Live News http://defimedia.info/categorie/live-news fr Info soirée : « Lakshana ek Akshay ti pe abitie zwen » http://defimedia.info/info-soiree-lakshana-ek-akshay-ti-pe-abitie-zwen <span>Info soirée : « Lakshana ek Akshay ti pe abitie zwen »</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>sam 14/06/2025 - 20:29</span> <div class="field field--name-field-youtube-video field--type-video-embed-field field--label-hidden field--item"><div class="video-embed-field-provider-youtube video-embed-field-responsive-video form-group"><iframe width="854" height="480" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen" src="https://www.youtube.com/embed/49ueiLDtfHg?autoplay=0&amp;start=0&amp;rel=0"></iframe> </div> </div> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/thumbnail_140625.jpg?itok=Fvlkli9f" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Info soirée : « Lakshana ek Akshay ti pe abitie zwen »</p> <p>Le mystère plane après la double découverte macabre survenue hier à Camp Payen, Britannia. Lakshana Nowbuth et Akshay Cathan se connaissaient et avaient l’habitude de se rencontrer. À ce stade, les enquêteurs privilégient deux pistes. &nbsp;</p> <p>À la une également : &nbsp;Opération de sauvetage ce matin sur la montagne du Pouce. Un randonneur blessé a dû être évacué par hélicoptère de la police.</p> <p>Le Dr Farad Aumeer reconnaît que porter l’âge d’éligibilité à la pension universelle à 65 ans pourrait représenter une contrainte pour certains groupes de travailleurs. Face à une colère persistante, le député travailliste assure que le gouvernement est à l’écoute. &nbsp;</p> <p>Pendant ce temps, le Conseil des Syndicats s’en prend à Ashok Subron. &nbsp; Le silence du Ministre de la Sécurité sociale décrié par ses anciens pairs.&nbsp;</p> <p>Une équipe de la firme internationale Kroll est actuellement à Maurice. Objectif : mener une enquête juridique sur la gestion de la flotte d’Air Mauritius durant la période d’administration volontaire, soit d’avril 2020 à septembre 2021.</p> <p>Et nous parlerons cinéma en fin d’édition<br /> Le film qu’on vous invite à découvrir ce samedi<br /> Drishyam avec &nbsp;Ajay Devgn et Shriya Saran<br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-type field--type-entity-reference field--label-hidden field--item">18</div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Info%20soir%C3%A9e%20%3A%20%C2%AB%20Lakshana%20ek%20Akshay%20ti%20pe%20abitie%20zwen%20%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/info-soiree-lakshana-ek-akshay-ti-pe-abitie-zwen&amp;2=node/173140" token="B2VhH1QuVzkmo4F5aSV5P6yvr7RILoF7xSDV092BB7Y"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 14 Jun 2025 16:29:21 +0000 defimedia 173140 at http://defimedia.info Faux agent de la FCC, vrai escroc patenté - Imtheyaz Bundhoo : le parcours du récidiviste aux 29 condamnations  http://defimedia.info/faux-agent-de-la-fcc-vrai-escroc-patente-imtheyaz-bundhoo-le-parcours-du-recidiviste-aux-29-condamnations <span>Faux agent de la FCC, vrai escroc patenté - Imtheyaz Bundhoo : le parcours du récidiviste aux 29 condamnations </span> <span><span lang="" about="/users/defiplus" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Plus</span></span> <span>sam 14/06/2025 - 19:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/imtheyaz_bundhoo_2.jpg?itok=LSmrfaga" width="1280" height="720" alt="" title="Arrêté par la FCC le 3 juin, Imtheyaz Bundhoo a été reconduit en cellule, n’ayant pas pu payer sa caution." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Récidiviste au casier long comme le bras, Mohamed Imtheyaz Bundhoo, 55 ans, n’a jamais cessé ses activités criminelles malgré 29 condamnations. Sa dernière combine ? Se faire passer pour un agent de la Financial Crimes Commission (FCC) afin d’extorquer de l’argent à ses victimes. Retour sur le parcours d’un multirécidiviste que rien ne semble pouvoir arrêter. </p> <p>À 55 ans, Mohamed Imtheyaz Bundhoo vient d’avouer s’être fait passer pour un agent de la Financial Crimes Commission (FCC), la défunte Independent Commission against Corruption. Ce récidiviste endurci, désormais classé comme « Habitual Criminal », utilisait cette fausse identité pour soutirer de l’argent à ses victimes en les menaçant de les arrêter. Il a ainsi de nouveau été expédié en prison le mercredi 11 juin 2025, n’ayant pu régler une caution fixée à Rs 200 000 devant le tribunal de Bambous. </p> <figure role="group" class="align-right"><img alt="Imtheyaz Bundhoo n’avait que 20 ans quand il a goûté à sa première condamnation. " data-entity-type="file" data-entity-uuid="277dcb4e-4ddd-433e-b28e-b23633964b65" src="/sites/default/files/inline-images/imtheyaz%20bunhoo%203.jpg" /><figcaption>Imtheyaz Bundhoo n’avait que 20 ans quand il a goûté à sa première condamnation. </figcaption></figure><p>Avec 29 condamnations à son actif depuis 1990, l’habitant de Clairfonds, Phœnix, démontre que ni la prison ni les arrestations ne l’ont réformé. Il traîne un casier judiciaire impressionnant. C’est un habitué des séjours en prison. Il compte de nombreuses condamnations devant diverses juridictions : Cour intermédiaire, Curepipe, Port-Louis, Savanne, Rose-Hill, Grand-Port, Pamplemousses et Rivière-Noire.<br /> Longue carrière criminelle </p> <p>Le multirécidiviste goûte à sa première condamnation en 1990. Il n’a alors que 20 ans. Il écope de deux années de probation devant le tribunal de Curepipe pour un cas de faux (« forgery »). Dès lors, il n’a de cesse de multiplier les comparutions devant les tribunaux du pays.</p> <p>Quatre ans plus tard, il est condamné à une amende de Rs 2 000 pour escroquerie. En novembre 1994, il écope de cinq condamnations simultanées devant la Cour intermédiaire. Ces sanctions concernent des délits de vol, faux, escroquerie et usage de faux documents. Pour quatre d’entre eux, il écopera de 12 mois d’emprisonnement chacun. Une amende de Rs 2 000 s’ajoutera pour le cinquième cas de vol.<br /> Possession de fausses coupures de billets.</p> <p>L’année suivante, le récidiviste est reconnu coupable de possession de fausses coupures de billets de banque. En 1997, devant le tribunal de Savanne, il est condamné à huit mois d’emprisonnement pour avoir émis un chèque sans provision.</p> <p>Trois ans plus tard, soit en juillet 2000, il écope de six mois d’emprisonnement pour le même délit d’émission de chèque sans provision. Cette fois, l’escroquerie porte sur l’achat d’une voiture d’une valeur de Rs 210 000. À l’époque, Imtheyaz Bundhoo est spécialisé dans les fraudes liées à l’achat et à la vente de véhicules.</p> <p>Deux mois plus tard, soit en septembre 2000, il est condamné à trois mois de prison. Il lui est alors reproché d’avoir acheté une voiture avec un chèque sans provision avant de la revendre à un client contre de l’argent liquide. </p> <p>En octobre 2000, la Cour intermédiaire lui inflige une peine de trois ans d’emprisonnement pour vol et escroquerie. En 2001, il est condamné à des peines de prison pour cambriolage, possession d’objets volés, escroquerie et vol avec violence. Le 9 décembre 1999, il est dénoncé pour avoir asséné un coup de poing à un individu avant de lui dérober Rs 650 et une chaîne en or. </p> <h3>Chèque sans provision </h3> <p>En 2004, devant la Cour intermédiaire, il écope de deux ans d’emprisonnement. Ces sanctions concernent les délits suivants : « aiding and abetting the author of a crime » et possession d’objets volés. En 2005, la Cour le condamne à neuf mois de prison pour avoir émis un chèque sans provision. </p> <p>La même année, une autre peine de quatre mois d’emprisonnement s’ajoute à son casier devant le tribunal de Pamplemousses. Cette fois, il s’agit d’avoir donné pour instruction de commettre un méfait (« giving instruction to commit a misdemeanour »). </p> <p>Toujours en 2005, cette fois devant le tribunal de Rivière-Noire, il est condamné à neuf mois de prison pour émission de chèques sans provision. En novembre et décembre 2005, il écope de deux peines de 18 mois d’emprisonnement chacune devant la Cour intermédiaire. Cela concerne les délits de « conspiracy » et « offence of fraudulently using unsigned documents ». </p> <p>En 2006, devant les tribunaux de Port-Louis Sud, Grand-Port et la Cour intermédiaire, il est reconnu coupable dans six affaires. Au total, ces condamnations représentent six ans et six mois de prison pour escroquerie, émission de chèques sans provision, complot, entente délictueuse et possession d'objets volés.</p> <h3>Rs 230 000 volées lors d’un « test drive » </h3> <p>En septembre 2019, alors âgé de 49 ans, Imtheyaz Bundhoo se fait passer pour un certain « Salim ». Son objectif : arnaquer un couple intéressé par l’achat d’une voiture. L’escroc piégera ses victimes en leur subtilisant Rs 230 000 avant de prendre la fuite.</p> <p>Tout commence par une annonce pour une Toyota Axio sur un groupe Facebook dont prend connaissance une femme de 29 ans. Elle contacte le vendeur via le numéro affiché. Elle finira par être rappelée par un homme se présentant comme « Salim ». Un premier rendez-vous a lieu à l’hôpital de Rose-Belle, où un accord verbal est trouvé. Une seconde rencontre permet de fixer le prix à Rs 230 000, en présence de « Salim » et d’un complice jouant le rôle du propriétaire. </p> <p>La femme accompagne « Salim » à une banque pour déposer l’argent. Sur place, il fait mine d’avoir oublié sa carte d’identité et disparaît avec la somme. Le temps que la victime se rende compte qu’elle s’est fait duper, il est trop tard. Il a déjà disparu avec son argent.  La victime alerte la police de ce vol. Mohamed Imtheyaz Bundhoo sera arrêté à Phœnix le samedi 21 septembre. </p> <h3>Un mode opératoire bien rodé </h3> <p>Malgré ses multiples séjours en prison et ses 29 condamnations, il continue de sévir. Son dernier méfait consistait à se faire passer pour un agent de la FCC. Fort d’une liste de noms d’enquêteurs de cette commission et de la police qu’il maîtrise parfaitement, l’habitant de Clairfonds a contacté des individus fortunés. Il ciblait notamment des entrepreneurs qu’il soupçonnait de posséder d’importantes sommes d’argent. </p> <p>Sa technique était redoutable : il les menaçait d’arrestations et de perquisitions pour des délits d’évasion fiscale. Ensuite, il mettait en place une machinerie sophistiquée visant à leur extorquer entre Rs 15 000 et Rs 50 000. Il prétendait pouvoir convaincre ses supposés supérieurs de ne pas procéder à leur arrestation.</p> <p>Bien qu’Imtheyaz Bundhoo ait utilisé des cartes SIM enregistrées au nom de différentes personnes à leur insu, il a néanmoins été démasqué. Les enquêteurs l’ont traqué grâce au code IMEI de son téléphone portable utilisé lors de ses nombreuses combines. La FCC a en effet effectué un travail de fourmi pour remonter jusqu’à lui. </p> <h3>Une dizaine de téléphones trouvés chez lui </h3> <p>Lors de son arrestation le 3 juin dernier à Phœnix, les enquêteurs ont découvert une dizaine de cellulaires ainsi que des téléphones miniatures à son domicile. Jusqu’ici, la FCC a obtenu la version de deux individus dont les noms figurent comme propriétaires des cartes SIM utilisées. </p> <p>Cependant, lors de leur interrogatoire, ils ont dit ne pas être les véritables propriétaires. Ils affirment que leurs pièces d’identité avaient été égarées en 2023. Pour corroborer ces déclarations, la FCC a sollicité l’expertise d’un graphologue. Ce spécialiste analysera les écritures utilisées sur les documents d’achat de ces cartes SIM. </p> <p>Désormais, Imtheyaz Bundhoo fait l’objet d’une accusation provisoire de « trafic d’influence » devant le tribunal de Bambous. Il a été renvoyé en prison le mercredi 11 mai 2025, n’ayant pu régler une caution fixée à Rs 200 000. Toutes ces affaires rappellent l’importance de vérifier l’identité de toute personne se réclamant des forces de l’ordre. </p> <p><br />  </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Faux%20agent%20de%20la%20FCC%2C%20vrai%20escroc%20patent%C3%A9%20-%20Imtheyaz%20Bundhoo%20%3A%20le%20parcours%C2%A0du%20r%C3%A9cidiviste%20aux%2029%20condamnations%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/faux-agent-de-la-fcc-vrai-escroc-patente-imtheyaz-bundhoo-le-parcours-du-recidiviste-aux-29-condamnations&amp;2=node/173131" token="4jcrv-yDGQ1fN8Q2nzfnMnizB80-m-zKN9utOEKXQII"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 14 Jun 2025 15:30:00 +0000 Defi Plus 173131 at http://defimedia.info Arnaques, fugues et cavale  en série : l’escalade criminelle d’un adolescent de 16 ans http://defimedia.info/arnaques-fugues-et-cavale-en-serie-lescalade-criminelle-dun-adolescent-de-16-ans <span>Arnaques, fugues et cavale  en série : l’escalade criminelle d’un adolescent de 16 ans</span> <span><span lang="" about="/users/rtoorab" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Reshad Toorab</span></span> <span>sam 14/06/2025 - 19:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/arnaques_fugues_et_cavale.jpg?itok=PyDizUcp" width="1280" height="720" alt="" title="Sani est recherché par la police. " typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Sani cumule déjà fugues, arnaques en ligne et manipulations financières. Visé par un mandat d’arrêt, ce mineur de 16 ans à la dérive illustre une descente alarmante dans la délinquance juvénile.&nbsp;<br /> <br /> Le 25 mai dernier, jour même de son anniversaire, Sani, jeune garçon de 16 ans domicilié à Montagne-Longue, a été interpellé par la police alors qu’il circulait sans permis sur une motocyclette qu’il aurait achetée avec de l’argent provenant de sources douteuses. Nouveau pied de nez à la justice de la part de cet adolescent déjà recherché par plusieurs unités de la police pour plusieurs délits.&nbsp;</p> <p>Cette scène surréaliste ne s’arrête pas là. Sani avait rendez-vous avec une mineure de 13 ans, portée manquante depuis le 6 mai par sa famille à la police de Bel-Air-Rivière-Sèche. Par quatre fois, elle a fugué pour aller à la rencontre de Sani. Au moment de l’arrestation de ce dernier, la mineure, visiblement désorientée, était seule à un arrêt de bus à Montagne-Blanche.&nbsp;</p> <p>Au vu de la gravité des faits, Sani est présenté devant un juge de la Children Court à Port-Louis, en présence de son père le 27 mai 2025. Toutefois, l’audience ayant eu lieu en fin de journée, la caisse du tribunal était déjà fermée. Le magistrat décide alors de le relâcher sur parole, en lui ordonnant de se présenter le lendemain pour finaliser la procédure de sa libération sous caution. Une consigne qu’il ne respectera jamais. &nbsp;En effet, vers 2 heures du matin, Sani quitte la maison, échappant une nouvelle fois à toute surveillance, un comportement devenu presque habituel chez lui. Aujourd’hui encore, il reste introuvable et la police le recherche activement. La mineure de 13 ans, quant à elle, a été placée au Rehabilitation Youth Centre sous l’ordre d’un juge pour une période de six mois.</p> <p>Né au Bangladesh d’un père mauricien et d’une mère bangladaise, Sani arrive à Maurice en 2016, à l’âge de 9 ans, accompagné de ses deux parents. La famille s’installe d’abord à Montagne -Longue. Mais rapidement, la situation familiale se complique : sa mère repart et revient à Maurice que quelques mois par an, tandis que son père, souvent absent à cause de son travail de chauffeur, ne peut assurer une présence constante.&nbsp;</p> <p>Pour éviter que Sani ne se retrouve livré à lui-même, sa mère décide alors de le confier à des connaissances à Vacoas. C’est là que le jeune garçon, privé de repères stables, commence à fréquenter les mauvaises personnes. En l’absence de nationalité mauricienne, il n’a jamais été scolarisé dans le système local. Aujourd’hui, il est déjà catalogué comme un délinquant juvénile.</p> <p>En 2024, âgé de 15 ans, il est dans le collimateur de la CCID pour des arnaques en ligne. Selon nos informations, il utilisait de faux comptes sur les réseaux sociaux pour vendre des objets fictifs, allant jusqu’à héberger d’autres jeunes impliqués dans des fraudes similaires. &nbsp;Lors d’une arrestation, il aurait même balancé les noms de ses complices à la police, se forgeant une réputation de «&nbsp;cerveau manipulateur ». Il a été autorisé à partir. Par la suite, un certain Wakeel, âgé d’une vingtaine d’années, a été arrêté par rapport à cette arnaque en ligne. &nbsp;Sur Facebook, son nom et sa photo ont déjà été publiés pour le dénoncer comme un escroc. &nbsp;« Bonjour, est-ce que quelqu’un connaît ce garçon ou sait où il vit, s’il vous plaît ? Il m’a vendu un drone et maintenant il m’a bloqué sur Facebook. J’ai entendu dire que c’est un escroc, et qu’il travaille avec un autre garçon appelé Sani ». &nbsp;</p> <h3>Maître de la manipulation et de l’escroquerie</h3> <p>Les enquêteurs sont formels : les transactions financières douteuses effectuées à travers le compte bancaire de la mère de Sani soulèvent de nombreuses questions. Les montants transférés, parfois élevés, pourraient prouver que celle-ci est soit complice, soit utilisée à son insu. Selon une source proche du dossier, le compte de la mère recevait de l’argent suspect, utilisé pour des arnaques en ligne avant d’être transféré ailleurs.&nbsp;</p> <p>Pire encore, l’adolescent ne possède pas d’acte de naissance mauricien, mais sa mère a réussi à lui obtenir un passeport mauricien. Le passeport bangladais serait actuellement au bureau de probation, mais les autorités suspectent que la mère pourrait l’avoir récupéré avec Sani et être repartie au Bangladesh.</p> <p>Après avoir ignoré sa convocation devant le tribunal pour enfants, la magistrate a ordonné, le mercredi 11 juin dernier, l’arrestation immédiate de Sani. Elle a également demandé le lancement d’un avis de recherche le déclarant « personne disparue ». Son nom et sa photo seront bientôt diffusés dans les médias. Une fois retrouvé, il sera placé dans un centre RYC pour une longue période, en raison du non-respect d’un ordre de la cour.&nbsp;</p> <p>Les policiers sont désormais sur ses traces. Le suspect serait en lien avec d’autres adultes, dont un qui serait impliqué dans des affaires de drogue. Un cocktail explosif pour un jeune qui, malgré son âge, semble évoluer dans un univers parallèle, où les lois n’ont plus de prise.</p> <p>Sa mère pourrait également être inquiétée dans cette affaire. La CID la soupçonne d’avoir couvert ou facilité les actions de son fils, volontairement ou non. Le rôle qu’elle a pu jouer dans la gestion des fonds illégaux ou la dissimulation de l’identité de son fils est aujourd’hui au cœur de l’enquête.</p> <p>Sollicités pour une réaction, le père de Sani ainsi que sa grand-mère paternelle affirment que le jeune garçon est devenu incontrôlable, notamment à cause de ses mauvaises fréquentations. « Personne n’arrive plus à le maîtriser, il continue à escroquer des gens », déplore son père. « Nous aurions préféré qu’il soit placé dans un centre de correction jusqu’à sa majorité, pour sa propre sécurité », ajoute-t-il. La grand-mère maternelle, visiblement exaspérée, confie : « Ce garçon sait exactement ce qu’il fait. Il est rusé, rapide, et il manipule les gens autour de lui comme un adulte expérimenté ».</p> <p>Sani, 16 ans, représente un véritable casse-tête pour la police, la justice pour mineurs et les structures d’encadrement social. &nbsp;Un jeune garçon à la trajectoire inquiétante, qui semble toujours échapper aux mailles du filet judiciaire. Mais pour combien de temps encore ?</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Arnaques%2C%20fugues%20et%20cavale%20%C2%A0en%20s%C3%A9rie%20%3A%20l%E2%80%99escalade%20criminelle%C2%A0d%E2%80%99un%20adolescent%20de%2016%20ans&amp;1=http%3A//defimedia.info/arnaques-fugues-et-cavale-en-serie-lescalade-criminelle-dun-adolescent-de-16-ans&amp;2=node/173130" token="2ln_gI2M92JT5RmWXDxBLTqXzDBtk28KmyMkJf5DMGo"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 14 Jun 2025 15:00:00 +0000 Reshad Toorab 173130 at http://defimedia.info Météo : Attention ! Un assez fort anticyclone s’approche de Maurice. Restez prudents ! http://defimedia.info/meteo-attention-un-assez-fort-anticyclone-sapproche-de-maurice-restez-prudents <span>Météo : Attention ! Un assez fort anticyclone s’approche de Maurice. Restez prudents !</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>sam 14/06/2025 - 18:43</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/anticyclone_1.jpg?itok=iA2bopcs" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Attention ! Un assez fort anticyclone, s’approchant par le sud-ouest, influencera Maurice dès ce soir, samedi 14 juin 2025. Attendez-vous à des vents modérés, des averses et une mer forte. Soyez prudents sur les routes et évitez les sorties en mer.</p> <p>C’est ce qui ressort d’un communiqué émis par la station météorologique de Vacoas dans l’après-midi de ce samedi 14 juin. La mer sera forte au-delà des récifs, avec des houles du sud-ouest de l’ordre de 3 mètres. Les sorties en haute mer, ainsi que dans les lagons de l’ouest, du sud et de l’est, sont fortement déconseillées.</p> <p>Les nuages associés à cet anticyclone influenceront les conditions météorologiques locales.</p> <p>Ainsi, pour les pour les prochaines 24 heures, le temps sera plutôt nuageux en soirée, avec des averses principalement sur la moitié est de l’île, au sud ainsi que sur les hauteurs.</p> <p>Durant la nuit et tôt demain matin, le ciel sera partiellement couvert, accompagné de crachins sur les versants exposés au vent.</p> <p>Les températures minimales seront entre 15 et 17°C sur le plateau central, et entre 19 et 21°C sur les régions côtières.</p> <p>Au cours de la journée de demain, d’autres nuages entraînés par les alizés provoqueront des averses, notamment à l’est, au sud et sur les hauteurs.</p> <p>Le public est invité à faire preuve de vigilance, notamment lors de manœuvres en hauteur ou sur les routes, en raison de vents de travers.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=M%C3%A9t%C3%A9o%20%3A%20Attention%20%21%20Un%20assez%20fort%20anticyclone%20s%E2%80%99approche%20de%20Maurice.%20Restez%20prudents%20%21&amp;1=http%3A//defimedia.info/meteo-attention-un-assez-fort-anticyclone-sapproche-de-maurice-restez-prudents&amp;2=node/173139" token="HVUkcX2k7zqk0iMc8GSwfxdwFYllDgyKBVPRSeKCP_A"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 14 Jun 2025 14:43:11 +0000 defimedia 173139 at http://defimedia.info Avions vendus, loués et commandés : les enquêteurs de Kroll démarrent leurs travaux à Maurice  http://defimedia.info/avions-vendus-loues-et-commandes-les-enqueteurs-de-kroll-demarrent-leurs-travaux-maurice <span>Avions vendus, loués et commandés : les enquêteurs de Kroll démarrent leurs travaux à Maurice </span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>sam 14/06/2025 - 18:36</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/air_mauritius_2.jpeg?itok=He__R_hT" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Une équipe de la firme Kroll est actuellement à Maurice dans le cadre de la vérification juridique (Forensic Investigation) réclamée par le conseil d’administration d’Air Mauritius pour faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles des avions ont été vendus, d’autres loués et d’autres encore commandés auprès du fabricant Airbus. Ces modifications à la flotte d’Air Mauritius se sont produites durant la période de l’administration volontaire, soit entre avril 2020 et septembre 2021.&nbsp;</p> <p>“Elles continuent d’impacter les opérations de la compagnie et les coûts qui y sont associés. La commande de trois avions A350-900 supplémentaires a été passée au fabricant Airbus en juin 2023. Air Mauritius a engagé la firme Kroll pour s’assurer de la conformité des divers appels d’offres avec toutes les dispositions des lois anti-corruption et de blanchiment d’argent”, explique la direction d’Air Mauritius dans un communiqué émis ce 14 juin.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Avions%20vendus%2C%20lou%C3%A9s%20et%20command%C3%A9s%20%3A%20les%20enqu%C3%AAteurs%20de%20Kroll%20d%C3%A9marrent%20leurs%20travaux%20%C3%A0%20Maurice%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/avions-vendus-loues-et-commandes-les-enqueteurs-de-kroll-demarrent-leurs-travaux-maurice&amp;2=node/173138" token="IE9sH8nBN79BSDGRnN4gvqlLDHQzBBACQStqXDL2I2o"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 14 Jun 2025 14:36:44 +0000 defimedia 173138 at http://defimedia.info Sunil Dowlat : une vie sur l’eau http://defimedia.info/sunil-dowlat-une-vie-sur-leau <span>Sunil Dowlat : une vie sur l’eau</span> <span><span lang="" about="/users/defiplus" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Plus</span></span> <span>sam 14/06/2025 - 18:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/sunil_dowlat.jpg?itok=mVhU_HbN" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>À 68 ans, Sunil Dowlat ne possède ni adresse postale ni boîte aux lettres. Son foyer, c’est l’horizon. Depuis plus d’un demi-siècle, il vit pour la mer, sur la mer, avec la mer. Navigateur, autodidacte, rêveur infatigable, il a transformé son yacht en maison, défiant tempêtes et conventions. Voici l’histoire d’un homme qui n’a jamais largué les amarres de sa passion.</p> <figure role="group" class="align-right"><img alt="Suni Dowlat a transformé son yacht en maison, " data-entity-type="file" data-entity-uuid="f950ddd8-2940-4f10-9225-8023c87e4ef9" src="/sites/default/files/inline-images/Sunil%20Dowlat%201.jpg" /><figcaption>Suni Dowlat a transformé son yacht  en maison, </figcaption></figure><p>Calodyne. Le vent souffle doucement, les vagues viennent embrasser la coque d’un bateau qui a l’allure d’un vieux compagnon. À bord, un homme à la barbe grisonnante, au regard allumé par l’iode et les années, nous accueille comme s’il recevait dans un salon. Ici, pas de murs, pas de cloisons. Juste le ciel, l’eau et une vie entière de liberté flottante. Sunil Dowlat, 68 ans, vit sur son yacht comme d’autres habitent une maison de banlieue.</p> <p>« Je dors avec les vagues. Elles me bercent comme une mère berce son enfant », dit-il en souriant, assis à la proue de son Searey 42 de 1989, une embarcation qu’il connaît dans ses moindres recoins. Depuis plus de cinquante ans, la mer est son seul véritable domicile. Avant ce yacht, il y eut un catamaran. Avant, un autre bateau encore. Toujours plus d’espace, toujours plus de liberté. « La terre est belle, mais elle ne respire pas comme la mer. Moi, j’ai besoin de respirer l’air marin, c’est mon oxygène. »</p> <h3>Une vie sans ancrage, mais pleine de repères</h3> <p>Aujourd’hui, Sunil est broker international. Il organise des expéditions, des croisières, il conseille, il vend. Mais il ne possède ni bureau ni villa de luxe. Son bureau, c’est la cabine de son yacht. Son fauteuil, la rambarde arrière. Son frigo est plein, son four fonctionne grâce à un générateur, son micro-ondes aussi. Quand il est au quai, il branche l’électricité grâce à un transformateur. Il a même un petit climatiseur pour les nuits étouffantes. « Je vis comme tout le monde, mais avec les étoiles en plus. »</p> <p>Célibataire, père de trois enfants – deux filles et un garçon – et grand-père de trois petits-enfants, il dit que la mer lui a appris à être patient, à écouter, à sentir les choses avant qu’elles ne se produisent. Il n’a pas peur de la solitude. « Quand tu es seul sur un bateau, tu es avec toi-même. Tu apprends à te connaître. La terre est pleine de bruit, ici, j’entends mon cœur. »</p> <h3>Un homme libre, tout simplement</h3> <p>Sunil Dowlat n’est ni un excentrique ni un marginal. C’est un homme libre, dans le sens le plus pur du terme. Il a choisi une autre voie, celle des courants marins, des ciels changeants, des silences profonds. Il a prouvé qu’il n’est pas nécessaire d’avoir fait de longues études pour réussir sa vie, mais plutôt de croire en quelque chose plus fort que soi.</p> <p>Son yacht, aujourd’hui, est bien plus qu’un moyen de transport. C’est un sanctuaire. Un témoignage vivant d’un rêve réalisé, jour après jour, vague après vague.</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>Les cyclones et la peur au ventre</h3> <p>Mais la mer n’est pas toujours douce. Il se souvient encore du cyclone Gervaise comme si c’était hier. Il était alors sur un catamaran. « Le bateau a failli chavirer. J’étais seul à bord. Toute la nuit, je suis resté assis dans un coin, éveillé, priant que la coque tienne. J’ai eu très peur. Mais une petite voix me disait : la mer ne te prendra pas. Tu as encore des aventures à vivre. »</p> <p>À chaque cyclone, il prend une décision. Parfois, il reste au large, parfois il navigue jusqu’au Caudan, où les quais lui offrent un abri temporaire. Il ne se considère pas comme un téméraire, mais comme un amoureux fidèle. « La mer, c’est comme une compagne exigeante. Elle peut te faire souffrir, mais elle ne trahit jamais. »</p> </div> <div class="alert alert-info"> <h3>Un rêve né dans les rues de Port-Louis</h3> <p>L’histoire de Sunil Dowlat commence pourtant très loin des ports de plaisance. Il a vendu dans les rues animées de Port-Louis des bonbons pour quelques sous, qu’il économisait avec l’idée fixe de s’acheter son premier bateau. Il avait 18 ans. Pas de diplôme au-delà du Certificate of Primary Education, mais une passion féroce, indomptable, pour tout ce qui flotte et fend les vagues. « Les autres allaient au cinéma, moi j’allais voir les bateaux. C’est tout ce qui comptait. »</p> <p>À une époque quand la mer était réservée à quelques privilégiés, lui, fils du peuple, s’est fait une place à force de détermination. Il achète, retape, revend, rachète d’autres embarcations. Très vite, il devient un nom dans le petit monde nautique mauricien. Il est à la fois marchand, marin, mécanicien, navigateur. Il apprend tout, seul. Par l’observation, avec de l’intuition et à travers ses erreurs.</p> </div> <h3>Des voyages comme des chapitres de vie</h3> <p>Au fil des années, Sunil a sillonné tout l’océan Indien. De Cape Town à Madagascar, en passant par La Réunion, les Comores, les Seychelles, chaque voyage est une histoire. Il ne voyage pas pour fuir, mais pour rencontrer, découvrir, se retrouver. Il raconte ses traversées comme on lit un roman d’aventures. Il parle des nuits noires pendant lesquelles le ciel se fond dans la mer, des levers de soleil qui font comprendre qu’ils sont la beauté brute du monde.</p> <p>La navigation à la voile fut longtemps sa passion. Aujourd’hui, l’âge lui impose une nouvelle prudence, mais il continue, encore et toujours, à rêver de nouveaux caps. « Je ne veux pas finir ma vie entre quatre murs. Je veux qu’on me retrouve sur mon bateau, un jour, peut-être endormi à jamais, mais heureux. »</p> <div class="alert alert-info"> <h3>Épilogue marin</h3> <p>Tandis que le soleil descend lentement sur l’horizon à Calodyne, il remonte sur le pont de son yacht. Il regarde l’eau, comme on regarde un miroir fidèle. Il sait qu’il a vécu. Il sait qu’il vit encore. Il n’a pas d’adresse, mais il a un cap. Il n’a pas de maison, mais il a un foyer. Il n’a pas cherché à posséder, mais à appartenir à la mer, à lui-même, au souffle du vent. Et peut-être est-ce cela, finalement, la vraie richesse : pouvoir dire, à 68 ans, qu’on dort bercé par sa passion.</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Sunil%20Dowlat%20%3A%20une%20vie%20sur%20l%E2%80%99eau&amp;1=http%3A//defimedia.info/sunil-dowlat-une-vie-sur-leau&amp;2=node/173129" token="91arRfnVCVtqDJKWOWtmFj088OEXSKckSx3M6QE3Rm8"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 14 Jun 2025 14:30:00 +0000 Defi Plus 173129 at http://defimedia.info Double découverte macabre à Britannia : Lakshana Nowbuth, 29 ans, poignardée, Akshay Cathan, 28 ans, tué par balle  http://defimedia.info/double-decouverte-macabre-britannia-lakshana-nowbuth-29-ans-poignardee-akshay-cathan-28-ans-tue-par-balle <span>Double découverte macabre à Britannia : Lakshana Nowbuth, 29 ans, poignardée, Akshay Cathan, 28 ans, tué par balle </span> <span><span lang="" about="/users/oirshaad" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Irshaad Olitte</span></span> <span>sam 14/06/2025 - 18:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/akshay_cathan_et_de_lakshana_nowbuth_0.jpg?itok=jVlAoOUk" width="1280" height="720" alt="" title="Les cadavres d’Akshay Cathan et de Lakshana Nowbuth ont été découverts dans un champ de canne à quelques mètres l’un de l’autre." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Vendredi, les cadavres en décomposition de Lakshana Nowbuth, 29 ans, et d’Akshay Cathan, 28 ans, tous deux portés disparus depuis une semaine, ont été retrouvés à quelques mètres l’un de l’autre dans un champ de canne à Camp Payen, Britannia. La jeune femme a été poignardée à deux reprises à l’abdomen, tandis que l’homme est décédé d’une blessure par balle.&nbsp;<br /> <br /> Britannia, paisible village du Sud de l’île, a basculé dans l’horreur dans l’après-midi du vendredi 13 juin 2025. Les cadavres en état de décomposition avancée de Lakshana Nowbuth, 29 ans, et Akshay Cathan, 28 ans, portés disparus depuis le 7 juin, ont été découverts dans un champ de canne à Camp Payen, à quelques mètres l’un de l’autre. Les circonstances entourant leur mort soulèvent de nombreuses questions, d’autant que les premières constatations médico-légales révèlent des éléments troublants.&nbsp;</p> <p>Selon l’autopsie pratiquée vendredi soir par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du département médico-légal de la police, Akshay Cathan est décédé des suites d’une blessure par balle à l’abdomen. À proximité de son corps, les enquêteurs ont retrouvé un arsenal inquiétant : une balle de calibre 6,8 mm, un couteau, une barre de fer, ainsi qu’un dispositif de type « booby trap ». Son téléphone portable était aussi à côté de lui.&nbsp;</p> <h3>Deux plaies au couteau</h3> <p>Un peu plus tôt dans l’après-midi, les policiers de Rivière-des-Anguilles avaient découvert le corps de Lakshana Nowbuth. La jeune femme présentait deux plaies au couteau au niveau de l’abdomen. Toutefois, en raison de l’état de décomposition avancé, l’autopsie n’a pas pu déterminer formellement la cause de son décès.&nbsp;</p> <h3>Identification difficile</h3> <p>Les enquêteurs ont rapidement établi un lien entre les victimes. Selon les premiers éléments, les deux jeunes gens se connaissaient. Elle était originaire de Trou-d'Eau-Douce et lui de Chemin-Grenier. À vendredi soir, les circonstances exactes ayant mené à cette double tragédie n’étaient pas encore établies, mais les limiers n’écartent aucune hypothèse.</p> <p>L’affaire a basculé en début d’après-midi lorsque la police de Rivière-des-Anguilles a été alertée d’une découverte suspecte. Plusieurs unités ont été mobilisées. Sur place, les forces de l’ordre ont d’abord retrouvé le cadavre de Lakshana Nowbuth, vêtu d’un pantalon vert et d’un haut rose.&nbsp;</p> <p>Le Dr Sudesh Kumar Gungadin s’est rendu sur place. Il a relevé des blessures au niveau de l’abdomen. L’autopsie qu’il a réalisée plus tard avec le Dr Seewooruttun a révélé deux coups de couteau. Si la cause exacte du décès n’a pas pu être établie, ces blessures confirment toutefois qu’elle a subi une agression. La thèse du meurtre a immédiatement été privilégiée.&nbsp;</p> <p>Quant à la partie supérieure du corps, elle était dans un état de décomposition avancée, rendant l’identification difficile. Mais une carte d’identité retrouvée à proximité a permis de confirmer qu’il s’agissait bien de Lakshana Nowbuth. Cette habitante de Trou-d’Eau-Douce avait quitté son domicile le 7 juin dernier et n’était jamais rentrée. Sa famille avait signalé sa disparition au poste de police de la région.&nbsp;</p> <h3>Enquête confiée à la MCIT&nbsp;</h3> <p>Le cadavre en décomposition d’Akshay Cathan a été trouvé par des éléments de la Special Mobile Force qui effectuaient une battue dans le secteur au même moment. Le jeune homme était vêtu d’un pantalon noir et d’une veste bleue. L’habitant de Chemin-Grenier était lui aussi était porté disparu depuis le 7 juin. Sa disparition avait été signalée par sa mère, qui s’inquiétait de ne plus avoir de nouvelles car il n’était pas rentré chez lui.&nbsp;</p> <p>Les deux scènes de crime ont été sécurisées et les dépouilles ont été transportées à la morgue de l’hôpital Victoria de Candos pour y être autopsiées. Initialement dirigée par l’assistant surintendant de police Callychurn et le chef inspecteur Nursimulu de la Criminal Investigation Division de Rivière-des-Anguilles, l’enquête a finalement été confiée à la Major Crime Investigation Team.&nbsp;</p> <h3>&nbsp;</h3> <hr /> <h3>Mukesh Nowbuth :&nbsp;« Mo tifi ti dir ena enn garson pe fatig li »&nbsp;</h3> <p>Dans un témoignage poignant, Mukesh Nowbuth, le père de Lakshana, confie qu’elle avait évoqué l’existence d’un homme qui la harcelait depuis plusieurs années. Elle n’avait toutefois pas révélé son identité. « Li pa’nn dir mwa. Selman mo garson ek so mama ti konn sa. Li ti dir ena enn garson pe fatig li. Sa inn fini gagn 4 a 5 lane », rapporte-t-il avec douleur.&nbsp;</p> <p>Il ajoute que sa fille avait été catégorique dans sa réponse : « Li ti dir non ek ki li pa ti kontan li. Garson la ti pe fatig li. Apre sa li pa’nn redir nanie. Nou ti dir li si li kontan kikenn, nou pou marye li. »&nbsp;</p> <p>Ému, Mukesh Nowbuth se souvient des qualités de sa fille : « Li ti ‘cool’, enn bon travayer. Zame li ti absan. » La dernière fois que ses parents l’ont vue vivante remonte au samedi 7 juin 2025. Elle avait quitté le domicile familial pour se rendre au travail. Elle était employée au ministère du Commerce, à Ébène. Elle avait dit à ses proches qu’elle devait effectuer des heures supplémentaires le samedi et le dimanche en question.&nbsp;</p> <p>Ne la voyant pas rentrer samedi, ils se sont inquiétés. « Letan 4 er tanto arive, li pa ankor vini. So mama inn koumans sone. So portab ti pe sone, me personn pa ti pe reponn. » La nuit tombait et elle n’était toujours pas rentrée. Pris de panique, ses parents se sont rendus au poste de police de Trou-d’Eau-Douce pour signaler sa disparition.</p> <p>Le lendemain, ils se sont rendus sur son lieu de travail. Mais elle n’y était pas. Gardant espoir, ils y sont retournés lundi, mais le constat était le même. Aucune trace de la jeune femme. Ils s’entretiennent alors avec un responsable : « Linn dir nou si li vinn travay, li pou apele. Me zame li pann revini. Misie-la dir nou mo tifi ti enn bon travayer, li ti cool dan so travay. »</p> <hr /> <h3>Khewantee Cathan :&nbsp;« Li ti kontan enn tifi ek ki li ti nek pe koze lor portab »&nbsp;</h3> <p>Khewantee Cathan, 71 ans, peine à accepter la mort de son fils aîné Akshay. « Monn gagn sok. Monn gagn sok... Tou so letan li ti pe pas ar mwa », dit-elle dans une déclaration accordée au Défi Plus vendredi soir. « Ki mo pou fer ? Monn perdi mo garson. » Depuis sa disparition, elle avait multiplié les appels sur son téléphone, en vain.&nbsp;</p> <p>Elle se souvient qu’il passait son temps au téléphone avec une fille. « Mo kone li ti kontan enn tifi. Zot nek ti pe koze lor portab. Mo pa konn tifi-la. So figir mem mo pa kone. Zame monn trouv li dan mo lakour. » La voix remplie de chagrin, elle ajoute ceci : « Mo garson ti enn bon zanfan. Li ti res trankil dan lakaz. Li pa ti lager avek personn. Get mo garson kouma li ti zoli... Azordi, mo piti inn perdi so lavi. »<br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Double%20d%C3%A9couverte%20macabre%20%C3%A0%20Britannia%20%3A%20Lakshana%20Nowbuth%2C%2029%20ans%2C%20poignard%C3%A9e%2C%20Akshay%20Cathan%2C%2028%20ans%2C%20tu%C3%A9%20par%20balle%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/double-decouverte-macabre-britannia-lakshana-nowbuth-29-ans-poignardee-akshay-cathan-28-ans-tue-par-balle&amp;2=node/173128" token="wZ27ITOyy7IB2egbyrR6uj5a2ZWEm_IWR7iuJec_Las"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 14 Jun 2025 14:00:00 +0000 Irshaad Olitte 173128 at http://defimedia.info Éligibilité à la pension de vieillesse à 65 ans : les réseaux sociaux en feu, les vieux en sueur http://defimedia.info/eligibilite-la-pension-de-vieillesse-65-ans-les-reseaux-sociaux-en-feu-les-vieux-en-sueur <span>Éligibilité à la pension de vieillesse à 65 ans : les réseaux sociaux en feu, les vieux en sueur</span> <span><span lang="" about="/users/edinally" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Eshan Dinally</span></span> <span>sam 14/06/2025 - 17:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/pension_de_vieillesse_a_65_ans.jpg?itok=2kf-RIx4" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Le gouvernement repousse l’âge de l’éligibilité de la pension universelle à 65 ans « en raison de l’héritage d’une caisse vide. » Or, on pensait que c’était un acquis au nom de l’État Providence. Qu’après 60 ans, on avait mérité un peu de repos tout en bénéficiant de la pension universelle. Une chaise longue, un petit café ou un bon thé à 10 heures… Eh bien non. Surprise ! Il va falloir remettre le réveil.<br /><br /> Le nouveau mot d’ordre : on ne part plus à la retraite, on y marche. Certains avec fière allure même s’ils ont soufflé leurs 60 bougies. D’autres avec des douleurs lombaires et un thermos de tisane.</p> <p>Le vrai drame, dans un premier temps, au moment de l’annonce, c’est que cette réforme s’applique à tout le monde, sans distinction. Que vous soyez chef de projet dans un bureau climatisé ou porteur de charges lourdes dans la construction, vous êtes logé à la même enseigne budgétaire. Et cette enseigne, c’est : « Encore cinq ans, papy. » Mais il paraît que le bon sens va prévaloir et qu’il y aura des exceptions… les durs labeurs et les personnes ayant des problèmes de santé, entre autres.</p> <p>Soyons honnêtes : certains seniors sont des machines de guerre. Marche rapide à 6 heures, sudoku niveau ninja et toujours un mot d’esprit. Mais pour d’autres, leur demander de continuer à bosser, c’est comme envoyer une brouette rouillée sur l’autoroute. Elle avance… mais à quel prix ?</p> <p>Heureusement, il reste une arme redoutable : l’humour populaire. Celui qui ne passe pas par les grands discours, mais par les vidéos TikTok tournées dans un salon, les montages Facebook faits sur téléphone, les punchlines postées fièrement.</p> <p>Et c’est là que commence notre collection.</p> <hr /><h3>Pension reportée, patience épuisée pour Mamarosa</h3> <p><img alt="Mamarosa" data-entity-type="file" data-entity-uuid="a2d2e2e5-eeb1-4f4c-8299-f094f5d35e67" src="/sites/default/files/inline-images/Mamarosa.jpg" class="align-right" />C’est avec elle qu’on ouvre le bal. Lunettes sur le nez, Défi Quotidien à la main, 53 ans au compteur et la rage douce d’une retraitée empêchée. Elle lit l’annonce du passage de la pension à 65 ans… et perd officiellement patience. Sur TikTok, cette vidéo fait un carton.</p> <p>En apprenant que l’âge pour  obtenir la pension universelle passe de 60 à 65 ans, elle lâche un cri du cœur. Brut, sincère et surtout viral. « Mo ti plan pou travay ziska 60 an. Apre mo dir mo fer enn tigit zardinaz. Me asterla mo trouve ki pansion ziska 65 ans. »</p> <p>Le regard se durcit. Elle fait le calcul, à haute voix, comme si elle comptait ses années restantes sur un boulier cassé. « Savedir mo ena 53 zan... 54, 55, 56, .... 65. Be 53 lamem mo lipie inn fini feb. »</p> <p>Dans le fond, sa fille ricane — le genre de rire qui annonce les ennuis : « Maa to rapel to ti dir nou koumsa nou bizin travay dir pou nou lavenir ? Be zordi to osi to pe bizin travay dan to vie lavenir. »</p> <p>Réponse de Mamarosa, sèche comme un coup de vent dans un parapluie trop vieux : « To kone, mo ti fini planifie mo voyage an Europe pou mo retret. Aster mo pe bizin planifie dan bis pou mo al travay. »</p> <p>Elle prend sa canne, se lève. Lentement. « Zis pa fer mwa mont leskalie. Mo retret pou vinn pli vit ki mo pansion », dit-elle.</p> <p>La fille insiste. Moqueuse, comme seules les filles taquines peuvent l’être : « Maa to pa ti dire ‘la vie commence à 60 ans’ ? »</p> <p>Et Mamarosa, la reine du timing comique, lâche la réplique finale qui vaut mille likes : « Inn sanze aster, inn vinn a 65 an. »</p> <hr /><h3>Le poids de l’âge, version allégée</h3> <p><img alt="Petit Block" data-entity-type="file" data-entity-uuid="183f1879-0175-46f7-9745-059119dca99e" src="/sites/default/files/inline-images/Petit%20Block.jpg" class="align-right" />Une image IA devenue virale. Un vieil homme qui construit un mur… avec des briques miniatures. Et pour cause : si la force baisse, autant réduire le poids.</p> <p>On y voit un vieil homme, front en sueur, mais regard déterminé, posant des « blocs » pour construire un mur. Enfin… des « blocs » qui ressemblent plutôt à des briques de lait un peu fatiguées. Et pour cause : avec l’âge, tout devient plus petit, sauf les heures de travail.</p> <p>« Petit block disponible biento. Pli léger ou kapav poz li pli facile. »</p> <p>L’idée derrière la blague : si on ne peut pas adapter la loi à l’âge des gens, autant adapter les matériaux. Ou comment construire un pays avec des murs en mousse et des retraites en attente.</p> <p>Des internautes s’interrogent : bientôt des échafaudages avec ascenseur intégré ? Des casques de chantier version orthopédique ? Ou peut-être... un coin sieste après chaque effort ?</p> <p>On ne sait pas si la photo changera le monde. Mais elle a changé quelque chose : pendant quelques secondes, les 65 ans et plus se sont sentis vus. Et entendus. Même si c’est juste par un algorithme.</p> <hr /><div class="alert alert-warning"> <h3>« Aster Chacha ! » ou l’art de remixer la foi politique</h3> <p>Après l’image, place à la parole détournée. L’expression de l’ancien Premier ministre, Pravind Jugnauth « Aster Chacha ! », est devenue le jingle non officiel de la galère post-électorale. Internet s’est régalé. Nitish, lui, a résumé l’ambiance comme un oracle créole. « Aster Chacha ! » ... version remixée</p> <p>Cette expression a désormais une nouvelle carrière… sur Internet. Ce qui était à l’origine une réplique de leader est devenu un cri de guerre sarcastique, recyclé à toutes les sauces, surtout depuis l’annonce du report de la pension universelle à 65 ans.</p> <p>Parmi les perles du moment, celle de Nitish, partagée sur TikTok et Facebook, fait mouche : « Aster Chacha ! 60 ans pansion naibaa ! 65 ans simitier baa ! Reflesi lor la ! »</p> <p>D'autres variantes fusent : « Aster Chacha, mo pa gagn retret, mo gagn rhumatisme. » « Aster Chacha, mo boss inn donn mwa boni : enn minerv e enn patch so. »</p> <p>Conclusion ? Le peuple a l’art de retourner les slogans. Et quand le pouvoir parle, le peuple répond. Avec humour. Avec piquant. Et souvent, avec un « Aster Chacha » qui claque comme un fou-rire un peu amer.</p> </div> <hr /><h3>Deeya Jeebun « Pran nissa »</h3> <p><img alt="Deeya jeebun" data-entity-type="file" data-entity-uuid="083ac819-5b8c-4167-8695-24d5efcc9c00" src="/sites/default/files/inline-images/Deeya%20jeebun.jpg" class="align-right" />Quand les supporters changent de ton, Deeya sort son clavier. Sa cible ? Ceux qui criaient « Changement ! » hier et qui pleurent « Déception » aujourd’hui. Et elle, elle n’a rien oublié. Elle a balancé une publication qui fait l’effet d’un claque-pie dans un mariage calme. « Enn mari nissa sa kan get ban ki ti pe lev pavion e sant Kas Kas Nicholas plore lor Facebook. Enn lot nissa mem sa. »</p> <p>Son message ? Une pierre bien calibrée lancée dans le jardin de ceux qui, il y a à peine quelques mois, portaient fièrement l’étendard de l’Alliance du Changement… et qui aujourd’hui, les larmes aux yeux, font défiler des statuts tristes comme un dimanche sans briani.</p> <p>Dans la nouvelle ère post-électorale, les souvenirs de campagne reviennent avec une drôle de saveur. Ceux qui chantaient « Kas Kas Nicholas » doivent maintenant apprendre les paroles de « Ki mo pou fer mo lavenir ? »</p> <p>Et Deeya ? Elle regarde, elle rit, elle commente. Pas parce qu’elle se réjouit. Mais parce qu’elle avait vu venir le retournement de veste… avant même que le veston ne soit payé. </p> <hr /><h3>SanBoss 22 frappe fort : « Voler pansion ? »</h3> <p><img alt="SanBoss 22" data-entity-type="file" data-entity-uuid="41e9eee9-f6e6-4db9-b0c8-ed3d517e9154" src="/sites/default/files/inline-images/SanBoss%2022.jpg" class="align-right" />Avec sa verve de rappeur fâché et son ton de vérité brute, SanBoss 22 frappe là où ça fait mal. Pas de demi-mesure. Pour lui, voler la pension, c’est le summum du vol. SanBoss 22 ne fait pas de poésie. Il balance.</p> <p>Et cette semaine, sa phrase tourne en boucle : « Tou kalite voler nou inn tande... me voler pansion vie dimoun !!! Enn lot level sa. »</p> <hr /><div class="alert alert-warning"> <h3>Adi Deeviana chante la tension : « Monte hogal baa… »</h3> <p><img alt="Adi Deevina Digano" data-entity-type="file" data-entity-uuid="b091f117-4823-4b08-8b62-97fd1a5827ce" src="/sites/default/files/inline-images/Adi%20Deevina%20Digano.jpg" class="align-right" />Une autre voix s’élève : Adi. Foulard sur la tête, elle parodie avec brio la fameuse déclaration de Jyoti Jeetun. La hausse du coût de la vie « Monte hogal baa ». L’ironie ? Elle aussi, monte en flèche.<br /> Il y a des phrases qui marquent une campagne électorale. Et puis, il y a « Monte hogal baa », la désormais mythique expression lâchée en bhojpouri par la ministre Jyoti Jeetun sur Radio Plus, pour illustrer la détresse de sa vieille mère face à la vie chère.</p> <p>L'intention était noble. L’effet… mémorable.</p> <p>Depuis, les internautes s’en donnent à cœur joie. Le bhojpouri de la ministre est devenu un mème national, une unité de mesure de tout ce qui dérape.</p> <p>Et parmi les reines de cette moquerie, on retrouve Adi Deeviana Digano, qui en a fait une version chantée – entre TikTok et théâtre de rue :<br /> « Pansion vieyes wa ke lazwa monte hogal baa. »<br /> « Respirasion wa monte hogal baa. »<br /> « Deklarasion wa monte hogal baa. »<br /> « Cout de la vie wa monte hogal baa. »<br /> « Baaa… Baaa… »</p> <p>Adi joue une version remixée de la misère avec un sourire cynique. La satire, ici, n’est plus un simple rire : c’est un exutoire, une manière de dire « on n’a peut-être pas de pouvoir, mais on a des punchlines ».</p> </div> <hr /><div class="alert alert-info"> <h3>Rire pour tenir debout</h3> <p>À travers tous ces sketchs, répliques, montages et commentaires, une chose ressort : le rire est devenu un réflexe de survie.</p> <p>Face à un avenir qui s’éloigne à chaque réforme, les gens ne pleurent pas toujours. Ils filment. Ils postent. Ils rient — un peu jaune parfois, mais toujours avec cette intelligence populaire qui fait mouche.</p> <p>Vieillir, oui. Rire encore plus. Parce qu’à défaut d’une pension assurée, il nous reste l’imagination sans limite.</p> </div> <hr /><h3>Yasine : « Mo pe gete mo krwar… »</h3> <p><img alt="Yasine" data-entity-type="file" data-entity-uuid="93a35a37-b320-4d13-971c-3ec0c52cf647" src="/sites/default/files/inline-images/YAssin.jpg" class="align-right" />Place à la jeunesse. Ou plutôt à son désenchantement précoce. Yasine se demande s’il verra un jour sa pension. Il a résumé en une phrase ce que toute une génération pense tout bas : la retraite, c’est devenu un mirage. Un truc qui recule plus vite que la ligne de bus.</p> <p>Dans une vidéo postée en story, selfie à bout de bras, Yasine balance : « Mo pe gete mo krwar kan pou ariv mo tour pou gagn pansion... zafer la pou fini ariv 85 an sa. »</p> <p>Un rire nerveux suit. Puis un silence. Le genre de silence qui veut dire « mo pe blage, me mo pa vreman pe blage. »</p> <hr /><div class="alert alert-info"> <h3>« Morisien pa mandian ? »</h3> <p>Et puis il y a les mots qui vieillissent mal. Joanna Bérenger avait proclamé fièrement que « Morisien pa mandian ». Mais aujourd’hui, certains seniors se demandent s’il ne faut pas... devenir un peu mendiant pour survivre jusqu’à la pension.</p> <p>Durant la campagne, Joanna Bérenger s’était montrée inspirée. Très inspirée même. Dans un élan de fierté nationale, elle avait lancé :<br /> « Morisien pa mandian li !<br /> Morisien pa kontan tal lame li !<br /> Morisien ena dignite. »</p> <p>La formule, bien que solennelle, a depuis été recyclée par les internautes... en sketch de rue.</p> <p>Parce qu’après l’annonce du report de la pension universelle à 65 ans, beaucoup de seniors se sont demandé si tendre la main à l’État pour survivre jusqu’à leur pension, ce n’était pas justement devenu... être un peu « mandian » malgré soi.</p> <p>Les mots de campagne sont beaux. Mais dans la vraie vie, ‘kan to bizin travay ziska 65 an pou gagn to minimam’, certains se disent : la dignité, c’est bien. La sécurité à la retraite, c’est mieux.</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=%C3%89ligibilit%C3%A9%20%C3%A0%20la%20pension%20de%20vieillesse%20%C3%A0%2065%20ans%20%3A%20les%20r%C3%A9seaux%20sociaux%20en%20feu%2C%C2%A0les%20vieux%20en%20sueur&amp;1=http%3A//defimedia.info/eligibilite-la-pension-de-vieillesse-65-ans-les-reseaux-sociaux-en-feu-les-vieux-en-sueur&amp;2=node/173127" token="aD8167iEvEJrOstUhBg_AUMiW30q-hS1yZKJ2V7vwDA"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 14 Jun 2025 13:30:00 +0000 Eshan Dinally 173127 at http://defimedia.info Dhaneshwar Damry : «Toute la population doit contribuer à l’effort national de redressement» http://defimedia.info/dhaneshwar-damry-toute-la-population-doit-contribuer-leffort-national-de-redressement <span>Dhaneshwar Damry : «Toute la population doit contribuer à l’effort national de redressement»</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/3069" lang="" about="/user/3069" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Fabrice Laretif</a></span> <span>sam 14/06/2025 - 17:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/dhaneshwar_damry_2.jpg?itok=o1et6YoD" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Dans un contexte de dette publique avoisinant 90 % du PIB, des mesures draconiennes ont été annoncées dans le Budget 2025-26 : hausse de l’âge de la retraite, suppression progressive des allocations CSG et fiscalité renforcée sur les hauts revenus. Face à la colère sociale montante, Dhaneshwar Damry défend des choix difficiles. Il plaide pour un cap budgétaire « responsable », prône la solidarité nationale et appelle à la patience face à ce qu’il qualifie de lourd héritage économique.<br /> <br /> <strong>Le Budget 2025-26 peut-il être considéré comme un exercice comptable réussi pour le ministère des Finances, malgré les fortes pressions budgétaires et les critiques suscitées par certaines mesures sociales ?&nbsp;</strong><br /> Vous le dites vous-même : la pression budgétaire est intense et ce n’était pas un Budget facile. Les critiques que nous recevons indiquent que les Mauriciens ont compris que la situation est vraiment difficile. Il y a une prise de conscience nationale. La « maison » dont nous avons hérité de l’ancien gouvernement s’écroule sous le poids de la dette et des déficits insoutenables.</p> <p><strong>Alors que la dette publique frôle les 90 % du Produit intérieur brut (PIB), le Budget 2025-26 trace-t-il une trajectoire crédible de désendettement à moyen et long terme, sans compromettre la qualité des services publics ?</strong><br /> Vous aurez certainement remarqué que nous avons ajouté des taxes temporaires à plusieurs niveaux : une taxe supplémentaire de 15 % pour les plus riches ; une taxe de 20 % sur les grandes entreprises réalisant plus de Rs 24 millions des profits ; l’élimination des avantages fiscaux accordés aux Smart Cities ; ainsi que la hausse des droits d’enregistrement pour les étrangers.&nbsp;</p> <p>Nous devons aussi relancer la croissance économique. Ainsi, nous visons d’atteindre en 2027-28 un ratio dette/PIB de 79,7 % et un déficit de 1,3 % du PIB. Une fois ces objectifs atteints, nous pourrons retrouver une « lighter tax policy ».</p> <p><strong>Le déficit budgétaire est estimé à 9,8 % du PIB. Comment le gouvernement compte-t-il équilibrer la réduction des dépenses ou l’augmentation des recettes fiscales, sans aggraver davantage la pression sur les ménages et les entreprises qui peinent à se relever ?&nbsp;</strong><br /> Le chiffre que vous mentionnez se rapporte au déficit budgétaire de l’année 2024-25. Cette année-là, les recettes ont été surestimées par l’ancien ministre des Finances. Parallèlement, les dépenses ont été particulièrement abondantes. Il faut demander à l’ex-ministre des Finances comment il a fait ses calculs. En ce qui nous concerne, pour l’année 2025-26, nous tablons sur un déficit de 4,9 % du PIB.&nbsp;</p> <p><strong>Ce Budget introduit de nouvelles taxes sur les hauts revenus et certains secteurs rentables. N’y a-t-il pas un risque que cette politique fiscale agressive nuise à la compétitivité du pays et freine les investissements privés ?&nbsp;</strong><br /> Nous savons que ces taxes auront un impact sur les entreprises. Néanmoins, nous avons imposé ces taxes au nom de la justice sociale. Tous les segments de la population doivent contribuer à l’effort national de redressement.</p> <p>Ceci étant dit, nous voulons que notre modèle économique repose sur une fiscalité légère. Dans trois ans, nous espérons disposer d’une marge de manœuvre suffisante pour revenir à une fiscalité plus avantageuse et compétitive. Simultanément, nous avons initié une relance des secteurs de l’industrie verte et de la digitalisation de l’économie. Cela contribuera à améliorer la compétitivité du pays.&nbsp;</p> <p><strong>Plusieurs promesses phares de l’Alliance du Changement, notamment la baisse du prix de l’essence ou la gratuité des médicaments, ne figurent pas dans le Budget. Peut-on en déduire qu’il s’agissait de promesses électorales non prioritaires une fois le pouvoir acquis ?</strong><br /> C’est quand nous avons ouvert les comptes que nous avons pris la véritable mesure de l’héritage du gouvernement MSM (Mouvement socialiste militant ; NdlR). Le MSM nous dit que la caisse n’était pas vide. Pour notre part, nous avons constaté qu’il n’y avait même pas de caisse, comme l’a lui-même reconnu Pravind Jugnauth concernant la Contribution sociale généralisée (CSG). L’ancien ministre des Finances, Renganaden Padayachy, et lui ont éliminé la caisse du National Pensions Fund (NPF) pour tout ramener dans les Consolidated Funds.&nbsp;</p> <p>Malgré ce bilan désastreux, nous avons honoré six des neuf promesses relatives au pouvoir d’achat. Nous avons rétabli la confiance dans la roupie. Nous avons rétabli l’indépendance de la Banque de Maurice, ce qui lui permettra de gérer efficacement l’inflation. Nous avons institué un fonds de Rs 2 milliards pour soutenir le pouvoir d’achat. Ce fonds sera géré par la State Trading Corporation (STC). Nous renforçons le cadre légal de la Competition Commission. Nous avons supprimé la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur un grand nombre de produits essentiels. De plus, tous les contribuables qui gagnent moins d’un million de roupies par an ne paient plus d’Income Tax, ce qui contribue à améliorer leur pouvoir d’achat.&nbsp;</p> <p><strong>Le Premier ministre affirme qu’« il n’y a pas d’autre option » que les mesures proposées. Or, la population exprime son inquiétude, notamment sur la CSG Allowance, appelée à disparaître en 2027. Comment justifiez-vous cette décision, alors que le pouvoir d’achat est déjà en net recul ?&nbsp;</strong><br /> Les CSG Allowances sont supposées être financées par les contributions à la CSG, qui n’est rien d’autre qu’une taxe, comme l’a confirmé Pravind Jugnauth lui-même. Le compte de la CSG est en déficit de Rs 9,3 milliards pour l’année 2024-25. Vous devez également savoir que le MSM avait prévu d’abolir la CSG pour juin 2025. L’ancien ministre Padayachy l’avait déclaré dans le cadre de la Social Contribution and Social Benefits Act.&nbsp;</p> <p>Nous avons agi avec compassion en maintenant certaines de ces allocations tout en réduisant progressivement d’autres. Au paragraphe 245 du discours budgétaire, nous précisons que nous instituerons un nouveau système d’aides sociales pour soutenir les plus vulnérables.&nbsp;</p> <p><strong>Le gouvernement appelle les citoyens à faire preuve de solidarité et d’acceptation face aux mesures budgétaires restrictives, notamment la baisse de certaines allocations sociales. Or, ce même Budget prévoit des allocations pour les Junior Ministers. Les symboles d’austérité ne semblent pas s’appliquer à la sphère politique ? L’appel à la solidarité est-il véritablement partagé ?&nbsp;</strong><br /> C’est un changement d’appellation. Les Junior Ministers touchent le même package que celui des Parliamentary Private Secretaries.&nbsp;</p> <p><strong>L’âge d’éligibilité pour la Basic Retirement Pension passe à 65 ans. Comment cette mesure est-elle compatible avec la « compassion » prônée par le gouvernement, notamment pour les travailleurs de secteurs pénibles ou informels ?</strong><br /> L’ancien gouvernement a mis à risque la viabilité du système de pension universelle qui aurait pu s’effondrer. Tout le monde est d’accord qu’il est impératif de protéger ce système de pension universelle. D’où l’alignement de l’âge d’accès à la pension universelle à l’âge de la retraite mise en application depuis des années. J’ai moi-même dans ma famille des personnes qui sont affectées et qui me posent des questions. Nous sommes à l’écoute. Nous comprenons. Nous ne sommes pas insensibles.&nbsp;</p> <p><strong>Plusieurs organisations syndicales brandissent la menace d’une manifestation à Port-Louis prévue le 21 juin prochain. Un appel a été lancé à la population pour protester contre la mesure budgétaire visant à repousser progressivement l’âge d’éligibilité à la pension à 65 ans. Comment le gouvernement compte-t-il gérer ce mécontentement ?&nbsp;</strong><br /> Je le répète : nous sommes à l’écoute. Nous comprenons. Nous ne sommes pas insensibles. Je demanderais aux syndicats de comprendre aussi que c’est le MSM qui nous a mis dans cette situation à travers sa gestion catastrophique et irresponsable du système de pension. Il a rayé le NPF d’un trait de plume et nous devons ramasser les morceaux aujourd’hui. Quand je dis « nous », ce n’est pas seulement le nouveau gouvernement, mais aussi toute la population.&nbsp;</p> <p><strong>Une nouvelle réforme du système de retraite est annoncée, avec le retour du NPF sous une nouvelle forme. Après avoir remplacé ce fonds par la CSG, comment rassurez-vous les employés et les contribuables face à cette instabilité du système ?</strong><br /> Le NPF est l’héritage du Parti travailliste. C’est un fonds créé par des leaders aux valeurs fortes qui voulaient protéger les travailleurs. Tous les partis actuellement au gouvernement partagent ces valeurs. Il est de notre devoir de protéger notre héritage. Nous devons reconstruire un système viable et stable pour protéger les travailleurs d’aujourd’hui et toutes les générations suivantes.&nbsp;</p> <p>Le MSM a mis à risque la viabilité de la pension universelle. Ce que vous appelez l’instabilité du système, c’est l’héritage du MSM. Je tiens à saluer le courage des deux principaux leaders de l’Alliance du Changement, le Premier ministre, Dr Navin Ramgoolam, ainsi que le Deputy Prime Minister, Paul Bérenger. Ils ont présenté des réformes responsables avec compassion et empathie. Ils ont tenu compte des intérêts de toutes les générations, et pas seulement avec l’idée de remporter la prochaine élection.&nbsp;</p> <p><strong>Le barrage de Rivière-des-Anguilles a souvent été tourné en dérision ces dernières années pour son absence de concrétisation malgré sa présence répétée dans les Budgets. Qu’est-ce qui garantit aujourd’hui que ce projet verra réellement le jour et dans quels délais ?</strong><br /> Nous avons mis en place un système de gestion publique moderne afin de nous assurer de la bonne exécution de nos projets. Un pilier de ce système est le Performance-Based Budgeting qui contraint les ministères et les organismes paraétatiques à s’engager sur des objectifs précis. L’atteinte des objectifs est évaluée tous les ans et les déboursements des fonds se font selon le succès des projets.&nbsp;</p> <p>Nous avons aussi institué un comité de pilotage de haut niveau au Bureau du Premier ministre pour le suivi de la mise en œuvre des projets gouvernementaux. Je préside moi-même ce comité qui suivra avec attention la mise en œuvre des projets annoncés dans ce Budget. &nbsp;</p> <p><strong>Quels secteurs économiques sont appelés à tirer la croissance en 2025, selon vous, à la lumière des mesures annoncées dans ce Budget ? Peut-on espérer une relance inclusive dans les prochains mois ?</strong><br /> La relance passe par l’investissement. Premièrement, le gouvernement prévoit d’investir Rs 44 milliards cette année dans des projets d’infrastructures publiques. &nbsp;Deuxièmement, l’État permettra de débloquer Rs 30 milliards d’investissements privés sur trois ans pour des projets associés au climat.&nbsp;</p> <p>En troisième lieu, nous avons instauré au ministère des Finances une Climate Finance Unit afin de trouver des solutions financières ingénieuses, telles que la « blended finance ». Cela catalysera l’investissement dans le secteur de l’adaptation aux changements climatiques. Cette initiative apportera du financement à des projets dans les énergies renouvelables, l’eau, la gestion des déchets et la lutte contre l’érosion côtière.&nbsp;</p> <p>Quatrièmement, nous avons relancé des secteurs essentiels pour l’avenir, tels que la digitalisation de notre économie et l’économie bleue. Enfin, n’oublions pas que nous avons initié des réformes structurelles pour débloquer ce qui autrefois ralentissait l’économie, telle que la réforme du marché du travail et la compétitivité de l’exportation. Toutes ces mesures apporteront des opportunités d’investissement et d’emploi pour les entreprises et pour les jeunes.&nbsp;</p> <p><strong>Pour plusieurs secteurs-clés, comme l’agriculture, la culture ou encore l’économie bleue, le Budget ne contient que des annonces de « commissions&nbsp;» ou de « comités ». Le gouvernement est en place depuis sept mois. Comment expliquer l’absence d’un plan clair et opérationnel à ce stade ?&nbsp;</strong><br /> Le gouvernement est en poste depuis sept mois. Tous les ministres et tous les dirigeants des organismes paraétatiques travaillent sur leurs plans stratégiques. Rappelons-nous que ces dix dernières années, les ministres ont navigué dans le vide. Ils n’avaient ni deadlines, ni objectifs précis. On ne peut pas rattraper dix ans d’inertie en sept mois.&nbsp;</p> <p><strong>La communication post-Budget est vivement critiquée pour son manque de clarté et ses formules toutes faites. Est-ce le signe d’un manque d’appropriation des mesures par ceux qui sont censés les porter ?</strong><br /> Je tiens à remercier tous les membres du gouvernement qui soutiennent ce Budget avec courage. Après une décennie de Budgets mous et dépensiers, sans colonne vertébrale économique, nous venons avec un changement de culture. Nous changeons aussi les habitudes. Les habitudes changent même pour vous les journalistes.&nbsp;</p> <p>Le changement n’a jamais été facile. Nous savons que c’est dans le temps que la population comprendra le pont vers l’avenir que nous construisons aujourd’hui avec courage. Place maintenant aux débats budgétaires.&nbsp;</p> <p>Nous parlons du Budget mais nous suivons aussi l’actualité. Je tiens à témoigner de toute ma sympathie à toutes les familles des victimes de l’accident d’avion qui a coûté la vie à plusieurs personnes ainsi qu’à toute la nation indienne. Nous, les Mauriciens, sommes à leurs côtés dans la tristesse et le deuil.<br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Dhaneshwar%20Damry%20%3A%20%C2%ABToute%20la%20population%20doit%20contribuer%20%C3%A0%20l%E2%80%99effort%20national%20de%20redressement%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/dhaneshwar-damry-toute-la-population-doit-contribuer-leffort-national-de-redressement&amp;2=node/173125" token="VFz711d0Aa7wT4zNDkhFWNtGLHostXdDYmGDPJVzaKs"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 14 Jun 2025 13:00:00 +0000 Fabrice Laretif 173125 at http://defimedia.info Opération de sauvetage sur la montagne du Pouce : Un randonneur blessé http://defimedia.info/operation-de-sauvetage-sur-la-montagne-du-pouce-un-randonneur-blesse <span>Opération de sauvetage sur la montagne du Pouce : Un randonneur blessé</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/1889" lang="" about="/user/1889" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">shehzad</a></span> <span>sam 14/06/2025 - 16:34</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/pouce_0.jpg?itok=XD8U6ILj" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Une opération de sauvetage s’est déroulée ce samedi matin 14 juin sur la montagne du Pouce. Un randonneur, blessé, a dû être évacué par hélicoptère de la police.</p> <p>Les pompiers sont intervenus dans un premier temps. Toutefois, en raison de la topographie difficile des lieux, un appui aérien a été requis.</p> <p>Le blessé a été hélitreuillé puis transporté jusqu’au Champ-de-Mars, avant d’être conduit à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo.</p> <p>L’opération a été effectuée à bord de l’hélicoptère Chetak, sous la conduite du surintendant Boobeechurn, assisté du DASP Chadeea, avec la collaboration des sauveteurs et des agents Luchmun et Ramluckun.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Op%C3%A9ration%20de%20sauvetage%20sur%20la%20montagne%20du%20Pouce%20%3A%20Un%20randonneur%20bless%C3%A9&amp;1=http%3A//defimedia.info/operation-de-sauvetage-sur-la-montagne-du-pouce-un-randonneur-blesse&amp;2=node/173137" token="GoK_jHst5qrI5afmNFHo5CQnG92TO4tzzUDlr6_dWQg"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 14 Jun 2025 12:34:34 +0000 shehzad 173137 at http://defimedia.info