-4c94-916f-40819d7e0978" src="/sites/default/files/inline-images/021221_Aymeric_Becaud.jpg" /><figcaption>Aymeric Becaud, directeur associé de Konect Agency en France.</figcaption></figure><p>Entre-temps, notre pays est passé de la liste rouge (pays caractérisés par une circulation particulièrement active de l’épidémie de Covid-19) à la liste écarlate (arrêt complet des voyages touristiques et professionnels). Rémi Sabarros, directeur des bureaux de Beachcomber Resorts &amp; Hotels en France, au Luxembourg et en Belgique, se dit dans l’incompréhension : « Cela ne sent pas bon. Nous sommes atterrés car c’est une décision folle de notre gouvernement. »  </p> <p>La situation inquiète également les opérateurs à Maurice. Pour Sydney Pierre, Chief Sales &amp; Marketing Officer de Marriott Mauritius, c’est une décision grave : « La présence de Maurice sur la liste rouge était déjà un coup dur pour notre attractivité. Maintenant, avec la nouvelle catégorie écarlate, c’est l’arrêt complet du marché français et c’est vraiment grave. » </p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Sydney Pierre, Chief Sales &amp; Marketing Manager de Marriott Mauritius." data-entity-type="file" data-entity-uuid="8ae7c7c5-a90a-468c-8785-da9f3ebeb982" src="/sites/default/files/inline-images/021221_Sydney_Pierre.jpg" /><figcaption>Sydney Pierre, Chief Sales &amp; Marketing Manager de Marriott Mauritius.</figcaption></figure><p>Ajay Jhurry, président de l’Association of Tourist Operators, parle d’un coup de massue pour les opérateurs du secteur. Il craint que d’autres pays de l’Union européenne n’emboîtent le pas à la France. « Nous avons tout intérêt, pour la santé locale, pour les visiteurs sur notre île, mais aussi pour l’avenir de notre industrie, à sortir de cette liste. déclare-t-il. </p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Ajay Jhurry, président de l’Association of Tourist Operators." data-entity-type="file" data-entity-uuid="49f1967f-b7db-4df5-ba69-0439fe2ef416" src="/sites/default/files/inline-images/021221_Ajay_Jhurry.jpg" /><figcaption>Ajay Jhurry, président de l’Association of Tourist Operators.</figcaption></figure><p>De son côté, Christian Lefèvre, président de Friends in Tourism (FIT), estime que c’est une catastrophe parce que la présence de Maurice sur la liste écarlate de la France noie les chances de reprise. « Après un démarrage en fanfare, nous nous retrouvons en difficulté de nouveau à cause de la fermeture des frontières avec l’Afrique du Sud et maintenant de la sanction de la France. » </p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Christian Lefèvre, président de Friends in Tourism." data-entity-type="file" data-entity-uuid="c2273c3b-9a84-47c8-8d75-37676d1ce197" src="/sites/default/files/inline-images/021221_Christian_Lefevre.jpg" /><figcaption>Christian Lefèvre, président de Friends in Tourism.</figcaption></figure><p>L’annonce du gouvernement français arrive à un moment charnière pour le tourisme mauricien. Daniel Saramandif, président de l’Association of Tourism Professionals, trouve dommage que cette décision ait été prise en pleine période de haute saison touristique à Maurice. « Nous avions déjà un bon nombre de réservations effectuées par des Français pour les mois de décembre et janvier », indique-t-il.  En outre, La Réunion applique également la mesure prise dans l’Hexagone. Il faudra donc s’attendre, dans les prochains jours, selon Daniel Saramandif, à des annulations de la part des Français de la métropole mais aussi du département d’outre-mer.  Comment remédier à cette situation complexe et embarrassante ? Sydney Pierre préconise que la diplomatie mauricienne prenne des initiatives pour permettre à Maurice de remonter au niveau orange et éventuellement vert une fois que la situation se sera améliorée. « Nous devons sans cesse travailler sur notre attractivité quelle que soit la situation sanitaire », ajoute-t-il.  Pour sa part, Daniel Saramandif pense que le classement de Maurice sur la liste écarlate est le résultat d’une mauvaise communication sur le plan international. « Certes, il y a une hausse des cas de Covid-19 à Maurice, mais la situation n’est pas aussi alarmante que ce que rapportent les autorités françaises », dit-il.  Pour lui, il faut que le gouvernement, les opérateurs et la presse locale travaillent en collaboration pour assurer une meilleure communication concernant la destination mauricienne. Christian Lefèvre dit d’ailleurs s’attendre à l’action du gouvernement mauricien pour convaincre les pays concernés de ne pas asphyxier davantage l’industrie touristique de Maurice. </p> <h3><strong>L’inquiétude s’installe dans le secteur de l’exportation</strong></h3> <p>Le secteur de l’exportation pourrait également être affecté par le placement de Maurice sur la liste écarlate de la France. Sudesh Proag, directeur d’Ananas Victoria Ltd, ne cache pas son inquiétude. En raison des restrictions liées à la Covid-19, il avance que les ventes locales sont très mauvaises pour la compagnie. « Nous exportons nos produits en France. Les exportations de décembre ne seront que de 20 % pour les letchis et 35 % pour l’ananas », dit-il. Cependant, selon lui, il est difficile d’anticiper l’impact que la décision du gouvernement français aura sur marché. « Il nous faut plus de temps pour analyser s’il y aura des conséquences à long terme. Nous suivons cette situation de près. »</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Maurice%20sur%20la%20liste%20%C3%A9carlate%20de%20la%20France%20%3A%20un%20coup%20de%20massue%20pour%C2%A0le%20tourisme%20mauricien%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/maurice-sur-la-liste-ecarlate-de-la-france-un-coup-de-massue-pour-le-tourisme-mauricien&amp;2=node/120057" token="QP9UHT7JijzURj049PRxifv9rXLuuUEbClR5Tbj2L3w"></drupal-render-placeholder></div> Thu, 02 Dec 2021 10:17:02 +0000 defimedia 120057 at http://defimedia.info