Faits Divers

SSS de Bambous : l’état nauséabond des toilettes fâche les élèves

Les garçons du collège d’État de Bambous (SSS) font encore parler d’eux. Après avoir manifesté leur colère l’année dernière dans l’enceinte du collège au sujet des agressions répétées, les voici qui montent au créneau pour décrier l’état des toilettes. Ils se sont plaints auprès de la direction du collège de nombreuses fois. Leurs doléances, disent-ils, sont restées lettre morte.

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Par conséquent, ces élèves n’ont d’autres choix que de faire leurs besoins dans les escaliers, dans la salle de classe et dans des espaces isolés. Certains racontent qu’un de leurs camarades de classe a déféqué dans son pantalon car il n’osait pas se rendre aux toilettes. « Des lieux d’aisance qui donnent envie de vomir tripes et boyaux », lâche un élève. Ce dernier relate qu’en février dernier, des actes de vandalisme ont été commis par des élèves récalcitrants dans ces toilettes. Depuis, ces lieux ont été laissés dans un état déplorable. « Personne n’ose y mettre le nez à cause de l’odeur putride et de ce qu’on y voit », poursuit-il.

Concernant le deuxième lieu d’aisance au premier étage du bâtiment, il a été mis sous scellés par la direction du collège car l’eau ne monte pas jusqu’aux chasses d’eau. Ils doivent parfois surveiller l’ouverture du gymnase pour pouvoir se soulager, selon ces élèves. « Au cas contraire, on doit prendre notre mal en patience en attendant de rentrer à la maison », fait part  l’un d’eux. « Certains élèves ont même d’ailleurs commencé à avoir des problèmes de santé », révèle un élève de la Form III.

Une requête a été adressée au ministère de l’Éducation pour que les toilettes du collège soient remises dans un état convenable. Mais l’absence d’initiative du gouvernement agace les principaux intéressés qui envisagent de manifester. « Les toilettes ont été réparées vers la fin de l’année dernière. On a appris que le ministère est réticent à l’idée d’entreprendre une nouvelle réparation. La majorité des élèves se sentent donc pénalisés à cause de quelques têtes brûlées », a confié une autre source.

Contacté, un conseiller en matière de communication a assuré que le ministère de tutelle s’apprête à faire le nécessaire pour remédier à la situation dans les meilleurs délais.

 

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