Défi Zen http://defimedia.info/categorie/defi-zen fr Mannequinat, danse du ventre, maquillage, peinture…la vie multicolore de Loana Ramasawmy http://defimedia.info/mannequinat-danse-du-ventre-maquillage-peinturela-vie-multicolore-de-loana-ramasawmy <span>Mannequinat, danse du ventre, maquillage, peinture…la vie multicolore de Loana Ramasawmy</span> <span><span lang="" about="/users/quotidien" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Quotidien</span></span> <span>dim 31/03/2024 - 13:45</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/190324_loana.jpg?itok=hqTmqb2u" width="1280" height="720" alt="" title="Loana vient de célébrer ses 18 ans, sous le regard rempli de fierté de ses parents et de sa sœur." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>À seulement 12 ans, Loana Ramasawmy a fait ses premiers pas dans le monde exigeant du mannequinat. Aujourd’hui, alors qu’elle poursuit sa trajectoire dans ce monde de glamour, cette jeune femme de 18 ans passionnée conjugue ses engagements professionnels avec des activités artistiques variées telles que la danse du ventre, l’art du maquillage et la peinture. </p> <p>Certains pourraient arguer que débuter dans le mannequinat à l’âge de 12 ans est trop précoce. Loana Ramasawmy n’est pas de cet avis. « J’ai toujours été une fille très timide. Le mannequinat m’a offert l’occasion de sortir de ma coquille. Il m’a aidée à renforcer ma confiance en moi et mon estime de soi », confie la jeune femme, qui vient de célébrer son 18e anniversaire. </p> <p>Résidant à Rivière-du-Rempart, elle est constamment sollicitée de toutes parts pour participer à des campagnes publicitaires et à des défilés de mode. Elle trouve son bonheur dans cet univers étincelant, fait de strass et de paillettes. Pour elle, le monde du mannequinat offre bien plus que des succès professionnels. </p> <figure role="group" class="align-left"><img alt="loana" data-entity-type="file" data-entity-uuid="240e9a71-5d47-4daf-a3c5-a1c8e89c3496" src="/sites/default/files/inline-images/190324_loana1.jpg" /><figcaption>Photo prise lors de son premier défilé de mode alors qu’elle avait 12 ans.</figcaption></figure><p>Elle estime qu’il favorise son développement personnel et son épanouissement individuel en lui permettant de rencontrer une multitude de professionnels de l’industrie de la mode, tels que des designers, des photographes et des stylistes. « Être mannequin apporte une variété d’avantages personnels qui vont au-delà de la réussite professionnelle, en contribuant au développement personnel et à l’épanouissement individuel. » </p> <p>Loana Ramasawmy s’est lancée dans le monde du mannequinat en suivant les traces de sa sœur aînée, Eva Stone, qui évolue déjà professionnellement dans ce domaine. « Je me souviens que les designers et les photographes disaient que je pouvais aussi me lancer dans ce domaine car j’avais un joli visage », dit-elle en se remémorant, avec nostalgie, lorsque, petite, elle accompagnait souvent sa sœur à des séances photo. </p> <p>À l’âge de 12 ans, elle a eu la chance d’être sollicitée pour une séance photo. Cet événement, qui s’est déroulé au Caudan Waterfront, a marqué le début de sa carrière de mannequin. Il a aussi solidifié sa passion pour l’industrie de la mode. </p> <p>« Je n’étais pas seule, ma mère, qui est designer, était avec moi. Ma sœur aussi était là. Elle m’a bien expliqué les expressions que je devais transmettre sur mon visage. La même année, j’ai participé à mon premier défilé de mode pour une marque française de vêtements », souligne Loana Ramasawmy. Au fil des années, son style a plu. C’est donc tout naturellement qu’elle a décidé de faire carrière dans ce monde de glamour. </p> <p>Toutefois, même si elle aime l’univers du mannequinat, elle a toujours rêvé de faire carrière comme maquilleuse. Cette année, elle a décidé de s’inscrire à des cours de maquillage à la Marion Académie de Coiffure et d’Esthétique. « Même si j’aime l’univers du mannequinat, j’ai envie de poursuivre mon rêve qui est de devenir une maquilleuse professionnelle », déclare-t-elle. </p> <p>Outre le maquillage, elle est passionnée par la danse du ventre. Elle a découvert cette forme d’expression artistique sur Internet pendant le confinement. « J’ai tout appris par moi-même. Lorsque j’ai posté des vidéos de danse du ventre sur TikTok, j’ai rencontré un franc succès », dit-elle. Avec 15 000 abonnés sur TikTok, Loana Ramasawmy partage également des vidéos de danse du ventre et des tutoriels de maquillage.</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>Passionnée par la peinture</h3> <p>Passionnée par la peinture, Loana Ramasawmy excelle dans l’utilisation de la technique de l’acrylique. Elle voue une grande admiration à l’artiste Vaco Baissac, dont le style résonne profondément en elle. Inspirée par cette esthétique, elle crée des œuvres colorées et vibrantes. « J’ai toujours aimé la peinture depuis mon plus jeune âge. Je la pratique à titre personnel pour m’évader et m’exprimer », confie-t-elle.</p> </div> <h3>Sa famille</h3> <p>La jeune femme est née au sein d’une fratrie de deux enfants. Sa mère est designer et son père est policier. « Ma famille m’a toujours soutenue dans mes choix. Elle m’encourage à suivre ma passion », déclare Loana Ramasawmy.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Mannequinat%2C%20danse%20du%20ventre%2C%20maquillage%2C%20peinture%E2%80%A6la%20vie%20multicolore%C2%A0de%20Loana%20Ramasawmy&amp;1=http%3A//defimedia.info/mannequinat-danse-du-ventre-maquillage-peinturela-vie-multicolore-de-loana-ramasawmy&amp;2=node/156347" token="A4STapzjWC6sAXVvD06K9pDWluidY8aIGwc2If0qWOU"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 31 Mar 2024 09:45:00 +0000 Defi Quotidien 156347 at http://defimedia.info Shan Seetohul : Quand le vidéaste crée sa propre ligne de vêtements http://defimedia.info/shan-seetohul-quand-le-videaste-cree-sa-propre-ligne-de-vetements <span>Shan Seetohul : Quand le vidéaste crée sa propre ligne de vêtements</span> <span><span lang="" about="/users/quotidien" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Quotidien</span></span> <span>dim 31/03/2024 - 13:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/190324_shan.jpg?itok=uCAfkARk" width="1280" height="720" alt="" title="Le jeune créateur propose une gamme variée de produits en ligne." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Cette marque mauricienne de vêtements, Crey, voit le jour en 2016, grâce au talent de Shan Seetohul. Son style : le streetwear. Le vidéaste remet ainsi au goût du jour, une tendance mise au placard. Rencontre.</p> <p>2016, c’est l’année où Shan Seetohul se lance dans l'aventure de la création avec sa propre ligne de vêtements, Crey, arborant le style streetwear, une tendance qui a récemment connu un regain d'intérêt à Maurice, notamment avec la popularité du « oversize ». «&nbsp;Ce style a récemment fait son apparition ici, pour ainsi dire. Nous nous efforçons de nous démarquer des autres marques locales », explique le jeune homme de 32 ans, qui propose une gamme variée de produits en ligne, comprenant des t-shirts, des shorts, des casquettes, des sacs fourre-tout, des sweats à capuche, et bien plus encore.</p> <p>Son histoire avec Crey commence lorsqu'il prend conscience de son potentiel créatif au-delà du domaine de la vidéo. « Étant dans le domaine du multimédia, à un moment donné, j'ai réalisé que je voulais me lancer dans quelque chose où je pourrais utiliser mes compétences en design graphique, c'est-à-dire créer des vêtements », explique le titulaire d'un diplôme en design graphique. Le Quatrebornais commence alors à concevoir le design d'un sweat à capuche. « J'ai créé le logo et j'ai voulu jouer avec les couleurs... Je ne pensais pas aller plus loin que ça. Je cherchais juste un travail d’appoint », raconte le fondateur de Film Pro Studio (FPS), une société qu'il a fondée après la pandémie de Covid-19.</p> <p>Peu à peu, le vidéaste commence à produire davantage. « Tout a changé lorsque j'ai rencontré ma copine, Sandrine Leung, qui partage ma passion pour la mode, cela m'a encouragé à persévérer ». Elle l'assiste pour propulser la marque en lui fournissant des idées. «&nbsp;Nous cherchons toujours à nous améliorer », admet-il, avant de se confier à nouveau&nbsp;: « Pour être honnête, ce n'était pas vraiment mon style vestimentaire au début. Mais cela a changé, je me suis familiarisé avec ce style en effectuant des recherches », partage l'amoureux de l'art. «&nbsp;J'ai toujours eu une passion pour l'art sous toutes ses formes&nbsp;», avance l'amateur de musique, plus spécifiquement de guitare.</p> <blockquote> <p>Nous nous efforçons de nous démarquer des autres marques locales.</p> </blockquote> <p>En plus de la création de vêtements, il se consacre également à la réalisation de vidéos. « Il y a quelque temps, je travaillais pour une agence publicitaire mauricienne. J'ai contribué à la création du département audiovisuel. Nous avons travaillé sur plusieurs projets qui m'ont permis d'acquérir beaucoup d'expérience. Cela m'a préparé pour la suite et m'a incité à me lancer en tant qu'indépendant&nbsp;», raconte l'ancien directeur de film. Certains clients l'ont suivi. Il collabore désormais avec différents prestataires. «&nbsp;Je voulais repousser mes limites en travaillant à mon compte. Aujourd'hui, grâce au bouche-à-oreille, j'ai de nombreux projets en cours ».</p> <p>En somme, Shan Seetohul jongle habilement entre la vidéo et la création de vêtements. Il organise son temps pour éviter d'être submergé. « Le matin, je m'occupe des clients et réponds aux e-mails. Je m'attelle également au montage et au tournage. Le soir, je me consacre à Crey, souvent en compagnie de ma copine et de mon équipe, souvent à distance. Le week-end, je ne travaille pas. Dans le passé, je travaillais tout le temps. J'ai décidé de mettre un terme à cela ». Il s'efforce maintenant de maintenir un équilibre de vie tout en cherchant à faire progresser Crey. « Nous nous efforçons de faire croître la marque et d'introduire de nouveaux styles... Mais encore une fois, tout dépend des retours de notre communauté ».</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>Crey se différencie&nbsp;</h3> <p>Toutefois, afin de rivaliser avec d'autres marques locales de vêtements, Crey se distingue par son style unique. « Peu de marques se concentrent sur le streetwear. De plus, nous avons su bâtir une communauté fidèle depuis nos débuts », explique le fondateur, Shan Seetohul.</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Shan%20Seetohul%20%3A%20Quand%20le%20vid%C3%A9aste%20cr%C3%A9e%20sa%20propre%20ligne%20de%20v%C3%AAtements&amp;1=http%3A//defimedia.info/shan-seetohul-quand-le-videaste-cree-sa-propre-ligne-de-vetements&amp;2=node/156348" token="wAvpCOOfHmsA0o38oHmAcJXAhOpNyoJMJ5T1O_jq8Xg"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 31 Mar 2024 09:30:00 +0000 Defi Quotidien 156348 at http://defimedia.info Reconversion professionnelle : Zakeerah Khodabaccus d’agente de voyage à pâtissière hors pair   http://defimedia.info/reconversion-professionnelle-zakeerah-khodabaccus-dagente-de-voyage-patissiere-hors-pair <span>Reconversion professionnelle : Zakeerah Khodabaccus d’agente de voyage à pâtissière hors pair  </span> <span><span lang="" about="/users/cvilbrin" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Christina Vilbrin</span></span> <span>dim 31/03/2024 - 13:15</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/zakeerah_khodabaccus.jpg?itok=kbRQJZFU" width="1280" height="720" alt="" title="Zakeerah Khodabaccus a passé 20 ans dans une agence de voyage avant de faire un virage à 360 ° pour se lancer dans la pâtisserie. " typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Zakeerah Khodabaccus a tout quitté. Depuis trois ans, elle gère Kaki’s delice, une page Facebook dédiée aux pâtisseries et aux amuse-bouches. Du sucré au salé, elle crée de ses mains et s’adonne avec amour à son nouveau métier.  </p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Zakeerah Khodabaccus peut compter sur le soutien inébranlable de sa famille dans son projet. " data-entity-type="file" data-entity-uuid="c1e42afb-c698-4655-848a-9ce9233f2004" src="/sites/default/files/inline-images/Zakeerah%20Khodabaccus%201.jpg" /><figcaption>Zakeerah Khodabaccus peut compter sur le soutien inébranlable de sa famille dans son projet. </figcaption></figure><figure role="group" class="align-right"><img alt="Zakeerah Khodabaccus en compagnie de Mariam Goodur, présidente du Muslim Ladies Council. " data-entity-type="file" data-entity-uuid="2c6439c8-844f-451c-b2f2-b03f5f054c7e" src="/sites/default/files/inline-images/Zakeerah%20Khodabaccus%202.jpg" /><figcaption>Zakeerah Khodabaccus  en compagnie de Mariam Goodur, présidente du Muslim Ladies Council. </figcaption></figure><p>Des gâteaux d’anniversaire et pour autres événements aux casse-croûtes pour l’iftar, le repas du soir pendant le jeûne du Ramadan, Zakeerah Khodabaccus passe des heures en cuisine à tout préparer. « Cela fait trois ans que je consacre beaucoup de mon temps à mon métier », raconte la mère de famille de 43 ans. </p> <p>Ainsi, entre choisir le moule, les ingrédients, la température de cuisson, le pochoir et tout décorer, elle a de quoi à faire. « J’adore vraiment ce que je fais et dire que je ne connaissais pas la pâtisserie. Je ne savais même pas comment allumer un four ! », avance l’ex-agente de voyage. « J’ai toujours tout fait par moi-même. C’est peut-être pour cela que j’ai fait le choix de travailler maintenant à mon compte. » <br /> Or, son voyage en pâtisserie commence pendant le second confinement, en 2021, lorsqu’elle prend l'initiative de faire plaisir à sa famille. « Nous étions tous à la maison. Pour ne pas rester à ne rien faire, j’ai dû chercher quelque chose de plaisant à faire et à cuisiner », raconte l’habitante de Mesnil. « Dès que je me suis mise à faire des gâteaux, le rendu était bon et c’était délicieux. J’essayais toujours de bien décorer mes gâteaux. » </p> <p><img alt="Zakeerah Khodabaccus" data-entity-type="file" data-entity-uuid="7234bd1f-ea33-4c15-bbc5-6e5d39237419" src="/sites/default/files/inline-images/Zakeerah%20Khodabaccus%203.jpg" class="align-right" /></p> <p>Par la suite, elle commence à poster les photos de ses pâtisseries sur Facebook. Cela l’aide à se faire remarquer. Le bouche-à-oreille aussi entre en jeu. « Les clients ont suivi. Cela a commencé par un ou dewux. Aujourd’hui, j’ai des clients à travers l’île. Je n’ai plus de temps pour moi. J’ai énormément de commandes. » </p> <h3>Deux mondes différents </h3> <p>Toutefois, bien qu’éprise aujourd’hui par la pâtisserie, elle n’a pas toujours évolué dans ce domaine. Elle a passé 20 ans dans une agence de voyage. « Ce sont deux mondes complètement différents.</p> <p>Maintenant, mon activité est moins stressante mais tout de même fatigante. Avant, mon métier était très prenant », livre cette femme méticuleuse qui se fait souvent aider par sa fille de 17 ans, Zarah. </p> <p>« Je veux que tout soit parfait avant de livrer le gâteau. Si ce n’est pas bien fait, ce n’est pas rare pour moi de tout refaire, surtout lorsqu’il s’agit de décoration. » Elle a également le soutien de son époux et de ses parents. « Mon mari est celui qui assure les livraisons. Quant à mes parents, ils m’aident à récupérer les enfants à l’école lorsque je suis prise par le travail. »</p> <p>Aujourd’hui, Zakeerah Khodabaccus est heureuse dans son métier et dans sa vie de famille. « J’aime être occupée. C’est comme ça que je suis heureuse », confie-t-elle. « Peut-être que j’avais toujours en moi ce talent caché. Il a fallu qu’il y ait le confinement pour le découvrir », laisse-t-elle entendre. « Et dire que grâce à mes gâteaux, j’ai beaucoup évolué. J’ai pu faire un pèlerinage à La Mecque avec ma famille et bien d’autres choses », dit-elle avec une certaine joie.<br />  </p> <p><br />  </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Reconversion%20professionnelle%20%3A%20Zakeerah%20Khodabaccus%20d%E2%80%99agente%C2%A0de%20voyage%20%C3%A0%20p%C3%A2tissi%C3%A8re%20hors%20pair%20%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/reconversion-professionnelle-zakeerah-khodabaccus-dagente-de-voyage-patissiere-hors-pair&amp;2=node/156597" token="zhummd1EA7PHHRJf9iCw2PKejJG9uRD8Xt9jKwtYUZ0"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 31 Mar 2024 09:15:00 +0000 Christina Vilbrin 156597 at http://defimedia.info Festival Mama Jaz : artistes locaux et internationaux se donnent rendez-vous à partir du 3 avril http://defimedia.info/festival-mama-jaz-artistes-locaux-et-internationaux-se-donnent-rendez-vous-partir-du-3-avril <span>Festival Mama Jaz : artistes locaux et internationaux se donnent rendez-vous à partir du 3 avril</span> <span><span lang="" about="/users/defiplus" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Plus</span></span> <span>dim 31/03/2024 - 12:45</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/mama_jazz_main.jpg?itok=MUcQ8wR7" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>La 9ème édition du Festival Mama Jaz débute le 3 avril, proposant une série de concerts, de masterclasses et de rencontres musicales en plein air. Cet événement mettra en vedette des artistes internationaux et locaux, autour du thème « Vibrasion Linite ».</p> <p>Les amateurs de jazz seront comblés avec le Festival Mama Jaz, qui débutera le 3 avril pour une durée d'un mois. Comme lors des éditions précédentes, cette année promet également son lot de nouveautés.  Gavin Poonoosamy, directeur et fondateur de l’événement, annonce pour cette neuvième édition une programmation riche en surprises. </p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Les concerts MA MA PIK NIK seront accessibles gratuitement." data-entity-type="file" data-entity-uuid="829e3ab4-cbc1-4f29-8b16-7cb0053518c7" src="/sites/default/files/inline-images/Mama%20Jaz%203.jpg" /><figcaption>Les concerts MA MA PIK NIK seront accessibles gratuitement.</figcaption></figure><p>« Au Caudan Arts Centre, tous les mercredis d'avril, nous aurons le plaisir d'accueillir pour la première fois des artistes de Grèce et d'Espagne, ainsi que deux projets de création locale. De plus, les minutes magiques sur les réseaux sociaux offriront une diversité accrue en termes de styles musicaux et de messages partagés », dit-il.</p> <p>Les rendez-vous de MA MA PIK NIK, dont l’accès est gratuit  sur les horaires d’activités 12h à 18h, verra la participation d’artistes en live et des DJs qui seront sur place, en respect de l’écologie acoustique et des performances live de formations aux énergies rares et lumineuses. </p> <p>À travers la télévision nationale, les radios, la presse, les espaces/lieux, les artistes participants, les partenaires nationaux et internationaux, les médias internationaux, internet et les plateformes officielles de MAMA JAZ l’audience se rapproche des 950 000 et suivis par 190 pays depuis 2016. De plus, depuis cette année-là, MAMA JAZ a présenté plus de 400 artistes en performance.  « MAMA JAZ est un élément de cet écosystème et se distingue ou inspire, car il est original, harmonieux, exigeant, généreux dans l’effort, ouvert à toutes et à tous, et avec une vision progressiste sur le long terme », ajoute notre interlocuteur. </p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Le 17 avril, le trio espagnol Sumrrá se produira sur scène." data-entity-type="file" data-entity-uuid="957ec466-07c0-4610-aac5-d0a36246480c" src="/sites/default/files/inline-images/mama%20jazz%202.jpg" /><figcaption>Le 17 avril, le trio espagnol Sumrrá se produira sur scène.</figcaption></figure><h3>Le programme</h3> <p>Le festival de musique jazz sera ponctué par une série de quatre grands concerts qui auront lieu les mercredis 3, 10, 17 et 24 avril au Caudan Arts Centre. Pour le premier rendez-vous, Tania Giannouli de Grèce et son « piano dream » prendront la scène le 3 avril. Le 10 avril, c'est Dezorder qui sera en concert. Le 17 avril, le trio espagnol Sumrrá se produira sur scène. Enfin, le 24 avril, Later Lesiel, avec l'artiste Manu Desroches, sera à l'honneur. Les billets pour assister à ces concerts sont en vente à Rs 800 par personne et par concert.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Gavin Poonoosamy, fondateur et directeur du Festival Mama Jaz." data-entity-type="file" data-entity-uuid="1db677d9-c63a-445b-8b90-73a37c650d85" src="/sites/default/files/inline-images/Mama%20Jaz%201.jpg" /><figcaption>Gavin Poonoosamy, fondateur et directeur du Festival Mama Jaz.</figcaption></figure><p>Le festival Mama Jaz propose également des rencontres en plein air gratuites les dimanches. Les « Mama PikNik » auront lieu au Creative Park, Beau-Plan, de midi à 18 heures. Le 7 avril, rendez-vous avec Lucky Money et Philippe Thomas Trio, puis le 14 avril avec Brainlove et JYSE XP. Le 21 avril, ce sera au tour de Ayef et Kolektif Desvaux Bertin de se produire. Enfin, le 28 avril, place à Matsonic et au Group Elektrik.</p> <p>Une série d'ateliers de masterclass sur la théorie de la musique ouverte est également prévue au Caudan Arts Centre. Deux samedis avec deux sessions chacun, une pour les débutants (groupe d'âge de 12 à 18 ans) de 10h à 12h et une pour les pratiquants avancés (groupe d'âge de 18 ans et plus) de 14h à 16h. Le samedi 20 avril sera animé par Gino Chantoiseau, vétéran du jazz mauricien, tandis que le samedi 27 avril sera animé par Jerry Léonide, compositeur titulaire et interprète international. </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Festival%20Mama%20Jaz%20%3A%20artistes%20locaux%20et%20internationaux%20se%20donnent%20rendez-vous%20%C3%A0%20partir%20du%203%20avril&amp;1=http%3A//defimedia.info/festival-mama-jaz-artistes-locaux-et-internationaux-se-donnent-rendez-vous-partir-du-3-avril&amp;2=node/156738" token="EHk3mwb0Yfnr5cAIOQm_hJBx7gbNmbPnlvhac_eaT0U"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 31 Mar 2024 08:45:00 +0000 Defi Plus 156738 at http://defimedia.info Faizal Dilloo: sa vie en aquarelle http://defimedia.info/faizal-dilloo-sa-vie-en-aquarelle <span>Faizal Dilloo: sa vie en aquarelle</span> <span><span lang="" about="/users/quotidien" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Quotidien</span></span> <span>dim 17/03/2024 - 15:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/faizal_dilloo_1.jpg?itok=MKjyWfpG" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>La technique de l’aquarelle, il la maîtrise depuis ses années de collège. De Port-Louis, sa ville natale aux côtes mauriciennes, l’artiste peintre ne se lasse pas de ses couleurs et de ses pinceaux. Rencontre. </p> <figure role="group" class="align-right"><img alt="Faizal Dilloo." data-entity-type="file" data-entity-uuid="5c0d90f9-30e5-44c5-b2e3-4078b30ab4d3" src="/sites/default/files/inline-images/Faizal%20Dilloo.jpg" /><figcaption>Faizal Dilloo.</figcaption></figure><p><br /><br /> Rue pavée, mur en pierre et porte en bois, c’est l’une des œuvres en aquarelle de Faizal Dilloo. La peinture et les pinceaux font partie intégrante de sa vie. « L’art m’a choisi. Il représente beaucoup pour moi. Lorsque je ne peins pas, je ressens comme un vide », admet l’artiste qui s’immerge dans l’aquarelle, une technique de peinture ancienne et captivante qui offre une fusion entre pigments et eau. Dans cette technique, l’eau dicte l’intensité de la couleur : plus elle est présente, plus la teinte est douce ; moins elle est abondante, plus la couleur s’exprime avec vigueur. « L’aquarelle se distingue par sa précision, sa subtilité et son attention aux détails », explique le Portlouisien de 50 ans.</p> <h3>Peindre, c’est comme écrire un livre</h3> <p>De tableaux en tableaux, on découvre une multitude de paysages, qu’ils soient maritimes ou urbains, tous représentant avec éloquence la ville qui l’a vu naître, Port-Louis. « J’ai toujours vécu à Port-Louis. Mon enfance s’est déroulée dans une charmante case créole en bois, un lieu qui a grandement influencé mon amour pour l’architecture traditionnelle », raconte celui peint depuis  31 ans. Pour l’enseignant d’art au Collège Islamic de Belle-Rose, peindre, c’est comme écrire un livre. Il retranscrit tout en couleur et en image. « Je peux ainsi raconter Port-Louis, à ma manière, aux futures générations », dit celui qui conserve toutes ses peintures pour la postérité. </p> <p>Pour Faizal Dilloo, ancien élève du Collège Islamic à Plaine-Verte, tout commence sur les bancs du collège. « Dès mes débuts au secondaire, j’ai réalisé mon amour pour cette discipline… Observer mon professeur peindre devant moi était une révélation. J’étais littéralement captivé », raconte-t-il, lui qui a depuis participé à une exposition solo ainsi qu’à plusieurs expositions collectives. Toujours avide d’apprendre, adolescent, il s’investit pleinement dans sa classe d’art. C’est ainsi que l’aquarelliste commence à peindre sans relâche. « Je dépassais toujours les attentes de l’enseignant », se souvient-il. Il trouvait un bonheur immense dans ses réalisations picturales. « Je faisais même des expositions chez moi, dans la maison où j’ai grandi. »</p> <h3>Il s’instruit toujours</h3> <p>De plus, l’artiste peintre ne se limite pas à l’enseignement qu’il reçoit au collège. Il poursuit son apprentissage de manière continue. « Après avoir terminé mes études secondaires, j’ai cherché à approfondir mes connaissances en art. J’assistais fréquemment à des expositions et je cherchais par tous les moyens à perfectionner ma technique en aquarelle », partage celui qui a fondé, à l’époque, un collectif nommé Artzot après avoir terminé ses études d’art au MGI. Il éprouve également une admiration particulière pour Amit Kapoor, un aquarelliste indien. « Je continue de m’instruire, que ce soit en ligne ou ailleurs », explique le père d’un fils unique. « À la maison, je suis le seul à avoir un tel intérêt pour l’art. Même si mon fils avait choisi l’art comme matière jusqu’au HSC, il n’a pas poursuivi dans cette voie. »</p> <p>Pour l’instant, Faizal Dilloo continue à exposer ses œuvres collectivement. « Actuellement, quelques-unes de mes créations sont exposées à l’EDB », partage-t-il. Il fait également partie d’un groupe d’artistes mauriciens, les GaillArts, depuis un an. « Nous peignons exclusivement en plein air et nous nous retrouvons une fois par an. L’année dernière, nous avons organisé une exposition regroupant tous les tableaux réalisés durant une année à l’atelier Art Pour Tous à Phoenix. » D’expositions en expositions, il ne compte pas ranger ses pinceaux. Retrouver ses amis artistes est pour lui une source de joie. « Je parviens parfaitement à jongler entre mon travail et mon passe-temps. La peinture est ma passion. À l’école, c’est souvent dicté par les examens, mais lorsque je peins pour moi ou avec des amis, c’est une toute autre expérience. C’est fabuleux et convivial. C’est un moment de partage extraordinaire », conclut-il.</p> <div class="alert alert-danger"> <h3>Troisième place à la Watercolour Art Southern Africa </h3> <p>Faizal Dilloo a remporté la première édition de la Watercolour Art Southern Africa (WASA) en 2021 en Afrique du Sud, avec son œuvre représentant le Dôme du Rocher de Jérusalem. « J’aime m’impliquer dans des groupes d’artistes, qu’ils soient locaux ou internationaux. Parfois, nous recevons des invitations. Malgré la pandémie de Covid, de nombreuses expositions ont eu lieu en ligne, auxquelles j’ai eu le plaisir de participer », partage-t-il. Il ajoute avec fierté : « J’ai été honoré de recevoir la troisième place. C’est ma première reconnaissance internationale, et cela me remplit de fierté. »</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Faizal%20Dilloo%3A%20sa%20vie%20en%20aquarelle&amp;1=http%3A//defimedia.info/faizal-dilloo-sa-vie-en-aquarelle&amp;2=node/155619" token="LXwpRJqi0OV4dd6GHdObS0z09wwSTVTpMKt2zHl2Owk"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 17 Mar 2024 11:00:00 +0000 Defi Quotidien 155619 at http://defimedia.info Maurimade «Je peux être à la fois une bonne mère de famille et entrepreneure» http://defimedia.info/maurimade-je-peux-etre-la-fois-une-bonne-mere-de-famille-et-entrepreneure <span>Maurimade «Je peux être à la fois une bonne mère de famille et entrepreneure» </span> <span><span lang="" about="/users/quotidien" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Quotidien</span></span> <span>dim 17/03/2024 - 14:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/maurimade.jpg?itok=tGT2gJ8X" width="1280" height="720" alt="" title="Farah Luttoo fait tout de A à Z. « Dès le commencement de Maurimade, les affaires marchent bien. On recherche la qualité et c’est ce que j’offre. Chaque mois, j’achète de nouveaux tissus et mes clients choisissent en fonction du stock que j’ai. »" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Farah Luttoo est la créatrice de Maurimade, une petite entreprise montée en 2019. De ses mains, elle confectionne des sacs et des pochettes personnalisés. Rencontre avec ce petit bout de femme au grand talent.&nbsp;</p> <p>« Depuis mon mariage, je reste à la maison avec mes deux petites filles. Pendant mes moments libres, je cousais des pochettes et des sacs que j’offrais en cadeau à mes amis et ma famille. Tout le monde les adorait… C’est ainsi que j’ai eu l’idée d’en faire une petite entreprise », partage Farah Luttoo, 39 ans, mère de deux filles de 6 et 8 ans respectivement et créatrice de Maurimade, une marque locale proposant des sacs personnalisés, des pochettes, des plumiers et des tabliers, entre autres. Tous sont des produits en tissu qu’elle confectionne à la main. « Je m’inspire de Pinterest », dit celle qui vend exclusivement en ligne « De plus, mes filles adorent ce que je fais. Elles m’aident même à trouver des clients en montrant mes créations à leurs camarades de classe. »&nbsp;</p> <blockquote> <h2>La mère de famille aspire à développer son entreprise"</h2> </blockquote> <p>Or, l’entrepreneure de Coromandel partage ses journées entre son travail et sa vie de famille. « Ma journée commence à 4 h 30. Je prépare le repas des enfants. Ensuite je vais les déposer à l’école. Ce n’est qu’après que je débute avec Maurimade. » Une fois terminée avec ses commandes, Farah Luttoo se prépare pour les récupérer à l’école. « Au retour, je prépare le dîner… Si j’ai le temps après, je continue un peu avec mes commandes… Ce qui me motive, c’est de savoir que je peux être à la fois une bonne mère de famille et entrepreneure », confie la créatrice qui peut compter sur le soutien de son époux. « Il m’accompagne lorsque je dois acheter mes tissus. D’ailleurs, c’est lui qui négocie pour obtenir un meilleur prix et m’aide à réaliser des accessoires personnalisés, tels qu’imprimer les noms », conclut la mère de famille qui aspire à développer son entreprise.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Maurimade%20%C2%ABJe%20peux%20%C3%AAtre%20%C3%A0%20la%20fois%20une%20bonne%20m%C3%A8re%20de%20famille%20et%20entrepreneure%C2%BB%20&amp;1=http%3A//defimedia.info/maurimade-je-peux-etre-la-fois-une-bonne-mere-de-famille-et-entrepreneure&amp;2=node/155615" token="p8AFGU9-P_Zfh6Ysbo3t7Vb4tq0aZUXbswpm4NgAyc0"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 17 Mar 2024 10:30:00 +0000 Defi Quotidien 155615 at http://defimedia.info Hilary Raffaut Lerasse : la Rodriguaise passionnée par l’entrepreneuriat http://defimedia.info/hilary-raffaut-lerasse-la-rodriguaise-passionnee-par-lentrepreneuriat <span>Hilary Raffaut Lerasse : la Rodriguaise passionnée par l’entrepreneuriat </span> <span><span lang="" about="/users/quotidien" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Quotidien</span></span> <span>dim 17/03/2024 - 14:15</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/anou_zwenn_nouveaux_adherents_1.jpg?itok=VL6ci7Cs" width="1280" height="720" alt="" title="Hilary Raffaut Lerasse." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Hilary Raffaut Lerasse est la créatrice de la marque Lullypops, qui depuis trois ans, offre aux Mauriciens une gamme de sacs, pochettes et autres articles en sisal et en vacoas. Portrait d’une jeune femme fascinante. </p> <figure role="group" class="align-left"><img alt="ST" data-entity-type="file" data-entity-uuid="50ec938e-2f1e-4f85-bd96-89d5ae888e86" src="/sites/default/files/inline-images/WhatsApp%20Image%202024-02-17%20%C3%A0%2015.53.jpg" /><figcaption>L'un des produits de Lullypops.</figcaption></figure><p>Des sacs à main, des pochettes en sisal et en vacoas pour femmes, ainsi que des décorations pour la maison : voilà les produits proposés par Lullypops, petite entreprise dirigée par Hilary Raffaut Lerasse, 28 ans. Elle fait partie de ceux qui s'opposent à la production industrielle de masse et collabore avec quelques artisans locaux. « Je leur fournis le design et j'ajoute ma touche personnelle », précise la résidente d'Albion. C'est ainsi que Lullypops a vu le jour il y a trois ans sur Facebook, avec une page qui compte désormais 13 000 abonnés. « Tout se passe essentiellement par le bouche-à-oreille. J'ai de nombreux clients fidèles, notamment ceux qui achètent pour des événements spéciaux comme Noël », explique l'entrepreneure.</p> <p>Pour cette originaire de Rodrigues, tout commence par sa passion pour l'entrepreneuriat. « C'est quelque chose qui m'anime profondément », souligne l’ex-stagiaire au ministère des Affaires étrangères. Pendant ses pauses, elle déambule dans les rues de Port-Louis et fait la rencontre de nombreux vendeurs ambulants. « La plupart semblaient découragés, rencontrant des difficultés à écouler leurs produits typiquement mauriciens ».</p> <p>Pour elle, certains Mauriciens ne montrent pas suffisamment d'intérêt pour les produits locaux. « J'ai alors réfléchi à ma propre situation. Je me suis dit, si je perdais mon emploi, je pourrais me retrouver dans la même situation qu'eux. Je les ai vraiment compris et j'ai ressenti beaucoup d'empathie à leur égard », livre la diplômée en économie et relations internationales de l'université de Maurice. D’ajouter : « Je sais que la réalité est difficile malgré l'existence de programmes d'aide pour les entrepreneurs ». </p> <p>Peu de temps après, elle quitte son emploi. « C’est un mal pour un bien. » Entre-temps, elle entame un Post Graduate Certificate in Education du MIE. « J'ai suivi mes cours à plein temps… Avec beaucoup de temps libre à disposition, déjà mariée et ayant des responsabilités personnelles importantes, je me suis dit qu'il était temps de trouver une activité à entreprendre. Même si ce n'était pas nécessairement rentable », relate l'ancienne enseignante. Elle ne démord et tente que coûte que coûte de se lancer dans l’entrepreneuriat quand bien même les difficultés.</p> <h3>Aider les marchands à la sauvette</h3> <p>Hilary Raffaut Lerasse se met en tête alors d’apporter son aide aux marchands à sa manière. Elle s'efforce de soutenir leur commerce en achetant leurs produits, notamment des sacs en sisal et en vacoas, pour les revendre. « Je me souviens avoir vu des sacs en sisal et en avoir acheté quatre. C'est à ce moment-là que m'est venue l'idée de les accessoiriser pour les rendre plus attrayants », se remémore-t-elle. Cependant, elle hésite à se lancer pleinement, craignant le jugement des autres. « J'avais peur qu'on critique mes produits, car il y a peu d'options similaires sur le marché mauricien, encore moins des sacs accessoirisés. J'ai commencé par publier une photo sur ma page Facebook et j'ai reçu des commentaires positifs. »</p> <p>Ainsi, au fil du temps, Lullypops continue d'évoluer, dévoilant régulièrement de nouveaux designs. Hilary Raffaut Lerasse s'investit énormément dans son entreprise, trouvant un soutien précieux auprès de son époux. « Mon mari est d’un grand soutien. Il m'aide à transporter les colis, on travaille vraiment en équipe », confie-t-elle. Il en est de même de son père. « Quand j'étais au lycée, j'avais exprimé à mon père mon désir de devenir ambassadrice pour une marque de cosmétiques. Il m'avait alors fourni les fonds nécessaires pour réaliser ce projet... Cela montre bien que l'entrepreneuriat a toujours été en moi », conclut la jeune femme, désireuse d'agrandir son entreprise. « Pourquoi ne pas envisager d'embaucher quelqu'un pour déléguer une partie du travail ? »<br />  </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Hilary%20Raffaut%20Lerasse%20%3A%20la%20Rodriguaise%20passionn%C3%A9e%20par%20l%E2%80%99entrepreneuriat%20&amp;1=http%3A//defimedia.info/hilary-raffaut-lerasse-la-rodriguaise-passionnee-par-lentrepreneuriat&amp;2=node/155884" token="rkQHlOwT5F5brA9QMXt4YZuWK6mm_X0F06W0g0o2Qtc"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 17 Mar 2024 10:15:00 +0000 Defi Quotidien 155884 at http://defimedia.info Exposition- «Ma» : Max Anish Gowriah jette un regard sur la féminité http://defimedia.info/exposition-ma-max-anish-gowriah-jette-un-regard-sur-la-feminite <span>Exposition- «Ma» : Max Anish Gowriah jette un regard sur la féminité</span> <span><span lang="" about="/users/quotidien" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Quotidien</span></span> <span>dim 17/03/2024 - 13:15</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/ma.jpg?itok=ANaohiMy" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Le Caudan Arts Centre jette un regard singulier sur la Journée internationale des droits des femmes à travers une série de tableaux et quelque 300 dessins réalisés par Max Anish Gowriah. ‘Ma’ est a à découvrir du 8 au 28 mars au Basement du Caudan.&nbsp;</p> <p>Dans des peintures de femmes aux regards douloureux d’attente, Max Anish Gowriah témoigne de cette cassure entre le paraître et l’envie d’être. &nbsp;Si, pour cet artiste mauricien, le dessin constitue une forme d’expression, la peinture, elle, se veut davantage une libération. Le peintre doit, explique Max, afficher une confiance dans l’ensemble de son corps. Car les coups de pinceaux hésitants sont visibles aux yeux avertis et sensibles. « Ma » est, en ce sens, un courageux défi auquel il se livre. Quatorze tableaux de taille conséquente et 300 dessins, culminant en une minute d’animation digitale. Chaque jour et nuit de février, Max se pose ainsi durant des heures interminables à s’explorer en sa demeure chargée d’œuvres hypnotiques.</p> <h3>univers multiples</h3> <p>Il y a Catherine, dont les formes voluptueuses échappent de son charmant décolleté. Puis la discrète Jenny, qui observe interloquée du coin de l’œil. Sherazad s’arrête interpellée parmi les feuillages qui l’entourent. Pendant ce temps, Eve patiente dans le studio de peinture, tenant une pomme en offrande à la main. Autant de femmes, autant d’histoires qui content les univers multiples résidant en Max Anish Gowriah. Toutes ces figures d’amour sont toutefois liées par leurs regards captivants, qui traduisent une éternelle attente. Celle d’exprimer leur amour. Ces regards qui suivent, qui sondent l’âme… ceux-là constituent le socle des peintures qui prennent vie au gré des inspirations instinctives guidant le corps du peintre. Comme en transe, Max Anish Gowriah se libère par une force inconnue. Laquelle décline sur les toiles ses émotions intériorisées, choisit les couleurs magnétisantes, dessine les formes uniques caractérisant son style.</p> <p>L’art lui permet ainsi d’être entièrement sans crainte de jugement. Les masques portés pour se conformer aux normes tombent. Une philosophie inspirante ; au lieu de confronter les perceptions, Max place devant les yeux du monde les anges et les démons qui l’habitent. C’est cela sa vérité.</p> <hr /> <h3>À propos de l’artiste</h3> <p>Ayant vu le jour en 1992, Anish Gowriah a grandi dans le village de Flacq, à l’est de Maurice. Écolier, il passe beaucoup de temps avec son grand-oncle. Hormis des leçons scolaires inculquées jusqu’en début de soirées, il mûrit aux côtés de ce personnage cultivé et attachant. Ce qui lui donne l’espace nécessaire pour se questionner et se découvrir, tout en lui distillant des enseignements de vie. Une sorte de gourou pour le petit, qui, dès ce jeune âge, nourrit constamment son amour pour le dessin. Des croquis qui se portent sur n’importe quelle surface… et qui doivent être cachés à l’adolescence de peur que ses parents ne découvrent ses escapades en feuilletant quelconque cahier ou bouquin scolaires.</p> <p>Élève au collège MGSS de Flacq puis au collège St Andrews, il adopte à 16 ans l’identité de Max. Un alter ego, un « tableau vide » pour être qui il souhaite. Toutefois, de nos jours, cette identité ne suffit à exprimer l’intensité de son moi intérieur. La peinture se présente dès lors comme exutoire.<br /> En 2012, Max s’envole pour des études en stylisme, en Florence (Italie). Une « &nbsp;ville magique &nbsp;» qui a un impact considérable sur sa personne.</p> <p>Après six ans sur place ainsi que quelques mois à Paris (France) et Londres (Angleterre), Max regagne sa terre natale en 2019. Durant la pandémie de Covid-19, ce sont quelque 2 000 dessins qui naissent de son imaginaire. Y découlent une exposition avec Emmy Lim Hon et une première exposition en solo à Imaaya. Max collabore également avec des collectifs d’artistes. Ses œuvres sont notamment visibles à l’Institut français de Maurice et à Moka.</p> <p>Max Anish Gowriah se livre de plus à de l’art digital, publiant sur les plateformes numériques différentes animations réalisées sur sa tablette. Un travail passionné de plusieurs heures auquel il se livre avec une patience plus qu’admirable.<br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Exposition-%20%C2%ABMa%C2%BB%20%3A%20Max%20Anish%20Gowriah%20jette%20un%20regard%20sur%20la%20f%C3%A9minit%C3%A9&amp;1=http%3A//defimedia.info/exposition-ma-max-anish-gowriah-jette-un-regard-sur-la-feminite&amp;2=node/155886" token="pF3myUYyybGtBwt7tRVKxAzeM-JEbG2DFA5RJ4bU5Ck"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 17 Mar 2024 09:15:00 +0000 Defi Quotidien 155886 at http://defimedia.info Medeesha Choonucksing : danseuse polyvalente et passionnée de la vie http://defimedia.info/medeesha-choonucksing-danseuse-polyvalente-et-passionnee-de-la-vie <span>Medeesha Choonucksing : danseuse polyvalente et passionnée de la vie</span> <span><span lang="" about="/users/nmungur" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="" content="Nathalie Marion Mungur">Nathalie Mario…</span></span> <span>dim 17/03/2024 - 12:45</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/maurimade1.jpg?itok=dZwyQYbv" width="1280" height="720" alt="" title="Medeesha Choonucksing maîtrise 13 styles de danse différents." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>À seulement 25 ans, Medeesha Choonucksing est une véritable virtuose de la danse, maîtrisant pas moins de 13 styles différents. Passionnée par les mouvements du corps, la fondatrice de The Dance Artistry explore l’univers de la danse dans toute sa richesse et sa diversité.&nbsp;</p> <p>Du jazz funk au hip-hop, en passant par le bolly-hop, la Heels Dance, la danse contemporaine, le Dance-hall, l’Afro, la danse du ventre, le Bharat Natyam, le Kathak, le semi-classique, le ballet et la fusion latine, Medeesha Choonucksing excelle dans chacun de ces styles. Elle partage généreusement son talent avec des jeunes et des moins jeunes lors de ses cours de danse, une passion qu’elle transmet avec énergie et enthousiasme depuis déjà cinq ans.&nbsp;</p> <p>« Je veux faire découvrir aux Mauriciens des styles de danse qui ne sont pas très courants, voire totalement méconnus, comme le jazz funk. Mon objectif est de partager ma passion et mes connaissances avec les autres », souligne l’artiste.</p> <p>Pour cette passionnée de danse, l’art de danser ne se résume pas seulement à exécuter des mouvements, mais à maîtriser les techniques propres à chaque style. « Chaque danse requiert des mouvements spécifiques. À travers mes divers cours de danse, j’ai acquis les compétences et les techniques nécessaires. En enseignant, il est crucial de transmettre ces techniques, car une personne peut facilement se blesser si elle ne les maîtrise pas », explique l’habitante de Goodlands.</p> <p>C’est à l’âge de 15 ans que Medeesha Choonucksing a commencé à apprendre la danse. Elle a débuté par des cours en ligne. « Je me souviens qu’à l’âge de 12 ans, j’ai dit à ma mère que je voulais prendre des cours de danse. Dans ma tête, je savais que je voulais devenir danseuse. Mais à l’époque, mes parents voulaient que l’éducation soit ma priorité. »</p> <p>À 15 ans, elle a commencé à suivre des cours en ligne, débutant par le ballet. Selon elle, le ballet est la base de toutes les danses, car il permet d’abord de mieux connaître son corps et de se déplacer dans l’espace, favorise la coordination des mouvements et permet d’acquérir une véritable souplesse articulaire et musculaire.</p> <p>Après le ballet, elle a exploré la danse du ventre, puis le hip-hop, le bollywood, entre autres. « Personne ne m’avait vue danser et ne savait que je prenais des cours. »</p> <p>En 2017, elle s’est envolée pour l’Inde afin de se perfectionner et d’apprendre de nouveaux styles de danse. Elle a renouvelé cette expérience dans la Grande Péninsule un an après.&nbsp;</p> <p>« J’ai commencé à explorer différents styles de danse, passant des cours de base aux cours avancés. J’ai étudié la danse pendant des années, puis c’est en 2019 que j’ai commencé à poster des vidéos de moi sur Facebook. C’est là que les gens m’ont découverte. Aujourd’hui, j’ai 34 000 abonnés et les gens semblent apprécier ce que je fais. »</p> <p>Même si la danse est au centre de sa vie, Medeesha Choonucksing a quand même obtenu un degré en Management des Ressources Humaines à l’Université Curtin à Maurice.&nbsp;</p> <p>« J’aime apprendre, et dans la danse, je continue constamment à apprendre et à me perfectionner. Toutefois, je voulais obtenir un degré tout en sachant que c’est la danse qui me passionne le plus. Je suis contente d’avoir un diplôme en Management des Ressources Humaines, mais ma carrière dans la danse reste mon objectif principal. Je suis également heureuse d’avoir suivi ma passion et d’écouter mon cœur. »</p> <p>D’ailleurs, l’artiste fait des allers-retours en Inde où elle étudie et travaille en même temps.&nbsp;</p> <p>« Je suis souvent sollicitée pour me rendre en Inde afin de créer des chorégraphies pour des mariages, et j’enseigne également la danse », explique notre interlocutrice.</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>Ses passe-temps</h3> <p>La lecture est bien plus qu’un simple loisir pour Medeesha Choonucksing ; c’est une véritable source d’inspiration et de développement personnel. Passionnée par les ouvrages philosophiques et psychologiques, elle consacre une part importante de son temps à la découverte de nouveaux livres.</p> <p>« J’aime beaucoup lire pour m’enrichir personnellement. En ce moment, je suis plongée dans The Power of your subconscious mind. C’est un ouvrage qui m’apprend à mieux connaître mon esprit et mes sens », confie-t-elle. Pour notre interlocutrice, sa passion pour la lecture lui offre non seulement un moment de détente, mais aussi l’opportunité d’explorer de nouvelles perspectives et de stimuler sa réflexion.</p> <p>La natation et la nature sont deux passions qui tiennent une place spéciale dans la vie de Medeesha Choonucksing.</p> <p>« La connexion avec la nature et la sensation de liberté que m’offre la natation sont pour moi des échappatoires essentielles. J’apprécie également les randonnées en pleine nature&nbsp;», confie-t-elle. Pour elle, ces activités lui permettent de se ressourcer et de trouver l’inspiration nécessaire à son équilibre personnel.</p> </div> <div class="alert alert-danger"> <h3>Sa famille &nbsp;&nbsp;</h3> <p>Issue d’une fratrie de trois enfants, Medeesha exprime sa profonde gratitude envers ses parents pour leur soutien indéfectible dans la réalisation de ses rêves.<br /> « Mes parents ont toujours été mes piliers. Leur encouragement constant m’a permis de suivre ma passion et de devenir la personne que je suis aujourd’hui. Leur influence a été cruciale dans mon parcours, et je leur serai éternellement reconnaissante&nbsp;», confie-t-elle.</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Medeesha%20Choonucksing%20%3A%20danseuse%20polyvalente%20%20et%20passionn%C3%A9e%20de%20la%20vie&amp;1=http%3A//defimedia.info/medeesha-choonucksing-danseuse-polyvalente-et-passionnee-de-la-vie&amp;2=node/155616" token="x8o7Hu6bmxWESxVtZAo-X62bCnkvvVIZXq-BicpLiCk"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 17 Mar 2024 08:45:00 +0000 Nathalie Marion Mungur 155616 at http://defimedia.info Naseer et Nooshrat Edoo : de l’imagination à la création http://defimedia.info/naseer-et-nooshrat-edoo-de-limagination-la-creation <span>Naseer et Nooshrat Edoo : de l’imagination à la création</span> <span><span lang="" about="/users/quotidien" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Quotidien</span></span> <span>dim 17/03/2024 - 12:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/naseer_edoo.jpg?itok=FYgfKbD2" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Naseer Edoo et sa mère Nooshrat Edoo sont derrière la marque locale The Fab Textile créée en 2022. L’un propose des idées et l’autre les concrétise. Leur collaboration mère-fils donne ainsi naissance à des créations plutôt uniques, telles que des sacs et des serviettes brodés, entre autres trésors.&nbsp;</p> <p>Des sacs en tissu pour toutes les occasions, des sacs pour ordinateur portable et des serviettes, le tout agrémenté d’une touche personnelle : la broderie. Naseer Edoo et sa mère Nooshrat Edoo possèdent ce supplément d’âme, cette touche créative qui les distingue.&nbsp;</p> <p>À 21 ans, Naseer refuse de cantonner l’art juste au dessin. Pour lui, la créativité dépasse les limites conventionnelles. Ainsi, écrire des pensées positives et esquisser des dessins sur un sac ordinaire font partie de leur démarche artistique.&nbsp;</p> <p>The Fab Textile, fondée en 2022, incarne cette vision. « J’ai choisi ce nom car je ne voulais pas me limiter aux sacs fourre-tout. Je voyais plus grand. J’avais une vision. Puis c’est aussi un jeu de mots », explique l’habitant de Sebastopol qui propose une gamme de produits variés et sympathiques et qui se fait connaître à travers le bouche-à-oreille.&nbsp;</p> <p>Cependant, l’aventure de The Fab Textile commence modestement, avec une idée simple entre mère et fils. «&nbsp;Je voulais soutenir ma mère à ma manière. Elle avait déjà des compétences en couture et en broderie », partage-t-il. La pandémie de COVID-19 a fortement impacté le petit commerce de sa mère, qui a eu du mal à écouler ses produits.&nbsp;<br /> « Depuis l’avènement de la COVID-19, la plupart des transactions se font en ligne, que ce soit pour des vêtements ou des accessoires. Nous avons alors pensé à créer quelque chose qui attire davantage les jeunes. C’est ainsi qu’est née The Fab Textile. We had to do something different », lâche celui qui a des compétences en informatique et en marketing. « Cela m’aide à m’investir davantage à améliorer la gestion de l’entreprise familiale.&nbsp;»&nbsp;</p> <h3>« Je veux être le changement… »&nbsp;</h3> <p>Depuis, tout se déroule comme il l’a envisagé. « Nous recevons beaucoup de soutien de la part de nos clients, de nos amis et everyone around&nbsp;», souligne-t-il. Ce travail lui permet de renouer avec sa créativité. « Je suis inscrit en Economics and Law à l’université de Maurice. Cela n’a rien à voir avec l’entrepreneuriat. Pourtant, je peux vous dire que je suis totalement investi dans mon entreprise », affirme-t-il.&nbsp;</p> <p>Il choisit les couleurs, les motifs et les dessins, même s’il n’a pas de connaissances en broderie et en couture. « Ma mère s’occupe de tout ce que je ne sais pas faire », précise-t-il. Son mantra : « trying to be the change ». Il ajoute qu’il y a des aspects de notre société avec lesquels il n’est pas tout à fait d’accord. « Je refuse de rester passif et de me plaindre. Je veux être le changement, de toutes les manières possibles. »&nbsp;</p> <p>Naseer Edoo s’efforce de façon constante d’améliorer son quotidien. Il le répète souvent : « Je veux être le changement&nbsp;!&nbsp;» C’est ainsi qu’il poursuit son chemin et mène son business. « Notre entreprise est bien plus que cela pour nous. Avant tout, je pense à ma mère. Elle n’a pas eu beaucoup d’opportunités dans la vie. Je l’encourage en mettant en valeur le savoir-faire local&nbsp;», avance le jeune homme, qui accorde également une grande importance à l’écologie.&nbsp;</p> <ul> <li> <h2>Les créations de Naseer et Nooshrat Edoo sont uniques, avec un supplément d’âme qui les distingue.</h2> </li> </ul> <p>« Les sacs peuvent être utilisés pendant longtemps et partout. Ce n’est pas juste une question de se faire plus d’argent », admet celui qui use de son imagination et d’Internet pour ses créations. « Je m’inspire aussi de mes lectures… Nous vivons dans un monde hyperconnecté. Il m’arrive souvent de découvrir des choses intéressantes en regardant un Reel sur Instagram, une vidéo, un film, ou même en voyageant en bus », dit-il en partageant quelques anecdotes sur sa collaboration avec sa mère : « Au début, nous avions du mal à nous comprendre. Parfois, je prenais du retard sur les commandes en raison de mes études. Mais avec le temps, nous avons appris de nos erreurs. »&nbsp;</p> <p>Pour la suite, Naseer Edoo et sa mère comptent poursuivent tranquillement leur side business. Dorénavant, il se comprennent et se complètent parfaitement. L’un continuera toujours à soutenir l’autre. «&nbsp;Dès qu’il y a un souci, we talk about it », dit le fils, qui parvient à équilibrer son temps entre ses études et son entreprise.&nbsp;</p> <p>« Je suis définitivement motivé par ce que je fais... Ce travail nous permet de nous rapprocher encore plus. Je suis conscient qu’il y a une différence de génération. Ma vie est bien différente de celle de ma mère, qui n’a pas eu la chance d’aller à l’université. Je la comprends.&nbsp;» Leur objectif commun est de faire prospérer leur entreprise et d’aller de l’avant. « Nous avons de plus en plus de discussions autour de The Fab Textile », conclut-il.&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Naseer%20et%20Nooshrat%20Edoo%20%3A%20de%20l%E2%80%99imagination%20%C3%A0%20la%20cr%C3%A9ation&amp;1=http%3A//defimedia.info/naseer-et-nooshrat-edoo-de-limagination-la-creation&amp;2=node/155882" token="fh6BrHKeml2kWL-rvJJr1fFqGoutN6Xyz_bJVpazXec"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 17 Mar 2024 08:30:00 +0000 Defi Quotidien 155882 at http://defimedia.info