Politique

Dissolution de l’Assemblée nationale : un appel à l’éthique pour les fonctionnaires

Adila Mohit-Saroar — Thu, 10 Oct 2024 04:59:58 +0000

Dissolution de l’Assemblée nationale : un appel à l’éthique pour les fonctionnaires Adila Mohit-Saroar jeu 10/10/2024 - 08:59

Dans une missive en date du 8 octobre 2024, Premode Neerunjun, secrétaire et chef de la fonction publique, écrit aux responsables des ministères et départements à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 4 octobre dernier. Il leur rappelle l’importance de l’éthique et du comportement responsable des fonctionnaires à l’approche des élections générales.

Dans sa missive, Premode Neerunjun souligne que le Code de Conduite, élaboré par l’Electoral Supervisory Commission (ESC) pour les élections de 2024, s’applique à tous les participants au processus électoral. Cela n’inclut pas seulement les partis politiques. « L’extrait concerne la conduite des titulaires de fonctions publiques ainsi que celle des agents d’autres entités publiques, et l’exercice des pouvoirs délégués par la Public Service Commission (PSC) durant la période pré-électorale », fait-il ressortir.

Si la dissolution du Parlement n'empêche pas le gouvernement de continuer à fonctionner et d’assurer la fourniture de services publics essentiels, « cependant, aucun nouveau projet majeur ayant des implications financières significatives ne doit être entrepris », précise le secrétaire du cabinet et chef de la Fonction publique. Premode Neerunjun rappelle que la période préélectorale débute avec l’émission des writs pour une élection ou la dissolution de l’Assemblée nationale et s’étend jusqu’à la déclaration des résultats électoraux.

Selon les directives officielles, cette phase est caractérisée par « une période de prise de décisions réduite ». Il est donc essentiel d’exercer une vigilance particulière lors de la prise de décisions, notamment en ce qui concerne les dépenses publiques.

Premode Neerunjun souligne que, bien que « les affaires gouvernementales courantes doivent se poursuivre comme d'habitude », les fonctionnaires publics sont appelés à «faire preuve de retenue» en ce qui concerne les nominations significatives ou la conclusion de contrats majeurs. Cela permet de garantir que les actions prises durant cette période ne limitent pas indûment la liberté d'action du futur gouvernement.

Il est également crucial que les fonctionnaires évitent de devenir la cible de plaintes pour avoir été utilisés à des fins partisanes. «Les fonctionnaires publics doivent, en particulier, ne pas utiliser les ressources gouvernementales ou leur position pour soutenir des questions ou des partis particuliers durant la campagne électorale », précise Premode Neerunjun.

Pour préserver l'intégrité du processus électoral, il soutient que les fonctionnaires sont donc conseillés de ne pas s'impliquer dans des activités politiques partisanes, de ne pas porter de badges politiques, et d'éviter d'afficher tout contenu politique.
Lors des fonctions publiques, ils doivent également s'efforcer de « limiter leurs déclarations aux faits et aux questions d'administration », afin de ne pas alimenter de controverses.

Piqûre de rappel

Premode Neerunjun rappelle un principe fondamental. «Un terrain de jeu équitable doit être garanti à tous les participants dans le processus électoral», met-il en avant. Ce principe est essentiel pour la légitimité des élections. Selon lui, il est donc impératif qu’il y ait :

-Équité dans les médias, qui doivent assurer une couverture équilibrée des différents points de vue politiques, évitant ainsi toute forme de favoritisme.

-Impartialité des titulaires de fonctions publiques : Les fonctionnaires doivent s'abstenir d'utiliser leur position ou les ressources publiques pour favoriser des intérêts partisans. n Responsabilité des autorités locales et organisations parapublics dans l’observation des normes d’éthique.

-Pouvoirs délégués : Les fonctionnaires exerçant des pouvoirs délégués par les commissions de service appropriées ne doivent pas utiliser ces pouvoirs pour des raisons autres que celles liées à l’intérêt général. L’utilisation de ces pouvoirs d'une manière qui pourrait engendrer des plaintes pour abus de pouvoir est strictement interdite.

Dossier Chagos : Shakeel Mohamed accuse Pravind Jugnauth de « trahison »

Rizwaan Khodabux — Wed, 09 Oct 2024 03:45:50 +0000

Dossier Chagos : Shakeel Mohamed accuse Pravind Jugnauth de « trahison » Rizwaan Khodabux mer 09/10/2024 - 07:45

Shakeel Mohamed a vivement dénoncé le rôle de Pravind Jugnauth dans le dossier Chagos. Ces critiques ont été exprimées lors d’une réunion nocturne au Centre Dr. Idrice Goumany, dans la circonscription n°3 (Port-Louis Maritime/Port-Louis Est), hier. Il a affirmé que le Premier ministre a bradé les intérêts mauriciens en transformant les locataires des Chagos en propriétaires pour une durée de 99 ans. Pour lui, les récents développements sur le dossier Chagos sont particulièrement préoccupants.

Le député du Parti travailliste a également évoqué des allégations selon lesquelles le Premier ministre aurait partagé des informations confidentielles sur les dates clés des élections à Maurice avec le gouvernement britannique. « Pravind Jugnauth a informé le gouvernement britannique de la date à laquelle il allait dissoudre le Parlement », a-t-il ajouté.

Shakeel Mohamed a mentionné avoir visionné une interview de Sir Richard Powell sur Channel 4. Lors de cet entretien, ce dernier a laissé entendre qu’un accord avait été conclu avec le Premier ministre mauricien pour régler la question des Chagos avant les élections générales.

Pour Shakeel Mohamed, cela constitue une grave violation de la prérogative du Premier ministre. Il a rappelé que la dissolution du Parlement relève exclusivement du chef du gouvernement. Cette information ne devrait en aucun cas être partagée avec une puissance étrangère.

« C’est un secret d’État. En révélant cela à un pays étranger, Pravind Jugnauth a manqué à ses devoirs et a trahi son rôle de Premier ministre », a-t-il fait ressortir. De plus, pour lui, cette fuite d’informations constitue une violation de la confidentialité constitutionnelle. « Tu t’es disqualifié en tant que Premier ministre de ce pays. Tu t’es montré tellement faible que les Anglais ont abusé de toi », a-t-il lancé à l’adresse du Premier ministre.

Le député sortant de la circonscription n°3 a également réagi aux commentaires de Boris Johnson, ancien Premier ministre britannique, sur la souveraineté de Maurice sur les Chagos. « Nous, Mauriciens, avons le droit de critiquer notre gouvernement, mais je refuse qu’un Britannique vienne nous faire la leçon. Je lui demande de faire attention à ses propos », a-t-il averti.

Aadil Ameer Meea, député sortant du Mouvement militant mauricien (MMM) pour la même circonscription, s’est penché sur la question de la cherté de la vie, qu’il attribue à une « dévaluation calculée » de la roupie face au dollar. C’est de cette manière que l’État remplit ses caisses, mais elle aggrave la situation des citoyens : « Le gouvernement crée une illusion : il vous donne de l’argent dans la poche gauche pour le reprendre dans la poche droite. Ils auraient mieux fait de ne rien donner, mais plutôt de faire baisser les prix. » Il a aussi dénoncé la « dégradation » des institutions ainsi que le fléau de la drogue, qui continue de sévir dans le pays.

Pour sa part, Ehsan Juman, autre député sortant de la circonscription, a promis une baisse des prix des carburants dès que l’Alliance du Changement arrivera au pouvoir. Il a également annoncé la création de centres de désintoxication pour lutter contre le problème de la drogue, ainsi que la gratuité des infrastructures sportives pour les femmes et les jeunes. En ce qui concerne la circonscription n°3, il a annoncé que le jardin de Plaine-Verte sera entièrement rénové. Des activités nocturnes seront organisées dans la rue Desforges. De plus, un nouveau bâtiment remplacera le « ti-bazar » de Plaine-Verte et des terrains seront identifiés pour la construction de logements sociaux.

Vidéo : Rajenee Panchoo

Conférence de presse de L’Alliance Lepep ce lundi : les yeux rivés sur Xavier-Luc Duval

Thierry Laurent — Mon, 07 Oct 2024 04:51:44 +0000

Conférence de presse de L’Alliance Lepep ce lundi : les yeux rivés sur Xavier-Luc Duval Thierry Laurent lun 07/10/2024 - 08:51

Après des mois de démentis, Xavier-Luc Duval s’apprête à s’expliquer ce lundi lors d’une conférence de presse au quartier général du Mouvement socialiste militant (MSM) au Sun Trust. Accompagné de ses nouveaux alliés, le leader du Parti mauricien social-démocrate reviendra sur son rapprochement avec un parti contre lequel il avait mené une opposition acharnée durant huit années consécutives.

Jusque-là, le Parti mauricien socialdémocrate (PMSD) avait toujours nié tout rapprochement avec le Mouvement socialiste militant (MSM). Et ce, malgré les rumeurs persistantes qui circulaient depuis son éviction de l’alliance Parti travailliste (PTr)- Mouvement militant mauricien (MMM). Même après la nomination d’Adrien Duval en tant que Speaker de l’Assemblée nationale, qui était perçue comme un signe avant-coureur de cette alliance, Xavier-Luc Duval et ses proches avaient fermement rejeté l’idée de discussions formelles avec le MSM. Il sera donc pertinent de comprendre les justifications que le leader du PMSD avancera pour expliquer cette décision politique que beaucoup estiment être une volte-face, notamment en 2016 lorsqu’il avait quitté le gouvernement à cause du Prosecution Commission Bill, perçu comme une menace pour l’indépendance du Directeur des poursuites publiques (DPP).

Le PMSD avait, jusqu’à tout récemment, critiqué avec vigueur le gouvernement dirigé par Pravind Jugnauth, que ce soit à travers des meetings ou lors des nombreuses Private Notice Questions (PNQ) soulevées par Xavier-Luc Duval à l’Assemblée nationale. Plus de 24 heures après l’annonce de cette alliance, le silence du PMSD intrigue.

Selon Mahmad Kodabaccus, secrétaire général du PMSD, Xavier-Luc Duval fournira lui-même des explications lors de sa conférence de presse aux côtés du MSM et du Muvman Liberater (ML).

De son côté, Varen Andee, ancien vice-président du PMSD et désormais membre de Nouveaux Démocrates, n’est pas surpris par cette alliance. Il affirme que le leader des bleus négociait en secret avec le MSM depuis janvier, malgré son alliance avec le PTr-MMM. « Nous savions déjà tout cela. C’est pourquoi nous avons quitté le PMSD », déclare-t-il. Il dénonce sa mise à l’écart progressive ainsi que celle de ses collègues Khushal Lobine, Richard Duval, Véronique Leu Govind et Serge Arlanda.

Selon Varen Andee, leur insistance à interroger Xavier-Luc Duval sur ses intentions les a rendus « trop embarrassants » pour le parti. Varen Andee se demande aussi comment le leader du PMSD justifiera les 135 PNQ adressées au gouvernement durant ces dernières années. « Xavier-Luc Duval paiera le prix de sa trahison le 10 novembre prochain », prévient-il, faisant écho à la date des élections générales.

Législatives 2024 : Abdallah Goolamallee annoncé au n° 2

Defi Quotidien — Mon, 07 Oct 2024 03:59:51 +0000

Législatives 2024 : Abdallah Goolamallee annoncé au n° 2 Defi Quotidien lun 07/10/2024 - 07:59

Le chargé de cours et observateur politique, Abdallah Goolamallee, est annoncé comme candidat sous la bannière de L’Alliance Lepep dans la circonscription n° 2 (Port-Louis Sud/Port-Louis Centre). On apprend qu’il souhaitait initialement se présenter dans la circonscription n° 19 (Stanley/ Rose-Hill), mais c’est finalement au n° 2 qu’il pourrait être candidat.

Négociations avortées : Bruneau Laurette souhaitait un partage du poste de Premier ministre

Defi Plus — Sat, 05 Oct 2024 06:38:37 +0000

Négociations avortées : Bruneau Laurette souhaitait un partage du poste de Premier ministre Defi Plus sam 05/10/2024 - 10:38

Le partage du poste de Premier ministre serait l’une des principales raisons ayant conduit à l’échec des négociations entre le Reform Party et Bruneau Laurette. Le mercredi 2 octobre, Le Défi Quotidien annonçait que le deal entre le Reform Party et Bruneau Laurette semblait acté.

En effet, selon nos informations, Bruneau Laurette avait rencontré des membres de l’état-major du Reform Party au courant de la semaine et les négociations avançaient dans la bonne direction. Ce n’était qu’une question de temps avant que les choses ne soient finalisées. Ce que d’ailleurs avait confié à Radio Plus Bruneau Laurette, lui -même, mercredi matin. Il avait précisé que les points en discussion devraient être finalisés d’ici la semaine prochaine.

L’activiste avait fait savoir qu’il avait formulé trois propositions en particulier, dont le partage du poste de Premier ministre. Roshi Bhadain occuperait ce poste durant les deux premières années et demie, tandis que lui, après avoir exercé comme ministre de la Défense et de l’Intérieur pendant ce temps, prendrait la relève pour la deuxième moitié du mandat.

« Dabor, enn partaz de zan edmi Primeministership ant Roshi Bhadain ek mwa. Et osi pandan so de zan edmi en premie ki li pou fer, mo pou okip pos o nivo departman la defans ek linteryer », a-t-il déclaré. Et selon nos recoupements, l’origine de la rupture entre les deux hommes remonterait justement à cette proposition.

Pour Roshi Bhadain, il ne peut y avoir deux capitaines sur un navire et l'idée d'un mandat partagé avec Bruneau Laurette n'a jamais été envisagée (voir détails plus loin). Or, Bruneau Laurette considère cette proposition de légitime, surtout dans le contexte de la représentation des différentes communautés au sein du gouvernement. En fait, il estime que la population générale, dont il fait partie, mérite une part équitable du pouvoir, d'autant que leur pourcentage de représentation est comparable à celui de la communauté hindoue. Bruneau Laurette avait soutenu que, lors de cette rencontre, il a aussi suggéré un partage équitable au niveau des tickets.

« Deziem propozision se enn partaz ekilibre o nivo tiket. Seki monn propoze, ce ki 30 tiket al a la kominote indou, sa ve dir kominote tamoul ek ban diferan kast ki ekziste isi. E 30 tiket konsakre a popilasion zeneral, sino-morisien e mizilman ». Et enfin, Bruneau Laurette avait aussi demandé à ce qu’un tiers des tickets soit attribué aux femmes. « Ki ve dir bizin ena 20 siez rezerve a bann fam », a-t-il conclu. Radio Plus avait cherché à obtenir les commentaires du leader du Reform Party, Roshi Bhadain, en vain.

Roshi Bhadain tranche : « Aucune alliance avec Bruneau Laurette »

Lors d’une conférence de presse tenue mercredi en début d’après-midi, Roshi Bhadain, leader du Reform Party, a déclaré avoir mis fin aux négociations autour d’une éventuelle alliance avec Bruneau Laurette. D’un ton ferme, il a clairement écarté tout partage de pouvoir avec l’activiste : « Pa kapav ena de kapitenn lor enn bato ». Selon lui, l'idée d'un mandat partagé avec Bruneau Laurette n'a jamais été envisagée. « Je le dis haut et fort : il n’y a aucune alliance dans laquelle le Reform Party s’est engagé », a-t-il martelé.

Élections générales le 10 novembre : les femmes représentent 51,3 % de l’électorat

defimedia — Fri, 04 Oct 2024 17:00:00 +0000

Élections générales le 10 novembre : les femmes représentent 51,3 % de l’électorat defimedia ven 04/10/2024 - 21:00

Au total, 1 002 857 électeurs sont inscrits pour les élections générales prévues le 10 novembre à Maurice, dont 51,3 % sont des femmes.

Élections générales le 10 novembre : le nombre d’électeurs par tranche d’âge

defimedia — Fri, 04 Oct 2024 16:28:27 +0000

Élections générales le 10 novembre : le nombre d’électeurs par tranche d’âge defimedia ven 04/10/2024 - 20:28

Les élections générales à Maurice se tiendront le dimanche 10 novembre, avec un total de 1 002 857 électeurs inscrits. D’après les chiffres de la Commission électorale, la tranche d’âge 40-59 ans constitue la plus grande part de cet électorat, regroupant 352 970 personnes, soit 35,20 % de l’ensemble.

À l’opposé, les jeunes de 18 ans forment le plus petit groupe, avec 14 134 électeurs, représentant 1,41 %.

Quant aux citoyens âgés de 60 à 99 ans, ils sont au total de 264 812, soit 26,41 %.

Retrouvez ci-dessous le nombre d’électeurs par tranche d’âge :

Dissolution du Parlement : les élections générales à Maurice fixées au 10 novembre

defimedia — Fri, 04 Oct 2024 14:54:30 +0000

Dissolution du Parlement : les élections générales à Maurice fixées au 10 novembre defimedia ven 04/10/2024 - 18:54

Le suspense est levé. Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a annoncé ce vendredi 4 octobre la dissolution du Parlement, ouvrant la voie aux élections générales prévues pour le dimanche 10 novembre.

Le dépôt des candidatures (Nomination Day) aura lieu le mardi 22 octobre, tandis que le dépouillement des bulletins et la proclamation des résultats sont prévus le 11 novembre. L'élection partielle dans la circonscription no 10 (Montagne-Blanche/GRSE), initialement prévue pour le 9 octobre, est donc annulée.

Ce scrutin convoquera 1,002,857 électeurs, soit 61,138 de plus qu'en 2019. La circonscription no 15 (La Caverne/Phoenix) compte le plus grand nombre d'électeurs, soit 61,231, suivie du no 18 (Belle-Rose/Quatre-Bornes) avec 60,795 électeurs. La circonscription no 2 (Port-Louis-Sud-Port-Louis-Centre) compte le plus petit nombre d'électeurs (30,950).

Deux alliances principales s'affronteront : l’alliance gouvernementale, menée par le MSM de Pravind Jugnauth et regroupant le Muvman Liberater d’Ivan Collendavelloo, la Plateforme Militante de Steven Obeegadoo, et le Muvman Patriote Morisien d’Alan Ganoo, potentiellement soutenue par le PMSD ; et l’Alliance du Changement, composée du Parti Travailliste (PTr), du MMM, de Nouveaux Démocrates et de Rezistans ek Alternativ.

Des formations comme le Reform Party de Roshi Bhadain, Linion Moris de Nando Bodha et Rama Valayden, et le FSM de Cehl Meeah, ainsi que des partis extra-parlementaires et des candidats indépendants, prendront également part à la course électorale.

Lors des précédentes élections du 7 novembre 2019, l'Alliance Morisien (MSM-Muvman Liberater-Plateforme Militante-Muvman Patriote Morisien) avait obtenu 42 des 60 sièges avec 37.67 % des voix. L'Alliance Nationale (PTr-PMSD-Mouvement Patriotique) avait remporté 14 sièges (32.76 % des voix), tandis que le MMM avait conquis 8 sièges (20.57 % des voix). Le Reform Party n'avait obtenu aucun siège avec 1.42 % des voix.

Qui sortira vainqueur de ces élections ? Verdict le 11 novembre.

Législatives 2024 : les dates à retenir

defimedia — Fri, 04 Oct 2024 13:57:27 +0000

Législatives 2024 : les dates à retenir defimedia ven 04/10/2024 - 17:57

Législatives 2024 : les dates à retenir :

Crédit : Bureau du Commissaire électoral

Congrès du ML : Collendavelloo révèle les noms des trois candidats de l'alliance gouvernementale au n° 19

defimedia — Fri, 27 Sep 2024 18:06:01 +0000

Congrès du ML : Collendavelloo révèle les noms des trois candidats de l'alliance gouvernementale au n° 19 defimedia ven 27/09/2024 - 22:06

Ils brigueront une nouvelle fois les suffrages au n° 19. Ivan Collendavelloo a révélé ce soir les noms des trois candidats de l'alliance gouvernementale à Stanley/Rose-Hill en vue des prochaines législatives. Il s'agit d'Ivan Collendavelloo lui-même, de Fazila Jeewa-Daureeawoo et de Seety Naidoo.

« Je serai candidat, tout comme Fazila Jeewa-Daureeawoo et Seety Naidoo. Tou le trwa bizin eli kare kare », a lancé Ivan Collendavelloo lors d’un congrès du ML à Plaisance/Rose-Hill ce soir.

Le trio Ivan Collendavelloo, Fazila Jeewa-Daureeawoo et Seety Naidoo sera donc reconduit au n° 19 pour briguer les suffrages sous les couleurs de l'alliance gouvernementale. Les trois étaient candidats dans cette même circonscription aux élections générales de novembre 2019. Ivan Collendavelloo avait été élu à la troisième place (8 959 voix) derrière les deux candidats du MMM, Paul Bérenger et Deven Nagalingum (14 368 et 9 250 voix). Bien qu'ayant pris la cinquième place, Fazila Jeewa-Daureeawoo (8 678) avait été repêchée comme Best Loser. Seety Naidoo avait terminé sixième avec 7 606 voix.

Lors de son discours, Ivan Collendavelloo s’en est pris à l’opposition. « Lot kote zot ena enn sel program : zet Pravind Jugnauth. Se bann la ki nou pou bez koude pie. Nou for isi ! Nou pou gagne isi parceki nou ena ou lafors », a déclaré le leader du ML.

Outre le leader de ce parti, Ivan Collendavelloo, la ministre Fazila Jeewa-Daureeawoo, membre du MSM et députée du n° 19 (Stanley-Rose-Hill), invitée d’honneur à ce congrès, a également pris la parole. Seety Naidoo, David Utile, maire de Beau-Bassin/Rose-Hill et membre du ML, le PPS et Deputy Leader du ML, Ismaël Rawoo, ainsi que l’ex-député et président du ML, Toolsyraj Benydin, sont également intervenus. En vidéo : le discours d’Ivan Collendavelloo.

Vidéo : Rajenee Panchoo