Home http://defimedia.info/categorie/home fr [Info Soirée] : « POLITISYEN MENTER NU PA LE » http://defimedia.info/info-soiree-politisyen-menter-nu-pa-le <span>[Info Soirée] : « POLITISYEN MENTER NU PA LE »</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>sam 21/06/2025 - 20:43</span> <div class="field field--name-field-youtube-video field--type-video-embed-field field--label-hidden field--item"><div class="video-embed-field-provider-youtube video-embed-field-responsive-video form-group"><iframe width="854" height="480" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen" src="https://www.youtube.com/embed/rOY4Dbq8Vz4?autoplay=0&amp;start=0&amp;rel=0"></iframe> </div> </div> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/thumbnail_210625.jpg?itok=8QEchIMc" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>[Info Soirée] : « POLITISYEN MENTER NU PA LE »<br /> <br /> Les rues de la capitale bondées de manifestants ce samedi pour dire non au relèvement de l’âge de la pension à 65 ans<br /> Pancartes en mains, syndicalistes, politiciens et mauriciens de tous âges, ont fait entendre leurs voix<br /> Présence remarquée de l’ancien premier ministre, Pravind Jugnauth<br /> <br /> Les manifestants de la plateforme « Pa touss nou pension » ont pris d’assaut les rues de Rose-Hill<br /> Nombre de mauriciens ont répondu présents à cette initiative<br /> L’activiste Bruneau Laurette affirme que d’autres actions sont à prévoir si le gouvernement ne revient pas sur cette décision<br /> Réagissant à ces marches, Navin Ramgoolam répond que nous sommes dans une démocratie<br /> <br /> Kailash Purryag s’est éteint ce samedi à l’âge de 77 ans… L’ancien Prési-dent de la République est décédé des suites d’une maladie. Le drapeau mauricien en berne sur tous les bâtiments de l’Etat jusqu’au coucher du soleil demain. Ses funérailles se tiendront ce dimanche.<br /> <br /> Les politiciens rendent hommage à Kailash Purryag…<br /> Son gendre Ritish Ramphul garde le souvenir d’un homme de principes et d'engagement…Navin Ramgoolam parle d’un homme loyal qui a servi la nation avec dévouement…<br /> Alors que Pravind Jugnauth se souvient d’un homme intègre...<br /> <br /> Et en fin d’édition nous parlerons cinéma…<br /> Le film qu’on vous invite à découvrir…<br /> Aviator avec Leonardo Dicaprio</p> </div> <div class="field field--name-field-type field--type-entity-reference field--label-hidden field--item">18</div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=%5BInfo%20Soir%C3%A9e%5D%20%3A%20%C2%AB%20POLITISYEN%20MENTER%20NU%20PA%20LE%20%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/info-soiree-politisyen-menter-nu-pa-le&amp;2=node/173427" token="f5e8OkXkZf-TzvtmeVDc74PYaCsCQkkKf2s8NefTA_4"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 21 Jun 2025 16:43:44 +0000 defimedia 173427 at http://defimedia.info Loto et Loto Plus : pas de grand gagnant ce samedi 21 juin http://defimedia.info/loto-et-loto-plus-pas-de-grand-gagnant-ce-samedi-21-juin <span>Loto et Loto Plus : pas de grand gagnant ce samedi 21 juin</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>sam 21/06/2025 - 20:14</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/untitled_design_10_93.jpg?itok=zNKqLcPy" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Aucun joueur n’a trouvé la combinaison gagnante du tirage du Loto et celle de Loto Plus, ce samedi 21 juin. C’est ce qui ressort du communiqué émis par Lottotech ce soir. Le prochain jackpot du Loto passera à approximativement à Rs 14 millions et celui du Loto Plus à environ Rs 18 millions.</p> <p>Retrouvez ci-dessous le communiqué dans son intégralité :</p> <p><img alt="" data-entity-type="file" data-entity-uuid="2121f4b6-4885-467f-89a6-b2377aa39eda" src="/sites/default/files/inline-images/loto_54.jpg" /></p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Loto%20et%20Loto%20Plus%20%3A%20pas%20de%20grand%20gagnant%20ce%20samedi%2021%20juin&amp;1=http%3A//defimedia.info/loto-et-loto-plus-pas-de-grand-gagnant-ce-samedi-21-juin&amp;2=node/173426" token="OKEsz0SWHi-uE6y_WAA44VNDblkCt3hmJa8c3Hc7l8U"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 21 Jun 2025 16:14:00 +0000 defimedia 173426 at http://defimedia.info Andrew Roussety trouve la mort sur sa nouvelle moto http://defimedia.info/andrew-roussety-trouve-la-mort-sur-sa-nouvelle-moto <span>Andrew Roussety trouve la mort sur sa nouvelle moto</span> <span><span lang="" about="/users/kantoine" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Kendy Antoine</span></span> <span>sam 21/06/2025 - 20:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/andrew_roussety.jpg?itok=3xv6tAuw" width="1280" height="720" alt="" title="La mort d&#039;Andrew Roussety laisse un grand vide dans la vie de ses proches." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Le nom d’Andrew Roussety, 20 ans, est venu s’ajouter à la liste des personnes mortes à la suite d’un accident de la route. Il était à motocyclette lorsqu’il a fait une sortie de route à la rue Ambrose, à Rose Hill, dans la soirée du dimanche 15 juin. Il a terminé sa course contre un poteau électrique en béton. Grièvement blessé, il a été mis en observation aux soins intensifs de l’hôpital de Victoria où il a rendu son dernier souffle 24 heures plus tard.</p> <p>Sa famille est inconsolable. Une amie de sa famille confie qu’elle a perdu le sommeil depuis ce drame. L’accident s’est produit à quelques mètres de son domicile.</p> <p>« Andrew suivait des cours dans l’hôtellerie. Il voulait réussir. Il y a quelques mois, il a acheté cette motocyclette qu’il a trouvée sur Facebook », confie-t-elle.</p> <p>Elle était chez elle dans la soirée de dimanche et le bruit de klaxons l'a interpellée. « Je suis allée voir par la fenêtre et j’ai vu que la circulation était au ralenti. J’ai pris mon portable et quand j’ai zoomé, j’ai vu une personne allongée sur le bitume. J’ai alors compris qu’il y avait eu un accident », relate-t-elle. &nbsp;Son époux et elle se sont précipités sur les lieux.</p> <p>« C’était Andrew. Je connais son père, qui est un ami de longue date. Il y avait du sang partout. On ne savait même pas où il était blessé. Il respirait encore. On lui a demandé s’il pouvait bouger les jambes, il l’a fait. Son bras était fracturé. N’ayant aucune formation en premiers secours, nous ne pouvions pas prendre de risques. La police n’était pas encore arrivée. J’ai appelé le service d’aide médicale urgente (SAMU), mais on m’a dit qu’aucune ambulance n’était disponible. J’ai alors contacté une clinique. La réponse a été&nbsp;: qui va prendre en charge le déplacement ? », raconte-t-elle.</p> <p>« Il y avait une vie en jeu. Ce jeune homme agonisait. Je me devais de tout faire pour le sauver », poursuit-elle. « Devant la lenteur de l’intervention du SAMU, j’ai lancé un Facebook Live pour alerter les autorités. Andrew est resté étendu sur l'asphalte pendant de longues minutes. » Le SAMU est arrivé sur place après un long moment.</p> <p>Le jeune homme a été transporté à l’hôpital Victoria à Candos. Son état était critique. Il a été mis en observation aux soins intensifs, il n’a jamais pu raconter ce qui s’était passé à la police. Il a succombé à ses blessures dans la soirée de lundi.</p> <p>Sa disparition bouleverse profondément ses proches. «&nbsp;Il était jeune, plein d’avenir et avait encore tellement de choses à accomplir. Cet enfant aurait pu être sauvé. Sa mère n’arrive pas à réaliser qu’il n’est plus là.</p> <p>C’est insoutenable pour une mère de perdre son fils dans de telles conditions. » Dans le quartier, c’est la consternation. « Il était populaire, toujours souriant, apprécié de tous. Une voisine a même perdu connaissance en apprenant sa mort », raconte son amie. L’autopsie a attribué la mort du jeune homme à un traumatisme crânien.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Andrew%20Roussety%20trouve%C2%A0la%20mort%20sur%20sa%20nouvelle%20moto&amp;1=http%3A//defimedia.info/andrew-roussety-trouve-la-mort-sur-sa-nouvelle-moto&amp;2=node/173406" token="sA8zm7YdmW99MME4r9-ASmRRv0FziffwPIxRIjvaJJ0"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 21 Jun 2025 16:00:00 +0000 Kendy Antoine 173406 at http://defimedia.info Anthony Argendra, 35 ans, mort tragique d’un bon vivant - sa mère Josiane : «Il illuminait nos vies»  http://defimedia.info/anthony-argendra-35-ans-mort-tragique-dun-bon-vivant-sa-mere-josiane-il-illuminait-nos-vies <span>Anthony Argendra, 35 ans, mort tragique d’un bon vivant - sa mère Josiane : «Il illuminait nos vies» </span> <span><span lang="" about="/users/defiplus" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Plus</span></span> <span>sam 21/06/2025 - 19:20</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/anthony_argendra.jpg?itok=C8CoQbw7" width="1280" height="720" alt="" title="Le véhicule d’Anthony après ce terrible impact. La victime laisse une famille dévastée par cette soudaine perte." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Anthony Argendra, 35 ans, incarnait la joie de vivre et la générosité. Électricien passionné et père aimant, il faisait rayonner son entourage. Cependant, samedi soir, un terrible accident a brisé cette lumière, laissant ses proches anéantis.</p> <p>Un bon vivant, travailleur, généreux, populaire… autant de qualités qui résumaient Anthony Argendra, 35 ans. Ce père de famille, domicilié à Curepipe, faisait rayonner la joie autour de lui. Mais en un instant, tout a basculé. Ses rires ne résonneront plus entre les murs de sa maison. Samedi soir, il était au volant de son pickup lorsqu’il a fait une sortie de route sur la route de Plaine Sophie, à Mare-Longue. Son véhicule a violemment percuté plusieurs arbres. L’impact a été fatal. Anthony n’a eu aucune chance. Grièvement blessé, il a été transporté à l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle, mais il n’a pas survécu.</p> <p>Sa mère Josiane, 64 ans, et ses sœurs sont inconsolables. Le cœur brisé, elles pleurent un pilier de la famille. « Anthony était vraiment un bon vivant. Il était courageux. Il illuminait nos vies », confie sa mère, dans un soupir chargé de douleur. Les parents du trentenaire s’étaient séparés alors qu’il était encore enfant. « Vers l’âge de 11 ans, il est venu vivre avec moi à Chemin-Grenier », ajoute-t-elle.</p> <h3>Une nouvelle page&nbsp;dans sa vie</h3> <p>Après ses études secondaires au collège Keats, Anthony s’était tourné vers la filière technique en électricité. « Il voulait devenir électricien. Il a alors commencé des cours à l’IVTB à l’époque&nbsp;», poursuit-elle. Motivé et appliqué, il s’était pleinement investi dans sa formation. « En six mois, il avait tout assimilé, car il apprenait vite », se souvient-elle fièrement. Par la suite, il a été embauché dans plusieurs compagnies. « Il était très doué dans son domaine&nbsp;», souligne sa mère. Grâce à son professionnalisme et son sérieux, il s’est bâti au fil des années une solide réputation et il avait beaucoup de clients.</p> <p>Fier de son parcours, Anthony avait décidé de franchir une nouvelle étape dans sa carrière en se mettant à son propre compte. « Il travaillait tous les jours, même les week-ends », raconte Josiane. Inépuisable, il ne reculait jamais devant la tâche.</p> <p>Outre son abnégation pour son travail, Anthony était aussi un fils dévoué. Quand son père est tombé gravement malade suite à un cancer, il est allé vivre avec lui à Curepipe. « Il s’est occupé de son père avec une dévotion incroyable. Il l’a même accompagné en Inde pour son traitement. Il ne l’a jamais laissé seul », se remémore Josiane, les larmes aux yeux. Une épreuve difficile que la famille a affrontée ensemble. La maladie a eu raison de lui. C’était alors une autre expérience douloureuse pour le jeune homme et sa famille.&nbsp;</p> <p>Pour sa sœur Christel, établie à La Réunion, Anthony était une lumière. « Mon frère rayonnait de joie de vivre. Dès qu’il arrivait quelque part, il illuminait l’endroit. Il apportait une énergie positive », dit-elle, émue. Lors d’une visite chez elle, il n’avait pas pu rester inactif&nbsp;: « Il m’avait dit qu’il voulait travailler. Je lui ai trouvé un petit boulot. En quelques jours, il avait déjà conquis tout le monde ».</p> <p>Professionnellement, tout allait bien, mais sa vie personnelle était plus chaotique. « Ses relations n’ont pas duré, mais il avait trois fils. Le plus grand a 14 ans, le deuxième 13 ans et le plus jeune 8 ans. Il était un père dévoué, toujours attentif au bien-être de ses garçons. D’ailleurs, l’un de ses fils vit avec moi », explique sa mère.<br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Anthony%20Argendra%2C%2035%20ans%2C%20mort%20tragique%20d%E2%80%99un%20bon%20vivant%20-%20sa%20m%C3%A8re%20Josiane%20%3A%C2%A0%C2%ABIl%20illuminait%20nos%20vies%C2%BB%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/anthony-argendra-35-ans-mort-tragique-dun-bon-vivant-sa-mere-josiane-il-illuminait-nos-vies&amp;2=node/173405" token="AjLzupI7sm4k5hVH_i20MwfMf24cBBLPu6T-OzYgp5Y"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 21 Jun 2025 15:20:00 +0000 Defi Plus 173405 at http://defimedia.info Du rêve tropical au cauchemar judiciaire : ces expatriés piégés par l’amour, ruinés et dépossédés  http://defimedia.info/du-reve-tropical-au-cauchemar-judiciaire-ces-expatries-pieges-par-lamour-ruines-et-depossedes <span>Du rêve tropical au cauchemar judiciaire : ces expatriés piégés par l’amour, ruinés et dépossédés </span> <span><span lang="" about="/users/rtoorab" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Reshad Toorab</span></span> <span>sam 21/06/2025 - 19:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/expat.jpg?itok=qjco2dI-" width="1280" height="720" alt="" title="Ces expatri♪és ont été aveuglés par l&#039;amour. (Image générée par l&#039;IA)" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Sous les tropiques, certains rêves d’amour tournent au cauchemar. À Maurice, plusieurs expatriés affirment avoir été piégés par des relations affectives qui, derrière des apparences idylliques, dissimulaient des intentions bien plus sombres. Accusés de violences sans preuves tangibles, expulsés de leur propre domicile, ruinés et privés de leurs enfants, ces hommes dénoncent un usage abusif du système judiciaire en matière de protection domestique.&nbsp;<br /> <br /> Alors que les institutions, les médias, les organisations non gouvernementales et les responsables politiques – à juste titre – s’engagent fermement contre les violences faites aux femmes, une autre réalité, plus silencieuse, émerge dans l’ombre : celle des expatriés piégés par une manipulation affective et judiciaire. Le rêve d’un amour tropical s’est transformé en véritable cauchemar juridique pour plusieurs étrangers installés à Maurice. Attirés par le soleil, la sérénité et parfois un nouveau départ sentimental, ils se retrouvent aujourd’hui ruinés, isolés et accusés à tort. Leur erreur ? Avoir fait confiance.&nbsp;</p> <p>Un ressortissant européen d’une cinquantaine d’années, fraîchement installé à Flic-en-Flac, était venu chercher le calme, la chaleur humaine et pourquoi pas l’amour. Il ne se doutait pas que ce paradis tant espéré deviendrait son pire cauchemar. Sur un site de rencontres local, il a fait la connaissance d’une femme belle et charmante, se disant incomprise, vulnérable, en détresse… et surtout, convaincante.&nbsp;</p> <p>Séduit, il s’est rapidement attaché. Leur relation s’est intensifiée : mariage civil, achat d’une villa sur le littoral et ouverture d’un compte en banque commun. Toutefois, tout est enregistré au nom de la femme, conformément à la législation locale. Elle l’a persuadé : « C’est mieux pour toi, pour nous. Tu es un étranger. Je veux te protéger. » Aveuglé par l’amour, il a accepté sans méfiance.</p> <h3>Scénario parfaitement huilé</h3> <p>Pendant quelques mois, tout semblait idyllique. Puis, un matin, elle s’est rendue au poste de police. En larmes et la voix tremblante, elle l’a accusé de violences verbales et de menaces. Aucune blessure. Aucun témoin. Juste la parole de cette femme contre la sienne. Pourtant, cela a suffi.&nbsp;</p> <p>En moins de 24 heures, l’homme a été arrêté. Selon ses dires, il a été traité comme un criminel. Placé en cellule, humilié devant ses voisins, il a fermement nié les accusations portées contre lui.</p> <p>Dès le lendemain, elle s’est présentée devant la Family Court avec un affidavit bien rédigé dans lequel elle accuse son époux de lui avoir proféré des « menaces de mort » et de lui avoir fait subir des «&nbsp;violences psychologiques&nbsp;». Le juge lui a accordé une Protection Order.&nbsp;</p> <p>Résultat : il lui est légalement interdit d’approcher son propre domicile, celui qu’il a financé. Il ne peut plus voir ses enfants non plus. Il a perdu son toit, ses droits et sa famille. Déterminé à se défendre, il a engagé un avocat et un avoué. Mais les frais se sont rapidement accumulés. Alors que ses économies fondaient à vue d’œil, elle bénéficiait d’une aide légale gratuite.&nbsp;</p> <h3>Coup de grâce :&nbsp;divorce et pension&nbsp;</h3> <p>Mais elle ne s’est pas arrêtée là. Elle a demandé le divorce, une pension alimentaire conséquente, l’usage exclusif de la maison ainsi que la garde totale des enfants. Et elle a tout obtenu. Tout était à son nom. Tout semblait planifié depuis le premier jour.&nbsp;</p> <p>Ce scénario, longtemps perçu comme marginal, semble se banaliser. Dans l’Ouest de l’île, plusieurs expatriés évoquent un véritable « business de la relation&nbsp;» : simuler l’amour dans le but d’expulser le partenaire, de s’emparer des biens et d’obtenir une rente via pension alimentaire ou héritage.&nbsp;</p> <p>Thomas (prénom d’emprunt), un Belge de 52 ans, raconte avoir été aspiré dans la même spirale infernale&nbsp;: « Elle était parfaite au début, toujours gentille, à l’écoute. Elle m’a demandé de tout mettre à son nom. Puis un matin, elle a disparu et la police est venue me chercher. »</p> <p>Quant à James (prénom d’emprunt), un retraité anglais, il raconte avoir été brutalement expulsé de son domicile à Tamarin, pour une simple dispute verbale. Certains, comme Marc (prénom d’emprunt), un entrepreneur français, dénonce une justice à deux vitesses : «&nbsp;J’ai tout perdu. Ma maison, mon entreprise, ma fille. Je suis désormais hébergé par un ami. Je survis. »</p> <p>Tous dénoncent un déséquilibre. Dès qu’une femme affirme être victime de violences, le système judiciaire se met immédiatement en marche. Ce qui, dans des cas avérés, est fort louable : protéger rapidement une personne en danger est un devoir fondamental de toute société civilisée.&nbsp;</p> <p>Mais quand cette réactivité est utilisée comme arme par certaines, les conséquences peuvent être désastreuses : expulsion immédiate, rupture du lien parental, honte publique, isolement, précarisation, perte de statut et voire inscription au casier judiciaire pour des faits jamais prouvés.</p> <p>Ces hommes, souvent âgés, sans famille sur place, se disent brisés, ruinés et réduits au silence. Ils craignent de parler, de passer pour misogynes ou de décrédibiliser les vraies victimes. « Qui osera s’exprimer ? » lance James. « Dès qu’on parle, on est accusés de misogynie, ou de vouloir décrédibiliser les vraies victimes. Mais nous aussi, nous avons besoin d’être entendus. » soutient-il.</p> <h3>La boîte de Pandore ouverte ?</h3> <p>Ils ne demandent pas de privilégier les hommes ni de rejeter ou d’affaiblir les lois protégeant les femmes. Ils réclament une justice plus équilibrée, une protection équitable pour tous. Car une loi détournée de son but peut provoquer autant de souffrances qu’elle prétend prévenir.Certains avocats, sous couvert d’anonymat, reconnaissent une hausse du nombre d’affaires de ce genre. Difficiles à prouver, elles sont toutefois bien présentes dans les tribunaux du pays. Pendant ce temps, des dizaines d’hommes sont pris au piège d’un chantage émotionnel et financier. Ils vivent dans la peur ; celle de parler, celle d’être stigmatisés, celle de tout perdre une seconde fois.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Du%20r%C3%AAve%20tropical%20au%20cauchemar%20judiciaire%20%3A%20ces%20expatri%C3%A9s%20pi%C3%A9g%C3%A9s%20par%20l%E2%80%99amour%2C%20ruin%C3%A9s%20et%20d%C3%A9poss%C3%A9d%C3%A9s%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/du-reve-tropical-au-cauchemar-judiciaire-ces-expatries-pieges-par-lamour-ruines-et-depossedes&amp;2=node/173404" token="7ThfgqWFkD_DMIPmiaRr7w4apZIf8yPPQGNLk3i3d78"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 21 Jun 2025 15:00:00 +0000 Reshad Toorab 173404 at http://defimedia.info Lindsey Collen : «L’alliance PTr/MMM/ND/ReA aurait dû faire campagne sur son intention» http://defimedia.info/lindsey-collen-lalliance-ptrmmmndrea-aurait-du-faire-campagne-sur-son-intention <span>Lindsey Collen : «L’alliance PTr/MMM/ND/ReA aurait dû faire campagne sur son intention»</span> <span><span lang="" about="/users/jdedans" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Jean Claude Dedans</span></span> <span>sam 21/06/2025 - 18:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/lindsey_claire_collen_seegoobin.jpg?itok=7SIRq1Cj" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Le ministre de la Sécurité sociale s’est fourvoyé et n’a d’autre solution que de cautionner ce que le gouvernement impose. Pour Lindsey Collen, de Lalit, Ashok Subron « avale avec délectation de grosses couleuvres », tout en « crachant sur ce qu’il a chéri », parce que « pris dans son propre piège ». Elle parle aussi sur la Basic Retirement Pension.<br /> <br /> <strong>La réforme de la pension de retraite fait débat. Quelle est votre opinion sur la question ?</strong><br /> Le relèvement de l’âge de la pension de vieillesse de 60 à 65 ans affaiblit clairement l'État-providence. Face à la levée de boucliers, le gouvernement est stupéfait. Le ministre des Finances Navin Ramgoolam propose alors des plans de repli, des « siblaz », qui sont une autre façon de démanteler l'État-providence. Chez Lalit, nous pensons que la pension de vieillesse doit être financée par une augmentation des impôts sur les riches. C'est simple.</p> <p>Et pendant que nous nous concentrons sur ce point, nous devons tous être conscients que des forces plus importantes empiètent maintenant sur notre République : Diego Garcia, un territoire dont nous sommes démocratiquement responsables, est utilisé par les États-Unis et leur mandataire, Israël, pour attaquer les pays qui soutiennent les Palestiniens, auxquels les États-Unis et Israël infligent un génocide. Les répercussions, si nous n'obtenons pas la fermeture de la base sur notre territoire, seront existentielles. Nous devons donc garder à l'esprit la situation dans son ensemble lorsque nous parlons de pensions.</p> <p><strong>Le Grand argentier avance qu’il fallait ‘break the ice’, car nous sommes assis sur une bombe. Serait-ce le cas ?</strong><br /> Pour suivre votre métaphore, s'il « brise la glace » alors qu'il est assis sur une bombe, il tombera dans l'eau glacée, politiquement parlant. La dernière fois qu'un gouvernement – Jugnauth/Bérenger en 2003 - a introduit des conditions de ressources pour les pensions, il est tombé dans l'eau glacée, pour ainsi dire, et a perdu les élections suivantes. Tout simplement parce que la pension de vieillesse a été conquise comme un Droit de l'homme en 1957, après de nombreux soulèvements. C’est dans la mémoire collective. Les gens chérissent ce droit. Et c'est ce qu'ils devraient faire.</p> <p>Lalit, en tant que parti de gauche, s'oppose à la façon dont la classe capitaliste fait constamment peser le poids de ses propres crises sur le dos de la classe ouvrière. L'enquête d'opinion du groupe Défi Media montre que seule cette petite classe et ses laquais idéologiques (7,8 %) sont favorables à la «&nbsp;réforme » proposée, tandis que les personnes qui travaillent pour gagner leur vie (77,2 %) y sont opposées.</p> <p><strong>Le GM a décidé de mettre sur pied deux comités pour voir comment atténuer ce report à ceux qui ne vivent que de la pension. Serait-ce une catégorisation, contraire aux lois?</strong><br /> Ces deux commissions ont un mandat étroit : ils tenteront de trouver des moyens d'éliminer la partie universelle des pensions de vieillesse, en introduisant une sorte de condition de ressources. Cela aussi serait le contraire de ce que l'alliance gouvernementale a promis pendant la campagne.</p> <p><strong>Des employés issus de secteurs exigeants physiquement – maçons, charpentiers, éboueurs, planteurs, agriculteurs, entre autres – arrivent à 60 ans épuisés par des décennies de labeur. Pourtant, ils devront attendre jusqu’à 65 ans pour toucher leur pension de vieillesse. Est-ce vraiment une mesure équitable à leur égard ?</strong><br /> Relever l'âge de la retraite est injuste pour tout le monde. Ceux qui ne travaillent pas pour un salaire, comme les femmes au foyer, ceux à qui les lois du travail accordent la retraite à 45, 50 ans ou à un âge inférieur à celui désormais fixé, ceux qui effectuent des travaux pénibles, ceux qui souffrent de maladies si fréquentes à Maurice chez les personnes de cet âge — diabète, hypertension, asthme, cancer — pour n'en citer que quelques-unes. Quant à ceux qui n'ont pas besoin de la pension de vieillesse parce qu'ils sont riches, ils peuvent facilement être taxés pour que l'État récupère ce paiement, voire être davantage taxés, de sorte qu’ils contribuent à financer la pension d'une ou deux autres personnes.</p> <p><strong>La BRP est non-contributive. Pourquoi ne pas introduire une participation minime aux futurs bénéficiaires de cette pension ?</strong><br /> Je crois savoir que les cotisations CSG sont toujours payées. Ainsi, la pension de vieillesse bénéficie d'une contribution directe des salariés du secteur privé (à des taux différents en fonction de leurs revenus) et d'une contribution double de la part des patrons. Les versements de la CSG alimentent ensuite le Consolidated Fund de l'État, à partir duquel sont versées les pensions de vieillesse. Plus concrètement, les travailleurs paient déjà la TVA à un taux plus élevé en pourcentage de leurs revenus que celui des capitalistes.</p> <p>Et oui, il est également possible de réintroduire une pension contributive en plus de la pension de vieillesse. Mais avec l’informalisation croissante du travail, et tous ceux qui sont désormais payés par des micro-entreprises, ce n’est pas facile à organiser pour ceux qui en ont le plus besoin. Les fonctionnaires, les employés des organismes parapublics et les travailleurs des grands secteurs disposent déjà de régimes contributifs privés. N'oubliez pas, cependant, que la raison pour laquelle les pensions de vieillesse publiques ont été popularisées dans le monde entier est la faillite massive des régimes de pension dans les années 1930, lorsque le capitalisme a failli s'effondrer. Des soulèvements massifs, comme ceux de 1937 et 1943 à l'île Maurice, ont conduit à l'octroi de pensions.</p> <p><strong>Le vieillissement de la population est une réalité depuis deux décennies, et pourtant, aucun gouvernement n’a pris de décisions concrètes pour y remédier. Résultat : nous nous retrouvons aujourd’hui dans une situation où le nombre de contributeurs diminue, en proportion, par rapport aux bénéficiaires de la BRP. Un désastre annoncé ?</strong><br /> La formulation de la question - comme le dit le Premier ministre - est tout à fait erronée. Plus de personnes âgées et moins de jeunes actifs n'est un «&nbsp;désastre&nbsp;» que si le gouvernement n'augmente pas ses recettes. C'est tellement simple, c'est évident. Il suffit de taxer les revenus des riches. Cela vaut la peine de ne pas être ignorant. Dans le passé, taxer les riches était non seulement possible, mais c'était la règle dans le monde entier.&nbsp;</p> <p>À Maurice, par exemple, la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu était supérieure à 80 %. Et c'était normal. Pour se rendre compte à quel point cette réalité est tenue secrète, il suffit d'essayer de la trouver sur Internet. Peut-être que Navin Ramgoolam ne le sait même pas. Aux États-Unis, la mère de tous les capitalistes, le taux de l'impôt sur le revenu était supérieur à 90 % de 1944 à 1963. Le taux le plus élevé a été de 94 %.</p> <p>Le vieillissement de la population est une bonne chose. Il est synonyme d'allongement de l'espérance de vie. Cela soulève une autre question. C'est le cœur du problème, mais il n'est jamais abordé. La productivité du travail a augmenté de manière spectaculaire au cours des 50 dernières années et les travailleurs n'ont pas obtenu leur part, même dans le cadre des hypothèses capitalistes.&nbsp;</p> <p>Un travailleur de la canne aujourd’hui, utilisant les machines achetées par son patron — machines acquises grâce à l’argent tiré du labeur des générations précédentes, exploitées sous l’esclavage, l’engagisme, puis le salariat moderne — peut accomplir le travail que près de 100 ouvriers faisaient il y a 50 ans. Ce qui s’est passé, c’est que les capitalistes ont « volé » la quasi-totalité des gains financiers issus de cette hausse massive de productivité. C’est ainsi que l’écart entre riches et pauvres s’est creusé de manière vertigineuse au cours des dernières décennies. Voilà ce qu’on appelle le «&nbsp;néolibéralisme&nbsp;» : un système où les capitalistes s’approprient l’essentiel des fruits du progrès et de l'efficacité du travail.</p> <p>Et avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, la productivité du travail va exploser. Mais dans un cadre néolibéral, ce sont encore les patrons qui « voleront » la plus grande part de ces gains.</p> <p>Même dans le cadre du capitalisme, l'augmentation de la productivité n'est un progrès pour l'humanité que si elle réduit les inégalités. C'est pourquoi le type de politique de Lalit est important. Nous appelons au renversement de cette société capitaliste injuste, inhumaine, inégalitaire et non libre, qui appauvrit toujours les classes laborieuses tout en engraissant les capitalistes et les rentiers.</p> <p><strong>Le NPS était arrivé à son terme depuis quelques années et a été remplacé par la CSG dont les fonds sont à sec, selon l’ex-ministre des Finances. Mauvaise gestion, largesses avec des allocations ici et là ou a-t-on dilapider l’argent des contribuables ? Ceux fautifs ne devraient-ils pas rendre des comptes et non ‘get away with murder’ ?</strong><br /> La CSG n'a jamais été un «&nbsp;fonds ». Il s'agit d'un malentendu total. Elle n'a jamais eu de fonds, elle ne peut donc pas «&nbsp;s'assécher&nbsp;». Tous les paiements de la CSG sont versés au Fonds consolidé. La CSG est un « impôt sur les salaires ». Le seul problème est que cet impôt et les autres ne sont pas assez élevés pour payer les pensions qui doivent être versées. Ce malentendu sur le fait que la CSG est censée être un « fonds » est aggravé par le fait que les salariés les plus modestes reçoivent jusqu'à présent, au milieu de chaque mois, un versement appelé «&nbsp;Allocation CSG ». Il s'agit en fait d'un versement du Consolidated Fund, dans lequel sont versées les cotisations CSG. Si quelqu'un dans le dernier gouvernement a agi de manière frauduleuse ou malhonnête, il doit être inculpé pour les lois qu'il a enfreintes.</p> <p><strong>Ils sont nombreux à avancer que l’exemple devrait venir d’en haut, soit que les diverses allocations aux ministres et députés soient revues à la baisse, de même que la fin des achats de limousines neuves, alors que la flotte de l’ex-régime est encore en bon état…&nbsp;</strong><br /> Les ministres, en particulier, se trouvent dans la position absurde de considérer leurs revenus et leurs biens comme dérisoires parce qu'ils se comparent aux quelque 25&nbsp;000 capitalistes sur lesquels ils règnent et qui gagnent 10 ou 100 fois plus qu'eux. Alors que le reste d'entre nous considère que les ministres gagnent des salaires énormes et qu'ils bénéficient de voitures hors-taxes alors même que les droits de douane sur les voitures augmentent. Nous ne devons pas perdre de vue que ce sont les capitalistes qui ont besoin d'une limitation de leurs revenus.</p> <p><strong>Est-il normal que d’anciens Présidents de la République et leurs ex-adjoints bénéficient d’une grasse pension à vie, avec voiture de fonction et chauffeur, gardes du corps, voyages en classe affaires — voire en première classe —, tout en touchant également leur Basic Retirement Pension ?</strong><br /> Bien sûr, les ex-Présidents de la République et leurs adjoints doivent continuer à percevoir leur pension de vieillesse. C’est un droit. Cependant, leurs revenus sont peut-être trop élevés, et là, c’est un autre débat. L’inégalité des revenus doit être examinée de manière globale, en tenant compte non seulement des revenus des détenteurs des moyens de production et de distribution, mais aussi de ceux des rentiers de la finance et des données.</p> <p><strong>Sans faire de la démagogie, les chiffres sont effrayants : rien que pour 2024, le gouvernement a dû débourser pas moins de Rs 60 milliards pour la BRP et ce chiffre est appelé à enfler. Où trouver cette somme ?</strong><br /> Il faut se méfier de la confusion des chiffres. Les dépenses ne se comprennent qu'en fonction des recettes. À court terme, comme je l'ai dit, il faut augmenter les impôts. Soyez courageux et attaquez-vous aux riches ! Il n'est pas « courageux&nbsp;» de prendre l'argent des plus vulnérables en supprimant les retraites ou en les conditionnant à la soumission à l'État. À moyen et long termes, une autre mesure courageuse s'impose. Le gouvernement doit obliger tous les investisseurs à créer de nouvelles formes de production. Par exemple, le gouvernement doit obliger les propriétaires de domaines sucriers, par la loi, s'ils ne coopèrent pas, à consacrer un pourcentage, disons 30 %, de leurs terres à la sécurité alimentaire, et à utiliser toutes leurs infrastructures existantes autour des moulins et des anciens moulins pour des « usines de transformation », et à employer des milliers de nouveaux travailleurs. La production peut être suffisante pour exporter des denrées alimentaires. Une économie saine résout le problème.</p> <p><strong>Le ministre des Finances a donné la perception d’avoir joué au Robin des Bois en taxant les riches, les banques, le secteur de l’immobilier, les voitures électriques et hybrides… Ne serait-ce que du leurre tout en jouant avec le feu de voir une évasion des investissements étrangers de chez nous ?</strong><br /> Il est puéril de pleurer la perte des 80 % d'IDE consacrés à l'achat de villas. Nous devrions plutôt nous en réjouir. L'investissement n'est pas créatif, mais destructeur. L'investissement doit être encouragé s'il crée de la production et des emplois. Quant à Robin des Bois, il est le plus populaire de tous les héros populaires, et avec raison.</p> <p><strong>La plupart des pays au monde misent beaucoup sur leurs représentants diplomatiques sans qu’il ne soit obligatoire de la présence de ministres à certaines conférences et autres rencontres multilatérales, afin de ne pas gaspiller l’argent des contribuables en termes de voyages et de per diem. Toutefois, on constate qu’en une poignée de mois, pas moins d’une quarantaine de voyages «&nbsp;officiels » ont été effectués par ce gouvernement. Explications ?</strong><br /> Bien sûr, cela dépend de ce que chaque voyage apporte. Ils devraient tous voyager dans la même classe que le reste d'entre nous. À long terme, le monde n'aura qu'une seule classe de transport aérien. Toute autre solution est une insulte à l'humanité.</p> <p><strong>Venons-en à la position du ministre Ashok Subron. À une question de notre collègue Patrick Hilbert sur Radio Plus, il a affirmé qu’il n’a pas été consulté au préalable concernant la réforme de la BRP. Puis, lors de la Private Notice Question de mardi dernier, il dit le contraire et les syndicalistes ont mal pris sa prise de position sur la BRP. Quid de Lalit ?</strong><br /> Ce genre de double langage vient du fait que l'on pense que l'on peut être ministre de ce gouvernement tout en étant du côté de la classe ouvrière. L'ensemble de la population aurait dû être consulté lors de la campagne électorale. L'Alliance du Changement PTr/MMM-ReA/ND aurait dû faire campagne sur son intention de démanteler l'État-providence.</p> <p>Au lieu de débattre de ce qu'ils ont fait, ils ont promis d'autres « dépenses » : transport gratuit et médicaments prescrits dans le privé, pendant que tout le monde écoutait les cassettes de « Missier Moustass » publiées anonymement en ligne.</p> <p><strong>Ashok Subron a été un membre actif de Lalit, puis un négociateur pour la GWF. Aujourd’hui qu’il est ministre, quel est votre sentiment personnel à son égard, et celui de votre mouvement politique ?</strong><br /> Lorsqu’Ashok Subron a quitté Lalit il y a plus de 20 ans, il est parti sur une trajectoire qui l'a mené directement là où il se trouve aujourd'hui, dans une alliance avec le Labour, le MMM et un peu de PMSD. Il n'avait pas d'autre politique en vue. Ashok Subron est un politicien électoraliste. Il n'a pas l'intention de changer la classe au pouvoir ou la nature de l'État. Il veut seulement se présenter aux élections et ensuite, à son tour, diriger l'État bourgeois existant. Mais il s'est mis lui-même dans l'impasse. Sa politique était entièrement basée sur le refus de déclarer sa communauté alors qu'il n'avait pas assez de poids politique pour changer le système communal du meilleur perdant.&nbsp;</p> <p>Ashok Subron était coincé. Il ne pouvait pas se présenter aux élections. Il a « avalé » la pilule amère, conclu une alliance et vaguement promis que ce serait la dernière fois qu'il déclarerait sa communauté. Il se retrouve aujourd'hui ministre imposant le démantèlement de l'État-providence, ce qui signifie qu'il ne peut évidemment être considéré comme « de gauche&nbsp;» par personne.</p> <p><strong>La CTSP du tandem Reaz Chuttoo/Jane Ragoo a fait un appel de mobilisation de toutes les fédérations syndicales de se réunir au Champs de Mars aujourd’hui (21 juin). Est-ce que Lalit y sera présent ?</strong><br /> Oui, le mouvement syndical s'est unifié sur le programme combiné d'opposition au relèvement de l'âge de la retraite et à la mise sous condition de ressources. Lalit aura des membres présents à la manifestation des syndicats pour la simple raison que nous sommes d'accord avec les revendications et que nous respectons la cohérence du mouvement syndical sur ces deux questions.</p> <p><strong>Joe Lesjongard, Alan Ganoo et Steven Obeegadoo, des membres de l’ancien GM, ont confirmé leur présence à la manifestation apolitique alors qu’ils ne sont pas invités. Le font-ils pour se redorer le blason et tenter d’avoir une plateforme pour se remettre en selle politiquement ?</strong><br /> Il est certain qu'ils doivent « redorer le blason », mais il ne suffira pas de se présenter à un événement.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Lindsey%20Collen%20%3A%20%C2%ABL%E2%80%99alliance%20PTr/MMM/ND/ReA%20aurait%20d%C3%BB%20faire%20campagne%20sur%20son%20intention%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/lindsey-collen-lalliance-ptrmmmndrea-aurait-du-faire-campagne-sur-son-intention&amp;2=node/173402" token="Y3inLoAhk8Qpob_DP4a7YzuJd4YMz_UH0FiBxialU58"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 21 Jun 2025 14:30:00 +0000 Jean Claude Dedans 173402 at http://defimedia.info “Pa touss nou pansion 60 an” : retour sur la manifestation à Rose-Hill http://defimedia.info/pa-touss-nou-pansion-60-retour-sur-la-manifestation-rose-hill <span>“Pa touss nou pansion 60 an” : retour sur la manifestation à Rose-Hill</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>sam 21/06/2025 - 18:25</span> <div class="field field--name-field-youtube-video field--type-video-embed-field field--label-hidden field--item"><div class="video-embed-field-provider-facebook video-embed-field-responsive-video form-group"><iframe allow="encrypted-media" allowfullscreen="true" allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" width="854" height="480" class="fbvideo" src="https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https://www.facebook.com/www.defimedia.info/videos/1532789971024356&amp;show_text=1"></iframe> </div> </div> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/untitled_design_32_23.jpg?itok=lpYSJG7u" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>La ville de Rose-Hill a vibré, ce samedi 21 juin, au rythme d’une marche de protestation portée par la plateforme “Pa Touss Nou Pension 60 an”. Initiée par Deonarain Lokee, de l’association Pran Kont Lepep, et Bruneau Laurette, d’Ansam Sitwayin, cette mobilisation avait pour but de dire non à la réforme de la pension universelle, annoncée le 5 juin par le Premier ministre et ministre des Finances, Navin Ramgoolam. La mesure, qui prévoit un relèvement progressif de l’âge d’éligibilité à la pension de 60 à 65 ans, suscite une indignation croissante à travers l’île. Retour en images sur la manifestation.&nbsp;</p> <p>Texte et vidéo : Thirooven Gengan</p> </div> <div class="field field--name-field-type field--type-entity-reference field--label-hidden field--item">18</div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=%E2%80%9CPa%20touss%20nou%20pansion%2060%20an%E2%80%9D%20%3A%20retour%20sur%20la%20manifestation%20%C3%A0%20Rose-Hill&amp;1=http%3A//defimedia.info/pa-touss-nou-pansion-60-retour-sur-la-manifestation-rose-hill&amp;2=node/173425" token="3yyj6UrcXlwHTFsIo52B_JQIH5XEjkAU56fRfaLcQ88"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 21 Jun 2025 14:25:11 +0000 defimedia 173425 at http://defimedia.info Un procès-verbal accablant pour Premchand Mungar dans l’affaire Maradiva http://defimedia.info/un-proces-verbal-accablant-pour-premchand-mungar-dans-laffaire-maradiva <span>Un procès-verbal accablant pour Premchand Mungar dans l’affaire Maradiva</span> <span><span lang="" about="/users/defiplus" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Plus</span></span> <span>sam 21/06/2025 - 18:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/premchand_mungar_1.jpg?itok=UQAQeEdh" width="1280" height="720" alt="" title="Premchand Mungar a été arrêté et libéré sous caution." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Premchand Mungar, ancien Chief Executive Officer (CEO) de la State Bank of Mauritius (SBM), a-t-il agi seul pour approuver un prêt de Rs 340 millions en faveur de l’hôtel Maradiva Villas Resort &amp; Spa, propriété de la société Dhyanavartam Ltd, dont la présidente est Kobita Jugnauth et le directeur, son frère Sanjiv Ramdanee ?</p> <p>C’est la piste que privilégient les enquêteurs de la Financial Crimes Commission (FCC), qui cherchent à établir si l’ex-CEO de la SBM a agi de son propre chef ou sur instruction d’une autorité supérieure pour faciliter ce prêt à l’établissement hôtelier de luxe situé à Wolmar.</p> <p>L’enquête a débuté en avril par une perquisition à la SBM Tower, au cours de laquelle des documents relatifs à un financement total de Rs 470 millions ont été saisis. Parmi eux, un « Minutes of Proceedings » (procès-verbal) rédigé par Premchand Mungar, présentant Dhyanavartam Ltd comme une société fiable et éligible à l’emprunt. Ce document, aujourd’hui placé sous scellés au siège de la FCC, aurait induit en erreur le Conseil d’administration de la banque.</p> <p>Les enquêteurs disposent d’éléments laissant entendre que Premchand Mungar aurait exercé une influence directe sur le Board de la SBM pour orienter la décision en faveur de l’octroi du prêt.</p> <p>C’est ainsi que Dhyanavartam Ltd, société dirigée par Kobita Jugnauth et Sanjiv Ramdanee, a obtenu un financement de Rs 470 millions. Or, selon la FCC, cette entreprise ne disposait pas de la capacité de remboursement nécessaire, était lourdement endettée et n’a pas fourni de garantie suffisante. Malgré cela, le prêt a été accordé.</p> <p>Face à ces éléments, Premchand Mungar a été arrêté le mercredi 18 juin. Il a été provisoirement inculpé de « fraud by abuse of position », et relâché après avoir payé une caution de Rs 450 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 5 millions.</p> <p>Un deuxième volet de l’enquête a été ouvert par la FCC afin de déterminer si Premchand Mungar a agi seul ou s’il a été influencé par une tierce personne occupant une fonction de pouvoir. À ce stade, l’ancien CEO nie toute pression externe.</p> <p>&nbsp;a FCC n’exclut pas d’interroger Kobita Jugnauth, épouse de l’ancien Premier ministre, ainsi que d’autres membres du Conseil d’administration de Dhyanavartam Ltd. Parmi les administrateurs, on retrouve : Kailash Sanjiv Ramdanee, Lady Ursule Ramdanee (le frère et la mère de Kobita Jugnauth), ainsi que Derek Lam Po Tang.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Un%20proc%C3%A8s-verbal%20accablant%20pour%20Premchand%20Mungar%20dans%20l%E2%80%99affaire%20Maradiva&amp;1=http%3A//defimedia.info/un-proces-verbal-accablant-pour-premchand-mungar-dans-laffaire-maradiva&amp;2=node/173400" token="PaBVyKy2IHmiNmkI0wTUmXUoNazNIdsQEM-1qfVzNoE"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 21 Jun 2025 14:00:00 +0000 Defi Plus 173400 at http://defimedia.info Bras de fer : La SBM conteste la procédure de liquidation de la société propriétaire du Maradiva   http://defimedia.info/bras-de-fer-la-sbm-conteste-la-procedure-de-liquidation-de-la-societe-proprietaire-du-maradiva <span>Bras de fer : La SBM conteste la procédure de liquidation de la société propriétaire du Maradiva  </span> <span><span lang="" about="/users/philbert" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Patrick Hilbert</span></span> <span>sam 21/06/2025 - 17:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/120816_sbm_2.jpg?itok=V6VdSsi7" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>La procédure de liquidation volontaire engagée par Dhyanavartam Ltd, société propriétaire du Maradiva Villas Resort &amp; Spa, ne fait pas l’unanimité. Alors que l’entreprise, présidée par Kobita Jugnauth, tente de se dissoudre face à une situation financière jugée critique, le secrétaire de la société et la SBM montent au créneau pour contester cette décision. En jeu : des dettes colossales, des intérêts croisés et l’avenir incertain de l’établissement hôtelier de la côte ouest.<br /><br /> Dhyanavartam Ltd, propriétaire du Maradiva Villas Resort &amp; Spa, a enclenché une procédure de liquidation volontaire (winding up) le 16 mai dernier, selon un document officiel du Registrar of Companies. Cette démarche, engagée conformément à la section 309(1)(b) de la loi sur les entreprises, vise à dissoudre l’entreprise présidée par Kobita Jugnauth, épouse de l’ex-Premier ministre Pravind Jugnauth, avec Sanjiv Ramdanee, également membre du conseil d’administration.</p> <p>Une décision stratégique, mais loin de faire consensus. Deux objections formelles ont été déposées : l’une par SBM Bank (Mauritius) Ltd, un créancier majeur, le 29 mai 2025 ; et l’autre par Executive Services Limited, le secrétaire de la société, le 26 mai 2025. Si le document officiel du Registrar of Companies indique le processus est toujours en cours, ces contestations pourraient toutefois compliquer, voire retarder, cette démarche. </p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Le document du Registrar of Companies indique que la procédure de liquidation a été entamée." data-entity-type="file" data-entity-uuid="24184007-2968-4769-b043-a237e40519bf" src="/sites/default/files/inline-images/winding%20up.jpg" /><figcaption>Le document du Registrar of Companies indique que la procédure de liquidation a été entamée.</figcaption></figure><p>Bien que les motifs précis de ces objections ne soient pas détaillés dans le document, il est plausible que SBM Bank cherche à préserver ses intérêts compte tenu de ses créances et de sa participation au capital. Du côté d’Executive Services Limited, l’objection pourrait refléter des préoccupations administratives ou des divergences internes sur la stratégie à adopter.</p> <p>Cette procédure de liquidation est lancée dans un contexte où Dhyanavartam Ltd semble éprouver des difficultés pour redresser sa situation financière. Nommée ainsi le 12 janvier 2023 après avoir été incorporée le 12 août 2002 sous le nom de Mauriplage Beach Resort Ltd, la société est basée à Wolmar, Flic-en-Flac. </p> <p>Elle exploite le Maradiva Villas Resort &amp; Spa, un établissement hôtelier réputé pour son cadre exclusif. Parallèlement, elle opère une activité d’institution de formation dans le domaine de l’éducation, bien que cette branche soit secondaire par rapport à ses opérations hôtelières. </p> <p>Le capital social de Dhyanavartam Ltd s’élève à Rs 328 066 297, réparti en 6 825 856 actions ordinaires, détenues principalement par des actionnaires individuels et institutionnels, dont feu Kailash Baboolall Mookteswar Ramdanee (4 097 800 actions), MCB Equity Fund Ltd (837 192 actions), SBM (NFC) Holdings Ltd (544 794 actions), Couldip Basanta Lala (571 275 actions), Kapil Dev Joory (408 595 actions). </p> <p>La société a maintenu une gouvernance stable, avec des figures-clés comme Kobita Jugnauth, qui cumule les rôles de présidente et membre du conseil d’administration, et Lady Ursule Jeanine Ramdanee, qui elle est présente au conseil d’administration depuis la création de l’entreprise et détient 366 200 actions. </p> <h3>Une situation financière fragilisée</h3> <p>Les états financiers de Dhyanavartam Ltd pour l’exercice clos le 30 septembre 2022 – les derniers disponibles auprès du Registrar of Companies – révèlent une santé économique préoccupante. Malgré un chiffre d’affaires de Rs 370 449 947, la société a enregistré une perte avant impôts de Rs 50 631 553, après des coûts d’exploitation élevés, notamment des frais administratifs (Rs 140 139 010) et autres dépenses (Rs 273 717 035). </p> <p>Le bilan indique un actif total de Rs 2 048 329 285, dominé par les infrastructures (Rs 1 463 366 146) et des liquidités (Rs 237 066 521). Cependant, les dettes, totalisant Rs 2 172 251 592, dépassent largement les capitaux propres, qui affichent un solde négatif de – Rs 123 922 307, en raison d’une perte accumulée de Rs 1 568 717 111.<br /> La société est également grevée par plusieurs charges financières, notamment des emprunts fixes et flottants contractés entre 2004 et 2021, pour un total de Rs 227 millions et 16,2 millions d’euros, soit Rs 852,28 millions. Ces engagements, principalement auprès d’institutions financières locales, pourraient expliquer la position ferme de SBM Bank, qui détient une participation significative dans la société via sa filiale SBM (NFC) Holdings Ltd.</p> <h3>Perspectives incertaines</h3> <p>La procédure de liquidation, entamée en mai 2025, vise à dissoudre Dhyanavartam Ltd dans un contexte où l’entreprise semble éprouver des difficultés pour redresser sa situation financière. Selon le document officiel du Registrar of Companies, le processus est encore en cours. Toutefois, les objections déposées par SBM Bank et Executive Services Limited pourraient compliquer, voire retarder, cette démarche. </p> <p>L’avenir de Dhyanavartam Ltd reste donc incertain. Si les objections de SBM Bank et d’Executive Services Limited sont rejetées, la liquidation se poursuivra, entraînant la cessation des activités du Maradiva Villas Resort &amp; Spa et la dissolution définitive de la société. Cependant, une résolution alternative, comme une restructuration de la dette ou une reprise par de nouveaux investisseurs, n’est pas à exclure, bien que rien dans le document n’indique une telle possibilité pour l’instant.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Bras%20de%20fer%20%3A%20La%20SBM%20conteste%20la%20proc%C3%A9dure%20de%20liquidation%20de%20la%20soci%C3%A9t%C3%A9%20propri%C3%A9taire%20du%20Maradiva%20%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/bras-de-fer-la-sbm-conteste-la-procedure-de-liquidation-de-la-societe-proprietaire-du-maradiva&amp;2=node/173399" token="jW8CYo-k2r6wakSW4Fha6Q4NWTGqfh6OL8q2oiji6lQ"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 21 Jun 2025 13:30:00 +0000 Patrick Hilbert 173399 at http://defimedia.info Scandale financier aux Casernes centrales : Rs 4,5 M de «reward money» sur le compte personnel de l’ACP Lilram Deal  http://defimedia.info/scandale-financier-aux-casernes-centrales-rs-45-m-de-reward-money-sur-le-compte-personnel-de-lacp-lilram-deal <span>Scandale financier aux Casernes centrales : Rs 4,5 M de «reward money» sur le compte personnel de l’ACP Lilram Deal </span> <span><span lang="" about="/users/defiplus" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Plus</span></span> <span>sam 21/06/2025 - 17:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/lilram_deal.jpg?itok=lQDDaQeZ" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>En creusant les paiements des Rs 160 millions de « Reward Money » effectués ces cinq dernières années par le bureau du commissaire de police durant le mandat d’Anil Kumar Dip, la FCC a ouvert une véritable boîte de Pandore. Elle soupçonne un réseau de détournement de fonds impliquant des hauts gradés des Casernes centrales. Vendredi, l’ACP Lilram Deal a été arrêté après que Rs 4,5 millions suspectées de provenir de ces récompenses ont été retrouvées sur son compte bancaire personnel.&nbsp;</p> <p>Un coup de tonnerre ébranle les Casernes centrales. La Financial Crimes Commission (FCC) a découvert que Rs 4,5 millions de « Reward Money », destinées à récompenser des informateurs, ont été créditées sur le compte bancaire personnel de l’assistant commissaire de police (ACP) Lilram Deal. Cette affaire met en lumière un vaste système de détournement présumé de fonds qui impliquerait plusieurs hauts gradés de la police.</p> <p>Lilram Deal, 52 ans, actuellement Divisional Commander de l’Eastern Division, a été arrêté le vendredi 20 juin 2025. Il est accusé de blanchiment d’argent. Présenté le même jour devant le tribunal de Port-Louis, il a été provisoirement inculpé sous les sections 3(1)(b), 6 et 8 de la Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act de 2002.&nbsp;</p> <p>Son avocat, Me Yash Bhadain, a introduit une motion pour sa libération sous caution, qui sera examinée le mercredi 25 juin 2025. La FCC s’y est opposée. Lilram Deal reste donc en détention policière. Il a passé sa première nuit en cellule au Vacoas Detention Center.&nbsp;</p> <p>L’enquête menée par la FCC remonte au système de distribution des « Reward Money » par le bureau du commissaire de police (CP) au cours des cinq dernières années. Au total, Rs 160 millions ont été déboursées pour récompenser les informateurs de diverses unités, dont l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu), la défunte Police Headquarters Special Striking Team (PHQ SST) ainsi que la Divisional/Force Crime Intelligence Unit (DCIU/FCIU).&nbsp;</p> <p>La progression de l’enquête a également permis de découvrir que des fausses demandes de « Reward Money » ont été déposées au bureau du CP ces cinq dernières années. Ces requêtes frauduleuses auraient permis à certains responsables des Casernes centrales &nbsp;de percevoir ces fonds indûment, tandis que plusieurs informateurs affirment n’avoir jamais reçu la moindre rémunération. Les responsables des unités soupçonnées d’avoir bénéficié de ces paiements sont désormais dans le viseur de la FCC.</p> <p>Ce qui interpelle les enquêteurs, c’est que Lilram Deal n’a jamais appartenu à l’Adsu. Avant d’occuper le poste de responsable de l’Eastern Division, il dirigeait la Counter Terrorism Unit (CTU), une cellule spécialisée en matière d’anti-terrorisme placée sous l’égide du bureau du Premier ministre.&nbsp;</p> <p>Pourtant, il a réclamé une « Reward Money » à la suite d’une importante saisie de drogue en mai 2021 : 219 colis d’héroïne et 26 colis de haschisch, soit un poids net de 244 kilos d’une valeur estimée à Rs 3,3 milliards, interceptés à Pointe-aux-Canonniers. Cette opération – qui avait d’ailleurs conduit à l’arrestation des frères Ritesh et Nitiraj Gurroby – avait été menée par l’Adsu de Port-Louis, et non par la CTU. &nbsp;</p> <p>Une vérification de la FCC auprès du quartier général de l’Adsu a confirmé que Lilram Deal n’y était pas affecté au moment de cette saisie. De 2015 à 2024, il était en poste à la CTU. Les enquêteurs ont également découvert que le 28 juin dernier, son compte bancaire conjoint, ouvert avec son épouse, a été crédité de Rs 4,587 millions. Une somme suspectée d’être le paiement de cette fameuse récompense.&nbsp;</p> <h3>L’ombre de l’ancien commissaire Dip</h3> <p>Or, la FCC, en se basant sur un « money trail » qu’elle a enclenché, suspecte que l’informateur mentionné n’a jamais été payé. La somme a ensuite été transférée vers un autre compte bancaire appartenant à Lilram Deal. Il est soupçonné d’avoir utilisé une partie de cet argent à des fins personnelles.&nbsp;</p> <p>Les biens appartenant à Lilram Deal sont actuellement passés au crible. La FCC approfondit son enquête pour déterminer si ces acquisitions ont été financées à partir des fonds de « Reward Money » détournés aux Casernes centrales.&nbsp;</p> <p>La FCC s’intéresse également à l’implication présumée de l’ancien CP, Anil Kumar Dip, dans le décaissement de Rs 4,5 millions pour le compte de Lilram Deal. Elle cherche à établir les vérifications effectuées par le bureau de l’ex-CP avant d’autoriser le paiement. Des liens entre les deux hommes sont évoqués. La FCC n’écarte pas la possibilité d’interroger Anil Kumar Dip dans les jours à venir. Les limiers poursuivent leurs investigations pour remonter la chaîne des responsabilités.&nbsp;<br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Scandale%20financier%20aux%20Casernes%20centrales%20%3A%20Rs%204%2C5%20M%20de%20%C2%ABreward%20money%C2%BB%20sur%20le%20compte%20personnel%20de%20l%E2%80%99ACP%20Lilram%20Deal%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/scandale-financier-aux-casernes-centrales-rs-45-m-de-reward-money-sur-le-compte-personnel-de-lacp-lilram-deal&amp;2=node/173398" token="JLxwwc_mV1oM0Ug0QtPLoflvTHSqqJhrmy1bbN5NfIs"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 21 Jun 2025 13:00:00 +0000 Defi Plus 173398 at http://defimedia.info