Tati en faillite en France : les affaires de la franchise à Maurice sont bonnes

Si l’enseigne Tati est confrontée à des difficultés financières en France, en revanche, les activités de la franchise basée à Maurice se portent bien.

C’est ce que confirme la direction du magasin, inauguré en décembre dernier, au centre commercial de Jumbo Phœnix. « Tati à Maurice est une franchise de la maison mère en France. Toutes les activités commerciales sont faites indépendamment. La faillite de Tati en France n’a aucune répercussion sur les activités du magasin opérant à Maurice. D’ailleurs, depuis l’ouverture en décembre, les retombées sont au-delà de nos attentes », indique le directeur du magasin Tati à Maurice, Kevin Defrance.

Il affirme qu’il n’y a aucun risque de fermeture à Maurice et demande aux employés de ne pas avoir peur. Tati à Maurice emploie une trentaine de personnes. Le directeur souligne que le magasin accueille, en moyenne, 1 000 clients par jour.

S’étendant sur une surface de 1 900 m², le magasin propose un large choix de produits dans les univers mode, maison et beauté à des prix abordables. « Cela fait trois mois que nous opérons. Je dois dire que la vente ne cesse d’augmenter. Nous avons réussi à attirer les Mauriciens, toutes classes confondues », explique notre interlocuteur. Par ailleurs, dit-il, lors d’une visite dans le magasin, un client dépense entre Rs 800 à Rs 1 000.

D’autres magasins

Kevin Defrance précise que le magasin souhaite offrir des nouveautés et des innovations régulièrement à sa clientèle. Dans ce contexte, dit-il, de nouvelles collections seront présentées d’ici deux mois. « Nous adapterons les produits à la demande des clients et aux saisons climatiques », explique-t-il.

La franchise Tati projette d’étendre prochainement ses activités sur le territoire mauricien à travers l’ouverture d’autres magasins. Un second magasin devrait ainsi voir le jour à Maurice en 2017, suivi d’un troisième en 2018.  « Des discussions sont toujours en cours. Dès que les projets seront finalisés, nous communiquerons les détails », conclut le directeur.