Marie-Claire est dans le flou.
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Cette Quatrebornaise de 63 ans s’interroge sur les droits de son défunt mari, Jocelyn, décédé en avril dernier, quatre mois après son licenciement. Privé de son emploi de jardinier, il a fini par succomber à l’âge de 63 ans à une maladie cardiovasculaire. « Il n’a obtenu aucune compensation pour ses six années de service, indique sa veuve. Aurais-je droit à cet
argent ? ».
Interrogée sur ce cas, Mme Amrita Goinden, du ministère du Travail, est catégorique. « La réponse est négative. La personne en question n’a pas rapporté son licenciement au bureau du Travail. » L’officier se réfère aux Domestic Workers (Remuneration) Regulations 2010, section 14, qui évoque le Gratuity at death.
Au premier alinéa du paragraphe 2, il est stipulé que « where a domestic worker dies, an employer shall pay a gratuity to the spouse of the deceased worker or, where there is no surviving spouse, in equal proportions to the dependants of the deceased worker, irrespective of any benefits the spouse or the dependants of the deceased worker may be entitled to under the National Pensions Act ».
Toutefois dans le cas de Jocelyn, cette disposition ne s’applique pas. «Il a été licencié quatre mois avant de mourir et son renvoi pas été rapporté dans un délai de 14 jours. Puis, il aurait obtenu un ‘death grant’ s’il avait dix ans de service. Mais tel n’est pas le cas. Ainsi, nous ne pouvons pas forcer l’ancien employeur à verser une compensation à l’épouse du défunt. Par contre, on peut lui parler et lui suggérer un geste sur un plan purement humanitaire », souligne Mme Amrita Goinden.
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