Sale quart d’heure pour un quadragénaire qui affirme avoir été violemment agressé par un groupe de jeunes issus de la rue Bassin, à Quatre-Bornes. L’incident remonte au samedi 6 janvier dernier, vers 7h30, alors que cet habitant de la même localité, menuisier de profession, se trouvait sur la plage publique de Flic-en-Flac où il avait dormi la veille à la belle étoile.
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Le frère de la victime relate : « Mo frer ti pe manz roti, ena ene cou trois dimoun ine vini ar li pou fer li en repros ki li ti fer attouchman avk ene madam ». Il a été très vite encerclé par la bande de jeunes qui l’ont conduit de force un peu plus loin sur la plage où ils l’ont frappé avec violence. Face à ses agresseurs, il a tenté de clamer son innocence, mais peine perdu. « Zot tipe batte moi pou narien », confie la victime. « Zon kouvert so later ek jacket, zon sere so licou, kontinie bat, li ti pe gagn problem pou respire, so later finn roul anba, dan so latet tou lin gagne kout pye », ajoute son frère.
Afin de mettre un frein à son cauchemar, le menuisier a fait semblant de ne plus respirer. Un stratagème qui a fonctionné, puisque les jeunes, persuadés qu’il avait rendu l’âme, sont partis. Son frère indique : « Zon contiye bat li me mon fren in bisin fer semblan lin mor ek lin larg so lecorp net pou zot pou kwar li mort. Lerla zon aret bat li, banla pe trouv li aret bouze ». Après s'être levé péniblement, le quadragénaire, armé de courage, s'est dirigé avec peine vers le poste de police de Flic-en-Flac pour dénoncer ce cas d'agression sauvage. Sur place, il a aussi déclaré aux enquêteurs avoir été victime de vol, car ses agresseurs ont dérobé la somme de Rs 4 500 et sa bague. Par la suite, il a été transporté d’urgence à l’hôpital Victoria, Candos. « Dokter ine dir de cote ine case », précise son frère. Ce dernier réclame l’arrestation des agresseurs : « Si pa aret zot byento, zot pou kapav fer sa avek lot dimoun ».
Les enquêteurs de la Criminal Investigation Division de la localité ont déjà démarré une enquête afin de faire la lumière sur ce cas d’agression. Ils ont aussi visionné des images des caméras de surveillance installées sur la plage publique, mais il nous revient que le lieu où l’agression a été commise n’est pas couvert par les caméras.
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