Economie http://defimedia.info/category/economie fr Vente de dollars sur le marché des changes : La BoM intervient pour le troisième fois ce mois-ci http://defimedia.info/vente-de-dollars-sur-le-marche-des-changes-la-bom-intervient-pour-le-troisieme-fois-ce-mois-ci <span>Vente de dollars sur le marché des changes : La BoM intervient pour le troisième fois ce mois-ci</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>lun 19/08/2024 - 11:35</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/whatsapp_image_2024-08-19_at_11.38.02.jpeg?itok=omxtHuSy" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>La Banque de Maurice avait prévenu qu’elle interviendrait sur le marché des changes à chaque fois qu’elle le jugera nécessaire. Elle a, en effet, vendu ce lundi 19 août un total de 20 millions de dollars à un taux de Rs 46,27 le dollar. C’est sa troisième intervention ce mois-ci. À noter que le dollar s’échange à Rs 46,33, l’euro à Rs 51,90 et la livre sterling à Rs 60,87 en ce début de semaine.&nbsp;</p> <p>Les interventions notées en août&nbsp;</p> <p>5 août : vente de 20 millions de dollars à un taux de Rs 46,40 le dollar&nbsp;<br /> 12 août : vente de 20 millions de dollars à un taux de Rs 46,40 le dollar<br /> 19 août : vente 20 millions de dollars à un taux de Rs 46,27 le dollar</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Vente%20de%20dollars%20sur%20le%20march%C3%A9%20des%20changes%20%3A%20La%20BoM%20intervient%20pour%20le%20troisi%C3%A8me%20fois%20ce%20mois-ci&amp;1=http%3A//defimedia.info/vente-de-dollars-sur-le-marche-des-changes-la-bom-intervient-pour-le-troisieme-fois-ce-mois-ci&amp;2=node/162002" token="iD_oEeFH9_l4yizXUkKduYArSCnZuizMsU1WpUhIFPw"></drupal-render-placeholder></div> Mon, 19 Aug 2024 07:35:22 +0000 defimedia 162002 at http://defimedia.info Franklin condamné à 6 ans de prison à La Réunion : son avocat envisage de faire appel du jugement http://defimedia.info/franklin-condamne-6-ans-de-prison-la-reunion-son-avocat-envisage-de-faire-appel-du-jugement <span>Franklin condamné à 6 ans de prison à La Réunion : son avocat envisage de faire appel du jugement</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>jeu 06/06/2024 - 15:44</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/franklin_0_0.jpg?itok=spaf1f2r" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>«Célérine n’est pas Franklin et il n’est pas le responsable de la totalité des 142 kg de cannabis saisis lors du démantèlement d'un réseau à Sainte-Rose évalué à plus de 2,3 millions d’euros ». &nbsp;C’est l’un des arguments avancés par l’avocat réunionnais de Jean Hubert Célérine, Me Fabian Gorce, pendant l’audience devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis ce jeudi.&nbsp;</p> <p>&nbsp;Jean Hubert Célérine, qui a été extradé à l'île de La Réunion il y a un peu plus d'un mois, a été condamné à six mois de prison ce jeudi. À noter que son avocat étudie la possibilité de faire appel de ce jugement.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Franklin%20condamn%C3%A9%20%C3%A0%206%20ans%20de%20prison%20%C3%A0%20La%20R%C3%A9union%20%3A%20son%20avocat%20envisage%20de%20faire%20appel%20du%20jugement&amp;1=http%3A//defimedia.info/franklin-condamne-6-ans-de-prison-la-reunion-son-avocat-envisage-de-faire-appel-du-jugement&amp;2=node/159123" token="uC74Fn1jBp-Dmnuuf6LZZzZkTUZwFm5LZWGN04LAu7o"></drupal-render-placeholder></div> Thu, 06 Jun 2024 11:44:13 +0000 defimedia 159123 at http://defimedia.info Résilience sociale, croissance et durabilité : budget triptyque, une orientation coûteuse http://defimedia.info/resilience-sociale-croissance-et-durabilite-budget-triptyque-une-orientation-couteuse <span>Résilience sociale, croissance et durabilité : budget triptyque, une orientation coûteuse</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/3069" lang="" about="/user/3069" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Fabrice Laretif</a></span> <span>jeu 30/05/2024 - 08:11</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/juridiction_mauricienne_0.jpg?itok=vVJ31Aub" width="1280" height="720" alt="" title="Le Budget privilégiera-t-il le social au détriment de l’économie ?" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, a laissé entendre que son prochain et dernier Budget de ce gouvernement sera basé sur trois thèmes principaux : le social, l’économie et l’environnement. Est-ce un triptyque gagnant ? Les avis des observateurs économiques divergent.</p> <p>Après des spéculations sur les sujets du grand oral de Renganaden Padayachy, prévu pour le 7 juin 2024 en cette année électorale, le ministre des Finances a enfin pris position sur le sujet. Le Budget 2024-2025 sera un discours qui mettra en place un ensemble de mesures et d’idées visant à améliorer la résilience sociale, économique et environnementale, a-t-il fait comprendre. En effet, il a soutenu que l’objectif des prochaines mesures budgétaires serait de réduire les inégalités dans le pays et de lutter contre les effets du changement climatique. Ces axes ont porté sur différentes interprétations. « Est-ce que cela veut dire qu’il faut continuer à donner au plan social ? Le gouvernement endosse le rôle d’un père de famille. Si celui-ci donne à ces enfants sans avoir parallèlement de revenus, il serait en faillite. Il faut que le père de famille fasse de petites heures supplémentaires pour faire plaisir à ses enfants. La résilience sociale dont fait référence le ministre des Finances laisse à penser qu’on va certainement donner encore. Mais donner à partir de quoi ? », ironise un économiste. </p> <p>La création de richesse est préconisée afin d’éviter que l’économie locale ne sombre comme ce fut le cas pour le Sri Lanka dans le passé. D’autant plus que la dette publique du pays a franchi les Rs 500 milliards pour se chiffrer à Rs 524 milliards en mars 2024. De ce fait, notre interlocuteur est d’avis qu’un Budget ne doit pas sentir l’odeur des élections générales, mais être neutre et axé en premier lieu sur la création de la richesse.</p> <p>Cependant, la résilience sociale n’est en rien une mauvaise approche, à condition, selon lui, d’avoir les moyens. Cela passera par la création d’emploi, une hausse des exportations mauriciennes ou encore une meilleure entrée des devises via l’offshore. D’après les données de Statistics Mauritius, en mars 2024, les exportations totales du pays ont augmenté de 7,8 % par rapport à février 2024 et ont diminué de 6,3 % en comparaison à mars 2023. La balance du commerce visible a montré un déficit de Rs 17,21 milliards en mars 2024, en hausse de 12,8 % par rapport au mois précédent et de 19,1% en comparaison au même mois de l’année dernière.  « La pension de vieillesse à Rs 13 500 a été étendue à tous les seniors. Une mesure qui coûte entre Rs 6 milliards à 7 milliards en plus à l’État. De ces Rs 6 milliards ou Rs 7 milliards, une grande partie sera redirigée vers la consommation des produits importés. La facture sera réglée en devises étrangères. Comment trouver ce montant  ? », se demande l’économiste.</p> <blockquote> <h2>L’objectif des prochaines mesures budgétaires serait de réduire les inégalités dans le pays et de lutter contre les effets du changement climatique, a déclaré le ministre des Finances"</h2> </blockquote> <figure role="group" class="align-left"><img alt="Tahir" data-entity-type="file" data-entity-uuid="c0f88789-e475-4ec8-8f75-91e4b48e4d9e" src="/sites/default/files/inline-images/Tahir%20Wahab%20photo%20.jpg" /><figcaption>Tahir Wahab, observateur économique.</figcaption></figure><p>L’observateur économique Tahir Wahab estime, pour sa part, qu’il est louable de voir les trois éléments - social, économie et environnement - émerger comme thèmes. Néanmoins, il soutient que ces dernières années ont vu de nombreux progrès sur le plan social.  « Cependant, il n’y a pas grand-chose pour promouvoir le développement économique du pays », déplore-t-il.  Même constat fait par l’économiste Bhavish Jugurnath qui affirme que le prochain Budget du gouvernement a un rôle important à jouer dans la relance de l’économie. « La pandémie de Covid-19 a révélé des vulnérabilités dans nos institutions publiques, un manque de responsabilité et un besoin d’une plus grande implication du secteur privé », dit-il. Pour lui, le Budget devrait viser à adapter le rôle du gouvernement pour l’ère post-Covid-19 en améliorant l’efficacité, la productivité et le renforcement des capacités, en particulier dans le secteur des TIC, qui pourrait aider à transformer Maurice. Cependant, poursuit-il, avec un budget limité, il faut établir des priorités et réduire le gaspillage. </p> <p><strong>Renforcer la résilience sociale</strong></p> <p>L’un des principaux objectifs du Budget 2024/25 serait de renforcer la résilience sociale, a garanti le grand Argentier. Pour cela, Bhavish Jugurnath est d’avis que des politiques importantes sont nécessaires. « Nous devons encourager l’engagement citoyen pour réguler les actions, par exemple en renforçant les compétences dans les approches participatives de gestion des risques ou en augmentant la responsabilité sociale dans l’utilisation des fonds publics pour la gestion des risques de catastrophe et de climat », suggère-t-il. Tahir Wahab, de son côté, avance que pour lutter contre les inégalités, il y a un besoin de mettre en œuvre des politiques qui réduisent les inégalités sociales et favorisent une croissance inclusive. « Cela comprend une fiscalité progressive, un accès équitable à l’éducation et aux soins de santé et un soutien ciblé aux groupes marginalisés », dit-il. Par ailleurs, il avance qu’il y a un besoin d’améliorer les infrastructures communautaires, comme les établissements de santé et d’enseignement, ainsi que les centres récréatifs pour fournir des services essentiels et favoriser un sentiment d’appartenance et de solidarité. </p> <p>Le président de l’Association pour la Protection des Consommateurs et de l’Environnement (APEC), Suttyhudeo Tengur s’interroge, quant à lui, sur la déclaration du ministre des Finances concernant la résilience sociale. « La population voit son portefeuille se vider sous le coup de la hausse des prix de pratiquement chaque commodité de consommation courante et le ministre ose parler de résilience sociale », déplore-t-il. Selon lui, afin de permettre à la population de refaire surface et de s’en sortir, le ministre devra préconiser des mesures d’encadrement pour consolider les acquis des plus démunis pour les préserver du gouffre de la pauvreté. « Certes, on a l’impression qu’on gagne beaucoup d’argent, mais face à la dure réalité commerciale, on est très vite désillusionné », fait-il ressortir.</p> <p><strong>Booster l’économie</strong></p> <figure role="group" class="align-right"><img alt="Bhavish" data-entity-type="file" data-entity-uuid="80542b9d-4f32-4a53-b4a9-8c399ecff46d" src="/sites/default/files/inline-images/Bhavish%20Jugurnath_1.jpg" /><figcaption>Bhavish Jugurnath, économiste. </figcaption></figure><p>Bhavish Jugurnath souligne l’importance de surveiller attentivement la dette publique dans le prochain budget. « Le mot clé devrait être la croissance économique. C’est un facteur déterminant pour que le niveau de la dette n’ait pas un impact significatif dans le pays », avance-t-il. En effet, poursuit-il, un taux de croissance élevé générera beaucoup de taxes. Selon Tahir Wahab, il est impératif de stimuler l’économie en érigeant de nouveaux piliers et en mettant en œuvre des politiques stratégiques pour favoriser la croissance, générer des emplois et accroître la productivité. Par exemple, il estime qu’il devrait y avoir des mesures pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME), promouvoir les industries orientées vers l’exportation à travers des mesures de facilitation des échanges, des initiatives d’accès aux marchés et des incitations à l’investissement. « Ces mesures permettront de diversifier l’économie et de réduire la dépendance aux importations », indique-t-il.</p> <hr /><figure role="group" class="align-left"><img alt="Tengur" data-entity-type="file" data-entity-uuid="6cbc0fbd-80d2-4d54-a840-129111b5dd43" src="/sites/default/files/inline-images/tengur%20APEC%20_1.jpg" /><figcaption>Suttyhudeo Tengur,<br />  président de l’APEC. </figcaption></figure><p>Suttyhudeo Tengur avance que s’il était le ministre des Finances, il favoriserait la croissance des secteurs qui apportent de la valeur ajoutée à l’économie, notamment l’agriculture et l’économie océanique. « À part les légumes et une production sucrière qui se rétrécit, notre dépendance alimentaire de l’étranger est très lourde. Le gouvernement a la capacité de stimuler à nouveau le secteur agricole et la pêche, ainsi que l’élevage, et pourquoi pas, de dépasser l’autosuffisance pour envisager même l’exportation », propose-t-il. Selon lui, il faut donner les moyens à la jeunesse, les former avec un soutien financier afin de les attirer vers la terre. </p> <p><strong>Protection contre les effets du changement climatique </strong></p> <p>Selon Renganaden Padayachy, dans le prochain budget, une attention spéciale sera accordée aux mesures visant à protéger l’environnement. Bhavish Jugurnath affirme qu’une façon de le faire est en investissant dans la recherche et le développement pour promouvoir des technologies et des infrastructures plus écologiques. « En outre, le gouvernement peut utiliser des mesures fiscales et des subventions pour promouvoir la décarbonisation, comme l’imposition de taxes sur le carbone et la réduction des subventions aux combustibles fossiles », ajoute-t-il. De plus, il avance que le gouvernement peut montrer l’exemple avec des règles de conduite plus vertes au niveau national. « Cependant, la mise en œuvre effective des mesures annoncées est cruciale », appuie-t-il.</p> <p>Un avis partagé par Tahir Wahab. Il estime qu’il faut d’abord mettre en œuvre des projets d’infrastructures vertes tels que des espaces verts, des forêts urbaines et des trottoirs perméables pour atténuer les impacts du changement climatique comme les inondations. Par ailleurs, il avance qu’il faut investir dans les énergies renouvelables. « La transition vers des sources d’énergie renouvelables telles que l’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles permettra de minimiser les émissions de gaz à effet de serre et de promouvoir la sécurité et l’indépendance énergétique », soutient-il. L’observateur économique propose également l’adoption des pratiques agricoles résilientes telles que l’agroforesterie, la diversification des cultures et la gestion durable de l’eau pour renforcer la sécurité alimentaire. « En outre, des stratégies d’adaptation climatique et des plans de résilience aux niveaux local, régional et national peuvent être élaborés pour répondre aux impacts du changement climatique », recommande-t-il.</p> <p>De son côté, Suttyhudeo Tengur affirme que la consommation et l’environnement sont les deux sphères qui domineront les siècles à venir. Ce dernier rappelle qu’un plan d’action à court et moyen termes pour lutter contre le réchauffement climatique, les inondations entre autres, est toujours attendu du gouvernement actuel. « Cependant, jusqu’à présent, il n’y a eu que des effets d’annonces », martèle-t-il.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=R%C3%A9silience%20sociale%2C%20croissance%20et%20durabilit%C3%A9%20%3A%20budget%20triptyque%2C%20une%20orientation%20co%C3%BBteuse&amp;1=http%3A//defimedia.info/resilience-sociale-croissance-et-durabilite-budget-triptyque-une-orientation-couteuse&amp;2=node/158811" token="4iMob_NvAmIXK0BnK0wuFAyPafbPIqUGpIjnjY2ujCI"></drupal-render-placeholder></div> Thu, 30 May 2024 04:11:00 +0000 Fabrice Laretif 158811 at http://defimedia.info Croissance de l’investissement direct étranger : Karen Angus, COO du groupe Evaco, parle de «dynamique prometteuse» http://defimedia.info/croissance-de-linvestissement-direct-etranger-karen-angus-coo-du-groupe-evaco-parle-de-dynamique-prometteuse <span>Croissance de l’investissement direct étranger : Karen Angus, COO du groupe Evaco, parle de «dynamique prometteuse»</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>mar 14/05/2024 - 10:29</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/ceo_ok.jpg?itok=bEf7WpCJ" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p><strong>Dans son rapport annuel, la Banque de Maurice indique une hausse significative des investissements directs étrangers en 2023, avec un record de Rs 37 011 millions. L’immobilier, en particulier, a connu une croissance remarquable, attirant Rs 13,91 milliards en investissements.</strong></p> <p>« En tant que fier acteur du marché immobilier à l'Île Maurice, Evaco Group se réjouit de constater que le secteur immobilier continue de jouer un rôle essentiel dans la croissance des investissements directs étrangers sur notre île ». Réaction de Karen Angus, COO du groupe suivant la récente publication des estimations préliminaires de la Banque de Maurice. Rapport qui souligne une croissance remarquable dans les flux d'investissement direct étranger en 2023, atteignant un nouveau sommet avec des estimations s'élevant à Rs 37 011 millions, comparé à Rs 33 491 millions en 2022, soit une progression de plus de 10%. </p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="ceo" data-entity-type="file" data-entity-uuid="a6bca399-a54d-4d19-9b10-bb3e7c2a9f1d" src="/sites/default/files/inline-images/ceo.jpg" /><figcaption>Karen Angus, COO d'Evaco Group</figcaption></figure><p>Cette progression est soutenue principalement par quatre secteurs clés, notamment l'immobilier, l'agro-industrie, l'hôtellerie et les technologies de l'information et de la communication.<br /><br /> Alors que l'immobilier a maintenu une contribution stable au fil des ans, la performance exceptionnelle des secteurs de l'hôtellerie, des TIC et de l'agro-industrie témoigne des efforts du gouvernement pour renforcer et diversifier l'économie de l'île, selon Evaco. </p> <p>À noter qu'en 2023, le secteur de l'immobilier a attiré des investissements massifs, atteignant Rs 13,91 milliards, notamment grâce aux programmes IRS/RES/IHS/PDS/SCS1. </p> <p>Sur le plan géographique, la France, les États-Unis et l'Afrique du Sud ont été les principales sources d'investissements à l'Île Maurice, illustrant un intérêt croissant des investisseurs internationaux pour le marché mauricien. <br /><br /> Karen Angus affirme que « ces données révèlent une dynamique prometteuse dans le paysage des investissements à l'Île Maurice, témoignant de la confiance croissante des investisseurs dans le climat des affaires de l'île et de son attractivité en tant que destination d'investissement de choix ». <br /><br /> Elle a également mis l'accent sur l'importance de la satisfaction client dans le succès du secteur immobilier. « En tant que pilier du secteur immobilier mauricien depuis deux décennies, le Evaco Group continue à démontrer notre engagement envers l'île Maurice et sa prospérité. Le succès du groupe Evaco réside dans la qualité de service offerte, de l'acquisition à la gestion locative, en passant par le design innovant qui caractérise nos projets », a-t-elle souligné. </p> <p><strong>À propos d'Evaco Group </strong></p> <p>Evaco Group est un leader dans le domaine de l'immobilier à l'Île Maurice, offrant une gamme complète de services allant de la construction à la gestion locative. Avec une présence de 20 ans sur le marché et 700 biens vendus, Evaco Group s'engage à fournir des solutions immobilières de qualité supérieure, combinant design innovant et service client exceptionnel. </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Croissance%20de%20l%E2%80%99investissement%20direct%20%C3%A9tranger%20%3A%20Karen%20Angus%2C%20COO%20du%20groupe%20Evaco%2C%20parle%20de%20%C2%ABdynamique%20prometteuse%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/croissance-de-linvestissement-direct-etranger-karen-angus-coo-du-groupe-evaco-parle-de-dynamique-prometteuse&amp;2=node/158229" token="aWBBOPFUB6ZQ_7ipiwQ2Pw3cEeR1JdexRhzFmbz46_g"></drupal-render-placeholder></div> Tue, 14 May 2024 06:29:54 +0000 defimedia 158229 at http://defimedia.info [Info Soirée] : «Nou pe tann plizir versyon lor kouma li finn mor» http://defimedia.info/info-soiree-nou-pe-tann-plizir-versyon-lor-kouma-li-finn-mor <span>[Info Soirée] : «Nou pe tann plizir versyon lor kouma li finn mor»</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>sam 02/03/2024 - 20:51</span> <div class="field field--name-field-youtube-video field--type-video-embed-field field--label-hidden field--item"><div class="video-embed-field-provider-youtube video-embed-field-responsive-video form-group"><iframe width="854" height="480" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen" src="https://www.youtube.com/embed/9s_Lmri1svA?autoplay=0&amp;start=0&amp;rel=0"></iframe> </div> </div> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/thumbnail_020324.jpg?itok=jg1PRlhH" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>[Info Soirée] : «Nou pe tann plizir versyon lor kouma li finn mor»</p> <p>Au Sommaire :&nbsp;</p> <p>Le flou persiste autour du décès d’Akshay Kumar Singh Bhanjun. Ce maçon de 32 ans a succombé à ses blessures sur son lieu de travail à Terre-Rouge hier. Sa famille affirme avoir reçu plusieurs versions sur les circonstances de son décès. Elle demande aux autorités de faire la lumière sur cette affaire. Témoignage dans ce journal.</p> <p>À Phoenix, deux collégiens attaqués par deux individus se faisant passer pour des membres de l’ADSU. Les deux individus ont fait main basse sur leur argent et leurs téléphones portables. Un premier suspect arrêté. Il est passé aux aveux.</p> <p>L’alliance entre la « Plateforme militante » de Steven Obeegadoo et le « Muvman Patriot Morisien » d’Alan Ganoo concrétisée sans le « Muvman Liberater » d’Ivan Collendavelloo. Annonce de Steven Obeegadoo ce samedi. Le DPM affirme toutefois que la porte reste ouverte pour Ivan Collendavelloo.</p> <p>Les développements à Agalega financés par l’Inde ont une signification stratégique face à la présence chinoise aux Maldives. Analyse de la presse indienne. Des tabloïds ont décortiqué les discours de Pravind Jugnauth et de Narendra Modi lors de l'inauguration de la piste d'atterrissage et de la jetée à Agalega.</p> <p>Et en fin d’édition, nous parlerons cinéma. Le western culte à découvrir, Tombstone avec Kurt Russell et Val Kilmer.<br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-type field--type-entity-reference field--label-hidden field--item">18</div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=%5BInfo%20Soir%C3%A9e%5D%20%3A%20%C2%ABNou%20pe%20tann%20plizir%20versyon%20lor%20kouma%20li%20finn%20mor%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/info-soiree-nou-pe-tann-plizir-versyon-lor-kouma-li-finn-mor&amp;2=node/155779" token="VFxkkl86x6l24vrErO9qanRAw8Y-5bPtqxrtjUOZJvc"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 02 Mar 2024 16:51:19 +0000 defimedia 155779 at http://defimedia.info La roupie franchit la barre des Rs 45 face au dollar http://defimedia.info/la-roupie-franchit-la-barre-des-rs-45-face-au-dollar <span>La roupie franchit la barre des Rs 45 face au dollar</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/3069" lang="" about="/user/3069" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Fabrice Laretif</a></span> <span>mar 30/01/2024 - 09:15</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/info_3.jpg?itok=ODDldycq" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Évaluée à Rs 44,92 face au dollar en septembre dernier, la roupie a dépassé la barre des Rs 45 le 24 janvier. Selon le Monthly Statistical Bulletin publié par la Banque de Maurice, la monnaie locale s’est également dépréciée face à l’euro et la livre sterling entre décembre 2022 et décembre 2023. <br />  </p> <img alt="infographie" data-entity-type="file" data-entity-uuid="b16e61e4-8b71-4365-b2f9-d22c1a74bc00" src="/sites/default/files/inline-images/Info%20%282%29.jpg" class="align-center" /><h3>Bon à savoir</h3> <p>Le Mauritius Exchange Rate Index (MERI) est une moyenne pondérée des taux de change bilatéraux de la roupie. Il mesure des mouvements de la roupie par rapport aux monnaies de ses principaux partenaires commerciaux. Une augmentation (diminution) de l’indice indique une dépréciation (appréciation) de la roupie.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=La%20roupie%20franchit%20la%20barre%20des%20Rs%2045%20face%20au%20dollar&amp;1=http%3A//defimedia.info/la-roupie-franchit-la-barre-des-rs-45-face-au-dollar&amp;2=node/154523" token="GfN0m0WFTdfIiCabC-MSI8i1Vk-uyclqlc5J1tmrkpY"></drupal-render-placeholder></div> Tue, 30 Jan 2024 05:15:00 +0000 Fabrice Laretif 154523 at http://defimedia.info Renganaden Padayachy : «La corruption a un impact sur la croissance économique» http://defimedia.info/renganaden-padayachy-la-corruption-un-impact-sur-la-croissance-economique <span>Renganaden Padayachy : «La corruption a un impact sur la croissance économique»</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/3069" lang="" about="/user/3069" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Fabrice Laretif</a></span> <span>ven 26/01/2024 - 08:10</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/renganaden_padayachy_et_le_dr_carmine_di_noia.jpg?itok=u5eBGFkZ" width="1280" height="720" alt="" title="Renganaden Padayachy à l’hôtel Hilton le lundi 22 janvier. Le Dr Carmine Di Noia a également participé à la cérémonie d’ouverture d’une série d’ateliers." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>La croissance de Maurice devrait atteindre 6,5 % cette année après une progression économique d’environ 7 % en 2023 selon Renganaden Padayachy. Toutefois, le ministre &nbsp;des Finances soutient que « la corruption n’est pas sans conséquence sur le progrès économique d’un pays ».</p> <p>Quatre ans après la difficile période de 2020, traduite par une contraction économique d’environ 15 &nbsp;%, le pays a progressé. Pour Renganaden Padayachy, la série de mesures conventionnelles et hétérodoxes représentant 32 % du Produit intérieur brut (PIB) de Maurice a permis de renverser la situation. L’objectif, explique le ministre des Finances, était de préserver les secteurs clés comme le transport, le tourisme ou la restauration.&nbsp;</p> <p>« En dépit de la baisse du nombre d’arrivées touristiques en 2021 à 300 000 contre 1,4 million environ en 2019, nous avons pu enclencher une croissance positive grâce au soutien apporté à l’économie. Le pays a ainsi enregistré une progression économique de 3,4 % en 2021 avant d’enchaîner avec une croissance exceptionnelle de 8,9 % », a souligné le ministre le 22 janvier à l’hôtel Hilton. Il participait à la cérémonie d’ouverture d’une série d’ateliers hybrides de trois jours sur «&nbsp;l’intégrité, la durabilité et la transparence dans le système financier ». L’événement est organisé par le Regional Centre of Excellence de la Financial Services Commission (FSC), en collaboration avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).&nbsp;</p> <p>Selon les derniers chiffres établis, la croissance devrait être d’environ 7 % en 2023. Le ministre des Finances se dit confiant que cette tendance se poursuivra en 2024 où une hausse conséquente est attendue dans le tourisme avec environ&nbsp;1,4 million de visiteurs. 100 000 touristes de plus que l’an dernier pourraient, indique Renganaden Padayachy, contribuer à un dynamisme et un taux de croissance de 6,5 % pour 2024. « Nous travaillerons sur cette estimation&nbsp;», poursuit-il. Un des objectifs fixés par les autorités est d’entrer dans la catégorie où le pays enregistrera un taux de croissance inclusive tournant autour de 5 %,&nbsp;« sauf en cas de crise externe&nbsp;».&nbsp;</p> <h3>Plein potentiel</h3> <p>Cependant, un facteur important doit être pris en considération dans la prévision de croissance. Il s’agit de la corruption. Selon le ministre des Finances, plusieurs études ont démontré l’impact de la corruption sur la croissance économique. « La corruption empêche un pays d’aller vers le plein potentiel. Maurice a la chance de travailler avec l’OCDE et nous essayons en permanence d’améliorer nos institutions et les lois afin d’être plus résistant face à la corruption », a fait- comprendre le ministre.&nbsp;</p> <p>Maurice dispose depuis 2019 d’un accord avec l’OCDE et la mise en place du &nbsp;Regional Centre of Excellence. Plus d‘une centaine d’experts sont depuis venus à Maurice, travaillant sur différents aspects et en vue de partager leurs connaissances lors des ateliers qui ont eu lieu. En effet, le Dr Carmine Di Noia, directeur des Finances et des entreprises à l’OCDE, a souligné que le Regional Centre of Excellence et l’OCDE entrent maintenant dans leur sixième année de coopération. Au cours de ces années, a-t-il avancé, « nous avons travaillé ensemble pour renforcer les connaissances et les capacités des décideurs politiques, des régulateurs et des superviseurs sur un large éventail de questions de politique économique et de marché ».&nbsp;</p> <p>L’OCDE se veut à l’avant-garde de la lutte contre la corruption. Cet engagement se matérialise notamment par les travaux du groupe de travail sur la corruption, une conférence de 46 parties responsables du suivi de la mise en œuvre et de l’application de la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption et de la Recommandation de 2021 sur la lutte contre la corruption.&nbsp;</p> <p>Selon le Dr Carmine Di Noia, l’Independent Commission Against Corruption (Icac) a été un partenaire clé dans la mise en place du réseau africain d’application de la loi, dont la prochaine réunion sera accueillie par Maurice en avril 2024. « Maurice est un partenaire de longue date de l’OCDE dans les initiatives de lutte contre la corruption », a-t-il ajouté.&nbsp;</p> <p>À ce propos, Renganaden Padayachy a précisé que le gouvernement accorde une place importante au combat contre la corruption. La mise en place d’une Financial Crimes Commission s’insèrerait dans ce cadre.</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>Le niveau d’IDE, un signe de confiance&nbsp;</h3> <p>Maurice a engendré des Investissements directs étrangers (IDE) de Rs 35 milliards en 2023. Une hausse de 25 % par rapport à l’année précédente. Le niveau d’IDE traduit la confiance des investisseurs en notre pays et en notre économie. L’amélioration du climat des affaires et les autres marchés intégrés par Maurice, dont la Chine et l’Inde, ont contribué à cela. Le ministre des Finances a précisé que la croissance du pays est basée sur les exportations et les investissements. Le montant des exportations est d’environ Rs 360 milliards. Cela, argumente-t-il, démontre la capacité de production du pays.</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Renganaden%20Padayachy%20%3A%20%C2%ABLa%20corruption%20a%20un%20impact%C2%A0sur%20la%20croissance%20%C3%A9conomique%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/renganaden-padayachy-la-corruption-un-impact-sur-la-croissance-economique&amp;2=node/154293" token="yHaFIsHqqc4U95Sagz9SKbMOKWjzCbCevzJGcdhQ6lc"></drupal-render-placeholder></div> Fri, 26 Jan 2024 04:10:00 +0000 Fabrice Laretif 154293 at http://defimedia.info Post-Belal - Culture vivrière :  plus de 75 % des plantations affectées http://defimedia.info/post-belal-culture-vivriere-plus-de-75-des-plantations-affectees <span>Post-Belal - Culture vivrière :  plus de 75 % des plantations affectées</span> <span><span lang="" about="/users/quotidien" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Quotidien</span></span> <span>jeu 18/01/2024 - 08:12</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/legumes_augmentation.jpg?itok=uY3B1z9_" width="1280" height="720" alt="" title="L’eau s’est accumulée dans les champs." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Le constat est plus qu’évident ! De l’eau s’est accumulée dans les champs de légumes après le passage de Belal.&nbsp;</p> <p>« Nous avons fait un constat de visu dans les plantations. Valeur du jour, plus de 75 % des cultures ont été affectées. Il faudra attendre le retour du soleil et on sera mieux éclairer dans deux ou trois jours. On connaîtra alors vraiment l’étendue des dégâts&nbsp;», indique Sanjeev Dindyal, président de la Centerwest Small Planters Association, au Défi Media Group. Pour lui, la situation est généralisée vu les fortes pluies et les accumulations d’eau qu’a connues le pays. À la Small Planters Association, dont le président, Kreepalloo Sunghoon, est intervenu sur Radio Plus, on affirme que les cultures de légumes « ont été presque détruites en totalité ».&nbsp;</p> <p>Cependant, seul réconfort, poursuit Sanjeev Dindyal, au niveau des cultures protégées, il n’y a pas eu autant de dégâts.&nbsp;</p> <h3>Des terres fertiles emportées&nbsp;</h3> <p>Du côté de la Chambre d’Agriculture de l’Ile Maurice, on a aussi fait un bilan préliminaire de l’impact du cyclone. « Nous avons constaté beaucoup de dégâts sur les routes, des arbres tombés bloquant le passage. Les rivières en crue ont emporté beaucoup de choses sur leur passage, comme les cultures sur les berges et même plus, avec des phénomènes d’érosion et de terres fertiles emportées. L’abondance des précipitations sur une courte période a aussi provoqué des zones d’accumulation d’eau dans certaines régions », indique Jacqueline Sauzier, Secrétaire Générale de la Chambre d’Agriculture. &nbsp;L’impact de ces accumulations d’eau dépendra de leur durée, souligne-t-elle. « Les agronomes et les employés sont actuellement en tournée et la Chambre d’Agriculture pourra partager plus de détails sur l’impact de ce cyclone dans quelques jours », a-t-elle ajouté. À savoir que les membres de la Chambre d’Agriculture sont à pied d’œuvre sur le terrain avec les autorités pour aider à déblayer les routes et identifier les zones publiques à risque.&nbsp;</p> <p>Cela dit, une chose est sûre, il faudra s’attendre à une hausse des prix des légumes. Certains produits risquent aussi de se faire rares !&nbsp;<br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Post-Belal%20-%20Culture%20vivri%C3%A8re%C2%A0%3A%20%C2%A0plus%20de%2075%20%25%20des%20plantations%20affect%C3%A9es&amp;1=http%3A//defimedia.info/post-belal-culture-vivriere-plus-de-75-des-plantations-affectees&amp;2=node/154028" token="SvJnEjH05vAg5P5qd6aPqrO6xLz9ESgqsJMlYu6D9w4"></drupal-render-placeholder></div> Thu, 18 Jan 2024 04:12:00 +0000 Defi Quotidien 154028 at http://defimedia.info Selon le World Economic Forum : les 5 principaux risques qui guettent Maurice au cours de ces deux prochaines années http://defimedia.info/selon-le-world-economic-forum-les-5-principaux-risques-qui-guettent-maurice-au-cours-de-ces-deux-prochaines-annees <span>Selon le World Economic Forum : les 5 principaux risques qui guettent Maurice au cours de ces deux prochaines années</span> <span><span lang="" about="/users/cvilbrin" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Christina Vilbrin</span></span> <span>mer 17/01/2024 - 07:09</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/wef.jpg?itok=K_Wfrjnv" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Selon The Global Risks Report 2024 du World Economic Forum publié cette semaine, Maurice sera confronté à cinq grands risques au cours de ces deux prochaines années. Il s’agit de la pénurie de la main-d’œuvre, du ralentissement économique, de la dette publique, de l’inflation ou encore du climat extrême. Un constat qui ne surprend pas les observateurs économiques.</p> <h3>1er Risque : la pénurie de main-d’oeuvre</h3> <p>C’est une réalité à Maurice depuis plusieurs années. 2024 et 2025 ne feront pas exception. Le manque de travailleurs va persister. « Ce n’est pas étonnant que la pénurie de main-d’œuvre soit citée comme le premier risque pour le pays. Plusieurs secteurs en souffrent déjà. C’est une menace dans la mesure où les entreprises ont besoin de main-d’œuvre. À titre d’exemple, pour augmenter la production, il faut des travailleurs », fait ressortir Ravish Pothegadoo, directeur de Talent on Tap.  Ce dernier attribue cette situation à deux principaux facteurs. Premièrement, explique-t-il, il existe des métiers qui ne séduisent plus les Mauriciens. De plus, certains secteurs font face à un manque de compétences appropriées, car les personnes ne reçoivent pas une formation adéquate dans ces domaines.</p> <p>L’économiste Eric Ng y va aussi de son commentaire : « Ce n’est pas que les Mauriciens ne veulent pas travailler. Ils ne veulent pas le faire à des heures indues, les week-ends et pendant les congés publics ». C’est une situation, poursuit-il, que le gouvernement n’arrive pas à résoudre concrètement « même s’il est conscient que le problème est réel ». « Le souci se pose davantage pour les entreprises qui doivent respecter les délais de livraison », ajoute-t-il.</p> <hr /><h3>2e Risque : le ralentissement économique</h3> <p>Le pays fera aussi face à un ralentissement économique au cours de ces deux prochaines années. Pour Yuven Peechen, chargé de cours en finance, le danger est là. « Le ralentissement économique dépendra de l’économie mondiale. Les observateurs s’attendent à une récession en Angleterre, qui est un de nos principaux marchés. Par ailleurs, le fret risque d’augmenter avec les attaques dans la mer Rouge. Ce qui aura un impact sur notre économie », prévient-il.</p> <p>Eric Ng s’attend lui aussi à une baisse de régime cette année. « C’est sûr que la croissance sera moindre comparativement à l’an dernier. Le taux sera inférieur à 5 % à mon avis, et cela pour plusieurs raisons », souligne-t-il. En premier lieu, selon l'économiste, étant donné que nous sommes en année électorale, il est probable que les investisseurs retiennent leurs initiatives à long terme en attendant le dénouement du scrutin. Ce qui fera ralentir l’investissement privé.</p> <p>Deuxièmement, poursuit-il, la consommation domestique, qui est un des moteurs de la croissance, sera modérée en raison de l’inflation. Quant au secteur de l’exportation, autre moteur de la croissance, il va à peine se relever de la contraction de l’an dernier (Ndlr : le secteur a enregistré une contraction de 10,5 % en 2023) avec les divers conflits dans plusieurs régions du monde. En outre, de nombreux pays organiseront des élections au cours de cette année. (Ndlr : on compte plus de 4 milliards d’électeurs dans 77 pays cette année). « Ce qui fait qu’il y aura un ralentissement dans la croissance mondiale, impactant du coup Maurice. Sans parler que cette année-ci, les États-Unis et l’Europe vont commencer à hausser leurs taux d’intérêt », fait ressortir Eric Ng.</p> <hr /><h3>3e Risque : la dette publique</h3> <p>Le niveau de la dette publique fait l’objet de plusieurs débats ces temps-ci, surtout que nous sommes à l’approche des élections. Pour Yuven Peechen, la dette publique continuera à grimper. « Cela dit, toutes les augmentations et allocations que propose l’État sont financées par le fonds de la Contribution Sociale Généralisée (CSG). C’est devenu comme un Consolidated Fund où le gouvernement se sert pour couvrir certaines dépenses. Le dilemme réside dans le risque d'augmenter les contributions à ce fonds, alors que le nombre de contributeurs pourrait diminuer en raison du départ à la retraite de certains et de l'établissement à l'étranger d'autres », s’inquiète-t-il.</p> <p>Quant à Eric Ng, il est d’avis que la dette publique demeure un gros problème. « Il y a eu beaucoup de largesses de la part de l’État. De plus, étant dans une année électorale, je vois mal le gouvernement venir avec une hausse des impôts pour financer sa générosité. Du coup, il va laisser filer le déficit budgétaire, dont la dette publique », appréhende-t-il.</p> <hr /><h3>4e Risque : l’inflation</h3> <p>L’inflation restera dans l’actualité cette année encore. Ce n’est pas Suttyhudeo Tengur, président de l’Association pour la Protection de l’Environnement et des Consommateurs, qui dira le contraire. « Maurice est un pays net importateur. Or, avec les pirates somaliens qui sévissent dans l’océan Indien et les Houthis qui provoquent la terreur en mer Rouge, il faudra s’attendre à ce que les importations soient affectées. Une hausse du fret n’est pas à écarter, ce qui devrait relancer l’inflation », craint-il. De même, avec les augmentations des salaires et de la pension pour les plus de 75 ans, on aura plus d’argent en circulation. Une situation qui favorisera des pressions inflationnistes.</p> <p>Yuven Peechen abonde dans le même sens : « Il faudra surveiller l’inflation avec l’augmentation des salaires. Si les gens aisés ont tendance à épargner, ceux au bas de l’échelle et de la classe moyenne ont davantage l’habitude de dépenser. Ce qui augmentera les risques inflationnistes et entraînera une dépréciation de la roupie, qui est un plus grand danger pour le pays. D’ailleurs, si les Mauriciens s’établissent à l’étranger, c’est parce qu’ils sont payés en devises qui ont plus de valeur que la roupie ». De son côté, Eric Ng avance que l’inflation restera élevée cette année encore. « Les prix continueront à augmenter peut-être moins vite que l’an dernier, mais ils continueront à grimper », conclut-il.</p> <hr /><h3>5e Risque : des événements météorologiques extrêmes</h3> <p>Ce week-end, Belal influencera le temps à Maurice. On le qualifie déjà de cyclone dangereux et puissant. Du coup, que des événements météorologiques extrêmes figurent dans le Top 5 des risques qui guettent le pays ne surprend pas Sunil Dowarkasing, ancien stratégiste de Greenpeace et consultant en environnement. « L’océan Indien, dans son ensemble, se réchauffe le plus par rapport aux autres océans. Le sud-ouest de l’océan Indien, où nous nous situons, est le ‘hottest spot’ de cette région.</p> <p>Et pour cause, le Indian Ocean Dipole, qui est aussi connu comme le Indian Niño, est positif, ce qui fait grimper la température », indique le consultant. Par ailleurs, la région a connu un El Niño qui s’est étalé sur trois ans. Du coup, la température sur la surface de la mer a atteint les 30 degrés. « Avec une telle température, tout peut arriver. Malheureusement, nous manquons de moyens pour avoir des données. Donc, nous pouvons être surpris par des flash floods et autres phénomènes climatiques.  Nous devons nous préparer à tout et rester en alerte permanente », recommande Sunil Dowarkasing.  </p> <hr /><img alt="info" data-entity-type="file" data-entity-uuid="85a38046-38b6-4fc7-ad3b-7b49402fb1ac" src="/sites/default/files/inline-images/Infographie_3.jpg" class="align-center" /><hr /><h3>Le saviez-vous ?</h3> <p>106 : Maurice est classé à la 106e place sur un total de 193 pays considérés comme les plus vulnérables aux risques de catastrophes climatiques.</p> <p>50  : La moitié de nos plages risquent de disparaître au cours des 50 prochaines années.</p> <p>264 millions de dollars  :  Pour lutter contre le changement climatique, le pays aura besoin d’un financement annuel de 264 millions de dollars, soit un total de 6,5 milliards de dollars pour atteindre ses objectifs à ce niveau.</p> <p>Source : Le Fonds monétaire international. </p> <hr /><h3>Bon à savoir ?</h3> <p>Le Global Risks Report 2024 présente les conclusions d’une enquête sur la perception des risques mondiaux, qui recueille les avis de près de 1 500 experts mondiaux. Le rapport s’appuie également sur l’Executive Opinion Survey du Forum économique mondial pour identifier les risques qui représentent la menace la plus grave pour chaque pays au cours des deux prochaines années, tels qu’ils ont été identifiés par plus de 11 000 chefs d’entreprise dans 113 économies. Le but derrière ce rapport est d’aider les décideurs à trouver un équilibre entre les crises actuelles et les priorités à plus long terme.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Selon%20le%20World%20Economic%20Forum%20%3A%20les%205%20principaux%20risques%20qui%20guettent%20Maurice%20au%20cours%20de%20ces%20deux%20prochaines%20ann%C3%A9es&amp;1=http%3A//defimedia.info/selon-le-world-economic-forum-les-5-principaux-risques-qui-guettent-maurice-au-cours-de-ces-deux-prochaines-annees&amp;2=node/153839" token="FGYAKvYOYGATdWsaTKa0DOY752eUeMwpXT5tnKr1GWw"></drupal-render-placeholder></div> Wed, 17 Jan 2024 03:09:00 +0000 Christina Vilbrin 153839 at http://defimedia.info Bissoon Mungroo, directeur de Manisa Hotel : «Importer de la main-d’oeuvre prend trop de temps» http://defimedia.info/bissoon-mungroo-directeur-de-manisa-hotel-importer-de-la-main-doeuvre-prend-trop-de-temps <span>Bissoon Mungroo, directeur de Manisa Hotel : «Importer de la main-d’oeuvre prend trop de temps»</span> <span><span lang="" about="/users/mboutia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Mario Boutia</span></span> <span>jeu 11/01/2024 - 08:49</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/bissoon_mungroo.jpg?itok=UKqaOj4p" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Un manque de main-d’œuvre et l’absentéisme affectent les petits et moyens établissements hôteliers durant la haute saison, déplore le directeur de Manisa Hotel.&nbsp;</p> <p><strong>Comment se déroule la haute saison touristique?&nbsp;</strong><br /> Bien que nous observions une hausse des arrivées touristiques, favorable à la santé de l’économie nationale, les petits et moyens établissements hôteliers sont confrontés à d’importants défis. En effet, un manque criant de main-d’œuvre se combine à un taux d’absentéisme élevé et à des coûts d’exploitation croissants. Cette conjonction de facteurs compromet sérieusement la qualité du service offert à notre clientèle.</p> <p>Pour pallier ces difficultés, nos employés doivent souvent prolonger leur quart de travail afin de compenser les absences, générant ainsi des coûts considérables en heures supplémentaires. Plus préoccupant encore, ce déficit de personnel touche divers postes essentiels, allant des serveurs et cuisiniers aux femmes de chambre et techniciens de maintenance.</p> <p><strong>D’où votre demande pour l’importation des travailleurs étrangers ?</strong><br /> Ce qui est particulièrement exaspérant, c’est la lenteur des procédures pour l’importation de travailleurs étrangers. Les délais pour traiter un dossier s’étirent sur des mois, rendant la situation de plus en plus précaire pour les petits et moyens établissements hôteliers. Lorsque nous tentons de suivre l’avancement de notre dossier, les réponses restent vagues et répétitives : « Nous y travaillons toujours. » Cela aggrave nos difficultés, laissant les établissements dans l’incertitude quant à la résolution de leur manque de personnel.</p> <p><strong>Êtes-vous en mesure de payer la hausse du salaire minimum et la compensation salariale ?</strong><br /> Sans un appui gouvernemental adéquat, il devient extrêmement difficile pour les petits et moyens établissements hôteliers de supporter ces nouvelles charges salariales. En tant que patriote, je reconnais l’importance d’augmenter les salaires de base et d’ajouter un complément de Rs 2 000, portant ainsi le minimum garanti à Rs 17 000 pour les travailleurs. Cette mesure vise à améliorer leurs conditions de vie.<br /> Je me questionne sur la pertinence d’accorder cette compensation de Rs 2 000 aux travailleurs étrangers, dont les employeurs prennent déjà en charge des dépenses comme le billet d’avion, le logement, la nourriture, ainsi que les factures d’électricité et d’eau. À mon avis, il aurait été plus équitable d’allouer une compensation de Rs 3 500 aux travailleurs mauriciens, qui doivent assumer ces coûts supplémentaires, notamment ceux qui ont des loyers à payer. De plus, il aurait été envisageable de prévoir une aide aux employeurs, confrontés à la hausse des prix des denrées alimentaires sur le marché, afin de soutenir la prise en charge des travailleurs étrangers.&nbsp;</p> <p>En l’absence d’un soutien gouvernemental approprié, les petits et moyens établissements hôteliers sont susceptibles de rencontrer d’importantes difficultés. Bien que la haute saison touristique permette de maintenir une certaine stabilité, il est légitime de s’inquiéter pour la basse saison, où le taux d’occupation pourrait chuter à seulement 25 % - 30 %. Face à cette réalité économique, nous pourrions être contraints de réduire notre personnel, accentuant ainsi les défis opérationnels et financiers auxquels nous sommes confrontés.</p> <p><strong>Quels sont les touristes qui viennent à Maurice durant cette haute saison ?</strong><br /> Nous accueillons principalement des touristes français et d’autres pays européens. Toutefois, nous constatons une hausse notable des arrivées en provenance des pays d’Europe de l’Est et de la Russie. Je suis convaincu qu’avec les différentes campagnes orchestrées par la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA), nous serons en mesure d’attirer davantage de visiteurs en provenance de cette région.</p> <p><strong>Estimez-vous qu’une détérioration de la situation au Moyen-Orient aurait un impact négatif sur les arrivées touristiques à Maurice ?</strong><br /> À mon avis, une telle détérioration ne serait pas nécessairement préjudiciable à notre secteur touristique, étant donné que les arrivées touristiques en provenance de ces régions ne représentent pas une part significative de notre marché. En réalité, une situation instable au Moyen-Orient pourrait inciter davantage de touristes à choisir Maurice comme destination alternative.</p> <p><strong>Quels autres défis majeurs rencontrent les petits et moyens établissements hôteliers, en plus du manque de main-d’œuvre ?</strong><br /> L’un de nos principaux défis réside dans l’augmentation constante de nos dépenses. Contrairement aux grands établissements hôteliers qui ont bénéficié du soutien financier de la Mauritius Investment Company (MIC), nous avons dû financer nous-mêmes nos travaux de rénovation en prévision de la haute saison touristique. Cette situation est exacerbée par l’incapacité à constituer des réserves financières suffisantes pour faire face à la basse saison, comme cela était possible par le passé.</p> <p>Pour illustrer l’ampleur de nos défis financiers actuels, prenons l’exemple des coûts liés à l’approvisionnement en eau. Actuellement, le coût d’un camion-citerne d’eau s’élève à Rs 5 000. Face à une pénurie d’eau, nous sommes contraints d’acheter deux camions-citernes par jour, soit un coût quotidien de Rs 10 000 et un coût mensuel atteignant Rs 300 000. Cette situation contraste nettement avec les coûts plus modérés, oscillant entre&nbsp;Rs 35 000 et Rs 40 000 par mois, que nous avions rencontrés il y a quelques années seulement.</p> <p>La situation est d’autant plus complexe que nous sommes dans l’incapacité d’ajuster nos tarifs, établis préalablement avec les tour-opérateurs avant la haute saison touristique. Toute tentative d’augmentation pourrait effectivement mettre en péril nos contrats existants avec ces partenaires. Face à ces contraintes, il est essentiel que le gouvernement reconnaisse notre contribution significative à l’économie nationale et nous accorde un soutien renforcé pour surmonter ces défis financiers et opérationnels.<br /> <br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Bissoon%20Mungroo%2C%20directeur%20de%20Manisa%20Hotel%20%3A%20%C2%ABImporter%20de%20la%20main-d%E2%80%99oeuvre%20prend%20trop%20de%20temps%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/bissoon-mungroo-directeur-de-manisa-hotel-importer-de-la-main-doeuvre-prend-trop-de-temps&amp;2=node/153672" token="IS5kBDStCSQtbkomjcG11DyzttCHKFg4-np70eknyks"></drupal-render-placeholder></div> Thu, 11 Jan 2024 04:49:00 +0000 Mario Boutia 153672 at http://defimedia.info