People http://defimedia.info/categorie/people fr Quand les mots guérissent : Jean-Claude de l’Estrac dévoile un récit bouleversant d’espoir  http://defimedia.info/quand-les-mots-guerissent-jean-claude-de-lestrac-devoile-un-recit-bouleversant-despoir <span>Quand les mots guérissent : Jean-Claude de l’Estrac dévoile un récit bouleversant d’espoir </span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/3098" lang="" about="/user/3098" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Caroline Alijean</a></span> <span>lun 14/10/2024 - 08:40</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/jean-claude_de_lestrac_0.jpg?itok=GrKBB5Q3" width="1280" height="720" alt="" title="Jean-Claude de l’Estrac, raconte la maladie de son épouse qui ne le reconnaît plus. " typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Le lancement de « La Chanson inachevée » de Jean-Claude de l’Estrac a réuni émotions et réflexions. Entre récits poignants, témoignages bouleversants et espoir face à la maladie d'Alzheimer, ce livre est bien plus qu’une œuvre littéraire : c’est un hommage vibrant à la résilience et à l’amour inconditionnel.&nbsp;<br /> <br /> Le jeudi 10 octobre 2024, à la librairie Petrusmok au Hennessy Park Hotel, un événement littéraire émouvant a réuni des personnalités influentes pour le lancement de « La Chanson inachevée » de Jean-Claude de l’Estrac. Ce livre poignant, qui traite de la maladie d'Alzheimer, est une exploration intime de la solitude, de la perte, et de la résilience face à la dégénérescence progressive d'un être cher. L’ouvrage a captivé dès sa sortie, non seulement par son sujet sensible, mais aussi par la manière délicate et pleine d’espoir avec laquelle Jean-Claude de l’Estrac l’aborde.&nbsp;</p> <p>Dès les premiers mots, « La Chanson inachevée » dépeint la douloureuse réalité de voir un proche s'effacer petit à petit. Solange, l'épouse de l'auteur, est au cœur de ce récit. Avec un style épuré, comme le souligne Finlay Salesse lors du lancement, ce livre est un témoignage d'amour et de résilience. «&nbsp;Il n’y avait qu’un seul style à adopter, la simplicité&nbsp;», a déclaré Finlay Salesse, un proche ami de l’auteur.&nbsp;</p> <p>La soirée du lancement a été marquée par des témoignages poignants. Francis Piat, qui partage un destin similaire à celui de l'auteur, a livré un discours empreint d'émotion. « Nous assistons impuissants à cela », dit-il, en référence à la maladie de son épouse. Francis Piat décrit la douleur invisible mais profondément ancrée des proches qui, comme Jean-Claude de l’Estrac, voient leurs êtres aimés s’effacer. Il évoque un moment bouleversant où sa femme ne le reconnaît plus, un moment qui l’a transpercé de douleur.&nbsp;</p> <p>Mais au-delà de la douleur, le livre est aussi un message d'espoir. Alain Gordon-Gentil, qui a contribué à l’édition de l'ouvrage, résume bien l’essence du projet : « Il y a des livres qu’on n’aurait secrètement pas voulu écrire. Pourtant, quelquefois se présentent des désirs de dire les maux pour les éloigner ». Cette œuvre, malgré son sujet triste, résonne comme une chanson inespérée qui transmet foi et espoir. Le Dr Priyanka Beedassy, qui a rédigé la préface, a également pris la parole pour souligner l’importance du livre dans un contexte médical. « En tant que médecin, je salue l’entrée de ce livre sur le sol mauricien&nbsp;», dit-elle, insistant sur le fait que ce sujet est d’autant plus pertinent dans une société vieillissante comme la nôtre. Elle aborde également le rôle de la musique, un élément clé dans le maintien de certains souvenirs chez les patients atteints d’Alzheimer. Le processus de vieillissement, selon elle, commence bien avant 60 ans, et il est essentiel d’accompagner les malades sans tabou.&nbsp;</p> <p>L'ambiance du lancement a été à la fois solennelle et pleine de gratitude. Alain Gordon-Gentil a remis des copies du livre à des personnalités éminentes telles que Cassam Uteem et Cédric de Speville, ce dernier ayant apporté un soutien logistique à Jean-Claude de l’Estrac pour ce projet. L’ambassadeur de Chine a également reçu un exemplaire, témoignant de l’importance de ce livre au-delà des frontières mauriciennes.&nbsp;</p> <p>Le livre « La Chanson inachevée » n’est pas qu’un récit personnel, il est une réflexion profonde sur l’oubli, la mémoire et la manière dont nous faisons face à la disparition progressive de ceux que nous aimons. Avec ce livre, Jean-Claude de l’Estrac montre que malgré la douleur, la vie continue et qu'il est possible de trouver du réconfort dans le partage des expériences. C’est une œuvre qui nous rappelle que même lorsque la chanson semble s'éteindre, elle reste toujours, quelque part, inachevée. « La Chanson inachevée » est bien plus qu’un livre, c’est un hommage vibrant à l’amour, la persévérance et la résilience face aux défis de la vie.&nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Quand%20les%20mots%20gu%C3%A9rissent%20%3A%20Jean-Claude%20de%20l%E2%80%99Estrac%20d%C3%A9voile%20un%20r%C3%A9cit%20bouleversant%20d%E2%80%99espoir%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/quand-les-mots-guerissent-jean-claude-de-lestrac-devoile-un-recit-bouleversant-despoir&amp;2=node/164083" token="3QBR3vm9EfT8uF6kWcsRWDL5YUwVisI6OsUvRCEpsXI"></drupal-render-placeholder></div> Mon, 14 Oct 2024 04:40:00 +0000 Caroline Alijean 164083 at http://defimedia.info De Maurice à Bollywood - Sonia Shukla brille dans Dil Ka Sukoon et prépare son premier grand rôle http://defimedia.info/de-maurice-bollywood-sonia-shukla-brille-dans-dil-ka-sukoon-et-prepare-son-premier-grand-role <span>De Maurice à Bollywood - Sonia Shukla brille dans Dil Ka Sukoon et prépare son premier grand rôle</span> <span><span lang="" about="/users/nmungur" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="" content="Nathalie Marion Mungur">Nathalie Mario…</span></span> <span>mar 01/10/2024 - 08:27</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/untitled_design_-_2024-09-17t110512.990.jpg?itok=uHAwTb_l" width="1280" height="720" alt="" title="Sonia Shukla tiendra le rôle principal dans un film bollywoodien prévu pour 2025." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>La Mauricienne Sonia Shukla figure dans le clip vidéo de la chanson « Dil Ka Sukoon », sorti le mois dernier sur YouTube. Elle se prépare également à incarner le rôle principal dans un film bollywoodien prévu pour l’année prochaine.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Sonia" data-entity-type="file" data-entity-uuid="769d2cf2-7801-4745-82c1-f230d844daf9" src="/sites/default/files/inline-images/Leader%20Sonia%20Shukla%203.jpg" /><figcaption>Sonia Shukla joue dans le clip vidéo de la chanson « Dil Ka Sukoon ».</figcaption></figure><p>Originaire du Nord de Maurice, Sonia Shukla, née d’une mère indienne et d’un père mauricien, s’est frayée un chemin dans l’industrie bollywoodienne. Elle tient le rôle principal dans le clip vidéo de la chanson « Dil Ka Sukoon », interprétée par Hemant Brijwasi.</p> <p>« Dil Ka Sukoon est une chanson romantique qui reçoit beaucoup d’éloges. L’équipe a des retours très positifs sur le clip, notamment sur le lieu, les costumes, ainsi que la musique et les paroles. Certains disent que cette belle chanson évoque les grands succès des années 90 », confie Sonia Shukla. </p> <p>« Dil Ka Sukoon » est le deuxième clip vidéo dans lequel elle apparaît. Le premier, « Tera Vaar », sorti il y a un an, a également connu un vif succès. Un troisième clip vidéo est prévu pour être lancé dans un mois. Cependant, l’actrice se prépare actuellement pour le tournage d’un film bollywoodien où elle incarnera le rôle féminin principal. La sortie du film est prévue pour 2025.  </p> <p>« C’est un honneur pour moi, ma famille et mon pays. Il s’agit d’une comédie dramatique, et je vais partager l’écran avec Amit Misra. Je suis à la fois contente et excitée. Cela a toujours été mon rêve de jouer dans un film », avance Sonia Shukla.</p> <p>En effet, devenir actrice a toujours été un rêve pour Sonia Shukla. Après avoir effectué sa scolarité à Maurice, elle a poursuivi des études universitaires en informatique en Irlande, où elle a également eu l’opportunité d’effectuer des stages dans des entreprises spécialisées. Forte de cette expérience, elle a débuté sa carrière dans le secteur de l’informatique, collaborant avec des entreprises de renom à Dublin, en Irlande. Par la suite, elle a rejoint le monde de l’aviation en tant qu’hôtesse de l’air pour des compagnies aériennes européennes. Cependant, son rêve d’enfance de devenir actrice ne l’a jamais quittée. </p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Sonia" data-entity-type="file" data-entity-uuid="faf880a3-f5fc-4bba-9f98-bcab1abc1e11" src="/sites/default/files/inline-images/Leader%20Sonia%20Shukla%202.jpg" /><figcaption>Devenir actrice a toujours été un rêve pour Sonia Shukla.</figcaption></figure><p>« Je me souviens que, quand j’étais petite, je regardais beaucoup de films bollywoodiens. J’étais fan de Madhuri Dixit, Karishma Kapoor, entre autres. J’ai toujours rêvé d’être actrice et je n’ai jamais abandonné ce rêve », raconte Sonia Shukla.</p> <p>En 2016, elle s’installe chez une famille à Mumbai et, après quelque temps, elle décroche son premier contrat publicitaire pour un purificateur d’eau aux côtés de l’actrice Preeti Jhangiani, connue notamment pour son rôle de Kiran Khanna dans le film à succès « Mohabbatein ».</p> <p>Cette publicité lui permet de se faire connaître et, par la suite, elle reçoit des propositions pour jouer dans trois clips vidéo, dont « Tera Vaar », « Dil Ka Sukoon », ainsi qu’un troisième à paraître prochainement.</p> <p>« J’ai plus d’un demi-million de followers sur Instagram, et les chansons ont dépassé le million de vues sur les plateformes de médias sociaux. Mon objectif est de créer une plateforme et d’ouvrir des portes pour mes concitoyens afin que les aspirants acteurs puissent montrer leurs talents, poursuivre leur passion pour le jeu d’acteur et être reconnus dans l’industrie du divertissement », souligne Sonia Shukla.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=De%20Maurice%20%C3%A0%20Bollywood%20-%20Sonia%20Shukla%20brille%20dans%20Dil%20Ka%20Sukoon%20et%20pr%C3%A9pare%20son%20premier%20grand%20r%C3%B4le&amp;1=http%3A//defimedia.info/de-maurice-bollywood-sonia-shukla-brille-dans-dil-ka-sukoon-et-prepare-son-premier-grand-role&amp;2=node/163075" token="oLjx0oYH4JEyurDBj2XQlR-e-V4r8p5hr7HPSMhBU4k"></drupal-render-placeholder></div> Tue, 01 Oct 2024 04:27:00 +0000 Nathalie Marion Mungur 163075 at http://defimedia.info Premier Mauricien à obtenir la certification CSP : de champs de canne à l’art oratoire, la fabuleuse histoire de Ravin Papiah http://defimedia.info/premier-mauricien-obtenir-la-certification-csp-de-champs-de-canne-lart-oratoire-la-fabuleuse-histoire-de-ravin-papiah <span>Premier Mauricien à obtenir la certification CSP : de champs de canne à l’art oratoire, la fabuleuse histoire de Ravin Papiah</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>ven 27/09/2024 - 13:21</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/ravin_thumb.jpg?itok=OYILFARj" width="1280" height="720" alt="" title="En plus d’être Managing Director de Ravin Papiah Leadership International Ltd et Consultant en Leadership et Public Speaking pour Cerebrõ, Ravin est également un auteur acclamé, avec six publications classées best-sellers sur Amazon" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Son nom : Ravin Souvendra Papiah. Cet expert reconnu en art oratoire a franchi une belle étape en devenant le premier Mauricien à obtenir la prestigieuse certification de Certified Speaking Professional (CSP), décernée par la Virtual Speakers Association International (VSAI).<br /> <br /> « Cette certification, considérée comme le standard d’or (Gold Standard) dans le domaine de l’art oratoire, atteste de l'excellence de notre compatriote en tant qu’orateur, le plaçant dans le cercle très prisé des 10% des meilleurs orateurs mondiaux », peut-on lire dans un communiqué émis par Cerebrõ, cabinet de conseil en revitalisation de marques et de stratégie de communication, le 23 septembre.</p> <p>Ravin Papiah affirme qu’il est « comblé et ému d’être le premier Mauricien à obtenir cette distinction ». « Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à ma famille, mes amis, mes clients, ainsi qu’à ma communauté Toastmasters qui m’a soutenu tout au long de cette aventure. Un immense merci à mes mentors et coaches qui ont cru en moi et m'ont guidé. »<br /> <br /> En plus d’être Managing Director de Ravin Papiah Leadership International Ltd et Consultant en Leadership et Public Speaking pour Cerebrõ, Ravin est également un auteur acclamé, avec six publications classées best-sellers sur Amazon.<br /> <br /> Son parcours, impressionnant et inspirant, témoigne d'une détermination sans faille ; d’un enfant fragile travaillant dans les champs de canne à sucre dans le sud de l’ile, il a su gravir les échelons pour se produire sur les scènes les plus prestigieuses à travers le monde.</p> <p>Ravin a également été le premier Mauricien à siéger au niveau du Cabinet pour le District 74 de l’Afrique australe (13 pays) l’année dernière en tant que Club Growth Director, et, cette année, en tant que Program Quality Director pour le District 129 de l’Afrique australe (9 pays).</p> <p>Sa formation académique est tout aussi remarquable, incluant un Executive Masters en Marketing de l'Université Paris-Dauphine, un MBA de Ducere Global Business School, et plusieurs diplômes de deuxième cycle en marketing et en gestion de la formation.<br /> En tant que premier CSP mauricien, Ravin Papiah ressent un profond engagement à inspirer autrui à rêver grand et à croire en leurs propres capacités. Il lance un appel à l’action : « Cela ne fait que commencer. J’espère que mon histoire encouragera d’autres à persévérer malgré les obstacles. Vous pouvez également le faire ».</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Premier%20Mauricien%20%C3%A0%20obtenir%20la%20certification%20CSP%20%3A%20de%20champs%20de%20canne%20%C3%A0%20l%E2%80%99art%20oratoire%2C%20la%20fabuleuse%20histoire%20de%20Ravin%20Papiah&amp;1=http%3A//defimedia.info/premier-mauricien-obtenir-la-certification-csp-de-champs-de-canne-lart-oratoire-la-fabuleuse-histoire-de-ravin-papiah&amp;2=node/163454" token="vt5i0x7Q0vph-sm5DF3VqNTxBX8KN9WjUssRcX1gCV8"></drupal-render-placeholder></div> Fri, 27 Sep 2024 09:21:52 +0000 defimedia 163454 at http://defimedia.info Voyages, délices et découvertes : le monde selon Gaëlle Victoire http://defimedia.info/voyages-delices-et-decouvertes-le-monde-selon-gaelle-victoire <span>Voyages, délices et découvertes : le monde selon Gaëlle Victoire</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/3098" lang="" about="/user/3098" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Caroline Alijean</a></span> <span>dim 15/09/2024 - 08:17</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/100924_gaelle.jpg?itok=GntJiQ9M" width="1280" height="720" alt="" title="Depuis son premier voyage à Madagascar, la jeune femme ne cesse d’explorer." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Globetrotteuse dans l’âme, Gaëlle Victoire explore le monde avec une curiosité insatiable et un appétit pour l’aventure. Entre récits de voyages inoubliables, découvertes culinaires et astuces de globetrotteuse avertie, plongez dans son univers vibrant où chaque destination devient une histoire à raconter.</p> <h3>Gaëlle Victoire : une carrière dans l’hôtellerie</h3> <p>« Je suis Gaëlle, détentrice d’un Bachelor en Management de l’Hôtellerie à Vatel Maurice, puis d’une maîtrise en Management International au MCCI », explique-t-elle. Depuis presque huit ans, elle évolue au sein de Beachcomber, l’un des plus prestigieux groupes hôteliers de Maurice. Son parcours au sein de cette entreprise est impressionnant : elle a commencé comme Content Coordinator, puis a progressé vers le poste de Web Content Administrator, et aujourd’hui, elle occupe la fonction de Client Acquisition Executive. « Ce secteur n’était pas un choix prédéterminé », confie-t-elle. « Je suis tombée dessus un peu par hasard, mais j’ai immédiatement su que j’étais au bon endroit. »</p> <h3>Le début d’une passion : le premier voyage à Madagascar</h3> <p>Pour Gaëlle, l’aventure a commencé à l’université. C’est là qu’elle rencontre une étudiante malgache qui l’invite à Madagascar pendant les vacances. « Mon premier voyage était à Madagascar, il y a une dizaine d’années. J’y ai passé deux semaines, et cette expérience a été marquante », raconte-t-elle. Elle se souvient encore du choc qu’elle a ressenti face à la pauvreté du pays, mais aussi de la chaleur humaine des Malgaches. « Madagascar est une destination qui peut impressionner au début, surtout pour un premier voyage, mais il y a tant de beauté à découvrir et des gens formidables. »</p> <h3>Une collection de souvenirs de neuf pays différents</h3> <p>Depuis ce premier voyage, Gaëlle n’a cessé d’explorer. Elle a visité neuf pays, chacun apportant son lot de découvertes et d’enseignements. « J’ai visité Madagascar, la Belgique, la Suisse, l’Angleterre, Hawaï (Oahu), Dubaï, la France, Majorque et l’Italie », énumère-t-elle. De ses expériences, la Belgique occupe une place particulière. « Mon stage en Belgique a été un véritable catalyseur pour ma passion du voyage », raconte Gaëlle. « J’y ai développé un goût prononcé pour la découverte de nouvelles cultures et la rencontre de personnes venant d’horizons divers. » Ce fut le point de départ d’une quête pour découvrir le monde, avec chaque voyage qui renforce un peu plus cette passion grandissante.</p> <h3>La famille et le rôle des rencontres dans son parcours de voyageuse</h3> <p>La famille a également joué un rôle clé dans son amour pour les voyages. « J’ai de la famille à l’étranger, et ils venaient souvent nous rendre visite à Maurice. Cela m’a donné envie d’inverser les rôles et de commencer à voyager moi-même », explique-t-elle. Son réseau d’amis et de relations à l’international a également contribué à son désir de voir le monde. « J’ai rencontré des gens formidables tout au long de mes voyages, et cela m’a ouvert les yeux sur de nombreuses choses. Chaque rencontre est une nouvelle perspective sur la vie. »</p> <h3>Les stratégies de Gaëlle pour voyager astucieusement</h3> <p>Voyager ne se résume pas simplement à choisir une destination. Gaëlle croit en la préparation et la planification minutieuse pour maximiser chaque expérience. « Il est essentiel d’économiser intelligemment et de rechercher les meilleures offres pour les hôtels », conseille-t-elle. « Il faut aussi bien choisir la période pour réserver des billets d’avion, surtout quand les prix sont bas. Et, évidemment, garder un œil sur les promotions des compagnies aériennes. » Pour les destinations aux climats extrêmes, comme Dubaï, choisir entre l’été et l’hiver est crucial pour éviter les désagréments liés aux températures extrêmes.</p> <h3>Un rêve à réaliser : l’Amérique latine</h3> <p>Bien que Gaëlle ait déjà exploré plusieurs continents, elle nourrit toujours le rêve de découvrir l’Amérique latine. « Cette région m’a toujours attirée, peut-être à cause de tous les documentaires que je regarde », confie-t-elle. Le mélange de cultures, la richesse des paysages, et l’histoire fascinante des pays d’Amérique latine semblent être une invitation irrésistible pour une exploratrice comme elle. Ce rêve représente pour elle la prochaine étape de son voyage initiatique à travers le monde.</p> <h3>Des conseils pragmatiques&nbsp;</h3> <p>Pour ceux qui rêvent de prendre la route, Gaëlle partage des conseils simples mais pratiques. « Foncez ! N’ayez pas peur de l’inconnu. Travaillez, économisez, planifiez, et sautez sur l’occasion de partir à l’aventure », encourage-t-elle. Pour elle, le voyage n’est pas seulement une question de destination, mais un état d’esprit. Il s’agit de s’ouvrir à de nouvelles expériences, d’apprendre des autres et, surtout, de se découvrir soi-même.</p> <h3>La gastronomie, une fenêtre sur la culture locale</h3> <p>Un des aspects les plus marquants de ses voyages est la découverte culinaire. Gaëlle est convaincue que la nourriture est une porte d’entrée vers la culture locale. « C’est à travers la cuisine que l’on découvre vraiment la culture d’un pays », dit-elle. Goûter aux spécialités locales devient alors une immersion sensorielle complète, où chaque plat raconte l’histoire d’une région, d’un peuple, d’une tradition. Que ce soit en dégustant une raclette réconfortante en Suisse ou en explorant les délices épicés de Madagascar, chaque repas est une aventure en soi.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Voyages%2C%20d%C3%A9lices%20et%20d%C3%A9couvertes%20%3A%20le%20monde%20selon%20Ga%C3%ABlle%20Victoire&amp;1=http%3A//defimedia.info/voyages-delices-et-decouvertes-le-monde-selon-gaelle-victoire&amp;2=node/162822" token="FFRTm5AX12DsjzDHywzN4teS-oERtGYeO1-cCboeBto"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 15 Sep 2024 04:17:00 +0000 Caroline Alijean 162822 at http://defimedia.info Shanny Ramsamy,  architecte de l’audace http://defimedia.info/shanny-ramsamy-architecte-de-laudace <span>Shanny Ramsamy,  architecte de l’audace</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/3098" lang="" about="/user/3098" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Caroline Alijean</a></span> <span>dim 01/09/2024 - 14:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/270824_shanny.jpg?itok=bVpNKvVZ" width="1280" height="720" alt="" title="Shanny Ramsamy, créatrice de contenu et directrice de Jump Advertising, a été sacrée Influencer of the year aux Influencer Awards 2024." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Shanny Ramsamy, créatrice de contenu, directrice de Jump Advertising, et récemment couronnée Influencer of the Year 2024, est une figure montante qui ne cesse de surprendre par son dynamisme et sa créativité. Pourtant, son parcours n’a pas toujours été tracé dans l’univers des réseaux sociaux.</p> <p>Ancienne lauréate du Queen Elizabeth College, Shanny a commencé son aventure académique dans un domaine bien différent : l’architecture. « J’ai fait des études en architecture à l’Université de Cape Town », explique-t-elle. Mais malgré les efforts investis, elle réalise rapidement que ce domaine ne l’enflamme pas autant qu’elle l’avait espéré. « L’architecture, c’est un domaine où on doit être vraiment passionné. J’ai compris que ce n’était pas pour moi en deuxième année &nbsp;», confie-t-elle avec une pointe d’honnêteté.</p> <p>C’est alors qu’un autre univers commence à lui faire de l’œil : la musique. Déjà présente sur YouTube avec des covers, elle explore les réseaux sociaux et se découvre une véritable passion pour la création de contenu. Cette nouvelle flamme l’emmène à intégrer Circus Advertising en tant que Community Manager, où elle fait ses armes dans le monde du digital. « J’ai réalisé que j’aime beaucoup les réseaux sociaux, et c’est là que tout a vraiment commencé pour moi&nbsp;», raconte-t-elle.</p> <p>Mais Shanny ne s’arrête pas là. Poussée par une envie de liberté créative et d’indépendance, elle décide de lancer sa propre agence, Jump Advertising, l’année dernière. Une petite équipe de quatre personnes, ultradynamique, se distingue sur un marché pourtant compétitif. Et pourquoi ‘Jump Advertising’&nbsp;? « Je voulais un nom avec lequel je peux faire plusieurs choses, qui soit dynamique et attire la curiosité&nbsp;», explique-t-elle. Le mot "jump" incarne cette idée de mouvement, de dynamisme, et d’innovation constante. «&nbsp;On est une petite agence, donc on peut avancer beaucoup plus vite. On est très focus sur la créativité&nbsp;», soutient Shanny. Ce qui démarque Jump Advertising des autres agences, c’est cette capacité à saisir les tendances sur le vif, à créer des vidéos percutantes qui résonnent avec le public, surtout sur des plateformes comme TikTok.</p> <p>Et cette année, c’est la consécration pour Shanny. Contactée alors qu’elle était en voyage en Afrique du Sud, elle est invitée à participer aux Influencer Awards. « Je n’étais pas très intéressée au départ, parce que je n’avais pas de temps. Mais finalement, je me suis dit, allez, pourquoi pas&nbsp;?&nbsp;», relate-t-elle. Et bien lui en a pris, puisqu’elle ressort de cette compétition non seulement avec le titre de Content Creator, mais surtout avec celui tant convoité d’Influencer of the Year. «&nbsp;Je suis très contente que mes efforts ont été reconnus », dit-elle, le sourire aux lèvres.</p> <p>Mais l’ambition de Shanny ne s’arrête pas là. Sa passion première reste la musique, et elle rêve de sortir un album bien travaillé. En attendant, elle se concentre sur l’expansion de son agence, avec pour objectif de toucher des clients plus importants afin de réaliser des vidéos encore plus extraordinaires. Entre-temps, elle continue d’explorer de nouvelles avenues créatives, comme la possibilité de lancer une web-série.</p> <p>Pour les jeunes qui aimeraient suivre ses traces, Shanny a un conseil précieux&nbsp;: « Il ne faut pas entrer dans ce domaine juste pour le côté glamour. Il faut vraiment avoir quelque chose à offrir au public, quelque chose qui leur apporte de la valeur ». Shanny Ramsamy, une inspiration pour une nouvelle génération de créateurs de contenu, nous montre que suivre ses passions peut mener à des sommets inattendus. Le parcours n’est peut-être pas linéaire, mais avec de la détermination et un esprit créatif, les possibilités sont infinies.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Shanny%20Ramsamy%2C%20%C2%A0architecte%C2%A0de%C2%A0l%E2%80%99audace&amp;1=http%3A//defimedia.info/shanny-ramsamy-architecte-de-laudace&amp;2=node/162284" token="TF6Pcbx60Ni0QMdm6XT2O_gB5OScGANHQucIm1s5-OM"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 01 Sep 2024 10:00:00 +0000 Caroline Alijean 162284 at http://defimedia.info Vershini Yukulu : l’alliance réussie entre finance et mode http://defimedia.info/vershini-yukulu-lalliance-reussie-entre-finance-et-mode <span>Vershini Yukulu : l’alliance réussie entre finance et mode</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/3098" lang="" about="/user/3098" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Caroline Alijean</a></span> <span>dim 01/09/2024 - 13:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/270824_vershini.jpg?itok=yx98CyJw" width="1280" height="720" alt="" title="Vershini a brillé lors des Backstage Awards en 2021, où elle a remporté le titre de ‘Best Fashionista’." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>À 25 ans, Vershini Yukulu est la preuve vivante que l’on peut exceller à la fois dans le monde des chiffres et de la mode ! Mannequin depuis l’adolescence, elle brille autant dans les bureaux des finances que sur les podiums et réseaux sociaux. Elle conjugue avec brio ses deux vies pour inspirer et éblouir ses followers.</p> <p>À 25 ans, Vershini Yukulu est un véritable tourbillon d’énergie et de passion, jonglant entre le monde des finances et celui du marketing, tout en s’épanouissant comme créatrice de contenu influente. Diplômée en Finance et Marketing, elle travaille à plein temps dans une compagnie financière, un choix qui lui permet de combiner sa fascination pour les chiffres avec son désir de comprendre les rouages de l'économie. « La finance joue un rôle essentiel dans la compétitivité et la richesse d'un pays, ainsi que dans notre vie personnelle », explique-t-elle. Soutenue par ses parents tout au long de son parcours académique, elle ne perd jamais de vue l’importance de ses résultats, qu'elle valorise au quotidien dans son travail.</p> <p>Mais Vershini n’est pas que numéro et graphique. Depuis l’âge de 16 ans, elle est également mannequin et a su faire évoluer sa carrière en ligne. « Je voulais être indépendante au collège, donc j’ai commencé à poser pour des marques. Une fois l'école terminée, j’ai misé sur mes réseaux sociaux pour gagner en visibilité et collaborer avec des marques de chaussures, soins et vêtements ». raconte-t-elle. Cependant, elle ne se considère pas comme une influenceuse à part entière, mais plutôt comme une passionnée de création de contenu.</p> <blockquote> <p>Vershini Yukulu incarne l’équilibre parfait entre le sérieux et la créativité.</p> </blockquote> <h3>Créativité et engagement</h3> <p>Vershini a brillé lors des Backstage Awards en 2021, où elle a remporté le titre de ‘Best Fashionista’. La gratitude qu'elle ressent envers ses admirateurs est palpable : « Je suis honorée de ce titre, surtout après avoir présenté une robe rose que j’avais confectionnée moi-même. C’est un moment clé de mon parcours.&nbsp;» Cette distinction souligne son engagement et sa créativité dans le domaine de la mode.</p> <p>Dans l'univers digital, Vershini se démarque par son approche colorée et dynamique. « Je joue avec les couleurs dans mes photos, que ce soit à travers les endroits ou les tenues. C’est ce qui me distingue des autres influenceurs&nbsp;», explique-t-elle. Elle attire un public varié qui cherche des conseils sur la mode, les contenus et le lifestyle, et elle ne manque jamais d'être accessible et amicale. « J’aime rencontrer des gens, échanger des sourires et des signes de tête. C’est important pour mon image et ma personnalité d’être toujours joviale et pleine de bonnes énergies. »</p> <p>Si elle devait se décrire en trois mots, Vershini choisirait « aventurière », « ambitieuse&nbsp;» et « énergique ». « Je prends des risques car je crois que qui ne tente rien n'a rien. Je suis déterminée à faire honneur à mes parents et à moi-même avec mes projets. Même avec peu de sommeil, je suis toujours prête à donner le meilleur de moi-même &nbsp;», affirme-t-elle. Quant à l’avenir, elle reste réaliste mais ouverte aux opportunités. « Je ne vois pas vivre exclusivement de la création de contenu tout de suite, mais peut-être dans quelques années&nbsp;&nbsp;», confie-t-elle. En attendant, elle est ravie de concilier sa carrière et sa passion.</p> <p>Pour les jeunes qui rêvent de suivre ses traces, Vershini a un conseil précieux : « Ne lâchez jamais vos rêves ! Agissez ! Ne laissez pas votre parcours vous définir ou vous abattre. Laissez les défis vous rendre&nbsp;plus&nbsp;forts.&nbsp;» Avec son énergie débordante et sa passion pour la finance et la mode, Vershini Yukulu incarne l'équilibre parfait entre le sérieux et la créativité. Un modèle de réussite pour les jeunes qui aspirent à suivre leurs rêves avec détermination et joie de vivre.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Vershini%20Yukulu%20%3A%20l%E2%80%99alliance%20r%C3%A9ussie%20entre%20finance%C2%A0et%C2%A0mode&amp;1=http%3A//defimedia.info/vershini-yukulu-lalliance-reussie-entre-finance-et-mode&amp;2=node/162287" token="jbf-bV81tLOEk5Li4tMupVfxVRoDrY_9TY1Wc4ZPARs"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 01 Sep 2024 09:00:00 +0000 Caroline Alijean 162287 at http://defimedia.info Reshad Khoyratty et Ikhlas Sumodhee : deux roues, une passion partagée  http://defimedia.info/reshad-khoyratty-et-ikhlas-sumodhee-deux-roues-une-passion-partagee <span>Reshad Khoyratty et Ikhlas Sumodhee : deux roues, une passion partagée </span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/3098" lang="" about="/user/3098" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Caroline Alijean</a></span> <span>dim 01/09/2024 - 08:43</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/270824_reshad_ikhlas.jpg?itok=YSdFPzFl" width="1280" height="720" alt="" title="Plusieurs courses de moto seront organisées au Stade Anjalay dans les mois à venir." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>De la création du Motoclub en 1984 à l’épopée de courses endiablées sur l’île, plongez dans l’univers fascinant de la moto avec Reshad Khoyratty et Ikhlas Sumodhee. Découvrez comment deux passionnés ont fait de leur amour pour les deux-roues une véritable institution. </p> <p>Il est des histoires qui naissent modestement pour devenir des légendes. Celle du Motoclub en fait partie. Fondé en 1984, ce club a su s’imposer comme un acteur incontournable de la scène moto sur l’île. Il le doit à la passion indéfectible de ses membres. Parmi : Reshad Khoyratty, président du Motoclub, et Ikhlas Sumodhee, directeur de Motoscoot et trésorier du Motoclub. Aujourd’hui, ces deux passionnés nous ouvrent les portes de cet univers fascinant où la mécanique rime avec amitié et adrénaline. </p> <figure role="group" class="align-right"><img alt="reshad" data-entity-type="file" data-entity-uuid="2683494b-c2cb-4d71-99bf-186224bde680" src="/sites/default/files/inline-images/270824_reshad.jpg" /><figcaption>Reshad Khoyratty, président du Motoclub.</figcaption></figure><p>Pour Reshad Khoyratty, l’aventure commence en 1988. À l’époque, la route est encore un terrain de jeu pour les jeunes férus de vitesse. « Je roulais sur la route comme tous les jeunes, sans savoir qu’il existait un club », raconte-t-il, un brin nostalgique. C’est un membre du Motoclub qui, en voyant ses talents de pilote amateur, l’invite à rejoindre le groupe. Pour Reshad, c’est le début d’une histoire d’amour avec le monde de la moto qui ne s’arrêtera jamais. </p> <p>Mais sa passion pour la mécanique remonte à bien avant. « Dès l’âge de 10 ans, je démontais mes jouets pour comprendre comment ils fonctionnaient », se souvient-il en souriant. Une passion qui le conduira à suivre des cours en mécanique au Vocational Training Institute, tout en continuant son parcours scolaire au Royal College Port-Louis. La mécanique, il l’a dans le sang. C’est ce qui l’a amené à devenir l’un des piliers du Motoclub.</p> <h3>Une famille soudée</h3> <p>Au fil des années, le Motoclub évolue, mais une chose reste constante : l’esprit de camaraderie et de partage. « Le club est une famille. On se soutient mutuellement et on partage la même passion », explique Reshad. Ce sentiment d’appartenance est renforcé par des événements comme les courses de moto, où l’adrénaline monte en flèche. « Aujourd’hui, les courses sont très serrées. Personne ne sait qui va gagner jusqu’à la fin », ajoute-t-il en faisant un clin d’œil. </p> <p>La sécurité est devenue une priorité pour le club. « On ne peut pas aller à la boxe sans gants. Pour la moto, c’est pareil », affirme Reshad, en faisant allusion aux équipements de protection désormais obligatoires pour participer aux courses. Cette évolution témoigne de la maturité du club et de son engagement à protéger ses membres. </p> <h3>Maillon essentiel </h3> <figure role="group" class="align-left"><img alt="ikhkas" data-entity-type="file" data-entity-uuid="0e579974-ceb8-4c51-a5f8-5ae63db417f8" src="/sites/default/files/inline-images/270824_ikhlas.jpg" /><figcaption>Ikhlas Sumodhee, trésorier du Motoclub et directeur de Motoscoot.</figcaption></figure><p>De son côté, Ikhlas Sumodhee n’est pas seulement un passionné de moto, il est aussi un maillon essentiel du club. « Quand Reshad m’a proposé de devenir trésorier, j’ai tout de suite accepté », confie le directeur de Motoscoot. Sa rigueur et son dévouement ont permis au club de gérer ses finances avec une transparence exemplaire, renforçant ainsi la confiance des sponsors ainsi que des membres.</p> <p>Au fil des années, le Motoclub a su se forger une solide réputation auprès des autorités locales. « Quand on demande l’autorisation d’organiser un événement, le Clearance se passe comme sur des roulettes », déclare Ikhlas avec fierté. Ce respect mutuel s’est construit grâce à l’engagement du club à organiser des courses en toute légalité, sans compromis sur la sécurité.</p> <h3>Un rêve devenu réalité à Rodrigues</h3> <p>Parmi les moments forts de ces dernières années, il y a la première course sur l’asphalte organisée à Rodrigues. « C’était un rêve de plus de dix ans », raconte Reshad, les yeux brillants. L’événement avait rassemblé 6 000 personnes, un succès retentissant qui a marqué les esprits. « Les Rodriguais n’avaient jamais vu une telle course. C’était la fête sur l’île », ajoute-t-il.</p> <p>À l’aube de ses 40 ans, le Motoclub est plus dynamique que jamais. « Nous avons investi dans des équipements de pointe pour garantir la transparence de nos courses et cela a renforcé notre crédibilité », indique Reshad. Son rêve est de voir le club continuer à grandir, toujours dans le respect des valeurs qui l’ont fondé. « Je suis sûr que dans cinq à 10 ans, le Motoclub restera une référence, un club particulier avec un prestige indéniable », conclut-il.</p> <p>Pour Reshad, le mot de la fin est simple : « Aux jeunes passionnés de moto, rejoignez des clubs, pratiquez en toute légalité et évitez la vitesse sur la voie publique. » Une invitation à s’engager dans une aventure où la passion se transforme en héritage, où chaque membre du Motoclub contribue à écrire l’histoire de la moto sur l’île.</p> <p>Le Motoclub, ce n’est pas seulement des courses, c’est une communauté, une famille unie par l’amour des deux-roues et le respect des valeurs qui font sa force. Alors, que vous soyez un novice ou un pilote chevronné, une chose est sûre : une fois que vous aurez goûté à la passion du Motoclub, vous ne voudrez plus jamais quitter la piste.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Reshad%20Khoyratty%20et%20Ikhlas%20Sumodhee%20%3A%20deux%20roues%2C%20une%20passion%20partag%C3%A9e%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/reshad-khoyratty-et-ikhlas-sumodhee-deux-roues-une-passion-partagee&amp;2=node/162290" token="JahoqL-xuc5wou6P6iBdLzlNZs3GBZpg8K4xepg-BGo"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 01 Sep 2024 04:43:00 +0000 Caroline Alijean 162290 at http://defimedia.info Sandrine Raghoonauth : scènes de vie  http://defimedia.info/sandrine-raghoonauth-scenes-de-vie-0 <span>Sandrine Raghoonauth : scènes de vie </span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/fcapery" lang="" about="/users/fcapery" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Fateema Capery</a></span> <span>jeu 22/08/2024 - 18:19</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/sabrina_thumb.jpg?itok=cUNWxP_u" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Comédienne et metteur en scène, Sandrine Raghoonauth, diplômée en arts du spectacle, a enrichi le théâtre mauricien avec son engagement envers l’expression culturelle. Son tout dernier projet, « Letan Kontan », met en lumière de nouveaux talents. </p> <p>À 34 ans, Sandrine Raghoonauth est de ceux qui vont jusqu’au bout de leurs rêves. Comédienne et metteur en scène, elle confie que son amour pour le théâtre s’est manifesté pendant son enfance. À 9 ans, elle aidait sa sœur cadette qui faisait du théâtre au Lycée La Bourdonnais à répéter son texte. « Je me rappelle très bien de ce texte, c’était ‘On ne badine pas avec l’amour’ d’Alfred de Musset. Ma sœur me parlait d’accentuation et d’intonation », raconte-t-elle.</p> <img alt="Sandrine" data-entity-type="file" data-entity-uuid="659f9606-cf31-4ec6-af71-a5b3c874cfb6" src="/sites/default/files/inline-images/Sandrine%201.jpg" class="align-center" /><p>Quelques années plus tard, elle découvre la pièce « Les Amazones », écrite par Jean-Marie Chevret, à la télévision et sera enchantée par la vivacité des comédiens. C’est ce qui l’incite à intégrer les clubs de théâtre au Lycée La Bourdonnais où elle a fait sa scolarité. </p> <p>Son amour pour le théâtre lui permet notamment de surmonter sa timidité pendant cette période de sa vie. « Au début j’avais du mal à parler devant la classe, allant jusqu’à bégayer. Le théâtre, et aussi le chant m’ont sauvée. »</p> <p>Son talent ne passe pas inaperçu auprès de ses enseignants. Sandrine Raghoonauth s’investit de plus en plus. Coup de chance pour elle, l’option théâtre est ajoutée au programme scolaire pour la première fois en 2006. C’est ainsi qu’à l’âge de 14 ans, elle monte pour la première fois sur les planches du théâtre Serge Constantin pour participer à un monologue de la pièce « Antigone ».</p> <p>« Être devant les lumières et un public a juste été magnifique », se remémore-t-elle. Cette participation confirme son choix pour le théâtre. </p> <img alt="Sandrine" data-entity-type="file" data-entity-uuid="8ae1731a-c985-465f-a527-c23727f019ca" src="/sites/default/files/inline-images/sandrine%202.jpg" class="align-center" /><p>Sandrine Raghoonauth est par la suite invitée par son professeur de théâtre à rejoindre la troupe « Theatralis » pour jouer le rôle de Frosine dans « l’Avare » de Molière. Elle a alors 19 ans et se fait de plus en plus connaître sur la scène puisque de là, les projets théâtraux vont vite s’enchaîner. « Il faut dire aussi que pendant tout ce temps, mes parents m’ont beaucoup soutenue. Ils ont vu que j’avais cette fièvre de jouer sur scène et m’ont toujours encouragée à faire ce que je voulais. J’avais cette liberté de faire différentes activités dont le théâtre, le chant et le sport », dit-elle.</p> <p><strong>Metteur en scène</strong></p> <p>Le déclic pour en apprendre plus sur ce métier viendra après sa participation à « Les Théâtrales » en 2016 à Maurice. Sa master class avec le comédien français Francis Perrin est un tournant décisif, et l’encourage à approfondir ses connaissances en France. Elle met le cap sur l’Université Bordeaux Montaigne, où elle fait des études en arts du spectacle avant de retourner à Maurice quatre ans plus tard. </p> <img alt="sandrine" data-entity-type="file" data-entity-uuid="3cd207cf-7bd8-4079-aa0c-780a35e4cb4a" src="/sites/default/files/inline-images/sandrine%203.jpg" class="align-center" /><p>Depuis, elle est régulièrement sur scène un peu partout à travers l’île, pour plusieurs projets artistiques, pas uniquement le théâtre classique. En freelance, elle ne se limite pas et reste ouverte aux projets culturels. En sus d’être actrice, elle fait de la lecture scénique, de la voix-off et du doublage pour gagner sa vie car seul le théâtre ne nourrit pas son homme.</p> <img alt="Sandrine" data-entity-type="file" data-entity-uuid="9e1531ce-b1bf-4b8e-af43-f6895c76c399" src="/sites/default/files/inline-images/sandrine%204.jpg" class="align-center" /><p>L’année dernière, Sandrine Raghoonauth se lance un nouveau défi : celui d’être metteur en scène d’un spectacle avec ses élèves de théâtre. La pièce « Carton Plein », en 2023, est le fruit d’un atelier de théâtre pour adultes qu’elle a dirigé. Un projet ambitieux à travers lequel elle a permis à de nouveaux comédiens de monter sur scène pour la première fois et d’explorer diverses émotions à travers des textes qu’ils ont eux-mêmes écrits. « La pièce se distingue par sa structure non conventionnelle, offrant des tranches de vie avec un fil conducteur qui aborde des thèmes d’actualité, de politique et de société », raconte-t-elle.</p> <p>Elle renouvelle l’expérience en mettant en avant ses six élèves de théâtre de cette année en présentant la pièce « Letan Kontan ». Toujours dans le but de revitaliser et de diversifier le théâtre local, tout en partageant ses connaissances, afin d’inspirer les artistes en herbe à poursuivre leurs passions et à contribuer à la richesse culturelle de Maurice.</p> <p><strong>« Letan Kontan », le tout dernier projet en date</strong></p> <img alt="Sandrine" data-entity-type="file" data-entity-uuid="d5ea3c15-bbaa-4952-b1f8-b0ae41056cc8" src="/sites/default/files/inline-images/Sandrine%205.jpg" class="align-center" /><p>La création théâtrale « Letan Kontan » sera proposée les vendredi 23 et samedi 24 août à La Maison de l’Etoile, Eurêka, à Moka. Ce tout nouveau projet, mis en scène par Sandrine Raghoonauth, met en avant ses six élèves de théâtre : Elvin Beetun, Jena Gunnoo, Isabelle Pellegrin, Jérome Rochecouste, Juletta Julien et Yannick Nayna. La pièce a été écrite par ces six comédiens qui seront sur une scène de théâtre pour la première fois. Les deux séances sont prévues à 19 h 30 et le billet est à Rs 500. <br />  </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Sandrine%20Raghoonauth%20%3A%20sc%C3%A8nes%20de%20vie%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/sandrine-raghoonauth-scenes-de-vie-0&amp;2=node/162127" token="yC7hKO4O7uRwaRoTrnOhi2IpjiDYhKYiffNowPqNfM0"></drupal-render-placeholder></div> Thu, 22 Aug 2024 14:19:04 +0000 Fateema Capery 162127 at http://defimedia.info Miss Earth 2024 - Shreeya Luxmi Bokhoree : entre passion pour la nature et engagement écologique http://defimedia.info/miss-earth-2024-shreeya-luxmi-bokhoree-entre-passion-pour-la-nature-et-engagement-ecologique <span>Miss Earth 2024 - Shreeya Luxmi Bokhoree : entre passion pour la nature et engagement écologique</span> <span><span lang="" about="/users/quotidien" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Quotidien</span></span> <span>dim 18/08/2024 - 09:26</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/moi_ma_vie_shreeya_luxmi_bokhoree_3.jpg?itok=gbcnCOFA" width="1280" height="720" alt="" title="Hateefa Low Kom Miss Earth 2023 remettant la couronne à Shreeya Luxmi Bokhoree." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Elle est aux anges. Shreeya Luxmi Bokhoree a été couronnée Miss Earth Mauritius le samedi 3 août dernier. À 21 ans, cette jeune femme, fervente écologiste, souhaite utiliser son sacre pour sensibiliser le public à l'importance de l'écologie.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Shreeya" data-entity-type="file" data-entity-uuid="fbb1a27f-8440-497f-87e1-391e5eb7a5a1" src="/sites/default/files/inline-images/Moi%20ma%20vie%20%20Shreeya%20Luxmi%20BOKHOREE%202.jpg" /><figcaption>Shreeya Luxmi Bokhoree en compagnie de ses parents Priya et Asvin </figcaption></figure><p>L'écologie est sa passion. Shreeya Luxmi Bokhoree, couronnée Miss Earth Mauritius, souhaite mettre son titre au service de la planète. Fille d'Asvin Bokhoree, CEO et fondateur de Chartreuse Group, et ayant grandi parmi les champs de thé, elle est animée par le désir de contribuer activement à la protection de l'environnement. Sa participation à Miss Earth Mauritius découle de son profond attachement à l'entreprise familiale et de son amour pour la nature. À travers cette plateforme, elle entend promouvoir la durabilité et une gestion responsable de l'environnement.  « J’ai toujours rêvé de participer à un concours de beauté, mais pas n’importe lequel. Le concours Miss Earth m’a séduite par sa cause, et comme l’écologie est une question qui me tient à cœur, j’ai décidé de me lancer », confie Shreeya Luxmi Bokhoree.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Shreeya" data-entity-type="file" data-entity-uuid="643fd456-8ac3-4c0a-8534-70547cb1e09e" src="/sites/default/files/inline-images/Moi%20ma%20vie%20%20Shreeya%20Luxmi%20BOKHOREE%201.jpg" /><figcaption>Shreeya Luxmi Bokhoree pratique la danse classique indienne.</figcaption></figure><p>Étudiante en troisième année de PR Branding &amp; Advertising à Middlesex University, Shreeya Luxmi Bokhoree travaille également dans le département PR et communication de l’entreprise familiale. Diplômée du baccalauréat international (IB) de l’école Le Bocage, elle s’est distinguée en tant que présidente de l’éco-école Green Initiative LBIS pendant deux ans, témoignant ainsi de son engagement précoce en faveur de la durabilité environnementale et de son leadership.</p> <p>Son parcours professionnel a débuté très tôt, avec des stages réguliers au sein de l'entreprise familiale, le Chartreuse Group of Companies, pendant les vacances scolaires. Pour Shreeya Luxmi Bokhoree, il était donc naturel de rejoindre l'entreprise dirigée par son père. « J’étudie de manière partielle, tout en travaillant à plein temps dans l’entreprise familiale. Ayant grandi parmi les champs de thé, l'agriculture et la nature font partie intégrante de ma vie. Les protéger est à la fois crucial et urgent », explique-t-elle.  Cependant, elle ne s'attendait pas à remporter la couronne. « Je dois admettre que les autres concurrentes étaient de haut niveau. Il était donc difficile de savoir si j’avais une chance ou non, mais j’avais confiance en mon plaidoyer. Les autres candidates étaient tout aussi méritantes que moi », confie-t-elle.</p> <p>Pour son plaidoyer, Shreeya Luxmi Bokhoree a choisi de mettre en avant l'Objectif de Développement Durable (ODD) 15, intitulé « Vie terrestre ». Cet objectif met l’accent sur la protection des écosystèmes terrestres, la gestion durable des forêts, la lutte contre la désertification et la conservation de la biodiversité. Il vise à assurer la santé des écosystèmes et la survie des espèces terrestres.  « Promouvoir la gestion durable de tous les types de forêts, stopper la déforestation, restaurer les forêts dégradées et accroître les efforts de reboisement et de déforestation, je pense vraiment qu’il est grand temps de s’y mettre. Je crois fermement que nous pouvons y arriver si chacun met du sien. Il est essentiel de lancer une campagne de sensibilisation, et je compte bien m’y engager », affirme-t-elle.</p> <p>Elle a également évoqué l'Objectif de Développement Durable (ODD) 14, intitulé « Vie aquatique », qui vise à conserver et à exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines pour un développement durable. « Nous sommes sur une île, et cette question devrait nous toucher directement. Nous devons réduire la pollution marine. Beaucoup de gens ne réalisent pas les dégâts causés à l’océan en jetant des déchets dans l’eau », confie notre interlocutrice. </p> <p>La jeune femme a également abordé l'Objectif de Développement Durable (ODD) 12, intitulé « Consommation et production responsables » qui vise à établir des modes de consommation et de production durables. Elle a souligné l'importance de cette initiative ainsi que la nécessité de protéger les abeilles. « Les abeilles sont essentielles à la survie de l'humanité en raison de leur rôle crucial dans la pollinisation des cultures alimentaires, le maintien de la biodiversité, l'économie agricole et la fabrication de produits apicoles. Leur déclin pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la sécurité alimentaire mondiale et la santé des écosystèmes. Il est donc primordial de protéger et de préserver les populations d'abeilles pour garantir un avenir durable pour l'humanité », fait-elle ressortir. </p> <p>Pour Shreeya Luxmi Bokhoree, l'engagement en faveur de l'environnement associé à Miss Earth ne se limite pas à un simple plaidoyer ; il nécessite des actions concrètes. Travaillant déjà au sein de l'entreprise familiale, elle considère que cela lui offre une opportunité précieuse pour mettre en œuvre des initiatives significatives. « Utiliser une paille en papier est certes un pas dans la bonne direction, mais ce n'est pas suffisant pour protéger notre environnement. Nous devons aller au-delà de ces gestes symboliques. Il est crucial de maintenir un effort constant et d'implémenter des solutions à long terme, surtout par nous, les jeunes », affirme-t-elle.</p> <p>Pour elle, les solutions radicales ne sont pas la réponse. Elle croit que changer de mode de vie peut être difficile, mais intégrer des pratiques durables au quotidien est essentiel et elle envisage plusieurs projets pour y parvenir.</p> <p>« Il est nécessaire de commencer par les écoles et les centres communautaires pour expliquer ce qu'englobe les ODD. Il faut sensibiliser les jeunes à l'importance des gestes éco-responsables et lancer des campagnes sur les réseaux sociaux pour accroître la prise de conscience », relate Shreeya Luxmi Bokhoree. Cette dernière prévoit de commencer par instaurer des principes de développement durable au sein de l'entreprise familiale. Elle confie : « Je souhaite mettre en place des pratiques écologiques qui auront un impact réel et instaurer une culture de durabilité au sein de la société. Étant dans le domaine, je veux rassembler divers acteurs de l'industrie autour de l'environnement ».</p> <p><strong>Ses passe-temps</strong></p> <p>En dehors de ses engagements professionnels et environnementaux, Shreeya Luxmi Bokhoree cultive plusieurs passions. Elle est une danseuse de Bharatanatyam expérimentée. De plus, elle a enseigné cette forme de danse. L’art est une autre de ses passions. « J’ai toujours eu une passion pour l’art, en particulier pour la peinture. Je l’utilise comme un moyen de me détendre et de décompresser. J’ai étudié l’art au secondaire ce qui m’a permis de développer une plus grande appréciation pour celui-ci. J’adore explorer les musées lorsque je voyage pour analyser les différentes œuvres et leurs significations profondes », ajoute la jeune femme. </p> <p>Le week-end, elle consacre du temps à la pâtisserie, un moment qu’elle apprécie particulièrement en famille. « C’est un moment amusant que nous partageons ensemble », dit-elle.</p> <div class="alert alert-info"> <p><strong>Shreeya Luxmi Bokhoree et Candice Françoise au concours Miss Earth International 2024</strong></p> <p>La finale du concours Miss Earth, qui s’est déroulée le samedi 3 août au Domaine Paul &amp; Virginie à l'île de La Réunion, a vu Shreeya Luxmi Bokhoree décrocher le titre de Miss Earth Mauritius 2024, tandis que Candice Françoise, en deuxième position, a été couronnée Miss Earth France-Réunion 2024. Les deux lauréates représenteront fièrement les îles sœurs lors de la finale mondiale de Miss Earth International 2024, prévue aux Philippines en octobre à novembre prochain.</p> <p>Pour rappel, le concours Miss Earth France-Réunion et Miss Earth Maurice est organisé sous le patronage de Miss des Miss. Ce concours intermédiaire vise à préparer au mieux les candidates en réunissant plusieurs pays de la région Afrique. Lancée pour la première fois en 2019, cette élection a pour objectif de donner aux candidates une expérience précieuse avant la finale mondiale, leur permettant ainsi de renforcer leur confiance et de se préparer efficacement à la compétition internationale.</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Miss%20Earth%202024%20-%20Shreeya%20Luxmi%20Bokhoree%20%3A%20entre%20passion%20pour%20la%20nature%20et%20engagement%20%C3%A9cologique&amp;1=http%3A//defimedia.info/miss-earth-2024-shreeya-luxmi-bokhoree-entre-passion-pour-la-nature-et-engagement-ecologique&amp;2=node/161787" token="GKcdpLoEr1lo0TInfk14YRcu3Kth6DA5KnFSyGbzoTY"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 18 Aug 2024 05:26:00 +0000 Defi Quotidien 161787 at http://defimedia.info Karola Zuel : la démystificatrice du sexe sans tabou http://defimedia.info/karola-zuel-la-demystificatrice-du-sexe-sans-tabou <span>Karola Zuel : la démystificatrice du sexe sans tabou</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/3098" lang="" about="/user/3098" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Caroline Alijean</a></span> <span>dim 04/08/2024 - 14:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/230724_karola.jpg?itok=cocvrtyZ" width="1280" height="720" alt="" title="Karola Zuel, créatrice de contenu avec plus de 36 000 abonnés sur TikTok." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Karola Zuel, surnommée «&nbsp;Koze Karol », est une jeune femme dynamique connue pour parler ouvertement de sexe sur les réseaux sociaux. Initialement enseignante, elle s’est tournée vers la création de contenu éducatif pour combler le manque d’informations sur la sexualité. Si certains la critiquent, elle reste néanmoins déterminée à sensibiliser les jeunes. Le Défi Quotidien l’a rencontrée.&nbsp;</p> <p>Karola Zuel, aussi connue sous le pseudonyme « Koze Karol », est un visage phare dans le domaine de l’éducation sexuelle sur les réseaux sociaux. À 31 ans, cette Curepipienne dynamique a réussi à faire parler d’elle en abordant sans détour des sujets souvent tabous.</p> <p>Avec un parcours académique en français, elle s’était d’abord dirigée vers l’enseignement. « J’ai fait des études de langues pour être enseignante parce que j’ai toujours été bercée dans tout ce qui est formation », raconte-t-elle. Après avoir enseigné, elle a été formatrice dans un centre d’appels avant de se diriger vers le domaine du Learning and Development, devenant ainsi pair-éducatrice.&nbsp;</p> <blockquote> <p>En abordant le dexe sans tabou, elle a réussi à retenir l'attention et à démystifier un sujet souvent mis sous le tapis.</p> </blockquote> <p>Mais c’est vraiment sur les réseaux sociaux que Karola Zuel a trouvé sa véritable vocation. En abordant le sexe sans tabou, elle a réussi à retenir l’attention et à démystifier un sujet souvent mis sous le tapis. Constatant le manque d’informations et les fausses idées reçues sur la sexualité parmi les jeunes, elle a décidé de créer du contenu éducatif pour centraliser toutes ces informations quelque part. C’est ainsi que « Freedomlicious Karol » est née. Avec une approche directe et éducative, la jeune femme a commencé à publier des vidéos pour briser les tabous et informer les jeunes de manière accessible et sans jugement.&nbsp;</p> <h3>« Sex'plik San Tabou »</h3> <p>L’année 2020 marque un véritable tournant pour Karola Zuel lorsqu’elle décide de publier son premier livre « Sex’plik San Tabou ». « J’ai voulu, à travers ce livre, rassembler toutes les thématiques abordées dans mes vidéos. » Le livre, écrit en kreol morisien pour être accessible à tous, est le fruit d’un gros travail d’équipe, incluant des illustrations, des corrections et des relectures par des experts en santé sexuelle.&nbsp;</p> <p>Mais la réception de son livre a toutefois été mitigée. «&nbsp;Beaucoup de parents ont bien accueilli ce livre. Certains non, pensant que c’était trop vulgaire et sans filtres », raconte la jeune femme.&nbsp;</p> <blockquote> <p>Présente sur les réseaux sociaux depuis cinq ans, Karola Zuel observe une évolution positive de la place des femmes</p> </blockquote> <p>Malgré le succès de « Sex’plik San Tabou », elle ne prévoit pas de suite. Elle préfère continuer à créer du contenu sur les réseaux sociaux et organiser des ateliers pour les jeunes. Elle reste humble, soulignant qu’elle n’est pas une experte en sexologie, mais une paire-éducatrice. « Je suis là pour éduquer, pas pour prescrire », souligne-t-elle, en insistant sur la distinction entre un éducateur et un professionnel de santé.&nbsp;</p> <p>Tout n’est cependant pas si rose quand on est créatrice de contenu sur les réseaux sociaux car les défis ne manquent pas pour la jeune femme, notamment avec les commentaires négatifs qu’elle reçoit. « Il y a des gens qui pensent que je suis une fille facile parce que je parle du sexe sans tabou », dit-elle, un brin amusée. « D’autres critiquent mon physique. »&nbsp;</p> <h3>«Mansplaining»</h3> <p>Mais rien ne l’arrête. Elle reste concentrée sur son objectif de sensibilisation, surtout auprès des jeunes. Présente sur les réseaux sociaux depuis cinq ans, Karola Zuel observe une évolution positive de la place des femmes, malgré des obstacles persistants comme le « mansplaining ». « Il y a, par exemple, toujours des gens qui, pendant les entretiens d’embauche, demandent aux candidates si elles prévoient d’avoir des enfants, comme si cela pouvait être un handicap à leur évolution professionnelle&nbsp;», déplore-t-elle.&nbsp;</p> <p>Et si elle devenait un jour la dirigeante de Maurice ? «&nbsp;Déjà, rendre l’éducation sexuelle obligatoire dans toutes les écoles primaires et secondaires&nbsp;», répond-elle sans hésiter. Elle souhaite aussi encourager les discussions ouvertes dans les entreprises pour aborder des sujets pertinents pour les employés.&nbsp;</p> <p>Pour conclure, Karola Zuel a un conseil sage et percutant : « Arrêtez de juger ce que vous ne comprenez pas. » Une phrase qui résume parfaitement l’esprit ouvert et éducatif de cette jeune femme audacieuse et passionnée. Avec elle, le tabou autour du sexe n’a qu’à bien se tenir !&nbsp;</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>Son TikTok en chiffres</h3> <p>Nom du compte : kozekarol<br /> Nombre de «&nbsp;followers » : Environ 36 800<br /> Nombre de vidéos : Une cinquantaine<br /> Nombre de «&nbsp;likes » : 175 300<br /> Le plus grand nombre de «&nbsp;vues&nbsp;» sur une vidéo : Environ 458 800</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Karola%20Zuel%20%3A%20la%20d%C3%A9mystificatrice%20du%20sexe%20sans%20tabou&amp;1=http%3A//defimedia.info/karola-zuel-la-demystificatrice-du-sexe-sans-tabou&amp;2=node/161049" token="-HMuui1El5HKAbOxqMDMXHlDE4IzJmvbZdtwaGPCrtU"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 04 Aug 2024 10:00:00 +0000 Caroline Alijean 161049 at http://defimedia.info