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Son époux décède en salle d’opération : elle réclame plus de Rs 4,5 M à l’État pour négligence médicale 

La plaignante soutient que son époux n’a pas eu des soins appropriés à l’hôpital Jawaharlal Nehru.

Son époux est décédé d’une crise cardiaque en salle d’opération. Pour cette habitante de Nouvelle-France, les préposés de l’hôpital Jawaharlal Nehru n’ont pas agi promptement pour lui prodiguer les meilleurs soins. Évoquant une négligence médicale, elle réclame réparation au ministère de la Santé et à l’État. 

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Elle parle de « gross medical negligence » de la part des préposés de l’hôpital Jawaharlal Nehru, ayant causé la mort de son époux, alors âgé de 51 ans. Pour elle, il n’a pas obtenu les soins appropriés à temps. Raison pour laquelle cette veuve et ses deux enfants poursuivent le ministère de la Santé et l’État devant la Cour suprême, leur réclamant des dommages de Rs 4 550 000. 

Les faits remontent au 17 août 2019. Dans sa plainte, rédigée par l’avouée Hemlata Hanna, l’habitante de Nouvelle-France explique que l’état de santé de son époux s’est subitement dégradé vers 1 heure du matin. « Il souffrait de douleurs sévères aux oreilles, à la gorge et avait des difficultés à respirer. Il avait aussi le côté gauche du visage enflé. » 

Le quinquagénaire a été transporté d’urgence à l’hôpital Jawaharlal Nehru, Rose-Belle, par son frère. La plaignante les a accompagnés. Aussitôt arrivé à l’hôpital, son époux a été référé à la Surgical Unit et examiné par un médecin, qui lui a fait subir une otoscopie. Il avait aussi des difficultés à ouvrir la bouche. 

La plaignante dit avoir expliqué au médecin que son époux souffrait du diabète, d’hypertension et de cardiopathie ischémique. Qu’il avait également subi une coronarographie et un pontage en 2013. Et qu’il prenait également régulièrement de l’aspirine et du clopidogrel.

En raison de son état de santé, il a été référé à l’hôpital ENT, qui se trouvait alors à l’hôpital Victoria, à Candos. Il était prévu qu’une ambulance du Service d’aide médicale d’urgence (SAMU) l’y emmène ; il devait être accompagné d’un infirmier et d’un médecin. 

« Des arrangements se faisaient mais ont dû être interrompus, car il n’y avait pas de médecin aux urgences qui pouvait accompagner mon époux », indique l’habitante de Nouvelle-France dans sa plainte. Son beau-frère a alors proposé de l’y conduire, ce qu’a déconseillé le médecin au vu de l’état préoccupant du quinquagénaire. Il leur a donné l’assurance qu’une solution serait trouvée. La plaignante et son beau-frère ont fini par rentrer chez eux.

Vers 6 heures du matin, son époux, relate-t-elle, a appelé son frère pour l’informer qu’il se trouvait toujours à l’hôpital Jawaharlal Nehru. Deux heures et demi après, soit vers 8 h 30, la plaignante et son beau-frère sont arrivés à l’hôpital Victoria. Son époux n’était pas là. 

Crise cardiaque

En s’enquérant des faits, ils devaient apprendre que son état s’était davantage détérioré lors du trajet et qu’il avait dû être ramené d’urgence à l’hôpital Jawaharlal Nehru pour des soins. S’il a finalement pu être transféré à l’hôpital Victoria, il a fait une crise cardiaque en salle d’opération et est décédé. 

Le 26 août 2019, le frère du quinquagénaire a porté plainte au ministère de la Santé pour négligence médicale. Un Medical Negligence Standing Committee a été institué pour faire la lumière sur cette affaire. Plus d’un an après, le 22 septembre 2020, il a été interrogé dans le cadre de l’enquête.

Pour la plaignante, la mort de son époux a été un choc pour elle et ses deux enfants. D’ailleurs, ils peinent toujours à se remettre de sa disparition. Ce drame, dit-elle, a eu un impact sur les études de son fils, qui prenait alors part aux examens du School Certificate. Quant à sa fille, elle a dû renvoyer son mariage. Le défunt était le seul gagne-pain de la famille, fait-elle ressortir.

Elle n’en démord pas. Pour elle, les préposés de l’hôpital Jawaharlal Nehru n’ont pas agi promptement ni de façon professionnelle. Elle soutient qu’ils n’ont pas transféré son époux à temps à l’hôpital Victoria. Insistant sur le fait qu’ils auraient dû trouver un médecin pour y accompagner son époux, dans un délai raisonnable. 

Elle avance également qu’ils ont agi négligemment et n’ont pas suivi les instructions du chirurgien de l’hôpital ENT. Pour la plaignante, les préposés de l’hôpital Jawaharlal Nehru ont omis d’exercer un niveau de diligence et de compétence qui est raisonnablement attendu de la part de professionnels compétents, conformément aux règles médicales.

D’où sa réclamation de Rs 4 550 000 au ministère de la Santé et l’État. L’affaire sera appelée le 23 septembre 2021 devant la Cour suprême. L’épouse et ses enfants ont retenu les services de l’avocat Yashraj Bhudoye. 


 

 

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