Live News http://defimedia.info/categorie/live-news fr Assemblée Nationale : Navin Ramgoolam interrogé sur divers dossiers sensibles http://defimedia.info/assemblee-nationale-navin-ramgoolam-interroge-sur-divers-dossiers-sensibles <span>Assemblée Nationale : Navin Ramgoolam interrogé sur divers dossiers sensibles</span> <span><span lang="" about="/users/philbert" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Patrick Hilbert</span></span> <span>lun 05/05/2025 - 12:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/050525_navin.jpg?itok=yVr9m0Ch" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>La séance parlementaire du 6 mai 2025 s’annonce animée. Sécurité, contrats publics, citoyenneté, secteur bancaire et télévision privée : 17 questions au Premier ministre et 40 interpellations aux ministres mettront en lumière des dossiers brûlants d’intérêt national.</p> <p>La députée de Quartier-Militaire et Moka, Babita Thannoo ouvrira le bal en questionnant le Premier ministre, Navin Ramgoolam sur le « Smart City Scheme ». Elle cherchera à savoir si le gouvernement envisage de reconsidérer les exonérations accordées aux entreprises impliquées dans ces projets. &nbsp;&nbsp;</p> <p>Ram Etwareea s’intéressera à la scène internationale en questionnant le Premier ministre sur la représentation de Maurice aux « spring meetings » 2025 du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale à Washington. Il cherchera à connaître les résultats de ces rencontres et les actions envisagées par le gouvernement mauricien. &nbsp;&nbsp;</p> <p>L’utilisation des fonds publics sera également au cœur des débats. Arvin Babajee demandera au Chef de l’État d’obtenir d’Airport Holdings Ltd des informations détaillées sur les montants déboursés pour la rénovation du Pointe Cotton Resort Hotel, incluant le nom du contractant sélectionné. &nbsp;&nbsp;</p> <h3>Contrats gouvernementaux et sécurité</h3> <p>L’attribution des contrats gouvernementaux sera sous les projecteurs avec la question de Kaviraj Rookny. Il demandera au Chef du gouvernement de fournir des informations sur le nombre de contrats attribués à Verde Frontier Solutions Ltd par le gouvernement et les organismes publics entre 2015 et 2024. Il cherchera à connaître la valeur de chaque contrat et la méthode de passation de marché utilisée.</p> <p>La sécurité des citoyens sera également abordée. Anabelle Savabaddy interrogera le Premier ministre sur les plaintes des habitants de Cité La Cure concernant des « transactions suspectes nocturnes, des rallyes illégaux, de la musique forte et du stationnement illégal ». Elle demandera quelles mesures sont envisagées pour remédier à ces problèmes. &nbsp;</p> <h3>Salaires et nominations</h3> <p>Roshan Jhummun, député de Rivière-des-Anguilles et Souillac, se penchera sur les nominations de Sattar Hajee Abdoolah au sein des organismes parastataux. Il sollicitera des informations sur les postes de président ou de membre du conseil d’administration occupés depuis 2015 et les indemnités perçues. Il demandera aussi des informations sur les nominations en tant que « receiver manager » ou liquidateur, ainsi que les honoraires perçus. Ashley Ramdass a une question similaire à l’agenda.</p> <p>En outre, Roshan Jhummun voudra savoir combien a touché Navin Beekarry, ancien Directeur Général de la défunte Independent commission against corruption (Icac) et de la Financial Crimes Commission (FCC). Il demandera des informations sur son salaire, ses avantages et les frais engagés par la Commission pour son voyage à Londres en 2019 dans le cadre de l’affaire MedPoint.</p> <p>L’avenir du secteur audiovisuel est au programme avec la question du député indépendant, Franco Quirin. Ce dernier demandera au Premier ministre quand des amendements seront apportés au cadre juridique pour la libéralisation promis dans le programme gouvernemental. Ces amendements permettront l’entrée en service de chaînes de télévision privée.</p> <p>Le Deputy Chief Whip, Govinden Venkatasami s’intéressera au secteur bancaire. Il va demander à Navin Ramgoolam d’obtenir de la Banque de Maurice des informations sur les conditions d’octroi de la licence bancaire à la Silver Bank et les raisons de sa mise sous tutelle.&nbsp;</p> <p>Le député du PMSD, Adrien Duval soulèvera la question de la citoyenneté mauricienne. Il demandera au Premier ministre d’obtenir du Bureau des Passeports et de l’Immigration des informations sur le nombre de citoyennetés accordées à des étrangers. Il sollicitera aussi les noms des bénéficiaires, leur pays de naissance et l’année d’obtention. Il voudra également savoir si l’exploitation des caméras sera placée sous l’égide de la loi sur la protection des données et, dans l’affirmative, quand cela se fera, et dans la négative, pourquoi. &nbsp;&nbsp;</p> <p>Au niveau des questions aux ministres, 40 interpellations sont au programme de la séance parlementaire de ce mardi.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Assembl%C3%A9e%20Nationale%20%3A%C2%A0Navin%20Ramgoolam%20interrog%C3%A9%20sur%20divers%20dossiers%20sensibles&amp;1=http%3A//defimedia.info/assemblee-nationale-navin-ramgoolam-interroge-sur-divers-dossiers-sensibles&amp;2=node/171561" token="ZSQji7CtVHhCveuC-qM8AnYt2oDaKxurCAPwasEdzOc"></drupal-render-placeholder></div> Mon, 05 May 2025 08:30:00 +0000 Patrick Hilbert 171561 at http://defimedia.info Vol de Rs 400 000 chez SM Trading : cinq ans de prison pour Jokertson Trompette et trois ans pour Josias Savriacouty http://defimedia.info/vol-de-rs-400-000-chez-sm-trading-cinq-ans-de-prison-pour-jokertson-trompette-et-trois-ans-pour-josias-savriacouty <span>Vol de Rs 400 000 chez SM Trading : cinq ans de prison pour Jokertson Trompette et trois ans pour Josias Savriacouty</span> <span><span lang="" about="/users/quotidien" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Quotidien</span></span> <span>lun 05/05/2025 - 12:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/050525_jokertson_josias.jpg?itok=k7NbYcC9" width="1280" height="720" alt="" title="Jokertson Ludovic Trompette a plaidé non coupable. Josias Christophe Savriacouty a plaidé coupable de complicité. " typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Le 10 décembre 2020, Jokertson Ludovic Trompette était masqué et avait fait irruption dans les locaux de SM Trading à Terre-Rouge. Il avait emporté Rs 400 000. Cet homme de 46 ans, qui habite à Quatre-Bornes, a été condamné à cinq ans de prison. Son complice, Josias Christophe Savriacouty, 39 ans, un habitant de Sainte-Croix, a été condamné à trois ans de prison. &nbsp;</p> <p>Jokertson Ludovic Trompette répondait d’une accusation de vol. Il a plaidé non coupable. Josias Christophe Savriacouty avait plaidé coupable de complicité.&nbsp;</p> <p>La magistrate Jade Ngan Chai King a jugé que les deux hommes étaient coupables. Elle note que l’infraction a été commise en pleine journée, en présence de clients et d’un vigile. Le caissier a été menacé avec une arme et il y a un préjudice financier. Il y a aussi une détresse émotionnelle et psychologique.&nbsp;</p> <p>L’argent volé n’a jamais été récupéré. Les deux accusés avaient déjà été condamnés dans le passé pour des délits similaires.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Vol%20de%20Rs%20400%20000%20chez%20SM%20Trading%20%3A%20cinq%20ans%20de%20prison%20pour%20Jokertson%20Trompette%20et%20trois%20ans%20pour%20Josias%20Savriacouty&amp;1=http%3A//defimedia.info/vol-de-rs-400-000-chez-sm-trading-cinq-ans-de-prison-pour-jokertson-trompette-et-trois-ans-pour-josias-savriacouty&amp;2=node/171560" token="qLQo4-bNSbXWdNiCNsiVhG5QGRYujW6vI9A2ma5LseU"></drupal-render-placeholder></div> Mon, 05 May 2025 08:00:00 +0000 Defi Quotidien 171560 at http://defimedia.info En vue du Budget : un subside rehaussé à Rs 3,75 parmi les mesures réclamées par les boulangers  http://defimedia.info/en-vue-du-budget-un-subside-rehausse-rs-375-parmi-les-mesures-reclamees-par-les-boulangers <span>En vue du Budget : un subside rehaussé à Rs 3,75 parmi les mesures réclamées par les boulangers </span> <span><span lang="" about="/users/gleena" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="" content="Leena Gooraya-Poligadoo">Leena Gooraya-…</span></span> <span>lun 05/05/2025 - 11:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/050525_bangladais.jpg?itok=cUIJnjtT" width="1280" height="720" alt="" title="Les boulangers plaident pour la réouverture des permis de travail aux Bangladais. " typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Face à une hausse constante des coûts de production et une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, les boulangers demandent une revalorisation du subside à Rs 3,75 par pain et la réintégration des travailleurs bangladais. Des mesures qu’ils souhaitent voir intégrées dans le prochain Budget.&nbsp;</p> <p>En seulement deux ans, 25 boulangeries ont définitivement cessé leurs activités. C’est ce qu’indique Nasser Moraby, président de l’Association des propriétaires de boulangeries. « Le nombre d’établissements est passé de 200 en 2023 à 175 actuellement », révèle-t-il. Raison pour laquelle il tire la sonnette d’alarme : « Si le gouvernement n’apporte pas son soutien, cette industrie n’existera plus. »</p> <p>Face au risque d’effondrement du secteur, l’association propose deux mesures cruciales dans le cadre du prochain Budget : la révision substantielle du subside accordé aux artisans boulangers et la reprise de l’importation de main-d’œuvre bangladaise qualifiée.&nbsp;</p> <p>En ce qui concerne l’aide financière, le diagnostic est alarmant. Nasser Moraby soutient qu’actuellement, chaque pain maison coûte Rs 6,35 à produire, tandis que la subvention gouvernementale ne s’élève qu’à Rs 1,98 par unité. « Ce n’est pas suffisant », souligne-t-il. L’association revendique donc une augmentation de Rs 1,77, ce qui porterait le subside total à Rs 3,75.</p> <p>Nasser Moraby précise que le prix du pain maison stagne à Rs 2,60 depuis près de treize ans. Pendant ce temps, poursuit-il, tous les coûts de production continuent d’augmenter. « Les prix des matières premières comme la levure, les factures d’électricité – qui ont pratiquement doublé – ainsi que les charges salariales ont connu des hausses significatives », déplore-t-il. Cette conjoncture économique défavorable place de nombreuses boulangeries dans une situation insoutenable financièrement, selon lui.&nbsp;</p> <p>Au-delà de ces difficultés financières, le secteur est confronté à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. D’après Nasser Moraby, l’interruption du recrutement de travailleurs bangladais a exacerbé cette crise. « Le gouvernement privilégie désormais l’embauche de ressortissants népalais et malgaches, malheureusement dépourvus des compétences spécifiques requises et qui peinent à s’adapter aux exigences particulières de notre métier », explique-t-il.&nbsp;</p> <p>Raison pour laquelle il plaide pour la réouverture des permis de travail aux Bangladais. Ces derniers, dit-il, constituent actuellement une part essentielle de la main-d’œuvre du secteur. Il fait ressortir que sur environ 2 000 employés dans l’industrie, près de 1 500 sont des expatriés, dont une majorité originaire du Bangladesh.</p> <p>« Face à ces constats, nous exhortons le gouvernement à inclure ces deux propositions dans le prochain Budget, sous peine de voir disparaître un pilier de l’alimentation quotidienne des Mauriciens », conclut Nasser Moraby.</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>Chiffres-clés du secteur&nbsp;</h3> <ul> <li>200 : Nombre de boulangeries en activité en 2023</li> <li>175 : Nombre de boulangeries en activité en 2025 (25 ont fermé en deux ans)</li> <li>Rs 6,35 : Coût de production actuel d’un pain maison</li> <li>Rs 2,60 : Prix de vente réglementé d’un pain maison&nbsp;</li> <li>Rs 1,98 : Subvention actuelle par pain accordée par l’État&nbsp;</li> <li>Rs 3,75 : Subvention totale réclamée par les boulangers</li> <li>2 000 : Nombre total d’employés dans le secteur</li> <li>1 500 : Nombre de travailleurs étrangers</li> <li>13 ans : Nombre d’années depuis la dernière augmentation du prix du pain</li> </ul> </div> <h3>Suttyhudeo Tengur :&nbsp;« Augmenter la subvention plutôt que le prix du pain va dans l’intérêt des consommateurs »&nbsp;</h3> <p>« Le pain est un produit de première nécessité pour les Mauriciens, en particulier pour les ménages au bas de l’échelle. Ces derniers subissent déjà de plein fouet la hausse du coût de la vie. Toute augmentation supplémentaire serait difficile à supporter », explique Suttyhudeo Tengur, président de l’Association pour la protection de l’environnement et des consommateurs (Apec).&nbsp;</p> <p>Ce qui le pousse à dire que la proposition d’« augmenter la subvention accordée aux boulangers plutôt que de rehausser le prix du pain va dans l’intérêt des consommateurs ». Selon lui, il serait préférable que le gouvernement révise le mécanisme de subvention. « Les autorités ont évoqué les contraintes financières de l’économie du pays. Mais l’État a un devoir moral envers les personnes les plus vulnérables de la population. Il faut donc faire le bon choix », insiste-t-il.&nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=En%20vue%20du%20Budget%20%3A%20un%20subside%20rehauss%C3%A9%20%C3%A0%20Rs%203%2C75%20parmi%20les%20mesures%20r%C3%A9clam%C3%A9es%20par%20les%20boulangers%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/en-vue-du-budget-un-subside-rehausse-rs-375-parmi-les-mesures-reclamees-par-les-boulangers&amp;2=node/171559" token="f51DYHhHJxMkzH0_SfjroTVzmopFlIfO8Rdrz-ZceyE"></drupal-render-placeholder></div> Mon, 05 May 2025 07:30:00 +0000 Leena Gooraya-Poligadoo 171559 at http://defimedia.info Budget 2025-26 : le gouvernement brandit le spectre de la situation économique http://defimedia.info/budget-2025-26-le-gouvernement-brandit-le-spectre-de-la-situation-economique <span>Budget 2025-26 : le gouvernement brandit le spectre de la situation économique</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/3069" lang="" about="/user/3069" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Fabrice Laretif</a></span> <span>lun 05/05/2025 - 11:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/050525_eco.jpg?itok=tD55vfYm" width="1280" height="720" alt="" title="Le State of the economy est l’argumentaire mis en avant par le gouvernement." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>L’euphorie traduite après les résultats des dernières élections générales pourrait vite laisser place à des déceptions pour le premier budget du régime actuel. Le ministre des Finances a donné une indication qui a refroidi les attentes émanant de la campagne électorale de l’Alliance du changement.&nbsp;</p> <p>Les termes ‘dure’ et ‘difficile’ employés par le Premier ministre et son numéro deux en anticipation du budget 2025-26 sont sujets à diverses interprétations. Ces derniers en ont fait mention lors du meeting de l’Alliance du Changement à la place Edward VII, à Rose Hill, le 1er mai. Le Dr Navin Ramgoolam a déclaré que : « Se enn bidze dir ki pe vini. Pour moi, ce n’est pas la popularité qui compte, mais notre pays. Notre priorité, c’est notre pays ». De son côté, Paul Bérenger, Premier ministre adjoint et leader du Mouvement militant mauricien (MMM), a estimé que l’ancien régime a « fini lekonomi sa pei la. Nous devons obligatoirement présenter un Budget difficile. Le Premier ministre et ministre des Finances, Navin Ramgoolam, le gouvernement et moi accomplirons nos devoirs envers tous les enfants. Enn bidze difisil pe vini. Nous n’avons pas le choix. Nou bizin redress lekonomi. Nou bizin get 5 an divan nou. »</p> <p>Que peuvent signifier ces phrases ? D’un côté, il y a la nécessité de réformes structurelles et de l’autre l’état de la caisse du gouvernement. Dans le concret, fait comprendre un économiste, des réformes structurelles pourraient concerner des mesures qui vont contribuer à la croissance, être plus efficaces et productives dans les deux secteurs, investir au lieu de consommer. L’Alliance du Changement avait à titre d’exemple évoqué la gratuité du transport public lors de sa campagne. « C’est une mesure qui peut aider la productivité. Les gens n’auront pas à utiliser leur véhicule personnel. L’introduction d’une taxe sur l’essence ou « congestion pricing » lorsque les automobilistes utilisent leur véhicule dans les heures de pointe pourrait être une contrepartie. L’intelligence artificielle peut être utilisée. Le prix de l’essence pourrait être réduit parallèlement. C’est une réforme difficile, mais un moyen pour le gouvernement d’honorer ses promesses », argue l’économiste. &nbsp;&nbsp;</p> <p>Bhavish Jugurnath, économiste, rappelle que le rapport State of the economy a été publié l’année dernière. C’est en se basant sur celui-ci que Moody’s a proposé des réformes structurelles. S&amp;P Global va dans ce sens également pour sa dernière notation sur Maurice. Elle a accordé douze à dix-huit mois comme période moratoire aux autorités mauriciennes pour qu’elles renversent la situation économique. Au cas contraire, une rétrogradation de la notation pourrait intervenir. Les finances publiques de Maurice sont une des préoccupations majeures de ces deux agences de notation. « Le niveau de la dette publique et le déficit budgétaire doivent être corrigés. Le système social, les dépenses du gouvernement font partie des réformes. L’ancien régime avait mis beaucoup d’accent sur les mesures sociales. Le gouvernement actuel devra revoir ces mesures », explique Bhavish Jugurnath.&nbsp;</p> <p>Promesses électorales et éventuelle déception</p> <p>Pour Bhavish Jugurnath, ce sera difficile pour le gouvernement d’honorer les promesses comme la baisse du prix de l’essence ou les allocations dans ce premier budget. Le paiement du 14ᵉ mois n’a pas été fait comme annoncé préalablement. « Le Premier ministre veut probablement dire que pour le moment, ce sera difficile d’exécuter les promesses tenant compte de la situation des dépenses publiques et de la dette publique », dit-il.&nbsp;</p> <p>Un autre économiste est d’avis que le Premier ministre prépare la population à un budget qui ne va pas renfermer les mesures promises. « L’argument de manque de moyen et de la situation héritée sera mis en avant. Cela ne tient pas la route. Il n’y a pas de surprise dans le rapport de State of the economy. D’ailleurs, il aurait fallu que le gouvernement vienne de l’avant avec un document qui s’intitule ‘responding to the state of the economy’. L’Alliance du Changement aurait dû expliquer comment elle va mettre en œuvre les promesses électorales tout en étant responsable pour permettre au pays d’avancer », avance l’économiste. &nbsp;</p> <p>Le premier budget de l’Alliance du Changement fera-t-il des déçus au sein de la population ? Un membre du gouvernement soutient que la situation économique est difficile. Il affirme que le gouvernement fait le maximum. Cela dit, poursuit-il, « le contexte fait que nous ne pourrons pas donner à gauche à droite. La réalisation des promesses se fera dans le court et long terme. Ce ne sera pas un budget catastrophique non plus. Le social sera mis en avant. Ce sera un budget responsable ». Une politique austère – qui ne devrait pas être d’actualité - consisterait à hausser les taxes pour équilibrer la caisse de l’État ou diminuer les dépenses du gouvernement. &nbsp;</p> <p>D’autre part, des questions subsistent sur l’influence que pourrait avoir l’ancien ministre des Finances qui porte aujourd’hui la casquette de gouverneur de la Banque de Maurice dans la réalisation du prochain budget. « On dit qu’il faut que la banque centrale soit indépendante. Il ne faut pas non plus que le ministère des Finances opère cette fois sous la tutelle de la Banque de Maurice. L’indépendance doit être dans les deux sens. Il y a des conseillers qui connaissent le sujet économique et qui sont rémunérés au ministère des Finances. Espérons que leurs conseils soient pris en considération », conclut un économiste.</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>Un fonds de Rs 10 milliards pour atténuer la flambée des prix</h3> <p>Dans le manifeste électoral de l’Alliance du Changement, une mesure semble être très attendue. Il s’agit de la mise en place d’un fonds de Rs 10 milliards pour atténuer l’augmentation des prix. Une solution plausible, argumente un économiste, consisterait à dresser une liste des produits essentiels. « Les prix vont fluctuer. Si la situation est normale, le gouvernement n’aura pas à intervenir. Ce serait intéressant qu’il intervienne dans l’éventualité que les prix grimpent de plus de 3 % chaque trimestre. L’intervention servira à éviter que les prix bondissent de plus de 3 %. Il faudra cependant réformer le système de Sécurité sociale. On ne pourra pas garder les systèmes fragmentés tout en rajoutant d’autres. En mettant un seuil raisonnable, on va opérer via un ciblage qui fera qu’une bonne partie de la population aura une protection de son pouvoir d’achat », explique notre interlocuteur.</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Budget%202025-26%20%3A%20le%20gouvernement%20brandit%20le%20spectre%20de%20la%20situation%20%C3%A9conomique&amp;1=http%3A//defimedia.info/budget-2025-26-le-gouvernement-brandit-le-spectre-de-la-situation-economique&amp;2=node/171558" token="vzOvGwJ7N-ye8Lq9T0z0_mnpitYWKvThz8VeihQtdQg"></drupal-render-placeholder></div> Mon, 05 May 2025 07:00:00 +0000 Fabrice Laretif 171558 at http://defimedia.info Varen Andee : «Un fort taux d’abstention révélateur d’un malaise démocratique» http://defimedia.info/varen-andee-un-fort-taux-dabstention-revelateur-dun-malaise-democratique <span>Varen Andee : «Un fort taux d’abstention révélateur d’un malaise démocratique»</span> <span><span lang="" about="/users/philbert" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Patrick Hilbert</span></span> <span>lun 05/05/2025 - 10:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/050525_varen.jpg?itok=xJzB76-2" width="1280" height="720" alt="" title="Varen Andee a occupé le fauteuil mairal à BB/RH." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>L’ancien maire de Beau-Bassin/Rose-Hill, Varen Andee, voit dans la faible participation aux municipales un signal d’alarme pour la démocratie locale. Il appelle à une réflexion approfondie sur les causes de ce désintérêt croissant des électeurs.</p> <p>Contacté dimanche soir par Le Défi Quotidien, Varen Andee n’a pas caché sa préoccupation face à cette faible mobilisation : « C’était prévisible qu’il y aurait un fort taux d’abstention. »</p> <p>Selon lui, les autorités doivent tirer les leçons de ce phénomène. Le taux de participation enregistré dimanche se rapproche du plus bas historique de 1991, où à peine 22,81 % des électeurs s’étaient déplacés.&nbsp;<br /> « Le plus mauvais score était en 1991. En 2015, c’était 35,61 %. Il faut analyser pourquoi l’électorat a boudé les urnes, mais je suis très triste pour la démocratie », confie-t-il.</p> <p>Dix ans se sont écoulés depuis les dernières élections municipales. Pour Varen Andee, ce scrutin aurait pu constituer un moment de renouveau civique. « La dernière élection, c’était il y a 10 ans. C’était l’occasion pour les citadins de montrer le besoin de redresser la situation dans les villes », estime-t-il.</p> <p>L’ancien maire avance plusieurs hypothèses pour expliquer cette démobilisation. Outre une « absence de compétition », il souligne «&nbsp;l’érosion de la confiance&nbsp;» envers les élus municipaux : « Les raisons sont multiples. Il est aussi vrai que depuis 2010, on a eu des conseillers qui n’ont pas assumé leurs responsabilités. »</p> <p>Face à cette désaffection électorale, Varen Andee espère un sursaut dans la gestion municipale. « Les nouveaux conseillers municipaux devront abattre un travail colossal pour redonner aux villes la place qu’il convient dans la vie des citadins », affirme-t-il, évoquant les nombreux défis à relever à ce niveau.</p> <p>Il note cependant que quelques percées de l’opposition ont été observées, signe d’une certaine vitalité démocratique malgré tout. « Ici et là, des candidats de l’opposition ont pu entrer. Parmi, En Avant Moris de Patrick Belcourt, qui laboure le terrain depuis plusieurs années. »</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Varen%20Andee%C2%A0%3A%20%C2%ABUn%20fort%20taux%20d%E2%80%99abstention%20r%C3%A9v%C3%A9lateur%20d%E2%80%99un%20malaise%20d%C3%A9mocratique%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/varen-andee-un-fort-taux-dabstention-revelateur-dun-malaise-democratique&amp;2=node/171557" token="Z5eYQixXRm4ZeQF---Gg7Cl2tn-B7V5B8NZ1Usvdmns"></drupal-render-placeholder></div> Mon, 05 May 2025 06:30:00 +0000 Patrick Hilbert 171557 at http://defimedia.info Faible taux de participation aux municipales - Amedée Darga : « C’est très malheureux » http://defimedia.info/faible-taux-de-participation-aux-municipales-amedee-darga-cest-tres-malheureux <span>Faible taux de participation aux municipales - Amedée Darga : « C’est très malheureux »</span> <span><span lang="" about="/users/philbert" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Patrick Hilbert</span></span> <span>lun 05/05/2025 - 10:15</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/150824_amedee.jpg?itok=jIy99xu9" width="1280" height="720" alt="" title="Amédée Darga a été maire de Curepipe en 1990-91." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>L’ancien maire et député de Curepipe, Amédée Darga, analyse les causes de cette abstention massive, qu’il juge préoccupante.] Le taux de participation aux élections municipales s’est inscrit à un niveau historiquement bas. Un phénomène qui ne surprend guère certains observateurs aguerris de la scène politique locale. « Le taux de participation est extrêmement bas et c’est très malheureux », affirme Amédée Darga, ancien maire et ancien député de Curepipe. Pour lui, plusieurs facteurs peuvent expliquer ce désengagement des citadins. D'abord, le contexte politique général semble avoir dissuadé une partie de l’électorat. Depuis la large victoire de l’alliance au pouvoir lors des dernières élections générales, de nombreux électeurs estiment que l’issue de ces municipales est déjà scellée. « Beaucoup d’électeurs se disent que l’Alliance du Changement, avec ses 60-0 de novembre dernier aux élections, va gagner haut la main. Donc pas besoin d’aller voter, car ils prédisent 120-0 », avance-t-il.</p> <p>Mais au-delà du sentiment d’inévitabilité, une certaine déception semble également nourrir l’abstention. « Il y a eu une attente qui a été frustrée et les électeurs des villes se disent qu’ils n’ont pas envie de soutenir le même groupe qu’ils avaient soutenu aux élections générales », poursuit-il.</p> <p>Un troisième facteur, plus structurel, viendrait s’ajouter à ces raisons conjoncturelles : la perte d’influence des institutions municipales elles-mêmes. « Pendant trop longtemps, les municipalités ont été dévalorisées. Les citadins se demandent donc pourquoi voter pour des conseils municipaux qui n’ont presque plus de pouvoirs », explique Amédée Darga. Pour appuyer ses propos, il cite plusieurs précédents historiques illustrant l’impact du contexte politique sur la participation électorale. En 1977, le taux de participation avait atteint 67,95 %, dans un climat de basculement politique. « C’était la période durant laquelle le MMM prend d’assaut les municipalités, qui étaient depuis longtemps contrôlées par le PMSD de Gaëtan Duval », rappelle-t-il. A contrario, en 1991, dans un scénario politique proche de celui d’aujourd’hui, la participation avait été nettement inférieure. « C’était un 57-3 aux élections générales par l’alliance MSM/MMM, presque un 60-0, soit une situation quasi-similaire. Le taux de participation était alors de 22,81 % aux élections municipales. Le MMM et le MSM avaient aligné des candidats partout et avaient remporté presque tous les sièges aux municipales. »</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Faible%20taux%20de%20participation%20aux%20municipales%20-%20Amed%C3%A9e%20Darga%20%3A%20%C2%AB%20C%E2%80%99est%20tr%C3%A8s%20malheureux%20%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/faible-taux-de-participation-aux-municipales-amedee-darga-cest-tres-malheureux&amp;2=node/171556" token="OWbfXRza0JafFbxe3ikeoqxWhyGr7JznO58DUh42VAk"></drupal-render-placeholder></div> Mon, 05 May 2025 06:15:14 +0000 Patrick Hilbert 171556 at http://defimedia.info Ces cardinaux en vue au conclave qui élira le prochain pape http://defimedia.info/ces-cardinaux-en-vue-au-conclave-qui-elira-le-prochain-pape <span>Ces cardinaux en vue au conclave qui élira le prochain pape</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>lun 05/05/2025 - 10:02</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/untitled_design_40_20.jpg?itok=Ar5RVKsp" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Les cardinaux du monde entier se réunissent en conclave à partir de mercredi pour élire le successeur du pape François. Seuls 133 cardinaux, âgés de moins de 80 ans, prendront part au vote.</p> <p>Diplomates, hommes de terrain, théologiens ou médiateurs : voici 16 d'entre eux dont la voix comptera au moment du vote.&nbsp;</p> <p>EUROPE</p> <p>- Pietro Parolin (Italie), numéro deux du Vatican, 70 ans</p> <p>Secrétaire d'Etat (numéro deux du Vatican) pendant la quasi-totalité du pontificat de François, ce diplomate très chevronné a été le bras droit du pape et un homme de premier plan sur la scène internationale.</p> <p>Membre du Conseil des cardinaux, parfait connaisseur des dossiers, il a eu un rôle clé dans la signature en 2018 d'un accord historique entre le Saint-Siège et la Chine sur les nominations d'évêques.</p> <p>- Pierbattista Pizzaballa (Italie), patriarche latin de Jérusalem, 60 ans</p> <p>Fin connaisseur du Proche-Orient, ce franciscain et théologien italien parlant l'hébreu et l'anglais est arrivé à Jérusalem en 1990.</p> <p>En septembre 2023, il devient le premier patriarche de Jérusalem - la plus haute autorité catholique d'Orient - en exercice à être créé cardinal. Un mois plus tard éclate la guerre entre le Hamas et Israël, avec ses répercussions dans le région. Ses multiples appels à la paix l'ont placé sur le devant de la scène.</p> <p>- Matteo Maria Zuppi (Italie), archevêque de Bologne, 69 ans</p> <p>Ce diplomate discret et expérimenté effectue depuis plus de 30 ans des missions de médiation politiques à l'étranger. Membre de la communauté romaine de Sant'Egidio, le canal officieux de la diplomatie du Saint-Siège, il a été médiateur au Mozambique et émissaire spécial du pape François pour la paix en Ukraine.</p> <p>- Claudio Gugerotti (Italie), 69 ans</p> <p>Fin diplomate, polyglotte, cet Italien originaire de Vérone (nord) est un expert du monde slave.</p> <p>Sa carrière l'a amené à servir en tant que nonce (ambassadeur du Saint-Siège) dans plusieurs pays de la région (Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, Bélarus, Ukraine) ainsi qu'au Royaume-Uni.</p> <p>Consulté par le pape sur la guerre entre l'Ukraine et la Russie, il était depuis 2022 préfet du dicastère (ministère, ndlr) pour les Eglises orientales.</p> <p>- Jean-Marc Aveline (France), archevêque de Marseille, 66 ans</p> <p>Né en Algérie, descendant d'une lignée de pieds-noirs andalous, Mgr Aveline a passé presque toute sa vie à Marseille, dont il est devenu une figure emblématique.</p> <p>- Anders Arborelius (Suède), évêque de Stockholm, 75 ans</p> <p>Ce luthérien suédois s'est converti au catholicisme dans un pays dont l'écrasante majorité de la population est protestante mais qui compte aussi parmi les plus sécularisés de la planète.</p> <p>- Mario Grech (Malte), évêque de Gozo, 68 ans</p> <p>L'évêque de Gozo, la deuxième île du petit archipel méditerranéen de Malte, a joué un rôle crucial au cours du synode sur l'avenir de l'Eglise voulu par François.</p> <p>- Peter Erdö (Hongrie), archevêque de Budapest, 72 ans</p> <p>Cet intellectuel austère parlant sept langues est apprécié pour son expertise théologique et son ouverture aux autres religions.</p> <p>Fervent défenseur du dialogue avec les chrétiens orthodoxes, il accorde aussi une attention particulière à la communauté juive. Il affiche des vues très conservatrices, aussi bien concernant les divorcés remariés que les couples homosexuels.</p> <p>- Jean-Claude Hollerich (Luxembourg), archevêque de Luxembourg, 66 ans</p> <p>Jésuite comme François, ce cardinal féru de littérature allemande et de culture japonaise a aussi été membre du dicastère de la Culture et de l'Education, ainsi que de celui pour le Dialogue interreligieux.</p> <p>ASIE<br /> - Luis Antonio Tagle (Philippines), 67 ans</p> <p>L'ancien archevêque de Manille Luis Antonio Tagle est une figure modérée n'ayant pas hésité à critiquer l'Église catholique pour ses manquements, notamment dans les affaires de pédocriminalité.</p> <p>- Charles Maung Bo (Birmanie), archevêque de Rangoun, 76 ans</p> <p>Mgr Bo a été créé en 2015 par le pape François cardinal, le premier et unique de Birmanie.</p> <p>Ce Salésien a appelé au dialogue et à la réconciliation dans son pays en proie à des conflits et, après le coup d'État militaire de 2021, a appelé les manifestants de l'opposition à rester non violents.</p> <p>AFRIQUE</p> <p>- Peter Turkson (Ghana), 76 ans</p> <p>L'un des cardinaux africains les plus influents, Mgr Turkson a souvent été présenté parmi les favoris pour devenir le premier pape noir de l'Église.</p> <p>- Fridolin Ambongo (République démocratique du Congo), 65 ans</p> <p>Voix puissante du mouvement pour la paix en République démocratique du Congo, un pays meurtri par des décennies de violences, Fridolin Ambongo pourrait rassembler sur son nom des votes de cardinaux jugés conservateurs.</p> <p>- Robert Sarah (Guinée), 79 ans</p> <p>Figure de proue des catholiques traditionalistes critiques de François, ce francophone réservé se distingue par ses positions très conservatrices sur l'immigration et l'homosexualité.</p> <p>AMERIQUES</p> <p>- Robert Francis Prevost (Etats-Unis), 69 ans</p> <p>Natif de Chicago, Mgr Prevost était depuis 2023 le préfet du puissant Dicastère des évêques, chargé de nommer les évêques du monde entier.</p> <p>- Timothy Dolan (Etats-Unis), archevêque de New York, 75 ans</p> <p>Le chef conservateur du puissant archevêché de New-York est un extraverti jovial qui apprécie le sport, la bière et qui s'efforce d'apporter plus d'optimisme à l'Eglise.</p> <p>© Agence France-Presse</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Ces%20cardinaux%20en%20vue%20au%20conclave%20qui%20%C3%A9lira%20le%20prochain%20pape&amp;1=http%3A//defimedia.info/ces-cardinaux-en-vue-au-conclave-qui-elira-le-prochain-pape&amp;2=node/171555" token="bsymgXgPqUQ8KBExgzRb33O2LvH1xel3Hu8d6OhYPGM"></drupal-render-placeholder></div> Mon, 05 May 2025 06:02:45 +0000 defimedia 171555 at http://defimedia.info Winter Wear Trends 2025 : Mastering Style in a Tropical Climate http://defimedia.info/winter-wear-trends-2025-mastering-style-tropical-climate <span>Winter Wear Trends 2025 : Mastering Style in a Tropical Climate</span> <span><span lang="" about="/users/newsonsunday" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">News on Sunday</span></span> <span>lun 05/05/2025 - 09:20</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/040525_trends.jpg?itok=44JeNCkA" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Winter in Mauritius is a curious season—it doesn’t bring snow or extreme chill, but it does invite a shift in mood, layering, and self-expression. As the winds grow crisper and the days shorter, wardrobes across the island quietly evolve. But winter fashion in our tropical climate isn’t just about staying warm—it’s about dressing with intention, balancing practicality with personality, and embracing seasonal trends that reflect both our lifestyle and culture. To understand what’s shaping the winter wardrobe in 2025, we sat down with two leading voices in the local fashion scene: Suhaylah Bibi Fooljaree, a certified fashion stylist behind Style Up with Suh, and Khandini Rajmun Goraya, Certified Image Consultant and Founder of The Minimalist, School of Image Consulting.</p> <p>Suhaylah Bibi Fooljaree, a certified fashion stylist from the London College of Style and the creative force behind Style Up with Suh, shares her journey, insights, and practical tips to help Mauritians approach winter fashion with authenticity and flair.</p> <p>A marketer by profession and a fashion stylist by passion, Suhaylah’s foray into fashion began during her university years. A spontaneous opportunity to style a model during a friend’s shoot unveiled her true calling. “I immediately loved what I was doing and wanted to turn fashion into a career,” she reflects. Her studies in London opened new doors—including working backstage at London Fashion Week for four renowned designers. But what truly grounded her in personal styling was witnessing the transformative confidence her clients gained from discovering their unique style. “It’s not just about clothes,” she says, “It’s about helping people fall in love with themselves.”</p> <p>When working with clients in Mauritius, Suhaylah blends modesty, practicality, and a modern edge. “People here often prioritise comfort over trends,” she notes. “So, my job is to bridge both—by creating looks that are stylish yet grounded in the client’s personality.” Her styling philosophy leans on balance: looks that are both respectful and relevant, where fashion becomes a tool for self-expression and confidence.</p> <h3>Navigating winter dressing with Suhaylah Bibi Fooljaree</h3> <p>According to Suhaylah, smart layering is key. “Forget heavy coats—focus instead on breathable base layers like cotton or light knits, then build up with blazers, pullovers, or even denim jackets,” she advises. A chic scarf, ankle boots, or a lightweight trench coat can elevate a basic look into a seasonal statement. Earthy and neutral tones, she adds, are always a win.</p> <p>Looking ahead to 2025, Suhaylah predicts the resurgence of “modern heritage”—think elegant, old-money inspired outfits. Oversized knitwear, brown leather jackets, and elevated accessories like pearls and bold gold jewellery are set to take centre stage. For footwear, high-knee boots and elevated loafers are making a strong comeback. In terms of colour and texture, she’s seeing a rise in olive green, cherry red, suede, fringe, and of course, timeless knits and cashmere.</p> <p>Adapting these trends to our tropical winters requires creativity. “I rely on lightweight materials, and I love playing with layering, patterns, and accessories to keep things interesting without overheating,” she explains. One of her go-to layering combos? A fitted t-shirt with a structured blazer and wide-legged jeans—or for a more polished look, a turtleneck paired with a pleated skirt and an over-the-shoulder cardigan for that effortless, sophisticated vibe.</p> <p>Her must-haves for this winter? Ankle boots, midi skirts, oversized cardigans, wide-legged trousers, and a stock of basic staples like plain tees and turtlenecks. For those hesitant to splurge on new outfits, Suhaylah recommends reworking summer pieces with seasonal layers. “A summer dress can easily be transformed—just add a turtleneck underneath, a jacket on top, and some boots.”</p> <p>One common mistake she sees in winter dressing? Relying solely on dull, dark colours. “All-black can feel flat. Try rich hues like deep red, olive, or mustard—they add depth and warmth.” And for those styling on a budget, her golden rule is to invest in timeless staples, play up accessories, and shop smart. “Thrift shops, second-hand boutiques—they’re treasure troves for chic finds, and they help promote sustainability too.”</p> <p>Speaking of sustainability, Suhaylah is passionate about conscious fashion. “Quality over quantity. Support local and ethical brands. And don’t throw things away after one wear—repair, reuse, restyle.”</p> <p>This season, Suhaylah’s own wardrobe will lean into oversized elegance, with a special focus on brown leather and cozy, elevated fits. And for those eager to refine their own style, she offers personal consultations, colour analysis, wardrobe resets, and more. Follow her work on Instagram at @styleupwithsuh or contact her via email at contact@suhestla.com. She’s also preparing to launch a new website and upcoming styling workshops—so keep an eye on her socials for updates.</p> <p>In Suhaylah’s words: “Winter fashion doesn’t have to be complicated. It just has to feel like you.”</p> <h3>Dressing with Intention with Khandini Rajmun Goraya&nbsp;</h3> <p>For Khandini Rajmun Goraya, Certified Image Consultant and founder of The Minimalist, School of Image Consulting (Mauritius) Ltd, winter is not just a time for a wardrobe refresh—it’s an opportunity to express grace, confidence, and self-awareness through thoughtful layering and image alignment.</p> <p>With over 13 years of experience in fashion and retail, Khandini is a Certified Image Consultant, a graduate in Fashion Technology from the University of Mauritius, and holds a Master’s in Business Administration. She is also an MQA-approved trainer and a proud member of the IPIA. Her journey into fashion and image consulting was born from a passion to help others become their most polished and powerful selves. Her school offers coaching for both individuals and companies, mentoring clients on everything from wardrobe choices and personal grooming to self-presentation and public speaking.</p> <p>What sets The Minimalist apart is its holistic approach. “It’s a transformational process from the inside out,” Khandini explains. “It’s about becoming the ‘real you’—working on everything from your self-image and style to how you walk, talk, and carry yourself.” The consultancy is built on the belief that cultivating a personal image isn’t about vanity; it’s about empowerment. Khandini describes her work as helping people “walk with grace”—a phrase that reflects her aim to instill elegance, charisma, and presence in those she coaches.</p> <p>Being an image or style coach, for Khandini, goes beyond clothes. It’s about visual storytelling and emotional intelligence. She views fashion as ever-changing and trend-driven, while style, to her, is deeply personal—a reflection of one’s authentic self. “You can be stylish without following trends,” she says, highlighting her minimalist philosophy rooted in purpose and intention.</p> <p>Her clientele is as diverse as her services. From corporate professionals to brides and individuals navigating personal transitions, she has guided many through deep makeovers. One such transformation involved a woman grappling with low self-esteem during a tough life phase. Through image coaching, grooming, and confidence building, the woman found her inner strength, ultimately translating that into a powerful outward transformation. Another noteworthy case involved a corporate leader who learned how to align her clothing choices with her professional goals, enhancing her influence and credibility in the workplace.</p> <h3>Winter Wardrobe Refresh</h3> <p>Khandini’s tips focus on breathable layering—think cotton shirts under cropped jackets, or T-shirts paired with denim shirts and lightweight pullovers. “You can stay fashionable without overheating,” she assures. This year’s must-haves include floor-length coats, cape-style drape coats, statement belts, pencil skirts, soft slouchy bags, and backless loafers. For footwear, she recommends chunky flats and patent slip-ons—both stylish and climate-appropriate.</p> <p>As for colours, “Brown is the new black,” she says. Chocolate tones, tans, and caramel hues dominate, alongside bold winter palettes featuring jewel greens, icy blues, and holly-berry reds. Khandini also points out global winter trends Mauritians can adapt—like sheer fabrics and leopard prints—while advising against heavy faux fur coats and nude-toned outfits that don’t suit the local weather or body tones. “It’s about embracing what works for your body type and the environment you’re in,” she adds, “and having the confidence to wear it.”</p> <p>Culture and modesty are also central to her practice, especially for Mauritian women. Respecting individual values while guiding them toward self-expression is something she approaches with care and cultural awareness. “We must take into account cultural nuances and personal values while helping individuals develop their unique style,” she says. “It’s about empowering people to express themselves authentically while honouring their heritage and beliefs.”</p> <p>Looking ahead, Khandini envisions growing The Minimalist into a regional leader in image education, expanding offerings and hosting more interactive workshops and collaborations. She is particularly interested in launching online courses to reach a global audience and to further the message of self-empowerment through image consulting.</p> <p>Her message to women everywhere is both empowering and reflective: “Personal development is an experience we should not ignore. If we do, we are letting the most beautiful version of ourselves fade. Working on ourselves is how we thrive.”</p> <p>As winter arrives, so does the chance to redefine not just our wardrobe, but our presence. With the guidance of coaches like Khandini Rajmun Goraya, style becomes a tool not just for fashion—but for becoming the extraordinary version of who we already are.</p> <p><strong>Amnah Ummé Tasneem Mudhoo Noorzai</strong></p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Winter%20Wear%20Trends%202025%20%3A%C2%A0Mastering%20Style%C2%A0in%20a%20Tropical%20Climate&amp;1=http%3A//defimedia.info/winter-wear-trends-2025-mastering-style-tropical-climate&amp;2=node/171483" token="GfaTjQHdCETCIQJEZ8emzMN3htgGTBYRnO9zVOmTdcU"></drupal-render-placeholder></div> Mon, 05 May 2025 05:20:00 +0000 News on Sunday 171483 at http://defimedia.info Le prix de plusieurs matériaux de construction s’envole http://defimedia.info/le-prix-de-plusieurs-materiaux-de-construction-senvole <span>Le prix de plusieurs matériaux de construction s’envole</span> <span><span lang="" about="/users/cvilbrin" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Christina Vilbrin</span></span> <span>lun 05/05/2025 - 08:15</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/working-housing-project.jpg?itok=QLjgK2Hm" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Ce premier trimestre de l’année voit l’augmentation des prix de plusieurs matériaux de construction. <br /> La vente de ces matériaux et le coût des projets de construction en sont impactés. </p> <p><strong>Source : Statistics Mauritius (rapport publié mardi 22 avril) </strong></p> <img alt="matériaux de construction" data-entity-type="file" data-entity-uuid="09b6dcc3-684d-40bf-bfdb-95d8a549ff22" src="/sites/default/files/inline-images/mat%C3%A9riaux%20de%20construction%20info.jpg" class="align-center" /><img alt="matériaux de construction" data-entity-type="file" data-entity-uuid="b763653c-b904-4547-86b0-2f5898e5046b" src="/sites/default/files/inline-images/mat%C3%A9riaux%20de%20construction%20info%201.jpg" class="align-center" /><p> </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Le%20prix%20de%20plusieurs%20mat%C3%A9riaux%20de%20construction%20s%E2%80%99envole&amp;1=http%3A//defimedia.info/le-prix-de-plusieurs-materiaux-de-construction-senvole&amp;2=node/171087" token="Qz5GPl07DgJuoKTOJpAQ03W737kbzXpybJI7F3yeTwI"></drupal-render-placeholder></div> Mon, 05 May 2025 04:15:00 +0000 Christina Vilbrin 171087 at http://defimedia.info [Blog] Mauritius as seen from outside: Is the economic miracle fading? Four key risks threaten the island’s prosperity http://defimedia.info/blog-mauritius-seen-outside-economic-miracle-fading-four-key-risks-threaten-islands-prosperity <span>[Blog] Mauritius as seen from outside: Is the economic miracle fading? Four key risks threaten the island’s prosperity</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>lun 05/05/2025 - 07:51</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/port-louis_10.jpg?itok=23K1oEee" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>The following article, originally published on the website of the Institute for Security Studies on 2 May 2025, examines whether the island’s widely praised economic success story is at risk of unravelling. It argues that complacency must give way to meaningful reform and strategic reinvention if the country is to maintain its prosperity.</p> <p><strong>We are reproducing below the full article:</strong></p> <p>Complacency must make way for economic reform and the strategic reinvention that once made Mauritius the darling of development economists.<br /> <br /> <strong>By Ronak Gopaldas&nbsp;</strong></p> <p>Mauritius has long punched above its weight economically. From sugarcane to textiles, tourism to financial services, the country has reinvented itself multiple times — a small island that turned its geographic isolation into an opportunity rather than a constraint.<br /> &nbsp;<br /> But today, as global headwinds intensify and domestic vulnerabilities become harder to ignore, many wonder whether Mauritius has become complacent, banking on past glory rather than investing in the future.</p> <p>Recent developments paint a bleak picture. The country has experienced a significant budgetary slippage, increased public debt, sub-par economic growth, and growing questions about governance standards.<br /> Moody’s recent sovereign rating change from stable to negative (while maintaining the investment grade Baa3 rating) underscores what many investors and observers have been contemplating for some time: Is the Mauritian miracle running on fumes?</p> <p>Mauritius’ success story has been underpinned by its reputation for sound macroeconomic management and technocratic competence. In previous decades, its leaders navigated choppy waters with strategic reinvention. From trade liberalisation to sector diversification, the country’s response was proactive and agile.&nbsp;</p> <p>But this time, the state’s response has felt unsteady. Despite lofty expectations, policy inertia under the new government — which has failed to fill key economic positions in parastatals, local sources say — has taken root, further eroding business sentiment.</p> <p><strong>Four major risks</strong></p> <p>Mauritius must now contend with four major risks.&nbsp;</p> <p>First, the flagging tourism sector. Once a jewel in the country’s economic crown, tourist arrivals are under pressure. While external factors like inflation and cost-of-living crises in Europe play a role, the product offering may be losing its sparkle. Destinations like the Maldives and Zanzibar are becoming more competitive, while Mauritius risks appearing expensive and staid.&nbsp;</p> <p>The poor economic performance of Air Mauritius and fewer flights from Europe and China since Covid-19 may have played a role, but questions are also being raised about service quality. Perhaps the tourism model isn’t evolving fast enough to meet the needs of a more discerning global traveller.<br /> <br /> Second, skill levels are lacking. Mauritius has sold itself as a hub for business process outsourcing and financial services, but in a world increasingly driven by AI, automation and tech, the local talent pool is lagging. Productivity levels are low, and employers struggle with a mismatch between labour supply and demand.<br /> &nbsp;<br /> The country faces an uncomfortable truth: its workforce is not currently suited to a digital economy, so it must either import the requisite skills or upskill.&nbsp;</p> <p>Mauritius also shows signs of the classic middle-income trap — too rich to rely on low-cost labour and too underdeveloped to drive innovation-led growth. The pivot to a high-value services economy will require policy and mindset shifts.&nbsp;</p> <p>Third, its gateway status faces competition. Mauritius has historically marketed itself as a financial services hub and a springboard into Africa, capitalising on its tax treaties, stable political environment and relatively strong institutions. But this edge is eroding.&nbsp;</p> <p>Global competition is heating up with jurisdictions like the United Arab Emirates (UAE) and Cayman Islands vying for the same slice of the pie – often with fewer political risks and stronger connectivity. Moreover, Mauritius’s credibility took a hit with its recent Financial Action Task Force greylisting. It’s now off the list, but reputational damage lingers.</p> <p>Fourth, reputational risks are rising. For a country that built its brand on good governance and institutional reliability, the recent trends are unsettling. Political interference in economic affairs, rising corruption scandals, including the Missie Moustass controversy, and questionable fiscal practices have dented Mauritius’s image as a well-run, technocratic democracy. And investors are noticing.&nbsp;</p> <p>More troubling is the sense that Mauritius is relying too heavily on its legacy and hasn’t kept up with modern realities. In a post-pandemic, geopolitically fragmented, tech-centric global economy, reputation isn’t enough. Mauritius must earn its place at the table by developing a clear and coherent value proposition for international partners.</p> <p>Meanwhile, the external environment is getting tougher. Covid-19’s lingering effects and the geopolitical fallout from the Ukraine conflict have battered global currencies and dampened trade investment flows — all crucial lifelines for a small, open economy like Mauritius. And now with United States President Donald Trump’s trade war, the risk to key trading partners will almost certainly have contagion effects for Mauritius.&nbsp;</p> <p>But while external shocks are beyond any country’s control, the internal response is not — and policymakers must rise to the challenge.&nbsp;</p> <p>First, global geopolitical dynamics must be made to work in its favour. As the geometry of international trade shifts, Mauritius should prioritise its strategic relevance to major powers in the West and East through economic diplomacy. This includes embracing the African Continental Free Trade Area’s potential growth benefits and further rapprochement with the rest of Africa.&nbsp;</p> <p><strong>Generating growth</strong></p> <p>A more nuanced approach to its blue economy, along with the upgrade of its port, which offers access to the Indian Ocean as a non-aligned maritime gateway, could also generate growth.&nbsp;</p> <p>Turning Port Louis into a multi-use regional transhipment and refuelling hub for future fuels and offering services like repair docks, bonded warehousing and digital customs clearance would benefit global shipping firms — especially with current Red Sea disruptions. By adapting the Singapore economic model, Mauritius could become a legal and commercial services centre for shipping.</p> <p>Second, it should learn from the UAE and Estonia’s success in using smart digital and investor visa schemes to attract skilled labour. Mauritius could turn into a magnet for wealth and innovation by becoming more attractive to digital nomads and high net wealth individuals who value the lifestyle benefits. This will require investment in human capital and ancillary service industries to ensure a globally competitive value proposition.<br /> &nbsp;<br /> Third, economic reform is essential from a fiscal and structural perspective. Reorienting the economy towards a greener, more knowledge-centric path while improving spending efficiency is essential.&nbsp;</p> <p>Policymakers should position Mauritius as an African AI hub and integrate such efficiencies into the public sector to release resources into more GDP-generating activities such as e-government, data centres, green energy and infrastructure. New strategies should prioritise investment in the environment, infrastructure and skills.</p> <p>Mauritius must confront some hard truths, rethink its economic model, and rediscover the reformist zeal that once made it the darling of development economists. Otherwise, the island will soon face an economic cyclone.&nbsp;<br /> <br /> <strong>About the author: Ronak Gopaldas is a consultant at the Institute for Security Studies (ISS) and Director at Signal Risk.</strong><br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=%5BBlog%5D%20Mauritius%20as%20seen%20from%20outside%3A%20Is%20the%20economic%20miracle%20fading%3F%20Four%20key%20risks%20threaten%20the%20island%E2%80%99s%20prosperity&amp;1=http%3A//defimedia.info/blog-mauritius-seen-outside-economic-miracle-fading-four-key-risks-threaten-islands-prosperity&amp;2=node/171554" token="aUebltcaCah0HMnHJqCEyuG9iKQf3zj2ycPmZ7VI7uo"></drupal-render-placeholder></div> Mon, 05 May 2025 03:51:33 +0000 defimedia 171554 at http://defimedia.info