Le vice-Premier ministre et ministre des Terres et du Logement se veut rassurant. Showkutally Soodhun affirme que le préavis de 21 jours pour pouvoir camper sur les plages publiques, préconisé par les consultants retenus pour l’élaboration d’un Beach Management Plan, n’est pas une décision du gouvernement.
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Le no 3 du gouvernement, qui préside un comité interministériel sur la campagne «Clean Up Mauritius», affirme que le projet de créer des aires de camping payantes n’est pas non plus une décision du gouvernement.
Showkutally Soodhun, lors d’une conférence de presse ce mardi après-midi 28 février, a promis des sanctions après ces deux annonces : «Eoula, dan ki pei nou pe viv ? 21 jours ou bizin donn preavi ou pe al met enn ti latant ? Me sa li pann vinn o nivo du Kabine. Li pa enn desizion du gouvernman. Finn ena enn letid zot inn fer. Zot ti bizin kone kot letid la bizin pase avan zot al koze. Sa se akt d'indisiplinn. Pa pou tolere. »
Le ministre de l’Environnement Etienne Sintambou, présent à la conférence de presse, a réitéré la déclaration qu’il a faite lundi 27 février : «Il est hors de question de faire payer les Mauriciens pour qu’ils puissent camper sur nos plages !»
C’est le Dr Dhuneeroy Bissessur, Managing Director de la Beach Authority, intervenant dans l’émission «Au cœur de l’Info» sur Radio Plus le samedi 25 février, qui avait annoncé que l’organisme qu’il dirige projette des créer des aires de camping payantes. «L’argent sera utilisé pour l’entretien de ces plages», a-t-il expliqué.
Le Dr Bissessur avait annoncé qu’une autre mesure était à l’étude : ceux souhaitant camper sur nos plages devront faire une demande auprès de la Beach Authority 21 jours avant.
Aurélie Auguste
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