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Taxi: les propositions ministérielles divisent

Les décisions du Conseil des ministres par rapport aux chauffeurs de taxi des établissements hôteliers tournent à un affrontement verbal entre la General Taxi Union, représentée par l’avocat Rama Valayden, et le syndicaliste Atma Shanto qui défend, lui, les intérêts de la Federation of Hotels Taxi Unions.

Atma Shanto: «La majorité des chauffeurs de taxi me font confiance»

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/div> « Je fais mon travail en toute conscience ». C’est ce qu’affirme Atma Shanto, le syndicaliste qui mène la lutte auprès des chauffeurs de taxi regroupés au sein de la Federation of Hotels Taxi Unions. Il avance que cela fait trois ans que cette Fédération a vu le jour et qu’une majorité des chauffeurs de taxi lui font confiance. Les déclarations de Rama Valayden, dit-il, « ne concernent que ses clients et pas les membres de sa fédération syndicale. » Il annonce une assemblée générale des chauffeurs de taxi le 22 mars à la municipalité de Quatre-Bornes. Cette fédération syndicale regroupe une trentaine d’associations de chauffeurs de taxi qui opèrent à proximité des établissements hôteliers à travers le pays. Selon Atma Shanto, c’est à la suite d’une manifestation qu’il a organisée en août 2015 que le gouvernement a institué un comité interministériel pour se pencher sur les plaintes de ces chauffeurs. « On a eu trois rencontres avec les membres de ce comité et nous avons dénoncé la concurrence déloyale dont sont victimes les chauffeurs de taxi des hôtels. Où étaient ceux qui brandissent aujourd’hui des critiques contre nous ? », se demande le syndicaliste. Il attire aussi l’attention sur le fait que « c’est à la suite d’une manifestation dans la capitale, la semaine dernière, que le gouvernement a finalement décidé de rendre publiques les recommandations du comité interministériel. » Certes, poursuit-il, « nous ne sommes pas satisfaits avec toutes les recommandations du comité interministériel, mais c’est toujours un pas en avant. » S’il trouve que l’introduction de ‘taxis desks’ est un pas positif, il estime néanmoins que leur mise en pratique sera difficile. Il maintient son opposition contre l’introduction des ‘taxi meters’. « Nous agissons dans la transparence et la démocratie », dit Atma Shanto.
 

Rama Valayden: «Une opération escargot le 12 avril»

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Me Rama Valayden trouve « scandaleux que certaines personnes ont fait des déclarations sans même prendre la peine d’étudier les propositions du Conseil des ministres. » Il avance que leur prise de décision pourrait induire les chauffeurs de taxi en erreur. Il annonce une « opération escargot » le 12 avril dans la capitale. À moins, dit-il que le Premier ministre institue une commission d’enquête sur la National Transport Authority et la Tourism Authority. Parlant de la décision du conseil des ministres, l’avocat condamne le fait que toutes les associations de chauffeurs de taxi, dont la General Taxi Owners’ Union et la Taxi Proprietors’ Union, n’ont pas été représentées au sein du comité interministériel. Il attire l’attention sur le fait qu’il existe un accord signé en 2007 liant le gouvernement et toutes les associations de taxi. « Al kont sa rapor la san ki apel sa bann reprezantan la ve dir ki zot fis pa mal sa bann desizion ki ti finn pran. » Il craint que les décisions prises par le Conseil des ministres, dont l’introduction des ‘taxi desks, les ‘taxi meters’ et l’exercice de redistribution, entre autres, pourraient jouer contre les intérêts des chauffeurs de taxi. Il craint à la longue la disparition pure et simple de ces derniers au profit des voitures de location.
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